@jjwaDal
Merci pour votre commentaire.
@Blé
@Jason
@Hervé Hum
Nous ne sommes manifestement pas d’accord sur ce que recouvrent les termes de « manipulation » et de « dissonance cognitive ».
La manipulation va, selon moi, de la « manipulation ordinaire », qui ne nuit pas à l’autre, et qui est d’usage courant, à la manipulation toxique qui instrumentalise la communication pour obtenir d’autrui quelque chose qui lui est contraire. Dans le premier cas, on peut noter l’exemple du parent qui veut faire admettre des règles à son enfant ou la nécessité de certains efforts, et qui utilise l’outil de la relation affective qu’il a avec son enfant pour y parvenir, celle du maître qui « enjolive » son cours pour mieux faire appréhender ses notions par les élèves, celle de l’amoureux qui se montre sous son plus beau jour pour séduire l’objet de sa flamme, celle du médecin qui dit la vérité à son malade mais en mettant les formes nécessaires pour atténuer l’angoisse...
Dans le deuxième cas, tout peut se voir, du plus quotidien, tel le management abusif, au plus tragique dans les cas de pervers narcissiques et/ou sexuels.
La propagande politique est constituée d’un ensemble de techniques de manipulation. Nicolas Machiavel, dans ’Le Prince« , et Étienne de la Boétie, dons son »Discours de la servitude volontaire", en ont déjà décrit, il y a fort longtemps des éléments, mais on retrouve des écrits bien antérieurs. Depuis quelques décennies, ces stratégies ont été scientifiquement étudiées, en psychologie sociale notamment, et sont largement utilisées dans la communication politique. La dissonance cognitive est un des nombreux ressorts des stratégies d’influence qu’utilisent les hommes politiques et les médias qui les servent.
Nommer ces stratégies ne fait pas de moi une manipulatrice. En revanche, on devient moins manipulable quand on sait que l’on a en face de soi un manipulateur, et qu’on en connait les techniques.
@Christian Labrune
Bonjour.
"Les banquiers nous exploitent, certes, mais la fureur des sans-culottes,
dont on a pu déjà voir quelques exemples nocturnes l’été passé du côté
de République, c’est bien pire. C’est les massacres de septembre 92, que
vous voulez, et la grande Terreur de 93, avec cette fois le secours des
islamistes qu’on caresse déjà dans le sens du poil ?"
Ne serait-ce point un tout petit peu exagéré ? Voire caricatural ?
Jean-Luc Mélenchon est, soit accusé d’être un élément du système qu’il critique, au prétexte qu’il a été socialiste et sénateur, soit de représenter une extrême-gauche violente, le couteau entre les dents. Et parfois par les mêmes personnes. En fait, le mouvement de la France insoumise n’est ni violent ni conservateur. Il est simplement de gauche, vraiment citoyen et opposé à ce néolibéralisme qui envahit le monde, peu à peu, en détruisant tous les acquis sociaux que nos anciens ont mis tant de temps à mettre en place et en continuant allègrement à détruire la planète...
Je ne saurais trop conseiller, à ceux qui ne savent de ce mouvement que ce qui en est dit dans les médias, de lire le programme en ligne, ou les livrets thématiques.
@Croa
C’est une piste de réflexion. Parmi les nombreux éléments à discuter dans une constituante, outre le rôle d’un éventuel président de la République, le mode de désignation de celui-ci n’est pas anodin. Moi aussi, je pense qu’il vaudrait probablement mieux ne pas limiter à deux le nombre de candidats au deuxième tour.
@Ciriaco
Je suis d’accord avec le terme de stratégie : j’utilise celui de complot à dessein, pour signifier à quel point taxer de complotisme toute tentative de compréhension des projets réels, et des stratégies plus ou moins cachées, de nos gouvernants... est aussi une stratégie, visant à décrédibiliser d’entrée ces recherches.
@bouffon(s) du roi
1 : La démocratie comme le moins mauvais des modèles
2 : Entre deux maux autant choisir le moindre
3 : Malheureusement, ces gens-là, de toute façon, vont gouverner, faire des lois, que nous serons bien obligés de subir. Alors autant essayer d’infléchir les choses pour que ces décisions-là puissent aller dans un sens le plus proche possible de nos valeurs
4 : Donc, les législatives pour, éventuellement, corriger le tir.
@LilianeBaie
C’est le livret thématique du programme « L’avenir en commun » sur la constituante.
@PiXels
Je trouve ceci dans le livret, qui correspond à peu prés à ce que j’avais compris :
"Il
paraît pertinent de combiner élection, pour permettre au peuple de
trancher entre des orientations programmatiques distinctes, et tirage
au sort, pour diversifier le recrutement des membres de l’assemblée
constituante. Afin de déterminer la part d’élection et la part de
tirage au sort, le plus sage (et le plus démocratique) sera de s’en
remettre à la souveraineté populaire. Le jour du scrutin, chaque
citoyen·ne pourra choisir soit de voter pour des candidat·e·s
(chaque liste obtiendra un nombre de sièges proportionnel aux
suffrages qu’elle aura recueillis), soit
d’exprimer sa préférence pour une désignation par tirage au sort (si
X % optent pour le tirage au sort, X % des sièges sont
pourvus par tirage au sort).
En
outre, afin de prévenir d’éventuels conflits d’intérêts,
aucun parlementaire présent ou passé ne pourra siéger au sein
de l’assemblée constituante, dont les membres ne pourront
eux-mêmes pas se porter candidat·e·s aux fonctions politiques
qu’ils auront instituées lors de l’entrée en vigueur de la
nouvelle Constitution."
Livret en entier ici
@PiXels
Et bien, justement, en ce qui concerne la gestation de cette sixième République, il s’agit que ce ne soient pas des hommes de pouvoir qui participent à son élaboration.
@PiXels
Pour moi, c’est plutôt mise en place d’une constituante pour élaborer une sixième République.
@eric
Vous avez l’air de bien connaître l’électorat de J-L Mélenchon...
@eric
Ne serait-ce point encore une insulte ? Plus un soupçon d’attaque ad hominem ?
@bouffon(s) du roi
Mais non, je n’interprète pas, je bouffonne !
@bouffon(s) du roi
Oui, vous avez raison, laissons ces gens décider de notre sort sans s’en mêler. Ce n’est qu’une oligarchie après tout. Autant ne pas se salir les mains en votant. Qu’ils fassent les lois qu’ils veulent, on s’en lave les mains, qui d’ailleurs sont propres.
Gardons intacte notre liberté de parole qui nécessite donc, selon vous, de ne pas voter !
...
Je pense que c’est ce que pensaient les sujets sous les régimes monarchiques pendant des siècles. Une partie n’osait pas protester contre les abus des grands de leur monde, l’autre se donnait le droit de râler. Cela a même fini par aboutir à une révolution, avec ce concept de souveraineté du peuple.
Alors, je suis d’accord avec vous, c’est difficile de mettre en place la souveraineté de tout un peuple. Il n’y aura jamais de réponse résolument bonne à cette question. Mais cette question démocratique est toujours à interroger. A son niveau, le mouvement de la France Insoumise essaie de se coltiner cette question. D’où les reproches des autres : soit on reproche à Mélenchon d’être un dictateur potentiel, soit de trop écouter sa base...
@eric
On peut penser que Mélenchon a une banque. Moi aussi. Pas vous ?
@lautrecote
« Parce que franchement, voter Macron, voter Le Pen, faut en tenir une couche..... »
Ce n’est pas très sympa pour tous ceux qui vont se rendre dans l’isoloir dimanche prochain...
J’ai toujours promu le vote : le droit de vote est un bien inestimable, il a fallu des siècles pour que l’on demande son avis au peuple, je ne suis donc pas, en principe, pour l’abstention. Mais quand on doit, à ce point, choisir entre Charybde et Scylla, je n’aurais pas de recommandation à faire à qui que ce soit.
Ceux qui savent quoi choisir, grand bien leur fasse : c ’est plus facile pour eux.
Pour les autres, dont je fais partie, il me semble important de réfléchir encore plus que d’habitude aux conséquences de son vote. C’est pourquoi j’ai fait le billet précédent où je critique la promotion d’un n-ième « vote utile » qui donnerait les pleins pouvoirs à Macron par un taux plébiscitaire. Ceci dit, ce danger s’éloigne : Macron a perdu 5 points en une semaine : les deux candidats avaient 28% de différence dans les intentions de vote, ils en sont à 18%.
Mais je considère que l’élection du FN à la Présidence de la République constitue un risque majeur pour les valeurs et la structure de notre République qui fait que l’on ne peut pas tenter ce risque.
@bouffon(s) du roi
Seuls ceux qui ne votent pas auraient une légitimité à se « plaindre » ? C’est drôle !
@eric
Outre l’insulte de départ (« facho au petit pied ») je lis :
"Ne vous faites pas d’illusion : Mélenchon a su habilement capter
l’électorat de classe des bénéficiaires arrivistes de la défense
publique, tombé en déshérence entre le ralliement des gauches arrivées à
Macron."
Et je me dis que communiquer sa pensée est bien compliqué...
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