Le modèle serait plutôt américain...
À Surya,
Oui, vous avez raison, les Français ne manquent pas d’idées mais de la
capacité (envie peut-être plus que compétence ?) à transformer ces idées
en véritables projets d’entreprise, d’une part ; et de sources de
financement au départ de l’entreprise (banque, business angels, etc.)
d’autre part. Avec toutes les contraintes, il faut être en effet un peu
fou pour se lancer dans une telle aventure.
Je me permets de corriger votre expression « années Mitterrand » : la
première dizaine d’années en pleine expansion du Futuroscope
correspondrait plutôt aux « années Monory » qui a porté ce projet avec
tous les moyens qu’il avait à disposition, à savoir le conseil général
qu’il présidait, mais aussi le ministère qu’il occupait au début et
aussi la Présidence du Sénat (entre 1992 et 1998) qui lui a ouvert
beaucoup de portes. La relance du parc ne s’est faite qu’après l’arrivée
de Jean-Pierre Raffarin à Matignon et au conseil régional.
Cordialement.
« Le 23 mars 2012, il devient député après le décès d’Antoine Rufenacht. »
Êtes-vous bien sûr de vos informations ?
Si elles ont la même véracité que la phrase citée...
Antoine Rufenacht doit vous remercier de son enterrement prématuré !
Cordialement.
Si vous saviez lire, vous auriez lu que le choix du sondage n’est pas
subjectif mais le dernier réalisé, donc, le plus proche de l’élection.
J’ai indiqué sa date précisément pour montrer la proximité avec la
date du scrutin. Pour 2017, il fallait effectivement parler en heures,
vu le nombre très grand de sondages.
La manipulation, vous devez mieux connaître que moi ce que c’est.
Cordialement.
À votre avis, qui finance les emplois publics ?
En allégeant le train de vie de l’État, on réduit les taxes et impôts et
on fait redémarrer l’économie marchande, seule créatrice de richesse.
Les dépenses publiques sont le fait de redistribution de la richesse,
cette redistribution est nécessaire (seuls les anarchistes sont contre
le principe d’un État) mais la richesse, il faut bien qu’elle soit créée
pour être redistribuée. L’Espagne et l’Italie ont pris ce virage brutal
et leur économie redémarre, l’Allemagne il y a douze ans. La France,
plombée par 30 milliards d’euros de prélèvements obligatoires
supplémentaires depuis 2013, s’enlise toujours (et seule) dans le
chômage et continue de perdre des emplois (alors que le gouvernement
Valls se vante d’avoir créé des emplois publics, cherchez l’erreur !).
La mesure est « radicale », selon l’expression de François Fillon, elle
est discutable, on peut s’y opposer par dogme, mais elle est cohérente.
La campagne est là justement pour en discuter. C’est l’un des enjeux de
la primaire LR, entre rupture (Fillon, Le Maire et Sarkozy) et « douceur »
(Juppé).
Cordialement.
À Ruut,
Bonne question que j’aurais pu anticiper. Lorsque la comète s’éloignera
du Soleil, la température sera tellement basse que l’électronique de la
sonde Rosetta serait de toute façon détruite si elle était restée en
orbite autour de la comète. Si elle a tenu le coup au début de la mise
en orbite (en automne 2014), c’est grâce à des résistances chauffantes,
mais la sonde n’aurait plus assez d’énergie pour les faire fonctionner
une fois s’éloignant du Soleil.
Donc, il y a deux idées : d’une part, arrêter proprement un équipement
spatial, arrêter ses émissions sur des fréquences qui pourront être
réutilisées pour d’autres missions et éviter la pollution spatiale (dans
ce cas, le risque est minime, au contraire de l’orbite terrestre) ;
d’autre part, le plus intéressant, c’est que les quatorze heures de
descente vers le sol de Tchouri ont permis de recueillir des
informations nombreuses (analyses spectro, photos, etc.) totalement
nouvelles grâce à la proximité du sol. C’était donc un choix délibéré,
renforcé par l’obsolescence déjà actuelle des équipements électroniques
de la sonde (qui datent d’une vingtaine d’années).
Quant à douter de la réalité de cette mission, cela fait assez sourire
puisque les missions spatiales comme les projets scientifiques à grande
échelle (par exemple, le LHC), sont visibles, seconde après seconde, par toute personne se
connectant sur Internet. Une telle transparence
est d’ailleurs très contraignante pour les scientifiques, puisque c’est
comme si vous aviez une caméra branchée sur Internet derrière vous en
permanence pendant vos heures de travail. Le moindre incident est donc
immédiatement connu et nécessite une communication adéquate.
Il est d’ailleurs assez paradoxal de voir remettre en doute à la fois la
réalité de la mission et le fait que cette mission était
quasi-impossible à remplir. La probabilité de succès était très faible
car chaque étape pouvait faire échouer l’ensemble de la mission (au même
titre que la présence d’un écrou a fait crasher le Concorde).
D’ailleurs, malgré l’exploit, il y a eu des difficultés avec le robot
Philae dont les panneaux solaires ont été mal orientés. Le scénario
n’était pas écrit...
Cordialement.
Merci Douma65,
J’ai effectivement honte d’avoir laissé ces deux fautes et
malheureusement, je ne suis pas capable de modifier le texte une fois
publié, mais je considère le texte de référence sur mon blog (notamment
quand il y a des précisions ou des rectifications de fond à faire).
Par prudence, j’avais émis l’hypothèse d’avoir laissé involontairement
quelques fautes dans l’article, mais je m’aperçois que le niveau est tel
que ces fautes sont passées presque inaperçues, presque puisque grâce à
vous, je peux les corriger, ce dont je vous remercie.
Bien cordialement.
(Je corrige mon commentaire de 22h46 : Comité d’étHique).
Je vous laisse avec vos projections répétées et l’absence de
références médicales dans vos affirmations. Le sujet ici n’est pas un
débat sur de grandes idées philosophiques, mais concerne
la vie d’une personne dont on semble se préoccuper très peu. C’est au
moins la démonstration que Vincent, pour certains, n’est qu’un
instrument pour imposer à une société de plus en plus consumériste une
idéologie que d’autres pourraient nommer eugénisme.
Je vous suggère néanmoins de regarder cette vidéo à défaut de vous convaincre.
https://www.youtube.com/watch?v=x5wBOz627wU
Je n’ai pas les mêmes informations que les vôtres, mais les miennes sont vérifiables. Je vous en présente quelques-unes…
S’il faut séparer un peu artificiellement les situations, Vincent Lambert n’est pas dans un « état végétatif » (expression en fait à proscrire) mais dans un « état pauci-relationnel », c’est-à-dire qu’il a une conscience minimale. Au contraire des personnes dans le coma, il n’est pas inconscient : il n’a pas de traitement médical lourd, il n’est branché à aucune machine, il est juste incapable de boire et de se nourrir tout seul, au même titre qu’il est incapable de se laver tout seul. Il reconnaît ses proches, il s’est même rendu au mariage de sa sœur.
Dr. Catherine Kiefer, chef du service des soins et réadaptation pour traumatisés crâniens à l’hôpital de Villeneuve-la-Garenne, a rappelé ceci : « Un patient en état pauci-relationnel est dans un état de conscience minimale. Cela veut dire qu’il a une certaine conscience de lui-même et de son environnement (…). En premier lieu, il fixe et suit les choses du regard. Deuxième point, il a un comportement.émotionnel adapté, comme sourire en voyant un proche. Troisième, il a des mouvements spontanés et volontaires dirigés vers un but. (…) Mais il faut insister sur le caractère unique de chaque patient. Il ne peut en aucun cas y avoir de réponse simple. Pour moi, ce sont de grands handicapés. Pas des légumes, ni des patients en fin de vie ! On peut interagir avec eux. Ils sont bien vivants, les familles les emmènent le week-end. » (« Nouvel Observateur », propos recueillis le 16 janvier 2014).
Le rapport de l’Académie nationale de médecine, daté du 22 avril 2014 et remis au Conseil d’État le 5 mai 2014 (n°375081) a insisté sur la réflexion suivante : « L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée, ne peut être assimilée à un acte médical. ».
La contribution du Comité d’étique (CCNE) au Conseil d’État, datant du 5 mai 2014, est très documentée. Le Comité d’éthique a fait remarquer que la nutrition et l’hydratation n’était pas des traitements mais des soins : « La frontière entre traitements et soins est ici particulièrement floue : il s’agit aussi (…) de soins de support et d’accompagnement, de soins courants, tout simplement de soins humains premiers (que l’on songe ici à l’impératif obligation alimentaire qui lie culturellement et juridiquement les membres d’une même famille). ».
Les trois experts médicaux en neuroscience qui ont rendu leur rapport au Conseil d’État en fin février 2014, les professeurs Marie-Germaine Bousser, Lionel Naccache et Jacques Luauté, ont expliqué que Vincent Lambert a manifesté des « réactions aux soins » mais qu’il « n’était pas possible » de savoir si c’était « l’expression d’une intention ou d’un souhait à l’égard de l’arrêt ou de la prolongation » des soins. Il a juste montré une volonté très tenace de vivre lorsqu’on a cherché à arrêter son alimentation et son hydratation l’an dernier.
Les trois experts ont souligné : « Dans une telle situation et en absence de directives anticipées et de personne de confiance, le degré d’atteinte de la conscience ne saurait constituer le seul élément déterminant de la mise en route d’une réflexion concernant un éventuel arrêt de traitement. ».
Je n’ai pas pour règle de répondre aux injonctions, d’où qu’elles viennent.
Mais vous avez le droit de vous exprimer, c’est ce que vous faites, comme je le fais aussi.
Je vous laisse responsable de vos projections, elles ne correspondent pas à mes propos.
Cordialement.
Oui Foufouille, effectivement. Angèle Lieby a aussi vécu cette épreuve
(dans un état pire que celui de Vincent), et on a même choisi son
cercueil devant elle qui entendait pourtant tout ! Elle s’est
« réveillée » contrairemet à tous les pronostics et a écrit en 2002 un
livre de témoignage pour raconter son calvaire ("Une larme m’a
sauvée"). Une vraie rescapée.
Cordialement.
11 millions de véhicules du groupe Volkswagen dans le monde seraient équipés d’un logiciel de trucage sur les contrôles antipollution. Sur le marché américain, cela concernerait les modèles Golf, Audi A3, Passat et Beetle vendus depuis 2008, soit 500 000 véhicules.
À l’auteur,
Vous prétendez avoir suivi des études de médecine (inachevées ?) mais vous ne savez même pas de quoi vous parlez, en confondant euthanasie passive et suicide assisté qui sont deux notions totalement différentes. Je vous propose de mieux vous documenter pour en connaître la différence, si possible avant de soigner éventuellement un patient.
En Suisse, des associations officiellement sans but lucratif font un juteux commerce d’une brèche juridique qui permet effectivement le suicide assisté. Résultat, des abus et des dérives, relevés entre autres dans deux rapports très officiels et incontestables.
Cordialement.
L’Avis n°121 du Comité consultatif national d’éthique publié le 30 juin 2013 (pages 72 et suivantes) :
« Cette absence de législation a parfois conduit à des dérives de la
part de certaines associations d’aide au suicide. On a vu ainsi des
suicides organisés dans des lieux incongrus, tels des voitures ou des
caravanes sur des parkings (automne 2007). Les méthodes ont aussi
parfois changé et l’hélium a pu être substitué au NAP (printemps 2008).
Une rumeur disait même que des cendres de suicidés avaient été jetées
au fond du lac de Zurich (octobre 2008).
Outre des procédés parfois contestables, les associations d’aide au
suicide provoquent un malaise quant au « business » de la mort qu’elles
développent. En effet, en plus des opérations de marketing et de
publicité (annonces, spots radio, publicités dans le métro), le chiffre
d’affaires de certaines associations progresse vivement, ayant pu aller
jusqu’à doubler en quelques années. Enfin, la jurisprudence a récemment
acquitté une accompagnatrice qui avait ouvert elle-même le robinet
permettant la perfusion du produit létal, ce qui pourrait s’apparenter
à une euthanasie alors qu’elle est interdite.
Mais c’est surtout la largesse des critères de sélection mis en oeuvre
par les associations qui suscite la critique. Il n’y a aucune exigence
de résidence en Suisse pour les candidats au suicide et c’est pourquoi
certaines associations, comme Dignitas, acceptent des étrangers (33%
sur l’ensemble des assistances au suicide pour l’année 2007). Cela
donne ainsi lieu à un tourisme de la mort qui nuit à l’image de la
Suisse et trouble l’ordre juridique des États voisins. Par ailleurs,
les associations acceptent souvent des personnes qui ne sont pas en fin
de vie. Dans les chiffres de suicides assistés fournis par Exit
Deutsche Schweiz entre 2001-2004, 34% des personnes suicidées ne
souffraient pas de maladies mortelles. Ces organisations aident aussi
parfois des personnes atteintes de maladies ou troubles psychiques. Le
Tribunal fédéral a d’ailleurs reconnu, le 3 novembre 2006, un droit au
suicide assisté pour ces personnes-là, à la condition qu’elles soient
capables d’émettre un jugement libre (affaire Hass). Enfin, ces
dernières années, certaines associations ont ouvert leurs services à
des personnes en bonne santé. Cette politique a été annoncée par
Dignitas en juin 2008 et Exit Deutsche Schweiz en septembre 2008. »
Le rapport parlementaire n°1287 enregistré par le Président de l’Assemblée Nationale le 28 novembre 2008 (pages 147 et suivantes) :
« L’association semble retirer quelque profit de cette activité aux
dires de son ancien secrétaire général adjoint, son fondateur ayant pu
prêter parfois directement la main à des euthanasies actives, ce qui
lui a valu des poursuites de la part du parquet de Zürich.
Les critères avancés par Dignitas sont interprétés très largement.
Selon plusieurs médias, M. Ludwig Minelli a ainsi justifié l’euthanasie
d’un frère et de sa soeur atteints de schizophrénie parce que leur père
était décédé et leur mère placée en institution ; il en est allé de
même d’un couple de quinquagénaires britanniques souffrant d’épilepsie
et de diabète. Depuis février 2008, Dignitas propose une autre méthode
aux candidats au suicide : elle consiste à fournir à la personne
désirant se suicider un sac rempli d’hélium. La personne met alors sa
tête dans ce sac et meurt dans un délai pouvant aller jusqu’à dix
minutes. Le recours à cette technique s’explique par le refus des
médecins sollicités par Dignitas pour prescrire du pentobarbital. Ces
pratiques se déroulent sur des parkings d’autoroute ou dans des
chambres d’hôtel. M. Gilles Antonowicz, ancien avocat de Mme Chantal
Sébire et ancien vice-président de l’ADMD décrit ces situations de la
manière suivante : « Je suis en désaccord aussi avec l’attitude de
l’ADMD vis-à-vis de l’association
suisse Dignitas qui aide à mourir dans des conditions qui n’ont rien à
voir avec la dignité de la personne. Il y a des suicides avec des sacs
plastiques remplis d’hélium, dans des voitures sur un parking, avec une
absence de suivi médical. Ces pratiques doivent être condamnées sans
appel. ». Pour sa part l’adjoint du procureur de Zürich, M. Jürg
Vollenweider n’a pas dissimulé l’impression que provoquaient ces images
: « Nous voyons beaucoup de choses dans notre métier, mais ces images
sont parmi les plus remuantes que j’ai vues. On y voit une personne
mourir après un long étouffement, il y a des spasmes, c’est vraiment
difficile à regarder. » Lors du déplacement de votre rapporteur en
Suisse, il a été indiqué qu’en 2006 moins de quatre heures s’étaient
écoulées entre la consultation du médecin de Dignitas et le décès d’un
étranger.
En plus de l’aide active qu’elle apporte aux personnes désirant se
suicider, l’association Dignitas entend promouvoir partout en Europe le
suicide assisté. Pour ce faire, les moyens ne manquent pas. Dignitas ne
se contente pas de la diffusion sur Internet des images des suicides
auxquels elle coopère, elle envoie également à quiconque le demande un
DVD expliquant comment se suicider : « Le patron de Dignitas propose
d’ailleurs d’envoyer un DVD de démonstration à toute personne
intéressée. Qu’elle soit à Paris, Londres, Berlin ou Monaco. », écrit
par exemple un journaliste ayant enquêté sur l’association. Selon son
président, si l’association fait payer l’aide qu’elle accorde, c’est
pour financer la cause qu’elle défend : « nous avons aussi besoin de
fonds pour financer notre lutte pas seulement en Suisse, mais aussi à
l’étranger. J’aimerais que les suicides assistés deviennent possibles
partout en Europe. », déclarait-il ainsi dans un entretien au Monde.
(...) Les contours très étendus des critères de la pratique du suicide
assisté ont été vérifiés par une étude récente soutenue par le Fonds
national suisse de la recherche scientifique. Des chercheurs de
l’Université de Zurich et de la Zürcher Hochschule für Angewandte
Wissenschaften (ZHAW) ont analysé les cas de décès constatés par
l’Institut de médecine légale de l’Université de Zurich entre 2001 et
2004. L’étude prend en compte 274 personnes accompagnées par
Dignitas, ainsi que 147 personnes accompagnées par Exit (entre 2001 et
2004). Les chercheurs ont en outre comparé ces données avec une étude
antérieure menée sur 149 cas d’assistance au suicide pris en charge par
Exit dans la ville de Zurich entre 1990 et 2000. La part de personnes
atteintes d’une maladie incurable était plus grande dans le cas de
Dignitas : 79 % souffraient d’affections incurables comme le cancer, la
sclérose en plaques ou la sclérose latérale amyotrophique. Dans le cas
d’Exit, cette part était de 67 % entre 2001 et 2004.
Les autres patients ne souffraient pas d’une affection incurable : « Il
s’agissait pour la plupart d’entre eux de personnes âgées chez
lesquelles plusieurs maladies avaient été diagnostiquées, comme par
exemple des affections rhumatismales ou des syndromes de douleurs »,
explique Susanne Fischer, sociologue et coauteure de l’étude. Celle-ci,
également soutenue par l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM)
indique que dans des cas isolés, Exit et Dignitas ont fourni une
assistance au suicide à des malades psychiques. Or l’aide au suicide
n’est admise que pour des personnes capables de discernement.
Deux facteurs peuvent expliquer cette dérive qui vient contredire la présentation faite par Exit et Dignitas de leur activité : le flou des critères et le fait que ceux-ci soient définis par des associations, comme si la collectivité avait implicitement délégué la détermination des valeurs de la société à un tiers, en l’occurrence une personne privée. »
À Mmarvinbear 00h59,
Votre réaction est très lucide : c’était justement cela que j’attendais de la bouche présidentielle. Il ne l’a jamais dit et ne le dira jamais pour la raison que vous invoquez à la fin : « Ce qui n’est pas dans l’orthodoxie socialiste » qu’il compte encore maintenir fictivement (par les mots).
Avec un bémol : il ne s’agissait pas d’attendre les bras croisés la croissance (passivement), et c’est là sa grave erreur, mais de créer les conditions pour qu’elle arrive. En Europe, si la France et l’Italie plombent la moyenne européenne, c’est qu’il y a un problème français. La conjoncture extérieure est plutôt favorable (croissance des USA à 3%), contrairement à la France plombée par les impôts et taxes diverses.
Autre remarque à propos de la prestation présidentielle : aucun mot sur les 25 ans de la chute du mur de Berlin, qui a permis Maastricht, l’euro et l’intégration de l’autre moitié de l’Europe à l’Union Européenne. Aucune perspective historique. C’était pourtant dans son rôle. Celui de montrer d’où l’on vient ...et (mais j’en demande trop) dire où l’on va.
Cordialement.
Pour information, j’invite les lecteurs à se connecter sur Wikipédia et à comparer.
La majeure partie de mon article a été réalisée sur la base des informations contenues dans l’article du journal « Le Monde » daté du 1er novembre 1984, portrait d’Indira Gandhi à la suite de son assassinat, que j’ai cité et dont j’avais repris une expression dans le titre.
Je précise au passage que les pourcentages que j’ai indiqués pour les élections sont en nombre de suffrages exprimés, ce qui n’a rien à voir avec le nombre de sièges, bien entendu. Wikipédia apporte d’ailleurs sur ces données quelques informations contradictoires laissant croire que leurs rédacteurs ne comprendraient pas beaucoup les institutions indiennes. Concernant les informations biographiques elles-mêmes, il n’y a aucune raison qu’elles soient différentes d’une biographie à une autre, sous prétexte que celui qui l’a rédigée est différent ; les évènements sont factuels, restent les mêmes aux mêmes dates avec les mêmes causes et conséquences.
Sur l’utilisation de Wikipédia, je rédigerai peut-être un article, car il y a beaucoup à en dire, en bien et en mal, en particulier chez les enseignants, et surtout leurs élèves.
Bon week-end.
Merci à Egos,
Cordialement.
L’article n’a pas été lu, manifestement.
Petite info complémentaire.
Ce 18 juin 2014, Martin Schulz s’est fait d’ailleurs réélire président du groupe S&D du Parlement Européen (poste qu’il avait avant 2012).
Bonjour Gil Saint-Gall,
Le cynisme a toujours accompagné l’action politique, il est plus ou moins décomplexé (« Mon ennemi est la finance internationale ») mais toujours présent même du temps des Romains. Ce qui m’étonne, quand on parle de démocratie, c’est de refuser le choix des électeurs européens du 25 mai 2014 : le PPE est arrivé en tête, donc, le choix de Jean-Claude Juncker clairement identifié avant les élections comme le candidat du PPE, serait le choix le plus démocratique, c’est indiscutable. On ne va quand même pas choisir Marine Le Pen parce qu’elle a été en tête en France, tout de même ! Les Français ne sont pas seuls en Europe, et le FN a même du mal à fédérer en Europe pour créer son propre groupe. Le choix de la démocratie, c’est d’accepter que d’autres aient gagné si on n’a pas soi-même gagné.
Cordialement.
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