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Les commentaires de Ciriaco



  • Ciriaco Ciriaco 17 mars 2020 19:21

    Excellent smiley



  • Ciriaco Ciriaco 8 octobre 2018 11:22
    Un complément intéressant (témoignage d’une ex-député EELV, après qu’elle ait quitté cette fonction).

    Une entrée dans les instutitutions est nécessaire pour le fonctionnement démocratique, et vous faites bien de rappeler qu’elle serait saine vue les conditions sociologiques de ce début de siècle. Mais ce n’est pas suffisant : car nous avons besoin, collectivement et en rapport aux problèmes qui s’annoncent très sérieux dans les temps qui viennent, d’une ouverture de la fenêtre politique aux alternatives sociales et économiques.

    Vous parlez de peuple. En France, un mouvement (la FI) se propose d’être un initiateur de cette transformation ; tous ces points programmatiques s’appuient sur cette volonté. De quoi sommes-nous collectivement capables ? Agir par seul intérêt, constester sans y croire, se replier sur l’identité ou prendre de la hauteur.


  • Ciriaco Ciriaco 6 octobre 2018 13:46
    Diable, qu’est-ce que la pensée du plus-que-parfait ?

    Perso je prendrais avec plaisir sur mon « Congé Individuel Formation » - blague du temps politique - pour avoir des cours de français en entreprise.

    On juge à peu près tout le temps qu’une fois la formation de base faite selon les principes de l’école, les bases sont acquises, un peu à la manière dont on jugerait par ce silence qu’elles ne sont nécessaires que selon l’efficacité que l’on a rendre dans le métier.

    L’entreprise et le patronat jugeant qu’ils sont meilleurs gestionnaire en tout, je leur proposerais bien de réfléchir à cette question, où ils sont, comme pour d’autres, confortablement absents.

    J’en parlerai au représentant du personnel de ma boite du moment, même si je crains à cette occasion de passer une nouvelle fois pour le vilain petit canard.

    Merci pour cet article !


  • Ciriaco Ciriaco 4 octobre 2018 08:23

    @Paul Leleu

    Vous avez décelé que je tiens dans une ontologie particulière le fait poétique ; je ne suis pas le seul. Ce qui n’est pas contradictoire avec la réalité des classes sociales, l’exploitation, l’expression de caractères de domination mis en valeur par l’ordre économique.

    La domination et l’ordre sont socialement construits. Je tiens la poésie pour un autre rapport au monde, dans une construction alternative, et au plus proche. Un élément sérieux d’opposition (et non exclusif) en ce sens qu’il prend ses racines jusque dans la dialectique de la réalité et de la perception et dont il n’est rien de dire que s’il aiguise la conscience en plus, il n’est pas fondé pour établir de la domination sociale et de l’exploitation, mais pour se coller à la présence des autres (lorsque ce ne sont pas des brutes) et du monde (lorsqu’il est vivable).


  • Ciriaco Ciriaco 4 octobre 2018 00:48

    @alinea

    Je l’avais lu avec intérêt. Hormis qu’on choisira toujours le fonctionnaire adéquat, par la formation et le caractère, pour accomplir les basses besognes, c’est aussi le fait d’une impuissance d’échelle : à la tête, les gestionnaires comprendront les enjeux et les chiffres, ceux-là qui leur donneront toujours raison, mais ils seront complètement étrangers à la réalité des choses.

    C’est aujourd’hui ce qui gouverne, et c’est une impasse dramatique, car ce n’est rien d’autre que le réel qui s’échappe. Cela à sa gloire, économique, mais elle pourrait être de courte durée à l’échelle historique.

    Les alertes sur le climat et l’environnement se multiplient. Je crains que les gestionnaires, englués dans leur idéologie, n’y puissent absolument rien, et qu’ils soient complètement pris au dépourvu face à des conséquences non linéaires et très rapides.

    La communauté humaine serait raisonnable, les progrès technologiques et les techniques économiques (mondialement développées, il faut le souligner, pour réduire le risque économique des échanges, ce qui reste d’ailleurs à prouver avec les bulles inflationnaires - et non pas pour une utilité lucide) nous serviraient à quelque chose.

    Ce n’est pas faute, et depuis longtemps, de l’avoir souligné à qui sait entendre.


  • Ciriaco Ciriaco 3 octobre 2018 19:37

    @GASTON7864

    Si la notion d’arbitrage fait son chemin, c’est parce que nous sommes dans les conditions d’une ultra-majorité parlementaire. En réalité, tout n’est que rapport de force en politique et le vote est le seul arbitre. Il est aisé pour une majorité d’utiliser un vocabulaire de neutralité quand le pouvoir est entre ses mains.

    Civiliser des rapports de force, c’est les institutionnaliser. Le lobbyisme ne peut être la seule force représentative d’intérêts, surtout avec des conditions sociologiques qui montrent une forte segmentation (lire la récente interview de Guilluy à ce sujet) et avec un syndicalisme qui n’est plus une force mobilisatrice et représentative.

    Le débat et la fenêtre seront ouverts quand les français le décideront, car un mouvement porte cette revendication, sociologiquement nécessaire.


  • Ciriaco Ciriaco 3 octobre 2018 14:08
    En somme, vous raisonnez dans les nuages, là où les principes ne s’embêtent pas de la réalité des terrains.

    Il vous aura complètement échappé la nouvelle condition sociologique (si vous n’appréciez pas Guilluy - il est vrai qu’il est partiel dans son approche théorique, lisez au moins cette interview). Vous n’aurez pas non plus compris le rôle que l’ordo-libéralisme entend faire jouer dans ce contexte à l’État et quels dangers pèsent alors.

    Au fond, vous reconduisez cet a priori qui veut que si l’idéologie néo-libérale souhaite donner du pouvoir économique et social aux « citoyens » (cf Attali par exemple), c’est à la condition que ce pouvoir ne soit pas politique, dans son sens civilisé (et non dans le sens des groupes de pression, légitimés par leurs seules conditions économique et sociales, et que vous n’aurez de cesse de voir se multiplier).

    Au cas où nous ne l’auriez pas remarqué, le monde change.


  • Ciriaco Ciriaco 3 octobre 2018 13:27

    Sur la question de l’État, les néo-libéraux ont (à peu près, je parle des gens instruits) tous compris qu’il était nécessaire à une économie du tout marché. Dès lors, on peut se questionner, c’est clair, sur la fonction future de cette macro-institution.


    Par chez moi, c’est le marché aux puces du dimanche qui est restreint, par à coups, par petits bouts, au fil des mois, sur ordre préfectoral, bras droit local du ministère. Pas que symbolique : car c’est bien la « petite économie » qui est visée.

    Le néo-libéralisme d’État organise les grands marchés, les protège et les encourage par les voies légales et fiscales, mais pour le reste... Les petits commerçants sont happés par les grosses chaines, les salariés précaires, sous la pressions, font ce qu’on leur dit sans généralement se syndiquer (une population jeune et qui se décrit comme « réaliste ») et c’est le droit social, dans ces conditions et à l’avenir, qui est en passe d’être poussé vers la sortie.

    Il faut massivement aller vers une VIème république, et vite.


  • Ciriaco Ciriaco 2 octobre 2018 22:23

    Je propose d’étendre le concept aux auteurs qui ghost-ent les commentaires ^^



  • Ciriaco Ciriaco 1er octobre 2018 23:25
    Ce qui est intéressant c’est effectivement la généalogie du mot et son usage selon le lieu, dont on peut esquisser une idée d’appropriation, telle une hiérarchie de représentation.

    Mais c’est aussi l’occasion de ne pas rester tout à fait passif face à la réception est de constater que si appropriation il y a par le jeu de l’imprécision, il faut alors mieux définir le terme : quand on parle du rôle représentatif de la société civile dans les institutions, il ne faut pas hésiter à préciser que des systèmes de tirage au sort en sont réellement les garants. Pas naturel pour tout le monde.


  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 20:30
    Oui, il est grand temps de se poser la question ce qui est en train de se passer à droite, y compris chez les libéraux ; d’une part, il est idiot de croire les vieux dangers terminés, et d’autre part je vois aussi bien des économismes prendre lieu et place de la pensée, et ceci jusque dans la sphère où s’exerçait une certaine tradition.

    Sur la question de « l’évolution » ou de « l’extrémisme » à gauche, il serait bon d’ajouter à la réflexion la notion d’échelle : tout en bas, nous ne vivons pas un choix où l’évolution serait une possibilité. Des représentations comme celle de la FI conservent un intérêt à une réalité plus terrienne et réelle, et c’est en cela qu’elle dénote à l’échelle du pouvoir, où s’exerce traditionnellement des souplesses connues de tout esprit raisonnable.

    Mais le concept n’est pas transposable d’une échelle à une autre. Résumer la France insoumise à une extrême, c’est prendre le bas du social pour négligeable - ou vulgairement dirigeable, sans volonté d’émancipation : c’est une tendance forte, et en cela ce n’est pas un service rendu à l’intelligence que vous défendez ici.


  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 19:51
    Qu’on désigne Onfray comme un philosophe, perso ça me gêne. Mais passons.

    Petite rectification : Onfray ne quitte pas l’université populaire qu’il avait créée parce que son contrat est rompu avec France Culture, mais parce qu’il l’a décidé. Il existe pourtant beaucoup de moyen de diffuser aujourd’hui. Mais Onfray est Onfray après tout et l’image, c’est sacré : lui refuser son joujou, et le voilà qui boude.

    Le populo en sera pour ses oreilles, déjà bien fragiles.




  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 15:23

    @Self con troll

    Je ne comprends pas bien en quoi celui ou celle qui fait de son espace un espace commercial est actuellement dérangé dans son activité : c’est au contraire ce qu’on appelle les nouveaux modèles économiques et ils sont fleurissants.

    Mais je ne connais pas votre système  ; si vous croyez dans votre idée, il faut en discuter avec des gens de la quadrature du net, par exemple. Faites-le, rien ne vous en empêche.

    En tout cas ceux-là se prononceront certainement sur le sujet dont je parle, mais la décision législative finale, si les... « citoyens » ne s’emparent pas de la question avec un minimum de jugeote, restera unilatérale et entourée d’une grande confusion.


  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 13:35

    @alinea

    Reprend ton drapeau alinea, ne te laisse pas démettre par le cynisme, par les coups. On sait que tous que ceux qui pensent autrement vivent durement et à l’écart, c’est une constante sociale.


  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 13:14

    @Aita Pea Pea
     smiley Reste à trouver l’élu, le Leto II du Sentier d’Or, t’es fou lui smiley



  • Ciriaco Ciriaco 29 septembre 2018 12:57
    Dans ce contexte, je me demandais ce matin ce qu’on pouvait collectivement penser des volontés de « civiliser » les internets. Cela fait quelques années que divers gouvernants pointent le sujet du doigt, et récemment Mahjoubi, secrétaire d’État, remet le couvert.

    Évidemment que les comportements sur internet qui relèvent de la haine ont une fréquence qui est entrée dans le visible (ce qui me frappe est surtout l’énorme confusion, la surréaction permanente, créée par les bulles médiatiques, qui infusent les cerveaux).

    L’idée du gouvernement actuel est de légiférer les comportements en obligeant les grandes plateformes à des procédures technologiques de signalement.

    Bien sûr, cela va faire un buzz énorme, et tout et n’importe quoi sera souvent dit : de la question de la liberté d’expression, qui est liée en fait à la légitimité et à la composition de l’autorité en charge, on verra ça et là dans la sphère publique surtout celle de pouvoir s’exprimer en dépit de la « morale » établie.

    La question devrait être à mon sens celle du choix : autorité technologique et expertise au choix des patrons des nouveaux internets - auxquels nous donnons déjà, je le signale au passage, régulièrement et massivement tout notre accord - ou autorité constituée d’élus et de la société civile ?

    Ton avis ?


  • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 13:33

    @arthes

    Vous vous positionnez souvent sur l’aspect individuel. Pourquoi pas, comment pourrait-on être contre ! C’est ce qui nous intéresse dans l’autre.

    Pour en faire une exclusivité cependant, il faut être dans des conditions qui le permettent. Chercher de la question l’oeuf ou la poule...

    Il y a 2 ans, je faisais encore la manche, avec mon bac+5 premier de promo. Des ultra-intégrés et des ultra-désintégrés, j’en connais intimements les deux bords, d’une manière à la fois si dure et si enrichissante, que je souris toujours à l’idée que le sérieux est le cynisme du destin smiley

    Sur la religion, je n’ai rien à dire, je la connais très peu. Si je devais m’y intéresser, mais c’est une grosse affaire, je lirais des théologiens. Je rejoins simplement et modestement ceux qui disent qu’il est stupide de dénigrer ce qui par ce fait renforce ses plus sombres aspects. Tout religion abrite un humanisme. Seule l’histoire crée les conflits.

    Inspiré par votre commentaire.


  • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 00:42

    @JeSuisIblis
    Merci pour l’attachement que vous lui portez !!



  • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 00:04

    @Self con troll

    Je doute de pouvoir détendre alinea quand je pars sur ces sujets, mais je trouve simplement qu’il est lucide et normal de vouloir faire un constat. A un moment, faut peut-être se réveiller.

    Pour le reste, un raccourci c’est toujours au détriment du paysage, et quand il n’y en a pas à faire, c’est pas le cheval, c’est l’arrivée qui se déplace : vous plaisantez ^^






  • Ciriaco Ciriaco 27 septembre 2018 23:23

    @Aita Pea Pea

    Composition qu’on peut croire différente ; de l’aveu du Président de la fondation Saint-Simon, les propriétaires des moyens ne reconduiront pas les mêmes projets. Y a t-il quelque chose dans le climat qui n’aille pas dans le sens de cette intuition ?

    Intuition, car je n’ai pas accès à la source, juste à la citation.
    Pour info, mot aussi bref qu’on peut donc le croire de circonstance, de la dissolution.