Manfred Max-Neef
indique qu’il n’y a rien de plus important que la vie, la vie
biologique en générale, et que ce devrait être le but de l’économie. Il
énonce les cinq principes de l’économie[65],[66] :
- Un, le but de l’économie est de servir le peuple et non le peuple de servir l’économie.
- Deux, le développement est dans les gens et non dans les objets. ( qualité de vie , raison culturelle de Marshall Sahlins, et mesuré par le Bonheur national brut )
- Trois, la croissance n’est pas le développement, et le développement ne requiert pas nécessairement la croissance.
- Quatre, aucune économie n’est possible en l’absence d’un écosystème de services.
- Cinq, l’économie est un sous-système d’un plus grand système fini, la biosphère, donc la croissance permanente est impossible.
Et la valeur fondamentale d’une nouvelle économie devrait être
qu’aucun intérêt économique, en aucun cas, peut être au-dessus du
respect de la vie.
Manfred Max-Neef
dans son livre, Économie démasquée ( Economy Unmasked ) développe la
notion de nation en sous-développement. Les autres types de nations sont
développées, sous-développées et en développement. Dans le chapitre
intitulé « Les États-Unis, une nation en sous-développement », il rappelle
que le processus de croissance à un point de seuil menant au
sous-développement et qu’il faut donc trouver l’équilibre.
Modèle:Quote
John McCarthy ( professeur à l’université de Stanford) affirme que le choix fait par les philosophes lumières
en misant sur le progrès matériel est le plus juste, et que le progrès
matériel et technologique signifie également un développement durable[67].
Matthew Taylor, pour l’organisation RSA, explore la signification de l’illumination du 21e
siècle, comment l’idée pourrait nous aider à relever les défis auxquels
nous sommes confrontés aujourd’hui : il conclut que le progrès nous
permet d’aller d’un point A à un point Z, mais que sans humanisme, nous ne pourrons déterminer où se trouve ce point Z[68].
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