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Les commentaires de Deltarho



  • Deltarho Deltarho 3 mai 2007 17:08

    L’appartenance de Sarkozy à l’extrême droite, dont les idéologies ne sévissent plus qu’en Arabie, USA, Iran, et autres pays où il fait bon vivre (et surtout se taire), est un parfait exemple d’archaïsme.

    Il appelle au rassemblement des républicains de conserve, or, il s’allie avec des partis qui véhiculent des idéologies aboutissant à des dictatures.

    Les idéologies d’extrême droite, c’est tout de même 80 millions de mort ce dernier siècle...



  • Deltarho Deltarho 3 mai 2007 15:56

    @ l’Auteur

    Voilà un article consistant ! mais vous passez sous silence un « archaïsme » qui est loin d’être insignifiant : c’est la sacro sainte Finance et sa servante dédiée, la Croissance !!! le nerf de la guerre prétendent les archaïques.

    Je disais récemment que si cet « archaïsme » perdure je remonterais au maquis comme tous les papis qui l’ont déjà combattu, nos déambulateurs sont en révisions (pose de chenilles, renforcement du blindage, graissage des articulations ) et l’impression des consignes du « combattant sans armes » en train de se faire. Même le repérage des élucubrateurs de la 5ème colonne (voir commentaire ci dessus) n’a pas été oublié !

    Encore bravo Franck, Deltarho, vieux mais pas « archaïque ».



  • Deltarho Deltarho 27 avril 2007 12:39

    Il est impératif que les français montrent aux néo-faschistes qu’ils ne sont pas dupes, et qu’on ne pourra pas leur prendre ce qui leur reste de LIBERTÉ ! Tous les « papis » sont capables de reprendre le maquis qu’ils ont déjà connus ! gare à vos miches blancs becs !



  • Deltarho Deltarho 21 mars 2007 14:56

    Pour traiter ce sujet par le bon bout il faut déjà voir le pourquoi :

    Depuis plus de dix ans nous faisons la fortune d’un vrai « pirate » en situation de monopole et qui nous taxe d’au moins 200€ par ordinateur pour nous imposer (par des dessous de table !!) ses logiciels merdiques,

    Actuellement Carrefour (ses vendeurs) se vantent d’avoir gagner un procès contre des utilisateurs qui demandaient le respect des lois sur la concurrence, la vente forcée, car il n’est pas possible d’acheter en France des ordinateurs (surtout les « portables ») qui ne soient pas équipé de MS Windows !!

    Et n’oubliez pas les actions inqualifiables menées auprès des assembleurs par l’entremise de certains députés européens, dont Juliani, que vous connaissez bien et à qui j’ai eu l’occasion de dire ce que j’en pense,

    Le tout bien entendu, pour le « bien des français » !



  • Deltarho Deltarho 20 mars 2007 15:51

    Grosse erreur RDU, l’ esperanto est actuellement, parmi toutes les langues, la mieux fournie en vocabulaire proprement défini,vocabulaire général, scientifique ou technique. Et ceci n’est pas une affirmation gratuite ou de propagande, pour la mécanique c’est même des espérantistes grenoblois qui sont résponsables de ce vocabulaire auprès de l’académie mondiale de l’espèranto, organisme très sévère et pas du tout « amateur » au sens péjoratif de ce mot.D’autre part c’est sur des problèmes de mécanique automobile que l’espéranto a montré son efficacité dans le monde entier !!!

    Quant au commentateur parlant de l’Ido, il devrait savoir que le mot ido est une racine espérantiste, que ce langage se voulait simplification ( donc limité) de l’espéranto mais en 5 ans tous ses pratiquants( qui n’ont jamais dépassé le millier) sont revenus à la langue originale.

    Je viens de terminer un travail de compilation (+ de 400 pages) de tous les écrits officiels fait sur cette langue qui n’a jamais eu l’intention de remplacer les langues nationales, mais au contraire ne prétend qu’ à libérer les humains de tous asservissements (il faudrait mieux dire esclavage !).Cette compilation démontre que la « bourgeoisie » française, alors qu’elle a tout fait pour promouvoir l’espéranto naissant(il y a 125 ans !), la démolit systématiquement ( avec beaucoup d’hypocrisie !) depuis l’apparition d’associations espérantistes anarchistes ou communistes, voir le décret de Léon Bérard. Une toute petite dose d’intelligence aurait suffit pour s’apercevoir que l’espéranto ne peut être une langue sectaire ou dogmatique (politiquement ou religieusement), pour compléter votre information je vous conseille la lecture des 560 pages de « la Danĝera Lingvo » , d’Ulrich Lins, allamnd vivant depuis très lonftemps en Asie (russe et chinoise).



  • Deltarho Deltarho 20 mars 2007 15:41

    Grosse erreur RDU, l’ esperanto est actuellement, parmi toutes les langues, la mieux fournie en vocabulaire proprement défini,vocabulaire général, scientifique ou technique. Et ceci n’est pas une affirmation gratuite ou de propagande, pour la mécanique c’est même des espérantistes grenoblois qui sont résponsables de ce vocabulaire auprès de l’académie mondiale de l’espèranto, organisme très sévère et pas du tout « amateur » au sens péjoratif de ce mot. D’autre part c’est sur des problèmes de mécanique automobile que l’espéranto a montré son efficacité dans le monde entier !!!

    Quant au commentateur parlant de l’Ido, il devrait savoir que le mot ido est une racine espérantiste, que ce langage se voulait simplification ( donc limité) de l’espéranto mais en 5 ans tous ses pratiquants( qui non jamais dépassé le millier) sont revenus à la langue originale.

    Je viens de terminer un travail de compilation (+ de 400 pages) de tous les écrits officiels fait sur cette langue qui n’a jamais eu l’intention de remplacer les langues nationales, mais au contraire ne prétend qu’ à libérer les humains de tous asservissements (il faudrait mieux dire esclavage !). Cette compilation démontre que la « bourgeoisie » française, alors qu’elle a tout fait pour promouvoir l’espéranto naissant (il y a 125 ans !), la démolit systématiquement ( avec beaucoup d’hypocrisie !) depuis l’apparition d’associations espérantistes anarchistes ou communistes, voir le décret de Léon Bérard.

    Une toute petite dose d’intelligence aurait suffit pour s’apercevoir que l’espéranto ne peut être une langue sectaire ou dogmatique (politiquement ou religieusement), pour compléter votre information je vous conseille la lecture des 560 pages de « la Danĝera Lingvo » , d’Ulrich Lins, allemand vivant depuis très longtemps en Asie (russe et chinoise).



  • Deltarho Deltarho 20 février 2007 22:31

    Tout à fait d’accord avec vous Romand.

    Une langue pivot se doit d’être simple et facile d’apprentissage sans pour autant limiter les échanges entre cultures différentes, de plus elle doit permettre la compréhension d’abstractions de tous degrés.

    Je viens de retrouver au fond d’un carton le courrier ( avril 1972 ) d’un collègue professeur au MIT qui se plaignait des difficultés que les étudiants américains avaient à évoluer en mathématiques (il s’agissait de calcul matriciel) à cause des carences de leur langue.

    Il me disait même qu’ à son arrivée de France Benoit Mandelbrojt les avait convaincus d’ enseigner quelques bonnes notions de français « seul capable de traduire des nuances abstraites aussi subtiles ».

    Mais le français a aussi ses défauts et surtout ses difficultés, il doit perdurer comme langue maternelle mais ne peut, pas plus que l’anglais, jouer le rôle d’une langue universelle.

    Beaucoup de groupes scientifiques attribuent le titre de « latin moderne » à l’espéranto pour son aptitude à exprimer justement des idées simples ou complexes, de plus ils notent qu’ il est bien plus abordable que le latin de la Renaissance !

    Bien que la perfection ne soit pas de ce monde, mais pour ne pas décliner (avec ou sans accusatif !!) accordons un peu de crédit au CHEF-D’OEUVRE de Zamenhof et cessons de chercher le petit détail (le poux !) qui nous prive d’un pas de géant pour l’humanité.



  • Deltarho Deltarho 20 février 2007 09:07

    Il est à noter que beaucoup d’ universités dans le monde font actuellemnt un gros travail comparatif sur les langues et définissent l’impact qu’elles ont sur la société humaine.

    On retrouve là la préoccupation inquiète des tenants de l’anglais, mais les résultats publiés montre la NÉCESSITÉ d’une autre langue mondiale non nationale, ce qui ne signifie pas : à la place des langues maternelles !

    Vous pouvez aussi allez sur http://www.reta-vortaro.de/revo/ pour juger sur pièce de la difficulté de quelques 40 langues, mais notez que ce travail est en cours d’élaboration. L’université de Toulouse a aussi une bibliothèque très fournie sur le sujet. Une autre équipe est en train de faire une compilation des termes de médecine pour les organisations humanitaires.

    @ Te Haha.

    << Dommage que tout cela ait fini en queue de poisson espérantiste, car l’espéranto est bien inutilement compliqué : accusatif et accusatif de direction par exemple, l’adjectif s’accordant en nombre, mais pas l’article, la 2e personne de politesse (semblable à la 2e pers. du pluriel en plus !), etc., etc.>> Queue de poisson ?? Remarquez que le dérapage sur l’espéranto se fait toujours à l’initiative de ceux qui sont sans raison claire contre cette LANGUE. Il est normal que les « espérantistes » se rebiffent quand on les incendie d’ inepties.

    Pourriez vous nous citer une autre langue qui n’aurait pas plus de sérieuses difficultés, et qui au passage serait libérée de toute idée d’hégémonie ( philosophique et surtout économique) sans pour autant sacrifier ses possibilités d’universalité ??.



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 20:51

    Je note l’objectivité de certains qui contredisent des références visibles de partout !!!!

    @ Skirlet

    Comment peut-on penser que Zammenhof, medecin, n’aurait pas construit l’esperanto sans y mettre les termes de sa profession ?

    Premier « dictionnaire des termes médicaux », dr Briquet 1932, 2200 racines. Révision par Waringhien,1956, 3000 racines.

    Création du « Medicinia Terminologia Centro » (1948) actuellemnt dirigé par prof. Albault.

    Complétion des termes médicaux (surtout en chirurgie) par prof. Stevens Norvell, Université Dalhousie, Canada.

    Le P.I.V. 2005 comporte plus de 7000 termes de médecine sur 235 000 entrées.



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 19:27

    @ Skirlet

    Le patron du service universitaire de Grenoble est Jacques Joguin, agrégé, du Comité des Scientifiques Espérantophones, dont le « lexique des termes scientifiques » se trouve au Bureau National d’ Esperaénto-France.

    Ce lexique exhaustif pour les Math.,Physique et l’Informatique, assez complet pour l’Astronomie, la Géologie et la Météorologie, il l’est moins pour ce qui concerne la chimie et la medecine-pharmacologie pour lesquelles il existe des lexiques spécifiques, je ferai une recherche des références que je n’ai pas en tête actuellement.



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 18:59

    J’oubliais pour ce qui concerne les déférences asiatiques fonction de l’âge, je vous conseille les expériences vécues du dr Renée Triolle ( je n’ai pas les références du livre en tête).



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 18:51

    Votre argumentaire contre l’esperanto (qui n’est pas le sujet de cet article, mais ce n’est pas une raison pour déraper) est totalement erronné. Visitez le site http://claudepiron.free.fr/index.htm, vous y trouverez toutes la réalité !!

    D’autre part, vous qui êtes medecin, sachez que les premiers groupes internationaux d’esperantistes ont été créés par des medecins (1912) lesquels sont encore très nombreux à parler l’esperanto (+ de 2000 ). Je suis d’ailleurs en train de refaire un livre manuscrit du dr Vedrine sur cette aspect de l’histoire de l’esperanto ( oui cela existe et comporte même plus de 5 000 volumes !).

    L’université de Grenoble ayant aussi une section des « termes scientifiques et médicaux en esperanto », termes qui sont avalisés par l’ Académie internationale d’Esperanto. Dernière précision : Piron est psy.



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 13:42

    Ce texte repris dans un cours d’espagnol m’a servi ( modifié) dans une étude neurologique (technique) dans laquelle était aussi inclus de très nombreux moyens de communication assimilables aux langues dont la gestuelle Chappe, la dactylophonie morse etc.... La transcription des langues parlées par ces méthodes permet aussi d’appréhender partiellement le niveau de difficulté de ces langues (réduction à un dénominateur commun). Il fut un temps où je pouvais aisément m’exprimer en silbo et en morse, mais le silbo m’étant difficile (je siffle très mal) seul me reste le morse qui lorsque l’on a passé un certain stade ne régresse plus quel que soit l’âge, d’anciens officiers navigants le lisent plus vite que l’on ne peut le faire avec les yeux et ce à plus de 80 ans !



  • Deltarho Deltarho 19 février 2007 12:46

    Pour permettre au persifleurs de mieux nous faire comprendre leurs élucubrations je fais un copier/coller (habituellemnt proscrit chez moi !) sur une langue (intrinséquement) qui ne pose pas de difficultés de grammaire et qui vit en bonne entente avec toutes les langues du monde, donc aussi avec l’espéranto !

    Texte de Florence Moreau, enseignante au Lycée Vaucanson de Tours.

    Silbo, en espagnol, veut dire siffler. Bien que ce ne soit pas considéré comme un modèle de politesse, il est très commun de siffler pour appeler quelqu’un. Toutefois, on ne le fait que pour attirer son attention, et celle-ci obtenue, on communique son message par le biais du langage parlé.

    L’originalité des langages sifflés en général et du silbo gomero en particulier, c’est qu’il s’agit de langages qui peuvent transmettre n’importe quelle idée venant à l’esprit du locuteur, avec les mêmes détails et précisions que le langage parlé. Il est alors possible de transmettre des messages aussi complexes que « Untel est malade » ou « Viens manger et au passage apporte de l’eau » Ce sont des phrases sifllées comme celles-ci que l’on peut entendre sur les pentes escarpées de l’île de la Gomera aux Canaries.

    1. Où l’emploie-t-on ? 2. Pourquoi silfflent-ils au lieu de parler ? 3. C’est une langue ? 4. A quoi cela ressemble-t-il ? 5. Comment le cerveau le perçoit-il ? 6. Quelle est son origine ? 7. A quelle époque et dans quelles circonstances s’utilisait-il ? 8. Existe-il encore ? 9. Peut-il disparaître ?

    1- Où l’emploie-t-on ?

    Le silbo gomero est employé sur l’île de la Gomera, l’une des îles de l’archipel des Canaries. Les Isles Canaries se situent dans l’Océan Atlantique au large des côtes du sud du Maroc. Elles sont séparées de celui-ci par un bras de mer de 94 kms, et s’étendent entre les 28ème et 29ème parallèles et à une longitude située entre les 18ème et 12ème approximativement. C’est un ensemble de sept îles, avec d’ouest en est, El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Gran Canaria, Fuerteventura et Lanzarote. Les Iles Canaries appartiennent à l’Espagne ; c’est l’une des autonomies du pays, elle est formée d’une seule province. La capitale est Las Palmas dans l’Ile de Gran Canarias à 1271 kilomètres de Cadix (attention à ne pas la confondre avec Palma de Mallorca qui est la capitale des Baléares) La langue officielle est, comme en Espagne, l’espagnol ; celui des Iles Canaries est légèrement différent et les linguistes l’appellent canarian.

    2 - Pourquoi sifflent-ils au lieu de parler ?

    Siffler pour communiquer n’est pas le seul fait des habitants de l’Ile de la Gomera. On trouve ce mode de communication dans des zones de la planète très variées comme au Nepal, chez les indiens Zapotèques des montagnes d’Oaxaca au Mexique et même en France dans les Pyrénées. Les lieux où l’on utilise ces langages sifflés ont des points communs : tous sont des zones montagneuses où les communications sont difficiles et où la densité de la population est réduite. Or un message parlé peut porter à 200 mètres au maximum, tandis que les siffleurs peuvent s’entendre et se comprendre à huit kilomètres de distance. Sur la photo, on peut se rendre compte du relief escarpé de l’Ile de la Gomera.

    3 - C’est une langue ?

    Ces langages sifflés ne sont pas l’exclusivité d’une famille de langue précise ni celle d’une ethnie en particulier ; ils sont généralement l’adaptation de langues parlées, pour être entendues de loin. Ainsi le silvo gomero, le langage sifflé de l’île de la Gomera est une adaptation de la langue espagnole où les vibrations des cordes vocales sont remplacées par un sifflement pour faciliter la communication en terrain accidenté, afin qu’on puisse l’entendre de loin. Un siffleur qui le souhaiterait pourrait siffler en italien, en anglais, ou dans n’importe quelle langue. C’est leur singularité.

    4 - A quoi cela ressemble-t-il ?

    Cliquer sur lien vers le site www.coreyhaines.com pour écouter un exemple. Il faudra ensuite fermer la fenête pour revenir sur cette page Pour celui qui l’entend pour la première fois, le silbo gomero ressemble tout à fait au chant d’un oiseau. Il est possible d’exprimer cinq voyelles quoique pas aussi précisément que dans une langue parlée. En revanche, il n’y a que quatre consonnes, mais la ligne mélodique du sifflement, son rythme, ses fréquences, ses pauses et interruptions, ses intonations et la durée des sons, prennent un sens comme c’est le cas d’ailleurs pour le langage parlé.

    5 - Comment le cerveau le perçoit-il ?

    Les chercheurs, selon la revue Nature de janvier 2005 viennent de démontrer que pour comprendre un message sifflé, le cerveau mobilise les mêmes zones que pour comprendre une langue parlée. En revanche, le cerveau de ceux qui ne savent pas le langage sifflé mobilise d’autres zones pour l’écouter. On retrouve le même phénomène pour la compréhension par les sourds-muets du langage des signes. C’est une découverte importante pour approfondir nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain.

    6 - Quelle est son origine ?

    Il existe peu d’études linguistiques sur le silbo gomero et il semble qu’elles aient toutes été faites par des étrangers. On connaît assez mal son origine. Quand Jean de Béthencourt débarqua sur les îles Canaries au début du XVème siècle, les habitants, les guanches, utilisaient déjà un langage sifflé pour communiquer d’une montagne à l’autre. Les guanches étaient de race blanche, souvent blonds aux yeux bleus, grands et forts et ils étaient vêtus de peaux de chèvres. On ne connaît pas avec exactitude l’origine de ce peuple. Evidemment, ils ne parlaient pas espagnol. On suppose que les conquistadors, firent séduits par l’idée de « siffler une langue » qui s’adaptait parfaitement à la géographie des lieux. Ils adaptèrent alors le système à la langue espagnole à partir du langage d’origine utilisé par les habitants préhispaniques de l’île.

    7 - A quelle époque et en quelles circonstances s’utilisait-il ?

    Jusqu’à la première moitié du XXème siècle, le silvo gomero était utilisé quotidiennement. Les témoins qui voyagèrent aux Canaries à cette époque racontent qu’on entendait siffler tout au long de la journée, à n’importe quelle heure, y compris la nuit. Les cultivateurs communiquaient ainsi de hameaux en hameaux, les bergers d’une montagne à l’autre, les villageois d’une maison à l’autre, d’un bout à l’autre du village. Les femmes l’utilisaient pour appeler leurs maris ou leurs enfants, les bergers pour savoir si quelqu’un avait vu une de leurs chèvres qui s’était perdue. Il était très utile pour communiquer jusqu’à l’autre bout de l’île des informations sur la disparition d’une personne qu’il fallait chercher ou pour annoncer un décès. Tous étaient ainsi mis au courant, mieux que par le téléphone ou par le portable. On raconte même qu’il servit pour avertir la population lorsque des bateaux s’approchaient des côtes à la recherche d’esclaves. Il ne manque pas non plus de couples qui se soient rencontrés sans s’être jamais vus, en échangeant d’abord leur noms, puis en se donnant rendez-vous comme nous pouvons aujourd’hui nous rencontrer sur Internet et devenir amis. Bien sûr, le concept de l’intimité était tout autre. Chacun connaissait les difficultés de chacun et les habitants s’aidaient les uns les autres. On pouvait reconnaître le sifflement d’une personne de la même façon que nous reconnaissons les voix. Celui qui avait un secret à dire devait se déplacer et c’était alors considéré comme très intime. S’il ne l’avait pas fait, tout le monde sur l’île aurait été mis au courant, car les sifflements portent très loin.

    8 - Existe-t-il encore ?

    A partir des années 50, l’usage du silvo gomero commence à décliner pour diverses raisons. D’abord, les situations où on l’utilisait allaient en disparaissant, comme par exemple la garde des chèvres par les bergers. Ensuite, de nombreux habitants commencèrent à émigrer à Cuba, au Vénézuela ou vers d’autres îles des Canaries où l’on n’utilise pas ce langage, à la recherche de travail. Enfin, les moyens de communication modernes, comme l’apparition des premières routes, la presse écrite, la radio, plus tard la télévision et le téléphone, et maintenant Internet, ont joué un rôle important dans le déclin du silvo gomero. De nos jours, il n’a pas complètement disparu. On continue à l’utiliser dans de rares zones, en particulier là où on fait encore paître les chèvres. Par exemple à Igualejo où, en 1993, il n’y avait qu’une seule cabine téléphonique publique, on l’utilisait encore, même si ce n’était que pour appeler, en sifflant de maison en maison, une personne qui avait reçu un appel.

    9 - Peut-il disparaître ?

    Depuis environ dix ans, des associations culturelles se sont mobilisées pour que le silbo gomero ne meure pas complètement. En 1998, il y eut une proposition de loi pour intégrer son enseignement dans les programmes scolaires des écoles de l’île de la Gomera. Le projet commença à s’appliquer dans les salles de cours le 10 janvier 2000 dans 17 cités scolaires de l’île. Des démarches ont été faites, en outre, pour qu’il soit déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco. Peut-être aboutiront-elles en 2005.

    La génération qui a appris le silvo gomero dans sa jeunesse commence à vieillir et il est indispensable que ceux qui le connaissent l’enseignent aux générations actuelles avant que le langage ne disparaisse complètement. Il est important que ces connaissances sortent ensuite des écoles et que les habitants ressentent à nouveau le besoin de l’employer. Actuellement, des spectacles pour les touristes semblent être une idée intéressante pour motiver son emploi, en remplaçant un secteur économique, celui des bergers, par un autre non moins lucratif.



  • Deltarho Deltarho 9 février 2007 20:13

    Reading your post i must be convinced you’re an authority on english and german languages, but what a shame concerning your mother tongue ....

    Auf der anderen Seite Sie scheinen uber das Geshehen auf den alten laufenden, aber haben Sie dieser reiner Theorie niemals erleiden, so bitte, gehen Sie in aller Bescheidenheit ! Von jemand der kennt die nutzbar gemachten Wörte... Heil !



  • Deltarho Deltarho 9 février 2007 19:03

    Quelques résultats, mais ils restent confidentiels car trop dérangeants.

    Effectivement la traduction automatique via l’esperanto sera probablement la seule valable. Est-ce pour cela qu’ apparaissent, outre les coupures de crédits, des pressions tout azimuth ??



  • Deltarho Deltarho 9 février 2007 18:02

    Revenons au sujet présenté par Krokodilo ( la kuracisto kiu rajtas de krokodili ! ) en examinant une opportunité d’estimer objectivement la difficulté de chaque langue.

    Nous connaissons tous les « traducteurs » électroniques qui bien souvent nous ont amusés de leurs inénarrables traductions. Le manque de mémoire, à l’origine de ce défaut, limitait le nombre d’entrées de ces dictionnaires bilingues, ne permettant pas une réelle utilisation en traduction dynamique.

    Nouvelles mémoires et nouveaux microprocesseurs permettent maintenant la conception de véritables et performants traducteurs électroniques.

    Cependant ce résultat n’ aurait été possible sans la mise au point d’ algorithmes ambidirectionnels nous permettant d’obtenir itérativement ou par coïncidence la similitude quasi parfaite de deux chaînes longues, ce qui nécessite une multitudes de boucles imbriquées et ce n’est pas simple, mais au bout du compte on obtient des traductions qui tiennent la route.

    Cette méthode est un très bon outil pour l’évaluation des difficultés mécaniques d’une langue ( par la sommation des boucles de contrôle ), reste à évaluer les difficultés physiologiques.

    Les résultats obtenus permettent déjà des évaluations en dehors de toutes distortions affectives, cette évolution épouvante bien des pouvoirs dans la monde anglo-saxon.



  • Deltarho Deltarho 9 février 2007 12:30

    Mi redaktas mian opinion en esperanton ĉar kiam oni pretendas pri esti nediskutebla tiam oni nepre okupiĝi pri scii kio la vortaroj signifas.

    Via comento signas malprofunda konado del’ lingvoj, supraĵa kulturo ( resultata de la spektaklo-industrio ? ), eĉ entute nuanciata de ultraliberalismo, de profitavidaj kaŝpensoj.

    La aplikaĵo de terminaro, ke vi ne estas tute bridanta, donas pedanta kaj mokinda komento, inda je la Preciozulinoj de Moliero.

    Tiel Skirlet diris vin, via argumentaro malfavore al esperanto estas memkontraŭdira, kaj vi havas neciojn en historio, tiel same en literaturo.

    Eĉ vi ne ligos min, tute egale, ĉar mi preferas lerni ilin plivole kritiki senfonde !



  • Deltarho Deltarho 8 février 2007 15:38

    Jes la esperanto ne senrevigos vin, nek pro ĝia facileco ( mi lernis ĝin tamen maljuna, kaj nun, du jarojn pli poste, mi lernigas ĝin al mian emeritan amikojn ), nek tra ĝian estontecon de tutmondan lingvon, tial antaŭen !!

    Jetés à l’eau, il ne nous reste plus qu’à nager !!



  • Deltarho deltarho 6 février 2007 16:13

    @Manuel Atreide

    Je vous encourage dans cette voie car j’avais envisagé de faire ce travail il y a deux mois, mais le trop plein de commentaires exacerbés sur AV m’a découragé.

    Il faut dire que beaucoup sont perturbés par de pseudo-scientifiques (pseudo en dépit de leur poste universitaire ) qui ne font pas honneur à leur spécialité, Haroun Tazief doit s’en retourner dans sa tombe !!

    Quittons l’aspect « relationnel » pour les aspects objectifs et posons quelques définitions : Le mot climat, d’origine grecque, indique des phénomènes liés à l’inclinaison de l’axe de la Terre que l’on peut assimiler à la déclinaison, ou à la déclinaison magnétique, car les phénomènes sont homothétiques. Ils sont oscillatoires selon deux périodes et sont de plus modulés par des « variables » solaires. Ce qui signifie que le soleil peut induire dans les mesures des segments erratiques.

    Les oscillations de période courte ont donné des variations de climat assez bien corrélées depuis 3 à 4 siècles ( surtout après 1743 ) et les géophysiciens admettent que les oscillations longues ( plus de 700 ans ) correspondent aux périodes de glaciation. Sur ces généralités viennent se greffer bien d’autres phénomènes corollaires.

    Si actuellement nous observons le phénomène, notons au passage que la tendance de la courbe du « naturel » est orientée vers du « plus froid », il est indéniable ( et la GIEC vient de le confirmer ) qu’il y a une accélération exponentielle vers le réchauffement, nul doute que cette accélération EXPONENTIELLE est due à l’activité industrielle humaine.

    Une seule solution à mettre en oeuvre de toute urgence, la limite de l’ irréversible se situant entre 2012 et 2015 : LA DÉCROISSANCE, et du calme messieurs les économistes ou autres commerçants, la décroissance ce n’est pas une croissance négative, mais une économie raisonnée ( sans FINANCE en forme d’entonnoir !!) qui appelle l’emploi d’une énergie extérieure à notre planète, le soleil, et ce ne sera pas suffisant sans la préservation des « matières » (à ne pas confondre avec vos marchandises !) que renferme cette planète.

    Autrement dit revalorisons et complétons Lavoisier, en comprenant aussi les lois de la thermodynamique et de l’entropie. Ces lois ne se décrètent pas, elles se subissent.

    Pour éviter une perte de temps aux impénitents vérificateurs, je signale que mes sources se trouvent sous mon chapeau, et j’ incite les objecteurs d’évolution à procéder à de nouveaux essais avant que de me dire que le solaire ça ne peut pas marcher ou qu’ il polluerait tout autant !!