B’en voyons...
Un peu de prospective :
La police, regonflée par la récente augmentation de solde, fait le siège des banlieues « à risque » et assèchent d’un coup le trafic de stup’...
Momo, qui avait de confortables revenus avec ses négoces, ne peut plus faire vivre sa mère, sa sœur, ses frères, son oncle et son cousin...
Il ne peut même plus mettre de pétrole dans sa « Quatre-zéros » et il commence à sérieusement fulminer.
Il prend son pistolet à plomb planqués sous son lit et part à l’assaut des billets dans les riches zones dortoir des grandes villes.
Il en profite pour terroriser aussi la boulangère, la bouchère, il pique le sac à main des jolies filles et des riches moches.
Faut ben trouver la thune là où elle est !
Les riches gueulent :
— Ouin ouin ouin...y m’a pris mes sous...boouuu...
Jupéter, (qui vient de graisser la patte aux keufs) arrive avec Vieille Dulcinée et pontifie en ces mots :
— Que l’on fasse des rondes toutes les dix minutes aux endroits des gens de bien !
Les policier tournèrent...tournèrent...
Jupéter vit que cela était bon...
Momo, lui, vit que cela n’était pas bon et au troisième jour, se caressant le bouc en mattant une petite vieille, il lui vint une idée...