« La liberté de conscience »... ? Savez-vous ce qu’est la conscience ? C’est la faculté qu’a l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger ; cette connaissance. J’imagine d’emblée que vous savez ce qu’est une « faculté », en quoi consiste l’acte de « connaître », ce qu’est la « réalité » et comment la « juger » en départageant l’objectif du subjectif, le vrai du faux, les vérités émotives des vérités de faits, et ce, en veillant à l’interférence d’aucune distorsion cognitive. Moi, personnellement, ce n’est pas votre liberté de conscience qui m’indispose mais votre ignorance de vous-même par vous-même, l’absence de maîtrise de votre conscience vide de sens, visiblement blessée en son coeur même, comme si la liberté d’expression était votre seul baume.
Vous criez à la guerre comme un être emprisonné dans sa conscience, aveuglé par la lumière qui entre par les failles de vos pensées où se mélangent sans distinction la foi, la religion, Dieu et combien d’autres concepts encore.
Si tout ce que vous avez à offrir, ce sont vos opinions personnelles, ça ne vaut pas la peine. On veut plus.
Qu’importe l’institution, lorsqu’elle est impliquée négativement dans une cause, il faut la dénoncer. Évidemment, il y a des dérages fréquents lorsque c’est une institution religieuse qui est en cause, sans doute en raison de blessures personnelles infligées à certains par notre société judéo-chrétienne qui n’a pas tenu toutes ses promesses.
En passant, ici, nous avons des pièges à loups !
Je simplement rapporté une nouvelle. C’est quoi le problème ? Je n’éprouve aucun désir de dénonciation. J’invite seulement à l’écoute d’un reportage de Radio-Canada sur le sujet en le situant dans son contexte propre. Je n’aborde pas AgoraVox comme une tribune personnelle pour exploiter mon droit à la liberté d’expression ; j’ai déjà trois blogues personnels, trois blogues professionnels et un site d’édition en ligne pour m’exprimer. Dans AgoraVox, j’informe, sans plus.
Ne commencer pas à opposer le Canada et la France ici à savoir qui est le meilleur et qui est le pire car je travaillerai activement à votre expulsion définitive d’AgoraVox.
« Qui veut m’aider ? » demandez-vous. Eh ! Bien, pas moi. La catharsis nécessaire dépasse et de loin mes compétences. Il vous faut consulter un expert en dérapages.
Vous n’avez pas à vous excuser. Aujourd’hui, on a facilement accès à tous les livres de toutes les langues et de tous les éditeurs.
Le dossier, qui comprenait au total des centaines de plaintes, est déjà passé devant la justice et entente hors cours il y a eue. J’aurai du le préciser et en souligner l’impact : aucun témoignage personnel ne fut publié en raison de l’entente hors-cours. La nouvelle concernait donc le fait que trois amérindiens décident de lever le voile sur leurs témoignages personnels. Jusqu’ici, nous avions eu droit à des généralités sans visages.
Évidemment, tous ne furent pas l’objet de sévices sexuels. Il n’en demeure pas moins que tous les enfants des amérindiens furent soumis à loi qui les déracinait. À elle seule, cette loi est l’un des pires sévices.
Aussi, il n’est pas question dans mon texte de blâmer l’Église catholique en lui donnant une quelconque exclusivité des sévices mentionnés. Plusieurs autres confessions furent impliquées, comme on le précise dans le reportage. Mais l’Église catholique était alors la plus importante.
Enfin, si l’affaire Outreau avait tout pour traumatiser la France voire l’Europe toute entière, la couverture médiatique canadienne de cette affaire nous a tout simplement confirmé ce que nous savions déjà à la lumière des nombreux procès contre les tenants des pensionnats : la déviance sexuelle s’étant à tout l’occident. Ici, il y a eu tellement de monde impliqué directement ou indirectement dans les abus par les autorités religieuses de plusieurs confessionnalités que rares sont ceux qui furent surpris ou traumatisés par les procès. C’était une fatalité attendue. Nous nous posions une seule question : « Qui serait le premier à déposer une plainte devant les tribunaux ! ». La seconde question était : « Combien d’autres suivront ? » Ils furent des centaines à gagner leurs causes forçant ainsi les gouvernements à conclure des ententes et à s’excuser. Mais les autorités religieuses impliquées ne se sont pas excusées en plusieurs cas, dont celui souligné dans le reportage.
Comme je le disais en réponse à un autre commentaire ci-dessus, la question des trois témoignages ne se pose pas sur le plan juridique car le dossier, qui comprenait au total des centaines de plaintes, est déjà passé devant la justice et entente hors cours il y a eue. J’aurai du le préciser et en souligner l’impact : aucun témoignage personnelle ne fut publié en raison de l’entente hors-cours. La nouvelle concernait donc le fait que trois amérindiens décident de lever le voile sur leurs témoignages personnelles. Jusqu’ici, nous avions eu droit à des généralités sans visages.
Les victimes de l’argent ou d’autres choses ont souvent une perception biaisées du monde dans lequel ils vivent suite aux traumatismes ainsi vécus. La victime de l’argent voit de l’argent partout, c’est-à-dire, que l’argent. La victime d’abus sexuels voit le sexe partout, c’est-à-dire, que le sexe. Et ainsi de suite. On parle ici, dans les milieux biens informés, du transfert de sensations personnelles à l’ensemble du monde. En réalité, ni le sexe, ni l’argent, ni toute autre chose, ne sont présente partout.
Quand l’idée de manipulation par de « superficielles indignations », vous faites fausse route en fermant la porte aux coeurs honnêtes, à la sincérité. Sans doute voyez-vous ici encore des manipulations partout en tant qu’ex-manipulé.
Personnellement, je préfère l’indignation, ne serait-ce que superficielle, à l’indifférence et à la pensée unique.
P.S. : Identifiez-vous. L’anonymat et les pseudos ne sont pas dans l’esprit du citoyen responsable. Il me semble que défendre ses idées sous propre nom soit le minimum nécessaire pour honorer le droit à la liberté d’expression.
Monsieur Pascal J.,
Merci pour votre commentaire. Oui, c’est bien dommage que l’Église catholique ne soit pas portée à faire le ménage. Ses hésitations proviennent peut être du fait qu’il y a encore des brebis au passé douteux dans les hautes sphères de son organisation. Plusieurs prêtres âgés et retraités vivent sans doute chaque jour sur le qui-vive face à leurs victimes encouragés à sortir de l’ombre par la société actuelle. Il y a quelques semaines, un haut gradé québécois de l’Église catholique en poste à Rome a été rapatrié pour faire face à des accusations d’abus sexuels alors qu’il était curé d’une paroisse au Canada. Bref, pour l’instant, ce sont les victimes qui font le ménage.
Toutes ces étapes sont déjà franchies, y compris les ententes entre le gouvernement du Canada et les amérindiens pour les compensations financières et l’aide psycho-spirituelle demandées (http://www.ahf.ca/). La seule étape à franchir demeure celle des excuses de l’Église catholique. Elle ne veut pas s’excuser.
Quant à la qualité de l’éducation, on ne pourra sans doute jamais l’évaluer dans l’ensemble en raison du contexte. Des élèves, quels qu’ils soient, déracinés, violentés, abusés sexuellement,..., n’assimilent sûrement pas le programme scolaire avec le même succès que dans un contexte favorable.
« Pourquoi aller chercher si loin ? ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’AgoraVox n’est pas international ? Si je ne suis pas le bienvenu, il faut me le dire !
Les meilleures sources d’informations sont les suivantes :
Fondation autochtone de guérison
Que sont les enfants devenus
Guérir l’héritage des écoles résidentielles
http://www.lesenfantsdevenus.ca/fr/home.html
Il y aussi ce document PDF :
http://www.ahf.ca/assets/pdf/french/healing&trauma.pdf
Pensionnats indiens : l’enfance déracinée
http://archives.cbc.ca/IDD-0-13-711/desastres_tragedies/pensionnats_indiens/
Voilà un commentaire méprisant qui mériterait d’être supprimé. Mais laissons-le là en témoignage de la société affairiste dans laquelle nous vivons. Il y aura toujours des gens pour percevoir en tout un gain financier même lorsque les FAITS démontrent le contraire. L’un des amérindiens dans le reportage en question précise qu’il n’attend pas de compensation financière mais des excuses officielles de la part de l’Église catholique. Ce à quoi répond l’évêque de la région, un autre affairiste, qu’il n’en est pas question, visiblement en relation avec les poursuites financières qui pourraient suivre. À l’instar de Scipion, cet évêque voit de l’argent partout. Ce n’est pas le cas de tous, heureusement, y compris des amérindiens, sans doute en raison d’une spiritualité différente.
Et voilà, vous venez de comprendre. La démarche citoyenne consiste en deux volets chez AgoraVox : celui du rédacteur et celui du lecteur. Il y a donc le journal et, à l’intérieur de dernier, le forum, tous deux citoyens à part entière. Et tous les deux sont filtrés... par les citoyens eux-mêmes et les autorités en place.
Serge-André Guay
Merci pour votre commentaire. À mon avis, le vox populi (l’opinion du plus grand nombre, de la masse) n’assure pas une gouvernance politique efficace. D’abord parce que la voix du peuple peut être manipulée. Ensuite parce que toute opinion, soit-elle partagée par le plus grand nombre, demeure un jugement subjectif. C’est d’une information objective, dans le sens scientifique du terme, dont nous avons besoin. Et en place et lieu d’interprétations, nous avons besoin d’un esprit plus scientifique, dans le sens épistémologique du terme, c’est-à-dire plus attaché à la logique de faits qu’à ce qu’il pense. Mais pour satisfaire ces besoins, il faudrait enseigner l’esprit scientifique à tous dès les premières années d’école. Nous pourrions alors espérer un peule capable de distinguer ses opinions des faits.
Quand j’écris que l’opinion règne en roi et maître de tous les débats, il faut aussi comprendre que tous les débats sont devenus des « débats d’opinions ». Savoir que telle ou telle personne est en accord ou en désaccord avec l’opinion de telle ou telle autre personne ne nous avance pas. À la fin du débat, on se retrouve avec des opinions sur des opinions, rien de plus, si ce n’est une opinion gagnante. Et souvent, cette dernières n’est qu’un compromis des opinions exprimées lorsqu’elle ne doit pas uniquement sa victoire au charisme de son auteur.
L’essentiel a été délaissé, le sujet, ce sur quoi on s’exprimait : des informations objectives, des vérités de faits. Le but du débat a été détourné. On cherche à imposer son opinion, sa vision, son point de vue, son interprétation ou un compromis. Et on trouve ce que l’on a cherché : une opinion, non pas une solution logique et objective à un problème objectif. On ne trouve pas une solution fondée sur toutes les connaissances acquises par l’Homme sur l’objet débattu mais une simple opinion fondée sur des interprétations subjectives des faits.
Évidemment, l’objectivité demeurera toujours imparfaite, même en science exacte. En revanche, la science s’est donnée le moyen de contrôler ses biais en acceptant de douter. On a même fait du doute le fondement de la méthode scientifique. Ainsi, en science, tout peut être remis en cause. Il suffit d’en apporter la preuve. Et cette dernière concerne en premier lieu la logique suivie à savoir si elle est objective, scientifique. En science, les opinions, mêmes scientifiques, n’ont pas leur place, ce qui lui permet d’avancer des connaissances objectives.
Curieusement, dès que l’on sort ces connaissances objectives du monde de la science, par exemple, pour les présenter au peuple ou aux politiciens, les réactions sont toutes subjectives. On se prête à l’interprétation, on se fait une opinion qui devient d’emblée l’enjeu principal. Pour y voir clair, il faudrait mettre au travail des milliers d’épistémologistes afin de relever les erreurs de pensées.
Il y a une foule de problèmes économiques, sociaux, culturels et autres dont les solutions seraient vite trouvées si l’on réunissait en assemblée des spécialistes de la connaissance en épistémologie et en sémiotique qui pourraient nous indiquer là où nous avons manqué le bateau. Notez que le vrai spécialiste dira : « Mon opinion n’a aucune valeur. Je me trompe trop souvent. Mais mes recherches ne se trompent pas ».
Serge-André Guay
Bonjour. Pouvez-vous me dire dans quelles catégories suivantes puis-je classer votre commentaire : tribune, journal ou forum ?
Serge-André Guay
Je lis également plus de livres numériques que de livres papier. Je ne vais pas jusqu’à numériser des livres papier car l’offre actuelle me satisfait. Cependant, je vous comprends car la numérisation apporte aux livres des options très intéressantes (recherche, signets,...).
Serge-André Guay
Mon propos n’a pas pour objectif d’annoncer l’édition numérique à la demande. Tout comme vous, je sais que ce type d’édition existe déjà depuis déjà un certain nombre d’année. Là n’est donc pas le problème soulevé dans mon texte. C’est plutôt la perception de l’édition en ligne et son positionnement dans le monde du livre qui causent des problèmes chez les lecteurs et dans la couverture de presse en général.
Serge-André Guay
Votre commentaire me déçoit beaucoup. Il me semble que la philosophie navige en des eaux plus profondes, là où tous les Êtres se ressemblent pour partager la condition humaine.
Serge-André Guay
Je parle de l’Islam parce que c’est ce dont il est ici question dans un rapport avec la philosohie de l’esprit. Je souhaite que l’on se concentre sur le sujet en ne généralisant pas (Mon chemin, ton chemin, une religion, toutes les religions).
Serge-André Guay
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