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Les commentaires de Luciole



  • Luciole Luciole 15 janvier 2009 14:13

    Pitié ! Quand on a des ennemis aussi puissants et féroces que les grands semanciers, on pourrait éviter les guerres de chapelle !



  • Luciole Luciole 15 janvier 2009 14:08

    Moi aussi j’adore les fruirs et légumes bio.
    Avant de manger des gariguettes bio, je n’ai jamais su quel goût avait réellement les fraises !



  • Luciole Luciole 15 janvier 2009 09:49

    Personnellement, je ne fais pas que blablater. Je dépense 900 € par mois pour nourir toute ma famille au bio végétarien, mon appartement tombe souvent à 15°C en hiver et je prend toutes mes vacances en France, avec l’essentiel du trajet en train.
    Mais c’est vrai que j’ai l’impression d’être une exception et que la plupart des gens autour de moi me prennent pour une extremiste et sont complètement indifférents aux conséquences de leurs actes. Il n’y a que leur salaire qui les intéressent.



  • Luciole Luciole 14 janvier 2009 09:46

    Pourtant les deux problèmes sont liés : l’agriculture bio ne peut pas survivre si elle coexiste avec des champs d’OGM en raison des contaminations très importantes. En Espagne, où les OGM sont massivement cultivés, les agriculteurs bio sont en forte diminution car leurs champs sont tous contaminés et ils perdent leur label.
    La loi européenne vise à créer un succédané de label bio qui autorise la contamination partielle par les OGM. Cela signifie que l’on ne pourra plus empêcher la culture d’OGM en plein champs pour protéger une véritable agriculture bio sans OGM. En effet, cette dernière n’a plus aucune reconnaissance officielle, dès lors que l’on admet qu’il puisse y avoir des OGM dans le bio.



  • Luciole Luciole 14 janvier 2009 09:39

    J’aime beaucoup le terme "nécrocarburants". Bravo !



  • Luciole Luciole 13 janvier 2009 18:11

    Le problème est qu’avec la nouvelle réglementation européenne, on ne peut plus du tout protéger juridiquement les produits bio de la contamination des OGM. On ne peut plus demander l’isolement des cultures OGM car la contamination ne ferait plus perdre le label bio et les agriculteurs ne pourraient pas demander d’indemnisation pour ces contaminations.
    Toutefois, il est vrai que les agriculteurs bio ne sont déjà pratiquement pas protégés par la justice aujourd’hui.



  • Luciole Luciole 13 janvier 2009 15:57

    Tu as raison takakroar, mais le pire c’est que nous faisons peut-être nous même partie du complot...



  • Luciole Luciole 13 janvier 2009 14:14

    Les OGM sont majoritairement utilisés pour nourrir le bétail.
    La solution la plus simple, ce serait donc de manger très peu de viande, et uniquement de la viande biologique.
    Le deuxième avantage, c’est que les animaux élevés en bio sont beaucoup mieux traités que ceux de l’elevage industrielle. Or, manger des animaux qui ont été torturés, c’est un peu limite moralement à mon sens.
    Cela veut dire que la lutte continue y compris dans le sandwich de midi et ce n’est pas toujours facile.
    Mais bon, si cela peut nous eviter de consommer un jour de la viande humaine (surpopulation + désertification = ... smiley ), cela en vaut sans doute la peine.



  • Luciole Luciole 24 décembre 2008 09:44

    On sent au moins que vous n’êtes pas juge et partie.

    Vous avez les mêmes arguments concernant les noirs ?



  • Luciole Luciole 24 décembre 2008 09:43

    Pour une fille, être belle signifie avoir une chance d’élévation sociale.
    Ce n’est pas du tout le cas pour les garçons dont on fait reposer l’ambition sur l’agressivité ou les connaissances.
    Les filles sont dévalorisées quand elles sont agressives.
    Elles sont peu valorisées pour leurs connaissances et mal vues quand elles font preuve d’esprit critique.

    Les processus de valorisation dans l’enfance déterminent la majeure partie des motivations et des réalisations de l’âge adulte.
     



  • Luciole Luciole 23 décembre 2008 16:58

    De toute façon, ce débat est dépassé, puisque à force de consommer des pesticides et des dioxines, les hommes se mettent à ressembler physiquement à des femmes .
    Bientôt il va falloir leur tenir la porte et porter leurs paquets !



  • Luciole Luciole 23 décembre 2008 16:39

    Il faudrait surtout que les femmes commencent par refuser la valorisation par la beauté.
    Tant que les femmes tomberont dans le piège du compliment "tu es belle" que l’on inflige à de nombreuses petites filles, elles n’ont aucune chance d’accéder à une quelconque forme d’égalité.
    Elles restent des objets de consommation.



  • Luciole Luciole 23 décembre 2008 11:51

    L’origine de la consommation de viande est généralement rituelle.
    Dans le cas du chien chez les Gaulois, je ne sais pas à quel point cette nourriture s’était "banalisée". Il faudrait vérifier si l’on trouve des ornements autour des ossements de chiens.



  • Luciole Luciole 23 décembre 2008 09:33

    Désolée, la consommation de chien a été démontrée par les fouilles archéologiques.



  • Luciole Luciole 22 décembre 2008 21:21

    J’ai trouvé l’article intéressant, notamment ses commentaires sur le mouton de Panurge absolu que devient le pauvre hère aprpentant (tel l’arpenteur de Kafka) les grands magasins à la veille de Noël.
    Ils ont tous peur ! Peur de quoi ? Mais oui, peur de la tête que risque de tirer leur copine, leur femme, leur maman ou leur enfants s’ils ne font pas de cadeau ou bien un cadeau "nul".
    Je signale à cet égard une pub particulièrement sexiste dans le métro avec une femme à qui cela paraît totalement déplacé de se voir offrir une tronçonneuse. Non non, les femmes, elles n’aiment que les trucs nunuches, sinon il faut qu’elles aillent voir un psy.
    Bref, je reviens sur le quidam terrorisé par les personnes qui sont censées l’aimer, mais qui ne l’aimeront plus du tout s’il ne sacrifie pas une partie de son salaire pour leur offrir de très onéreuses et inutiles babioles. A quoi tient l’amour, on se le demande ? Et ce n’est pas tout. Madame veut une babiole, mais plus jolie (traduisez plus chère) que celle que va recevoir sa soeur ou sa meilleure copine. Les gosses veulent des jouets plus chers que ceux des copains de classe. La valeur de chaque personne ne tient pas à sa gentillesse, à sa capacité à écouter les autres et à les comprendre, mais uniquement au prix des cadeaux qu’ils recoivent.
    Et le fait de s’attribuer de la valeur (marchande) les uns aux autres est le fondement de l’amour dans le monde consumériste moderne.
    Noël est donc la fête de l’amour en famille. Chacun montre aux autres la valeur marchande qu’il leur accorde en dépensant beaucoup d’argent pour eux. Quand tout le monde peut constater que tout le monde a beaucoup dépensé pour les autres, la famille se satisfait de savoir qu’elle a globalement une forte valeur marchande et que ce sentiment est unaniment partagé dans la famille. Donc tout le monde est rassuré sur sa haute valeur et on peut retourner travailler toute l’année comme des brutes pour pouvoir au Noël prochain réaliser le même exploit.
    En quelque sorte, Noël est un peu le prlongement du commerce des indulgences de la Renaissance. Sauf que le salut c’est uniquement de ne pas se sentir un looser face à ses collègue ou ses voisins tout au long de l’année. De croire que l’on "vaut" quelque chose dans ce monde où tout s’achète.
    Finalement, les gens se consolent de la mort par ce sentiment de valeur et croient échapper au purgatoire de la médiocrité sociale, en se faisant acteur d’une immense médiocrité généralisée.
     



  • Luciole Luciole 22 décembre 2008 21:04

    Les gaulois mangeaient aussi pas mal de chiens. Ce n’est pas très connu...



  • Luciole Luciole 8 décembre 2008 20:44

    Je ne savais pas qu’hostie voulait dire victime... Merci beaucoup pour cet éclairage saisissant !



  • Luciole Luciole 8 décembre 2008 13:45

    Incontournable sans doute, mais beaucoup sont prêts à faire de très longs détours pour l’éviter...

    Pour revenir brièvement à la question de l’eucharistie et du cannibalisme, il me paraît très intéressant d’analyser par ce prisme la controverse entre Luther et Calvin sur la transsubstantiation. Tous les deux veulent y renoncer comme le symbole de trop de dérives paiennes du christiannisme. Calvin est le plus "moderniste" et ne veut plus entendre parler que de substantiation symbolique. Mais cette idée gène énormément Luther, non pas à mon avis par une quelconque superstition de sa part, mais parce qu’il a l’intuition qu’il risque par là de priver le christiannisme de l’un de ses ressorts fondamentaux. Il a en quelque sorte une sensibilité plus profonde que celle de Calvin (excusons ce dernier, il est français...) et se trouve pris dans un dilemme quasiment vertigineux entre la rationnalité, d’une part, et la science très particulière des Evangiles à laquelle il lui paraît dramatique de renoncer. C’est pourquoi il opte pour le compromis de la co-substantiation et les deux hommes repartent fâchés à mort, sans que personne n’ait jamais, je crois, réellement compris l’importance de ce débat.



  • Luciole Luciole 8 décembre 2008 13:34

    On se sent souvent isolé intellectuellement quand on a compris René Girard. C’est pourquoi j’apprécie beaucoup également de croiser des personnes comme vous qui l’ont non seulement lu, mais qui ont également "fait travailler" ses théories, en les croisant notamment avec leur expérience personnelle des relations sociales.



  • Luciole Luciole 8 décembre 2008 09:28

    Je suis tout à fait d’accord avec vous Idaho. J’essayais dans un sens d’expliquer pourquoi le christiannisme fait aussi peur à ceux qui se croient incroyants. Les chrétiens sont les seuls à ne pas avoir peur du christiannisme, ce qui m’étonne toujours.
    Girard est un chrétien peu ordinaire, que la théologie ennuie profondément. Il est fasciné par la puissance à la fois destructrive et créatrice du christiannisme, par son invraisemblable lucidité sur la nature humaine. Il croit plus qu’un autre, mais en anthropologue qui a fait une découverte hallucinante. Il croit d’autant plus que toute nouvelle découverte scientifique ne fait que renforcer son hypothèse et sa conviction.
    La plupart des athés en sont difficilement capables.