En complément, cet article publié dans le dernier numéro de Billets d’Afrique, qui pointe la prédominance du problème du traffic de drogue sur celui du terrorisme :
http://survie.org/billets-d-afrique/2009/186-decembre-2009/article/sahel-mauritanie-le-chiffon-rouge
Cet article, tempère, avec raison, le sentiment de montée en puissance du terrorisme islamiste que peut générer le texte que j’ai publié.
Il n’en reste pas moins qu’effectivement, le régime des putschistes s’avère inefficace pour lutter contre les quelques actes commis et que l’argument mis en avant notamment par les autorités françaises pour justifier leur soutien ne tient donc pas, doublement.
(Inutile d’écrire en majuscule de la sorte, c’est fatiguant à lire).
Je me suis beaucoup documenté sur le génocide et je travaille régulièrement avec des membres de la société civile de RDC (société civile qui se constitue difficilement, certes, qui subit la répression, aussi).
Maintenant, factuellement, j’ai du mal à voir ce qui vous pose problème. Je suis français, ni rwandais ni congolais, donc, et, logiquement, je m’occupe de ce qui me regarde en priorité, à savoir les responsabilités de personnes de mon pays.
Les rwandais font le travail qu’il faut pour connaître la vérité, il se heurtent régulièrement à la mauvaise volonté des autorités françaises. Il en est de même, récemment, pour ce qui concerne les FDLR : les autorités de mon pays font obstruction.
Cf : le récent communiqué de plusieurs ONG qui s’inquiètent de la mauvaise collaboration de la France dans la traque des FDLR, source de déstabilisation dans l’Est de la RDC.
« Des centaines de sociétés et pour l’instant un seul client, les US. »
Désolé, mais de Bob Denard à Paul Barril, plus récemment (au Rwanda notamment), nous n’avons rien à envier aux USiens...
Le mercenariat a toujours été un business très international.
Etant (pour la plupart) français, il faut surtout nous interesser, je pense, aux agissement des armées privées ou non, de notre pays, il me semble.
Ainsi, je vous conseille la lecture de ces deux livres, des Dossiers Noirs édités par Survie :
Comme ses prédecesseurs, peut-être Sarkozy a-t’il aussi fini par adopter les habitudes de ses amis africains ...
Au Gabon aussi, comme au Togo, on passe le pouvoir de père en fils.
C’est dommage que l’auteur n’ait pas fait un minimum de recherches sur le Web sur M. Warsmann avant d’écrire cet article, où on n’apprend pas grand chose du coup...
En recherchant sous Google, on pouvait trouver assez vite que plusieurs des travaux/questions de ce parlementaire portaient sur les sectes, justement, par exemple :
De là à en tirer d’autres conclusions, je laisse à d’autres le soin de le faire, s’ils ont plus d’éléments factuels à apporter...
Cette info est grave si elle est vraie, mais pour l’heure, je n’ai trouvé aucun commencement de confirmation.
Je me permets d’être méfiant au vu de ce qui est publié sur le site de l’auteur, notamment des vidéos purement et simplement révisionnistes sur le génocide (unique) de 1994...
Avis aux lecteurs, donc : cet article est à prendre avec des pincettes.
Pour les grands médias, les hommes politiques et la majorité des élites, l’Europe et le traité constitutionnel c’est comme le vote des commentaires sur Agoravox : on ne peut voter que oui :)
@ l’auteur "En définitive, je pense que les principes d’une saine police républicaine (Dieu que je n’aime pas ce mot !) devraient de nouveau prévaloir et que l’institution aurait mieux à gagner à montrer ses muscles là où c’est nécessaire se contentant ailleurs d’une présence symbolique et rassurante. En clair, qu’ils passent le Kärcher au lieu d’emm… les honnêtes gens !"
Désolé, mais ces comportements sont bien pires dans les zones où certains ont parlé de passer le Karcher..
Il est regrettable que votre indignation, que j’approuve, ne s’applique pas à ceux qui vivent parqués dans des tours délabrées où la police, plus qu’ailleurs, a carte blanche pour tous les abus...
Je ne vois pas bien le soucis : je me suis inscrit il y a longtemps et mon premier article a été publié le 20 octobre...
A une grosse nuance près : les "races" ou "ethnies" tutsi/hutu n’existaient pas avant eux.
Les mots désignaient avant tout des rôles dans le travail, les tutsis étaient éleveurs, les hutus cultivateurs.
Dans wikipedia, on peut lire ceci sur le sujet :
Selon l’analyse des premiers colons arrivés au Rwanda et au Burundi, Allemands puis Belges, les populations du Rwanda et du Burundi étaient divisées en trois groupes ethniques : les Hutus, les Tutsis et les Twas. Cette analyse ne repose pas sur les critères qui caractérisent normalement des ethnies : tous les Rwandais et Burundais parlent la même langue avec de légères variantes dans chaque pays — le kinyarwanda et le kirundi — et partagent la même culture. De plus ils vivent mélangés, acceptent dans beaucoup de familles les mariages entre groupes et ont les mêmes croyances, ancestrales ou issues de la colonisation. Enfin, avant la colonisation, il était possible de passer d’un groupe à l’autre.
Oui, que voudriez-vous savoir de plus ?
"(...) ou bien leur apprendre à dresser des liste....des fois qu’ils n’en auraient pas eu l’idée par eux-même !...."
En 1992, 4 gendarmes français aident Centre de recherche criminelle et de documentation (CRCD). Il a pour but de faciliter le fichage, la recherche et la surveillance de Tutsi et d’opposants politiques. Le général Jean Varret a témoigné devant la mission d’information de l’assemblée nationale en disant qu’"il s’était rendu compte que ces enquêtes consistaient à pourchasser les Tutsi" il a semble-t’il alerté sa hierarchie de cette utilisation mais le commandement du groupement supervisant le projet lui sera retiré et l’informatisation du fichier sera menée à son terme. Alors, oui, on leur a bien fourni la formation pour ficher efficacement.
"Certes les hutus avaiet envie d’en découdre et avaient planifiés des massacres de grande ampleur mais les tutsis en ont fait tout autant en massacrant les hutus réfugiés au congo et lors de l’escalade de la violence en posant des mines visant des objectifs civils, puis en laissant massacrer sans intervenir bon nombre de tutsis de l’intérieur coupables à leur yeux de ne pas être assez purs....
La qualiification de génocide n’est qu’une opération de communication, un sorte de label de qualité pour instrumentaliser au mieux ce qui n’est après tout qu’une nième guerre tribale où il n’y a que des coupables...."
Le génocide a une définition précise. Etes-vous en train de nier ce génocide ?
Par contre, si vous disposez de suffisament d’éléments pour écrire un article défendant l’innocence des dirigeants français incriminables, les portes d’Agoravox vous sont ouvertes.
Pas la pein d’écrire en gras, on peine à vous lire.
N’employez pas le terme de génocide si légérement.
J’ai juste une question pour vous : que faudrait-il comme preuve pour que vous imaginiez ce que vous ne pouvez pas imaginer aujourd’hui ?
Il est surtout lâche de ne pas examiner nos responsabilités là où elles sont. Les "africains" ne sont pas un peuple homogène et aujourd’hui, les rwandais savent porter cette exigence de justice qui nous fait si horriblement défaut.
Je suis en partie d’accord. C’est bien pour ça qu’aujourd’hui, j’essaye de porter cette responsabilité en diffusant ces informations, alors que la presse est silencieuse ou propagandiste.
J’ai dit presque victime collatérale, pas victime.
Pensez à ces lignes quand tomberont les premières décisions de justice.
Pour ce qui est des Hutus aujourd’hui, sachez que le "régime" de Kagame a interdit de prononcer les mots de Hutus et Tutsi. Il y a aussi à la frontière avec le Kivu, des camps qui préparent les hutus capturés des bandes armées qui sévissent encore à leur réintégration dans leurs lieux de résidence d’origine. Tout n’est pas rose, ni tout blanc, ni tout noir. Mais cet effort de réconciliation nationale est quand même notable et incroyablement peu relayé (dans les médias français, car dans d’autres médias occidentaux, par contre...).
D’ailleurs si vous connaissez des militaires prêts à témoigner (on ne sait jamais...), celà pourra peut-être en soulager certains et faire avancer les enquêteurs.
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