Les commentaires de Melchior Griset-Labûche
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« que les Français votent encore massivement pour elle » « elle n’était pas un adversaire sérieux »
Bonjour la cohérence... -
la Déclaration de 89 est proclamée « en présence et sous les auspices de l’Etre suprême »...
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Ne pourrait-on pas échanger l’intégrité physique de ce malheureux exemplaire du livre saint contre celle de l’Iranienne menacée de lapidation ?
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Bah, le fantasme de la vierge-mère est antérieur au christianisme, il me semble qu’on le trouve déjà chez Virgile. Et que ne donnerait-on pas pour le vers de François Villon :
« Oui, ou tout vif aller ès cieux. » -
Bah, le fantasme de la vierge-mère est antérieur au christianisme, il me semble qu’on le trouve déjà chez Virgile. Et que ne donnerait-on pas pour le vers de François Villon :
« Oui, ou tout vif aller ès cieux. » -
à Jullien : je croyais les voyageurs dispensés de jeûne.
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Libre à J-F K de jouer , avec talent je suppose (je n’ai pas lu son article), le rôle de la mère Ubu : « Oh, voilà du joli ! Père Ubu, vous êtes un fort grand voyou ! » Et Plenel de son côté parle d’un Sarko hors-la-loi, sans doute avec brio (je n’ai pas lu son article non plus…). Mais le peuple a besoin d’autre chose que d’une cible ultra-personnalisée, d’une « tête de Turc » à qui lancer des fléchettes pour se défouler. C’est tout un système qu’il faut changer, et on ne peut le faire qu’en unissant les forces d’opposition autour d’un projet constructif. Or chacun a sa marotte et ne veut pas y renoncer. Le FN reproche à Sarko d’être en toc ; la droite classique, d’avoir des tics ; le centre, d’être de droite (ce qui n’est pas faux, mais reste un peu court) . La gauche, de son côté, est fragmentée, et ne sait pas s’il faut se réclamer de 1789, de 1793, de 1848 (février ? juin ?), de 1871, ou d’une quelconque des grandes dates du siècle passé. Les choses sont donc mal parties, un peu comme en 2005, où une coalition hétéroclite fit la victoire du Non, mais fut incapable d’aller plus loin.D’autre part une campagne de presse sur le thème du viol de la Constitution par son gardien peut être utile pour prendre date, mais ses effets politiques immédiats sont très aléatoires. Souvenons-nous de De Gaulle, accusé de « forfaiture » en 1965, et néanmoins plébiscité.(Commentaire publié d’abord sous le billet de Villach, sur le même sujet). -
Libre à J-F K de jouer , avec talent je suppose (je n’ai pas lu son article), le rôle de la mère Ubu : « Oh, voilà du joli ! Père Ubu, vous êtes un fort grand voyou ! » Et Plenel de son côté parle sur Mediapart d’un Sarko hors-la-loi, sans doute avec brio (je n’ai pas lu son article non plus…). Mais le peuple a besoin d’autre chose que d’une cible ultra-personnalisée, d’une « tête de Turc » à qui lancer des fléchettes pour se défouler. C’est tout un système qu’il faut changer, et on ne peut le faire qu’en unissant les forces d’opposition autour d’un projet constructif. Or chacun a sa marotte et ne veut pas y renoncer. Le FN reproche à Sarko d’être en toc ; la droite classique, d’avoir des tics ; le centre, d’être de droite (ce qui n’est pas faux, mais reste un peu court) . La gauche, de son côté, est fragmentée, et ne sait pas s’il faut se réclamer de 1789, de 1793, de 1848 (février ? juin ?), de 1871, ou d’une quelconque des grandes dates du siècle passé. Les choses sont donc mal parties, un peu comme en 2005, où une coalition hétéroclite fit la victoire du Non, mais fut incapable d’aller plus loin.D’autre part une campagne de presse sur le thème du viol de la Constitution par son gardien peut être utile pour prendre date, mais ses effets politiques immédiats sont très aléatoires. Souvenons-nous de De Gaulle, accusé de « forfaiture » en 1965, et néanmoins plébiscité. -
On peut se gausser de cette phrase, mais c’est se conduire anticonstitu... machin.
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Puis-je me permettre de citer la Constitution ?
« Chacun a le devoir de travailler, et le droit d’obtenir un emploi ».Comment respecter la Constitution, en période de chômage massif, sans une diminution substantielle du temps de travail ? Il faut descendre encore bien en-dessous des 35 heures ! (me semble-t-il) -
Cher monsieur Madjour,
J’apprécie votre commentaire, empreint comme toujours d’une grande ouverture d’esprit. Mais puis-je me permettre de vous rappeler cet extrait du préambule de la Constitution française, qui définit le cadre du débat ?« La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. »Ce principe n’est certes pas respecté comme il devrait l’être, et comme il l’est dans certains pays nordiques. Mais on ne peut aller contre lui qu’anticonstitutionnellement.Bien cordialement. -
Tout ce qui peut conduire à une meilleure intercompréhension me semble bon à prendre.
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Certain(e)s ont les yeux bridés. Vous voulez bien leur faire une petite place ? Merci.
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à Mohammed
Vous savez ce qu’elles vous disent, les fifilles ?
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« Il y’a problème parce que la France n’a jamais réellement accepté les étrangers dans son socle national »
C’est vrai que « l’Autrichienne » était mal vue, en son temps. Mais il y a énormément de gens qui sont passés par cheux nous, et, s’y étant plu, y sont restés, et y ont fait souche, comme on dit. Depuis les Burgondes, Ostrogoths et Wisigoths (pas les Vandales, qui ont poursuivi jusqu’à Carthage reconstruite), jusqu’à des Comoriens géographiques qui viennent l’année dernière de choisir la départementalisation. Et des Mhongs. « Heureux comme Allah en France », on vous dit.
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Nous avons certes un hyperprésident (d’origine étrangère, mais ce n’est absolument pas ce que je lui reproche). Mais qu’appelez-vous l’hypernationalisme ? Le nationalisme ordinaire est déjà assez ravageur.
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On peut aimer les étrangers et chez eux et ici. On peut aussi leur demander de ne pas trop nous détester et ici et chez eux... (et essayer de faire ce qu’il faut pour cela ; mais alors il faut nous connaître ; et de ce point de vue il n’est pas mauvais d’essayer de voir de près quels sont les contours de notre identité, ouverte et évolutive . Tiens, j’y mets -comme idéal à atteindre, mais vite - : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme », et aussi le principe de la liberté religieuse, la même pour tous, évidemment. Cela vous va ? J’ajouterais bien le mariage homosexuel, comme les Portugais, si ce n’est pas trop demander - une lapidation est vite arrivée). -
à Ali
Il est en effet dommageable que l’Islam, civilisateur, n’ait pas réussi à extirper les coutumes anté-islamiques auxquelles vous faites allusion (et qui eussent horrifié le Prophète, ne croyez-vous pas ?). D’un autre côté si l’Islam comme foi et spiritualité peut coexister avec des coutumes locales qui lui sont étrangères, en Afrique, pourquoi ne pourrait-il pas coexister, en Europe, avec les coutumes européennes ?
D’autre part qu’appelez-vous une « souchienne », exactement ? Et en quoi cette qualité donne-t-elle une plus grande autorité à la « femme de terrain » que vous citez ? -
à Soro el Manolo
Pour la Réunion, je suis mal informé. Pour les indépendantistes corses, il me semble qu’on les entend toujours, ils ce qu’il faut pour ça. Ils sont même venus au débat Besson ! « Bonjour Monsieur le Préfet, il paraît qu’on va débattre de l’identité nationale ? Mais ça nous intéresse, ça, eh eh... »
« Et les autres ? » Vous pensez certainement au LKP ; à suivre.
Pourquoi on se bouscule, etc. Vous pensez sans doute, entre autres, à Mayotte et aux Comores ? Bonne question, à poser aux Mahorais d’une part, aux migrants comoriens vers Mayotte d’autre part.
Je ne suis pas sûr que seuls des Français(e)s luttent contre les expulsions de sans-papiers : l’internationalisme n’est pas périmé. C’est moins difficile pour les citoyens, cependant.
Ma réponse à vos questions : la France est un pays riche (pas toujours ses habitants) et relativement démocratique : farouche opposant à Talonnette III, je le préfère quand même à, disons, Kadhafi. Où voulez-vous en venir ? à cette idée que la doulce France est un paradis dont les habitants ne connaissent pas leur bonheur ? Sauf pour les plus pauvres et ceux qui vont mourir de froid cette nuit, c’est sans doute un peu vrai. « Heureux comme Allah en France », n’est-ce pas. -
(erreur de destinataire : je répondais d’abord à Ali)
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à Eric
Le principe a déjà été voté (en mars 2009) et les Mahorais sont déjà ressortissants Français et citoyens de l’Union européenne. N’en déplaise à la République islamique des Comores et à l’OUA. Bien, il faudrait savoir ce que cela implique du point de vue de la redéfinition permanente de l’identité mahoraise, de l’identité française et de l’identité européenne, toutes les trois évolutives. J’ai plaisir à imaginer que lors du futur référendum français sur l’entrée de la Turquie dans l’Union, les voix mahoraises pourraient faire la différence...
Sarkozy est certainement très malin (au sens que sa malignité est grande). Mais il n’a pas grand chose à voir avec l’intégration de Mayotte à la République ; et si l’on suit son raisonnement sur la Turquie (« ch’uis désolé, elle est pas en Europe ») il aurait dû freiner des quatre fers. -
D’après Wikipedia, Kirikou serait en fait franco-belgo-luxembourgeois (gardons nous de l’impérialisme franchouillardo-annexionniste...), et... pratiquement interdit aux enfants états-uniens qui se couchent tôt, pour cause de seins nus, proh pudor !
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à Eric
Pourtant il semble bien que la burqa soit portée, en France, plutôt par des Françaises « de souche » (comme vous dites). C’est plutôt une affaire de converties sectaires qu’autre chose...
Que pensez-vous du sentiment national français à Mayotte ?
Je trouve touchant votre attachement réitéré à la « tradition française », mais qu’entendez-vous par là exactement (si je mets à part votre allégeance à la galanterie latine) ?
Merci de préciser.
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