@Laurent 47
Vous avez raison. Et critiquer l’Europe, c’est indirectement critiquer son créateur, la « Chamber of Commerce » comme dirait Jorion (chez eux aussi, le président est un pantin, l’exemple du ’réformateur’ Obama est un magnifique exemple).
Pour ce qui est du traité « commercial » TTIP, ses plus ardents défenseurs sont les multinationales françaises, allemandes, néerlandaises, britanniques et pas que les multinationales américaines. Celles-ci comme celles-là sont tout disposées à faire des procès à leurs propres Etats qui ont la malencontreuse idée d’émettre des restrictions sanitaires ou écologiques, voire sociales !!! Bientôt elles interdiront d’être soumises à l’impôt, car cela « fausse la concurrence » mondiale.
@L’enfoiré
Vous écrivez « Le français a l’époque de Voltaire ». Cela fait un problème cognitif : j’ai d’abord cru que la français avait quelque chose. Puis il a fallu relire pour comprendre que vous pensiez « à l’époque de Voltaire ».
La présence ou l’absence d’accent sur le « à » bloque la lecture ; à l’oral, la différence d’intonation aurait permis de comprendre qu’il s’agissait d’un complément de temps et que le verbe viendrait plus tard. A la lecture monocorde, devant 100 personnes en train de manger, au séminaire, nous devions faire une pause avant les compléments circonstanciels « à l’époque de Voltaire ». A midi, on lisait aussi quelques articles de Ouest-France. Mieux que la télé. Mais je m’égare.
Aujourd’hui on a quand même pu « voir » (enfin, les images qu’on a bien voulu nous montrer, pour que le spectacle continue) les batiments effondrés de Taïwan. Zut, j’ai déjà oublié s’il fallait garder ou pas l’accent sur « bâtiment ». Il faudra que les correcteurs orthographiques nous aident. Allo Google ?
@alinea
Alinéa, vous ne devez pas beaucoup voyager en France (ou en francophonie) pour penser que seuls les québécois et franc-comtois font la différence entre ’brin’ et ’brun’ ! Vous devez confondre les professionnels parisiens de la radio et de la télévision et les Français influencés par certains patois ou dialectes. Mon prénom Alain ne se prononce pas Alun !!!
Personnellement, je me battrais pour que certains pluriels en ’ou’ n’aient plus d’exception ! Quelle différence entre ’genous’ et ’genoux’ : ce n’est que visuel !
S’il n’est pas un peu simplifié, là où il n’y a pas de perte de sens, le français ’disparaitra’ (cet accent circonflexe, si joli, ne sert à rien ici !). Je me battrai contre tous ces anglicismes de journalistes paresseux qui en oublient le mot français, et surtout font disparaitre le sens du mot français (’demander’ au lieu ’d’exiger’, etc.) Les Québecois ont beaucoup de leçons à leur donner en ce domaine, et je les en remercie vivement.
A l’auteur.
Un article bourré d’amalgames malsains. Plusieurs lecteurs l’ont remarqué.
Pour un collègue agrégé, normalien qui plus est, vous me faites honte. Ce n’est pas de l’écriture scientifique, comme chacun l’aura remarqué.
@Aristide
Bravo, Aristide, de vous être donné la peine d’entrer dans les détails. Cette réforme ne va pas assez loin pour les consonnes muettes (le ’h’ du ’th’) et supprime des distinctions qui se justifiaient phonétiquement.
Par exemple, le ’o’ de ’notre bateau’, n’est pas identique à celui de ’le nôtre’, dans les régions du ’bon parler’ français (bords de Loire). Je vous fais grâce de la transcription phonétique. Dans d’autres régions comme le Nord et la Midi, la plupart des locuteurs ne font pas de distinction, effectivement. Pourquoi donner raison à ceux qui ont des prononciations régionales, celles qui ont la saveur du terroir ?
Comme en Allemagne, toute réforme peut entraîner des corrections (l’accent ’d’entraîner’ n’apporte rien), attendons quelques années pendant que les experts continuent de travailler, fassent des essais, des sondages (chez les prof. de FLE - Français Langue Etrangère - en particulier). Puis habituons les Français à voir évoluer leur orthographe, ils acceptent bien l’évolution des mots !
@tf1Groupie
Tout arrive. Je suis rarement d’accord avec vous, tf1Groupie, sauf cette fois.
Ah, j’oubliais : ne manquez pas les livres de Paul Jorion. Lui aussi nous aide à comprendre ce monde complexe dans lequel nous sommes tombés par le hasard de notre naissance.
Très belle lettre. Je souscris.
La meilleure façon d’aider Michel Onfray, c’est de lire, d’étudier ses livres.
Et puis de réfléchir à partir de ce qu’il nous écrit. Ce n’est pas LA Vérité, car c’est un être humain. Mais il nous aide à comprendre NOTRE Vérité. Et combien de philosophes, après Aristote, peuvent se targuer de nous aider à nous comprendre et à comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure ?
Merci à l’auteur.
Merci, Michel Onfray.
Venceremos !
A l’auteur
Comment faites-vous pour décompter les voix des écologistes ? Les chiffres du ministère sont évidemment faux.
Selon les régions, les écologistes étaient seuls, ou avec le PS, ou avec le Front de Gauche.
Même chose pour le PCF qui est parti seul, ou avec le Front de Gauche, ou avec d’autres.
Et les rigolos du PS pensent qu’au 2e tour, tous les « gauches » voteront pour eux !
@BA
En Allemagne, le secteur du bâtiment jubile. On construit à marche forcée, on embauche à tour de bras. Vive l’immigration syrienne ! s’époumonent-ils. Il prospectent même en Alsace.
Quant au danger de l’intégrisme musulman, je n’y crois pas. Il y a maintenant des écoles musulmanes privées à Strasbourg. Elles ont beaucoup de peine à recruter. La plupart des familles concernées préfèrent l’enseignement public laïque, respectueux des opinions privées, et la religion en fait partie. Les intégristes sont dangereux parfois, mais tellement minoritaires. C’est le chômage, la pauvreté, le racisme dont ils sont victimes, la question palestinienne qui provoquent la radicalisation de certains jeunes. Pas l’appartenance religieuse.
@tf1Groupie
Encore Bravo tf1Groupie.
Bouchard and Co. jouent à faire peur, ce qui est l’arme des nazis et des dictateurs (cf. Netanyaou et Valls aussi !)
Vous apportez un peu de raison dans ce débat.
Spécialiste de la période nazie de par mes études, je suis tout simplement horrifié du discours qui paraît maintenant au grand jour en France et en Allemagne. On a l’impression de relire les journaux nazis des années 33-39. Je m’explique : Ceux qui ne plaisent pas, les Juifs, les homosexuels, les tsiganes, les malades mentaux à l’époque, les migrants musulmans aujourd’hui, sont caricaturés, chosifiés, déshumanisés. Et cela avant de décider en toute bonne conscience leur extermination, en tant que ’vermine’ (terme de l’époque).
En fin de compte, tout est bon pour parvenir à l’objectif du Bilderberg : Pas plus d’un demi-milliard d’habitants sur la planète. Il suffit de monter les gens de la plèbe les uns contre les autres (les Bouchard ans CO. s’y emploient). Pendant ce temps-là, les milliardaires et leur valets font leurs affaires, fabriquent des armes, s’enrichissent sur le dos du plus grand nombre (les 99%).
@tf1Groupie
Je ne suis pas de votre bord, mais là vous frappez où ça fait mal. Je préfère un immigré qui travaille et paie ses cotisations sociales et ses impôts (TVA surtout) en France, à un Français de souche qui s’exile en Suisse, en Belgique ou en Russie pour payer moins d’impôts : aucune solidarité, aucune reconnaissance, car c’est en France qu’ils ont été formés, gratuitement, grâce à NOS impôts.
Si Merkel est si généreuse, c’est parce que son pays se dépeuple, et ça fait mal à l’économie allemande. Ils ont besoin du million d’immigrés pour maintenir leur niveau de vie. Des milliers d’entreprises, et pas les moindres, ont signalé leur volonté d’embaucher des apprentis pour les former et les garder comme main-d’œuvre - et non pour les payer 5 euros de l’heure, mais pour leur donner au minimum le smic.
Sans oublier que parmi les immigrants syriens beaucoup sont bien formés et vont profiter à l’Allemagne et manquer à leur pays quand la guerre sera finie.
Quant à l’invasion des hordes (sous-entendu sauvages), l’extrême-droite allemande tient le même discours. En France on en est loin. Mais il serait malhonnête de prétendre que nous n’avons pas de problème d’intégration en France, parce que les dirigeants politiques n’ont pas pris la mesure du problème, et cela ne date pas d’hier.
@Jason
On peut tout au moins dire que vous n’êtes pas bien informé sur l’Allemagne. Depuis l’affaire de la NSA, les Allemands découvrent (pour ceux qui n’en étaient pas encore conscients) qu’ils ne sont pas libres en matière de politique étrangère. Au cours de cette année, si Obama n’était pas intervenu, ils auraient volontiers expulsé la Grèce de l’Eurogroupe. Les sanctions contre la Russie ont également été imposées par le Nobel de la Paix, le président du pays le plus guerrier de tous les temps. L’Allemagne est le pays le plus touché par l’embargo, mais il DOIT se soumettre. Les exemples ne manquent pas pour illustrer ce FAIT.
Donc pas de fantasme, de délire. Mais un déni de réalité de votre part. Ça se soigne.
@Fifi Brind_acier
Fifi, il faut relire vos tablettes. La gauche européenne, c’est le GÜD, pas Die Linke (attention à l’orthographe allemande). On voit que vous n’êtes pas encore bien informée de ce qui se passe en Allemagne ; c’est vrai que les médias français n’informent plus guère.
Nous sommes d’accord sur beaucoup de points, mais si nous avons des divergences cela ne me suffit pas pour attaquer Asselineau, comme vous le faites pour les gens de la vraie gauche, en des termes ’peu galants’.
Pour la Turquie, comme pour les Etats voisins, il faut leur donner de quoi héberger ceux qui sont contraints de quitter leur pays. Nous avons connu ces exodes massifs en Europe, et avec un peu de bonne volonté, nous pouvons comprendre ceux qui fuient la guerre, la destruction, la mort. Notre objectif doit être bien entendu le retour de la paix en Syrie et l’instauration d’un régime plus démocratique. Vous savez comme moi que les USA voulaient imposer à l’Irak, la Libye, la Syrie des dirigeants qui leur soient soumis. On voit ce que ça donne. Parce que nos gouvernements, eux, se sont soumis à la loi américaine, nous nous opposons à l’hégémonie américaine en soutenant l’indépendance de la Syrie et nous soutenons l’action de Poutine - même si ces pays ne sont pas démocratiques (pas plus que nos pays d’ailleurs).
Vous êtes au courant de la loi votée en Allemagne ce week-end. Un tri sera fait rapidement entre les réfugiés et ceux qui n’ont pas droit à l’asile seront renvoyés en masse. On annonce plusieurs centaines de milliers (sur environ un million entrés en Allemagne, un nombre impossible à absorber) de reconduites dans un autre pays. Ce sera la source de frictions et de cris d’orfraie de pseudo-humanitaires. Les semaines qui viennent seront sportives ... et pas sans répercussions en France !
Traduction assez maladroite, due probablement à un non-francophone. En l’occurence, ce n’est pas très important.
Cette lectrice est déçue par le Spiegel comme moi-même (j’ai vécu une bonne partie de ma vie à Berlin). Il y a beaucoup d’Allemands qui sont déçus par la social-démocratie - qui n’est plus sociale et encore moins démocrate. Les électeurs ont envoyé au Bundestag dans les 70 députés de Die Linke. Die Linke est un parti de gauche, un vrai. Ce parti et ses électeurs représentent un autre Allemagne, celle de la justice sociale et de la démocratie, celle de l’accueil généreux des réfugiés. A cela près, que beaucoup d’électeurs de droite participent activement à l’accueil des centaines de milliers d’immigrés (bientôt un million). C’est l’Allemagne du cœur. Celle avec qui nous pouvons fraterniser.
@TREKKOTAZ
Le 2e degré passe mal, il faudrait ajouter un smiley
En prépa, « le niveau ne cesse de baisser », car les enseignants qui croient cela calent leurs exigences sur le niveau de ceux qui quittent après les concours. Alors qu’ils doivent redescendre deux crans en arrière, ils aimeraient poursuivre au niveau qu’ils viennent de quitter. Ce devrait être passionnant ! Mais il faut faire preuve de modestie, se remettre au niveau de ceux qui ne savent pas encore. Dur, dur. Et avec cela, des programmes qui ne cessent d’évoluer (comme à la Fac d’ailleurs) et qu’il faut retravailler durant les fameux quatre mois de vacances, quand il reste du temps après la correction de montagnes de copies (47 élèves dans la classe de mon fils).
Bref, ces profs de prépa sont assez bien payés (beaucoup moins qu’un prof de collège -Realschule- allemand) et c’est largement mérité.
Pour eux comme pour tous les fonctionnaires, le blocage des salaires depuis quatre ans entraîne une baisse générale du niveau de vie.
Dire qu’en 1990, les enseignants français et allemands étaient au même niveau. Maintenant de l’autre côté du Rhin, on gagne deux fois plus. Cherchez l’erreur.
La France a surtout donné beaucoup d’argent à ses grandes banques, au Crédit Agricole en particulier, pour racheter des dettes grecques (l’argent prêté -illégalement- à des citoyens grecs insolvables) qui étaient sans valeur. Des dizaines de milliards ! Depuis la France a officiellement racheté des obligations du gouvernement grec (argent prêté par le gouvernement grec à ses propres banques, avant l’arrivée de Syriza au pouvoir, pour aider ses propres banques). Cet argent a aussitôt été retiré par les Grecs les plus riches et transféré pour une bonne part en Suisse. Bref, le citoyen lambda n’en a jamais vu la couleur. Aujourd’hui, 15 août, la BCE le reconnaît publiquement. Tout cela, on l’apprend par le blog de Paul Jorion.
Il y a en Europe un pays dont la population se renouvelle mal et qui manque de main-d’oeuvre qualifiée. Il est donc ouvert à une certaine immigration, européenne de préférence, sinon mondiale. Les chômeurs français pourraient y aller travailler, s’ils étaient capables de comprendre un peu d’allemand. Quelques Alsaciens en profitent largement et y trouvent le boulot qu’ils n’ont pas en France. Mais d’autres, échaudés, refusent d’y aller, car à la moindre difficulté économique et de réduction de personnel, c’est eux qui sont licenciés. Immigration choisie, disent les autorités allemandes.
En France la situation est différente. Si le pays est riche et financièrement capable d’accueillir beaucoup d’immigrés, cette richesse est si mal répartie qu’elle ne sert ni à l’accueil des immigrés, ni aux chômeurs, ni aux travailleurs pauvres. Par volonté politique, notre système social est à bout de souffle, tout comme le personnel des urgences dans les hôpitaux, tout comme les enseignants dans beaucoup d’établissements. L’accueil de nouveaux immigrants, une nécessité en soi,impératif humaniste, est désormais très difficile. Par volonté politique, la part du gâteau, je veux dire de la richesse nationale, qui est consacrée au social, est de plus en plus petite, insuffisante même. Et il faut la partager avec un nombre de personnes de plus en plus grand.
La seule solution est de changer de politique : donner moins du gâteau aux plus aisés, aux actionnaires en particulier, pour que le reste de la population ait davantage à partager. Cela va à l’encontre de la politique du gouvernement, de l’Europe, du néolibéralisme mondial. C’est pourtant ce qu’il faut faire.
Et puis, arrêter d’aller faire la guerre un peu partout « pour protéger nos intérêts économiques » (ceux des actionnaires, une fois encore), au contraire, faciliter le dialogue dans les pays en croise, au lieu de souffler sur les braises. Les pauvres, les affamés de ces pays, ceux qui n’y voient plus d’avenir, n’auront plus de raison de quitter leur pays natal, leurs familles et leurs amis pour tenter de trouver chez nous ce qu’on leur a enlevé chez eux. Ils vivront mieux chez eux et nous vivrons mieux chez nous.
Vous avez compris, l’ennemi ce n’est pas l’immigré, c’est l’actionnaire, c’est le profiteur du système, c’est celui qui, à la tête de l’Etat, préfère donner toujours plus aux riches, en le prélevant sur les autres.
Ne cherchons pas midi à quatorze heures.
Que faire pour changer cette situation ? En parler, convaincre d’autres qu’on peut, qu’on doit agir. Utiliser son bulletin de vote, et s’il le faut descendre dans la rue.
@Spartacus
N’importe quoi, comme d’hab. Les fonctionnaires cotisent au chômage depuis plus de quinze ans et vous ne le savez toujours pas ? Et qui dit qu’un fonctionnaire n’a jamais rien investi ?
L’ennemi de classe, ce n’est pas le fonctionnaire, mais l’aristocratie financière et ses sbires,... comme vous ?
@foufouille
Bien d’accord, sur la dureté du climat en montagne. A 600m dans les Vosges, l’hiver, c’est terriblement dur. La ville, c’est tellement plus confortable, si on a un toit.
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