Alors pourquoi l’URSS n’a pas avancé vos arguments ?
Vos arguments complotistes ont déjà été débunkés mille fois :
http://rezonances.blog.lemonde.fr/2012/08/27/apres-la-mort-de-neil-armstrong-le-retour-des-complotistes-de-mauvaise-lune/
Tu reprends mot pour mot les arguments de Faurisson et l’argument a déjà été débunké :
"En 1968, Olga Wormser-Migot, commettait cependant un jugement aussi catégorique que faux et, non argumenté, dans son étude sur Le système concentrationnaire nazi (1933-1945),
Presses Universitaires de France, 1968. Cette étude portait
explicitement et spécifiquement sur le système concentrationnaire (p. 9)
et excluait l’étude du génocide des Juifs (p. 10) et des centres
d’extermination évoqués très rapidement. Dans cet ouvrage, par
ailleurs fondamental, de plus de 650 pages, Olga Wormser-Migot expédie
en 4 pages ce qu’elle nomme « Le problème des chambres à gaz », pour
contester celles de Ravensbrück, Mauthausen, Oranienburg (p. 541-544).
Cet « accident » historiographique a bien évidemment été récupéré par
les négationnistes, notamment par Faurisson dans le passage cité. Mais
il est totalement isolé. L’histoire des chambres à gaz de ces camps est
aujourd’hui bien connue. Voir notamment Eugen Kogon, Herrmann Langbein,
Adalbert Rückerl, Les chambres à gaz secret d’État, Seuil, Points
Histoire, 1987. On signalera également que Serge Choumoff devait, dès
1969, souligner les graves lacunes méthodologiques de Olga Wormser-Migot
dans son traitement des chambres à gaz des camps de concentration dans
un article où, hélas, il jetait le bébé avec l’eau du bain en
assassinant la thèse de Olga Wormser-Migot dans son ensemble, un
jugement très injustement radical (Serge Choumoff, « Le camp de
Mauthausen », Le Monde, 7 juin 1969, p. VI)."
source : http://www.phdn.org/negation/faurisson/chambrescamps.html
Tu t’efforces à démonter des choses que je n’ai jamais dit.
Déjà pour l’IDH, je ne sais pas pourquoi tu t’acharnes alors que je t’ai donné les derniers chiffres de l’ONU, qui est l’organisme qui produit l’indice au cas où tu n’as pas compris.
http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idhi/
En plus, tu remarqueras que c’est même ajusté par rapport au coefficient de gini pour éviter les critiques liées aux inégalités.
"Pour l’IDH j’ai pris les chiffres de 2000 pour te montrer que non,
l’évolution de la Suède par rapport aux champions de la zone euro ne
correspondait pas à un rattrapage"
1. Personne n’a dit que la Suède était en rattrapage.
2. L’euro est arrivé en 1999, il n’y a aucun intérêt à prendre les chiffres de 2000.
Je n’ai jamais dit que ton calcul était faux, j’ai dit que tu t’embêtais à calculer des chiffres déjà calculés et que tu n’avais pas compris que la croissance n’est pas un but mais un moyen.
On veut de la croissance pour créer de l’emploi et des revenus. Enfin, j’ai dit que l’Autriche, les Pays-Bas et l’Allemagne étaient les pays qui s’en sortaient le mieux de la crise (2008 à aujourd’hui) pas ceux qui avaient la plus grande croissance sur 2000-2010.
Sauf que sur l’emploi, regarde les derniers chiffres, ce sont bien l’Autriche, les Pays-Bas et l’Allemagne qui ont le taux de chômage le plus faible.
De plus, quand je t’avance trois pays qui réussissent, tu ne me trouves que la Suède en contre-exemple. Et ce pays n’a même pas fait reposer sa réussite sur le taux de change dévalué.
Le taux de change euro-couronne suédoise est le même qu’en 2007 avant la crise.
Et quand on parle de la compétitivité suédoise, on met en avant la compétitivité-prix et non hors-prix :
http://quoi.info/actualite-economie/2011/12/27/croissance-quelle-est-la-potion-magique-des-suedois-1114775/
Il a un site de campagne votez94harel.org, tu verras qu’il est soutenu par un certain Jean-Arthuis et qu’il est conseiller municipal à Villejuif.
Lis l’article et tu sauras.
"J’ai voulu acquérir un bon du trésor (aujourd’hui-même). Mon banquier a fait une drôle de tête et il a dit que ce n’est pas possible. Je lui ai demandé de creuser la question, il a promis de se renseigner. Je compte sur lui.«
Des obligations publiques sont présentes dans toutes les assurances-vie.
» Quant à la création abusive, vous en avez peur si elle provient d’une éventuelle banque centrale étatique, sans voir que le privé se vautre dedans (Helicopter Ben Bernanke avec ses Quantitative Easings, et même Draghi en décembre). Bref, rien d’honnête ne justifie l’art104 du traité de Lisbonne (descendant de la loi de 1973) ni l’indépendance de la BC."
C’est vrai que les périodes d’inflation dans les années 20 et les années 70 n’ont jamais existé.
Extrait d’un mail que j’ai fait pour répondre à ce sujet :
1. Sur la création monétaire : halte aux remèdes, il n’y a pas de miracle en économie
Vous plaidez pour que la banque centrale européenne fasse une avance monétaire à l’État. Ce faux miracle a déjà été utilisé dans le passé et n’est qu’un leurre. Je vais vous expliquer pourquoi.
Ce qui fait la valeur de la monnaie,
c’est sa rareté et c’est pour ça que les gens travaillent dur pour
l’obtenir.
Si on augmente la masse monétaire pour un nombre fixe
de biens, les prix vont nécessairement augmenter.
Cette
augmentation des prix l’inflation correspond à une baisse de valeur
de la monnaie. Aujourd’hui, j’achète moins de choses avec un euro
qu’il y a un an.
Cela s’est déjà produit dans l’histoire des
pays européens lors de la première guerre mondiale où les
belligérants ont financé la dette publique par création monétaire.
Le pays qui a eu le plus recours à cet outil était l’Allemagne qui
a d’ailleurs connu une hyper-inflation en 1922-1923. Aujourd’hui, le
Zimbabwe connait le même problème.
En Europe, le Royaume-Uni qui
a misé aussi sur la création monétaire connait une inflation
proche de 5%.
Le financement monétaire de la dette se traduit
par de l’inflation. C’est en quelque sorte une austérité qui ne dit
pas son nom. Pour que l’État puisse rembourser des dettes qui ont
moins de valeur du fait de l’inflation, votre pouvoir d’achat et
votre épargne diminuent.
La monnaie est une avance à
l’économie, elle permet donc de financer l’activité économique.
Une banque commerciale peut accorder un crédit à un de ses clients
par un simple jeu d’écriture.
Une entreprise ou un individu n’a
pas toujours les fonds pour commencer son activité d’où la
nécessité d’emprunter.
Le crédit est générateur d’activités
et donc de la croissance économique.
Les crédits font les
dépôts. La banque privée pourra alors se refinancer au près de la
banque centrale.
Elle a une vrai activité qui mérité d’être
rémunérée, elle est un intermédiaire entre les prêteurs et les
emprunteurs.
La banque :
réduit l’asymétrie d’information. "Les prêteurs individuels ne peuvent donc pas clairement identifier la qualité des emprunteurs dont on peut craindre qu’ils cherchent à enjoliver la qualité de leurs projets ; aussi, pour consentir un financement direct (par exemple, de type obligataire), les prêteurs sont incités à gonfler les taux d’intérêt d’une importante prime de risque. En revanche, les intermédiaires financiers peuvent plus facilement surmonter les problèmes informationnels rencontrés sur les débiteurs (grâce notamment aux relations suivies qu’ils entretiennent avec eux) et ils sont mieux à même de contrôler l’utilisation des fonds prêtés ; ils présentent eux mêmes d’excellentes garanties de la solvabilité à l’égard de leurs déposants [NDLR : beaucoup moins vrai avec la crise]. Au total, les intermédiaires financiers (dont les banques) surmontent à moindre coût qu’ils réalisent et facilitent en définitive les financements externes" C. Descamps, l’analyse économique en questions, Vuibert p. 176 . La banque permet une baisse des coûts de transaction entre individus à capacité et à besoin de financement.
mutualise les risques. Elle répartit le risque résiduel entre l’ensemble des déposants.
transforme des prêts à court terme en prêts à long terme. Comme le dit Jacques Généreux lui-même dans son introduction à l’économie, page 87 : "Les institutions financières assurent ainsi la nécessaire transformation des ressources à échéance courte en emplois à échéance longue, transformation selon laquelle une part essentielle des investissements ne pourrait être réalisée". Les ménages épargnent à court terme et les entreprises empruntent à long terme. C’est justement cette transformation qui nécessite une création monétaire pour combler le manque entre l’épargne et l’investissement.
Bien sur, la création monétaire est limitée et
donc les crédits pour respecter l’objectif d’inflation (2% pour la
BCE).
D’ailleurs, elle peut aussi augmenter les réserves
obligatoires des banques commerciales pour diminuer la masse
monétaire en circulation. La facilité avec laquelle les banques de
second rang se procurent de la monnaie fiduciaire détermine leur
capacité à attribuer des crédits.
S’il y avait une circulation
permanente, le système serait tout simplement stationnaire (pas de
croissance économique) et beaucoup plus difficilement régulable par
la BCE.
Cependant, la Banque Centrale Européenne (BCE) a déjà
vu la taille de son bilan explosé notamment en raison de la prise en
charge d’obligations publiques. Je vous invite à lire cet
article :
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/01/28/restructuration-de-la-dette-grecque-le-role-de-la-bce-en-question_1635871_1581613.html
Pourtant,
ce n’est qu’une partie des dettes des États en difficulté qui ont
été pris en pension. Si la BCE prêtait à tous les États de l’UE,
son bilan exploserait encore plus et la création monétaire aussi
d’où une inflation qui serait très forte.
Pour en savoir plus
sur la BCE, je vous conseille ce dessin
animé :
http://www.ecb.int/ecb/educational/pricestab/html/index.fr.html
C’est
à destination de jeunes élèves mais je le trouve plaisant et
instructif.
« (en 2010, PPA pologne à 0,76 et PPA france 1,17 - pendant que le cours était à 1,34) »
Depuis quand la Pologne est dans l’euro ?
", l’ensemble des pays autour de la zone euro avaient dévalué sur une période de 18 mois : pays de l’est, d’afrique du nord, livre britannique. "
Le Royaume-Uni n’a pas vu d’amélioration du solde de sa balance commerciale et la baisse des exportations s’explique par la baisse de la conjoncture. Moins de demande, cela fait moins d’exportation.
Le libre-échange, source de tous les maux ? Mais bien sur ...
30% du PIB vient des exportations et vous voulez revenir sur les échanges.
Autre élément, saviez-vous que la France est un des pays qui attire le plus d’investissements directs étrangers dans le monde ?
Je crois parfaitement à ce que j’écris et le but de celui-ci était de défendre Jean-François Harel.
Déjà, tout le monde peut prêter à l’État.
Ensuite, la banque privée emprunte de la monnaie fiduciaire auprès de la banque centrale.
Plus précisément, elle vient se refinancer. C’est à dire que lorsqu’elle accorde un crédit, elle crée de la monnaie scripturale et elle va avoir besoin de monnaie fiduciaire pour financer le clearing (ou compensation) de ses échanges avec les autres banques.
Je suis une banque A, je prête 1000 euros à un client. Je crée 1000 euros de monnaie scripturale sur compte (des chiffres sur ordinateur). Le client dépense son crédit, 800 vont à ma banque et 200 vont à d’autres banques. Je vais avoir besoin de 200 euros en monnaie fiduciaire à échanger. Pour cela, je vais me refinancer sur le marché interbancaire. Je peux me refinancer au près de la BCE sur ce marché en mettant en pension mon actif, c’est à dire le crédit auquel j’ai procédé.
La création monétaire est une avance à l’activité économique. Vouloir la déconnecter du crédit n’a pas de sens, car on créerait de la monnaie sans que ce soit lié à l’activité économique.
"Dans la mesure où la différence politique et économique que nous avons avec l’auteur se chiffre à environ 1500 milliards d’euros (soit les intérêts déjà payés depuis 1973), je pense que les autres différences plus ou moins marquées sont secondaires.«
Sauf que tout le monde peut prêter à l’État. Si je place mon épargne dans des bons aux trésors, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas remboursé. Il y a des millions de titres publics dans les assurances-vie des ménages d’ailleurs.
L’intérêt n’est rien d’autre que la rémunération du prêteur.
Pensez que l’on aurait pu créer innocemment de la monnaie est une escroquerie car c’est oublier l’inflation générée par la monnaie. Certes, t’as pas besoin d’impôt pour rembourser les intérêts par contre tu mets en place un info sournois, l’inflation qui permet de dévaloriser la monnaie et permet à l’État de rembourser avec une monnaie de singe.
»Nous ne sommes pas d’accord sur le montant des écarts de compétitivité, l’auteur considérant les relations bilatérales et moi les situations de concurrence multilatérales, il y aurait beaucoup à dire mais rien qui atteigne un tel enjeu."
Tu n’as avancé aucun chiffrage sérieux. Sauf que c’est dommage, on peut chiffrer des écarts de compétivité. Il existe quelque chose qui s’appelle la parité de pouvoir d’achat :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parit%C3%A9_de_pouvoir_d%27achat
C’est à dire que le bien coûte le même prix dans les deux pays.
Au niveau macro, on calcule le rapport des niveaux des prix. Et on obtient 1,20.
Pour Grignon, il ferait mieux de prendre des cours sur la création monétaire.
Le sujet a été abondamment traité par les historiens et le procès de Nuremberg a clairement montré les atrocités nazies.
Va faire un tour à Auschwitz et à Oradour-Sur-Glane et tu comprendras.
Tu me sors un site ouvertement révisionniste et antisémite.
Dans le cas de l’individu avec des pulsions violentes, ta logique serait de l’abattre pour régler le problème à la racine. C’est un danger des extrêmes, faire croire qu’il y a toujours une solution simple pour régler radicalement le problème.
Cela me fait penser à cette citation :
« there is always an easy solution to every human problem- neat, plausible and wrong ». H.L Mencken
vous montez en puissance dans la haine et la bêtise, c’est le moins que l’on puisse dire.
Connais-tu l’expression jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Comment prouves-tu que tu n’as pas inventé ces phrases ?
Ensuite, lis le dialogue en entier. Le Pen parle de quelques milliers de morts à un moment, il essaie clairement de minimiser et c’est pour ça qu’il a été condamné.
On y est enfin, le dénigrement systématique et l’insulte.
Donne-moi une source pour les 170 milliards.
Ensuite les PIB/habitant, il y en a directement calculés, pas besoin de faire des calculs faux avec ta calculatrice.
Prends des chiffres encore plus vieux pour l’IDH. Sinon, tu fais comme moi, tu prends les derniers chiffres sur le site de l’ONU :
http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idhi/
Pour les Pays-Bas, j’ai 0,924 et pour la Suède, 0,912.
Encore une fois, je n’ai jamais dit qu’on vivait mal en Suède, j’ai dit que les pays de l’Europe qui s’en sortaient le mieux de la crise était l’euro. D’ailleurs, on notera que tu n’as fait que prendre des chiffres d’avant la crise.
"Euh oui, sauf qu’il ne suffit pas que ce soit autorisé, il faut aussi que les personne pratiquent cette mobilité pour que ça marche. Or, au saint de la zone euro la mobilité des travailleurs est quasi nulle, vous contestez ?«
Au sein de la zone euro, mobilité quasi-nulle ? Tu te moques du monde. La mobilité des travailleurs existe. Regarde déjà les Polonais qui étaient allés travailler massivement en Irlande ou même maintenant les Grecs et les Espagnols qui vont en Allemagne.
»C’est ce que j’ai dit plus haut déjà mais j’ai prévenu que cela ne pourra se faire que contre la volonté des peuples, et faudrait donc de la coercition, c’est ce que vous voulez ?"
Toutes ces mesures sont prises par des gouvernement légitimement élus.
On n’est pas en dictature. Personne ne t’a menacé ou sanctionné pour tes idées.
Sauf qu’on ne peut pas s’attaquer à la racine de tous les problèmes.
Il y en a toujours qui persisteront.
Imaginons un individu qui a des pulsions violentes, il sait qu’il ne pourra pas s’en débarrasser, par contre il peut les contrôler réglant ainsi le problème.
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