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Les commentaires de Philippe Antonetti



  • Philippe Antonetti 11 avril 2009 13:54

    Cher epicure, il y a deux parties bien distinctes dans vos interventions : un constat sur l’état de la société corse que je partage en grande partie, malheureusement pour nous, et une analyse de l’affaire Colonna que la force de vos préoccupations légitimes rend quasiment surréaliste. Donnez-moi un petit délai pour développer ce point. Rendez-vous donc ici même dans quelques heures !



  • Philippe Antonetti 9 avril 2009 18:09

    Car j’estime de mon devoir et de citoyen et de père de famille de m’indigner contre cette parodie de justice. Et ça n’a rien à voir avec une quelconque opinion politique !
    Quant à l’épisode LeVert, étonnant qu’il vous ait échappé, vous qui prétendez si bien connaitre ce dossier.



  • Philippe Antonetti 9 avril 2009 09:01

    Désolé, epicure, mais votre prétendue démonstration ne tient pas : elle ne tient absolument pas compte des doutes énormes sur la cohérence des aveux, alimentés par des éléments objectifs apparus lors des audiences :
    -Colonna est simultanément en deux endroits distants de 50 km
    -Les enquêteurs ont tous été pris en flagrant délit de mensonge au sujet des gardes à vue
    -La juge LeVert remet en cause la version officielle des 3 tueurs
    -Les témoignages des gendarmes de Pietrosella démontrent la présence de conjurés supplémentaires
    Dans ces conditions, prendre pour argent comptant la version de l’accusation n’est pas très objectif.
     Par contre, dès qu’il s’agit de témoins à décharge, vous les dénigrez
    -Vous êtes le seul à parler de revirement à propos de Marie Ange Contard. Pourtant, ses dépositions n’ont jamais changé.
    -Si le témoignage de Pierre Alessandri n’a pas été approfondi, vous en rejetez la responsabilité sur la défense. Pourquoi, la recherche de la vérité ne concerne pas la cour ?
    Vous parlez de doutes, mais éludez soigneusement l’ersatz de complément d’information après le témoignage de Vinolas, les interrogatoires sommaires des témoins à décharge, le refus d’une reconstitution.
     Vous avez une drôle de conception de la justice, appuyant de tout votre poids sur un plateau de la balance, l’air de ne pas y toucher !



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 17:23

    Bluelight, ne croyez pas une seconde que je vous en veuille, mais vous mélangez un peu tout ::

    - comparaison n’est pas raison, si mon voisin vit dans une poubelle, ce n’est pas une excuse à ma saleté.

    - Féraud habile ? En quoi ? Il a surtout été très chanceux que personne n’ait pu étouffer l’affaire.

    - Vous parlez de quel état de droit : de celui qui produit de faux plans cadastraux au tribunal pour favoriser la construction d’un lotissement ? Ou de celui qui s’assied sur ses propres règles d’urbanisme quand le permis concerne certains people.

    - Quelle est la pire violence faite au droit : qu’un CRS tire une grenade dans la tête d’un gamin ou que les responsables fassent tout pour étouffer l’affaire ?

    - Pourquoi un procureur n’a jamais reçu le rapport sur le grand banditisme qu’il avait expressement demandé à son arrivée à Bastia ? Pourquoi et par qui certains grands noms du banditisme ont-ils disparu du fichier central ? Une rapide recherche vous renseignera.

    - Ou mènent systématiquement les traces des leaders nationalistes principaux responsables de la guerre des années 90 : Place Beauvau et cellule élyséenne ?

    - Qui a coulé le Rainbow warrior ?

    - Comment ont été traitées beaucoup d’affaires de terrorisme, pas seulement corses : irlandais de Vincennes, réseau Chalabi, le MacDo breton, Tarnac actuellement, etc... ?
    Et la liste est infinie de toutes les crapuleries de ce régime de courtisans.
    Quand je pense que les espagnols ont rejeté Gonzales à cause des GAL et Aznar pour son mensonge aprés l’attentat de la gare d’Atocha, je me demande si les français sont réellement mûrs pour la démocratie !



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 16:05

    bluelight, comme vous avez la mémoire courte et un gout certain pour les explications de textes, qui a laissé un tract à côté de la paillote incendiée Route des sanguinaires par, je vous le rappelle, républicain modèle, le secrétaire général de la préfecture et le colonel de la légion de gendarmerie ? Sur ce tract était écrit "a droga basta". La vertueuse république avait juste accroché dans le dos de l’exploitant un panneau "dealer". Quant aux trois malheureuses planches incendiée par deux officiers de gendarmerie, ceux-ci n’avaient pas oublié, pour agrémenter leur feu de plage, de laisser sur place un tract disant tout simplement que le propriétaire était une balance des flics. Pas de quoi fouetter un chat, juste de quoi faire tuer quelques innocents ! Bluelight, quand votre république se comportera comme une démocratie normale, vous pourrez en louer l’exemplarité, mais nous nous en éloignons de plus en plus. La Chine est aussi une république !



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 14:39

    Désolé, c’est tout ce qu’il y avait d’intéressant dans votre bouillie !



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 14:36

    fifilafiloche, il y a eu des dizaines d’articles d’observateurs de ce procès, insistant sur toutes ses irrégularités et bizarreries. Il vous suffit d’aller les lire ! L’auteur et les commentateurs n’ont pas à vous en faire un résumé à chaque fois. Avant de s’ exprimer sur un sujet, peut-être faut-il un peu le posséder. A moins que vous ne voyez dans ce fil, comme d’autres, une occasion de déverser votre fiel sur les corses.



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 11:03

    Bluelight, esprit rationaliste et athée imite parfaitement l’accent corse et cite le sémillant préfet Bonnet. Povara Francia, disait mon grand-père !!



  • Philippe Antonetti 7 avril 2009 10:57

    Franchement, devant de telles entorses au droit et pire, au sens commun, difficile de voir dans cette affaire un simple dysfonctionnement de l’appareil judiciaire. Et le silence des gens chargés de veiller sur l’état de la démocratie, élus, journalistes, faiseurs d’opinion est d’une réelle gravité. Ou alors, les principes de justice, de démocratie, etc. des concepts creux ou des fonds de commerce. A méditer lors de notre prochain passage dans l’isoloir...



  • Philippe Antonetti 3 avril 2009 19:56

    Cette réaction d’André Vallini mérite d’être soulignée. Elle rend encore plus assourdissant le silence de nombre d’élus. A croire que ceux-ci ne se comportent plus en représentants du peuple et garants de la démocratie mais en laquais serviles du pouvoir !
    A méditer dans l’isoloir...



  • Philippe Antonetti 3 avril 2009 09:50

    Comme pour tous les articles ayant traité de ce procès, apparaissent les commentaires des bons citoyens bien propres sur eux et surs de leurs bon droit et de leur justice. Et que sont leurs arguments, sinon leurs poncifs sur la Corse, la prétendue loi du silence, la fuite du coupable, etc... Le corse est un mafieux taciturne, comme l’arabe était fourbe et voleur, le juif un rapace, le noir un grand enfant et l’asiatique une fourmi travailleuse. Ils parlent d’écran de fumée pour justifier leur volonté de ne rien voir. Cette attitude malheureusement assez répandue chez les citoyens du merveilleux pays des droits de l’homme, se retrouve également dans le silence de ceux dont la parole porte, élus, intellos, journalistes, artistes, etc... Cette attitude a un nom...
    Pour un Aphatie ou un Cantona, combien de Hollande, de Joffrin et surtout combien de silencieux que la bonne administration de la justice ne semble pas concerner, que l’instauration d’un régime autoritaire surfant sur la peur et le mépris de l’autre ne dérange pas. Ce régime a un nom..



  • Philippe Antonetti 2 avril 2009 13:31

    Je suis comme vous effaré du traitement médiatique de cette affaire, signe évident d’une société assoupie et amorphe devant les dérives d’un régime. J’y mettrai néanmoins un petit bémol, non sur le fond, mais sur un détail. Le figaro, par l’intermédiaire de son expérimenté chroniqueur judiciaire, a régulièrement fait état de son profond malaise face à ce procès.
    Ce qui me permet de rebondir sur un aspect nouveau du positionnement de la presse Quand France info organise son "duel" sur cette affaire entre Laurent Joffrin de Libération et Sylvie Pierre Brossolette du Point, c’est le responsable du journal prétenduement d’opposition qui défend l’accusation. Comme si certains partisans du pouvoir estimaient, sans malice, de leur devoir d’alerter sur un dysfonctionnement alors que des gens s’affichant dans l’opposition voyaient dans cette affaire une occasion de cirer les bottes au pouvoir, un effet Kourchner bis.
    Naiveté contre cynisme, en bref.



  • Philippe Antonetti 2 avril 2009 00:34

    "Je vous trouve courageux d’invoquer la "vérité due à la famille de la victime" pour défendre l’assassin." Pourquoi, vous trouvez cette affaire limpide vous ? Vérité rime avec Colonna comme lucidité avec votre pseudo !



  • Philippe Antonetti 2 avril 2009 00:28

    Désolé, je n’ai pas trouvé un seul argument dans votre prose ! Quant à l’assassinat dans une fête de village que vous citez, on pouvait trouver sur le net un dossier très complet sur les dérives du traitement judiciaire de ce crime. Je vous invite à le rechercher, c’est édifiant sur le fonctionnement des institutions en lesquelles vous avez toute confiance !



  • Philippe Antonetti 2 avril 2009 00:21

    Oh vous, regardez un peu tout ce qui a été écrit sur ce procès par des observateurs impartiaux, arrêtez votre ironie à la con, et peut-être vous apercevrez-vous que vérité rime avec Colonna comme lucidité et votre pseudo !



  • Philippe Antonetti 1er avril 2009 15:37

    Bluelight, une justice qui ne garantit pas les droits de la défense n’est pas une justice, point !



  • Philippe Antonetti 31 mars 2009 19:51

    Vous qui connaissez bien nos rapports villageois et notre aptitude à passer de l’amitié au conflit, n’avez-vous pas été surpris par la gestion de la déposition de Pierre Alessandri par la cour.
    On commençait à avoir un début d’explication sur les raisons de l’implication d’Yvan Colonna par les conjurés et au lieu d’essayer d’en savoir plus, la cour a coupé court. C’est, à mon sens, le plus gros raté de ce procès, et l’occasion perdue de faire avancer la recherche de la vérité.



  • Philippe Antonetti 31 mars 2009 19:29

    Bluelight regarde trop les séries américaines à la télé et a trop bien écouté son institutrice. Un commentaire de plus style image d’Epinal. L’omertà que vous invoquez à tour de bras, concept italien et non corse, est bien utile pour excuser les insuffisances et les négligence de cet appareil policier et judiciaire dont vous êtes si fiers. Un peu plus de curiosité sur la tenue de ce procès vous éviterait d’écrire ces condensés d’idées reçues. Qu’aucun témoin oculaire ne reconnaisse l’homme que vous traitez si facilement de lâche ne vous interroge pas ? Que le président Wacogne soit pris en défaut deux fois sur des documents qu’il cache, que les enquêteurs aient tous été pris en flagrant délit de mensonge sur les conditions de recueil des aveux vous semble normal ? Pire, que la cour ne cherche pas à en savoir plus sur les raisons profondes des accusations lors de la déposition de Pierre Alessandri ne vous choque pas ?
    Restez donc avec vos certitudes mais dites vous bien qu’il est très possible qu’Yvan Colonna soit aussi innocent que vous !



  • Philippe Antonetti 31 mars 2009 15:08

    Les bourdes !! Ce n’est pas un arbitre de foot, merde !! Il y a en jeu la vie d’un homme, l’accusé, la vérité due à la famille de la victime, et la vérité due à la société toute entière. Dans le cas de ce magistrat expérimenté, n’y voir que des bourdes est bien plus que désinvolte !



  • Philippe Antonetti 31 mars 2009 13:14

    Pour embrumer encore un peu plus cette affaire, comment interpréter la sanction contre Wacogne de ce matin ? A-t-il été sanctionné à cause du verdict ? Certainement pas, puisqu’ils seraient neuf à être sanctionnables. Sanctionné pour sa façon manifestement partiale de mener les débats, sûrement. Mais alors, est-il sanctionné pour sa partialité ou pour la manifestation pour beaucoup évidente de celle-ci ? Autrement dit : parce qu’il a triché ou parce qu’il a mal triché ?