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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > A bas la médiocrité !

A bas la médiocrité !

A l’heure où nombre d’artistes joignent leur voix à celle des professionnels de l’industrie du disque pour combattre le téléchargement et la licence globale, il convient de prendre de la hauteur, et de s’interroger sur la place de l’art et sur les aspirations artistiques.

Qu’est-ce donc que la musique ? Qu’est donc l’aspiration d’un vrai musicien ou de tout artiste ?

Ne serait-ce donc pas d’être écouté, découvert, vu, admiré ? Apparemment non ! Face à l’amendement voté récemment, par députés de droite comme de gauche, en vue d’instituer une licence globale dépénalisant le peer-to-peer, beaucoup de prétendus artistes ont dévoilé leurs vraies aspirations ! Faire du fric ! Ah, mais quelle belle motivation ! Quelle noble conviction pour sous-tendre leurs « créations » !

 

Je m’imagine Homère s’interrogeant avant de narrer L’Iliade et L’Odyssée sur la question de ses droits d’auteur ! Ou Mozart mort dans la misère ! Ou Voltaire refusant que ses lumières soient diffusées auprès d’un peuple qui ne pouvait pas le rémunérer...

 

Tout grand auteur ou compositeur se livre à l’art de manière spontanée, sans arrière-pensée. Il poursuit une quête personnelle vers la création. La destinée qui lui insuffle inspiration, talent ou génie, décide également de sa postérité, de son universalisme, de son éternité. Or, aujourd’hui, quel est donc l’état de fait ? Quels sont ces gens se proclamant les représentants de la création artistique, avec leurs doléances mercantiles ?

 

Il convient de réaliser que bien avant Internet, l’invention des radios K7 permettait à n’importe qui d’enregistrer à volonté toute musique diffusée sur les antennes radio. Or, lorsqu’on sait que ce sont les « artistes installés » qui, aujourd’hui, montent le plus au créneau pour fustiger le téléchargement, cela a tout de même un air de ridicule. Ce sont les auteurs des chansons diffusées des dizaines de fois par jour, sur les mêmes radios, qui viennent nous dire que nous sommes des monstres qui les empêchons de poursuivre leur création, non pas en tarissant leur inspiration, mais en diminuant (fictivement) leurs bénéfices !!!??? (« Fictivement », car j’ai du mal à imaginer que tout ce qui est téléchargé serait transformé en ventes du côté des maisons de disques ! C’est justement grâce à la gratuité que nombre de personnes découvrent des talents qu’ils n’auraient jamais eu l’occasion d’entendre si elles avaient ouvrir leur porte-monnaie...)

 

Quel respect pourrais-je donc avoir pour des hommes ou femmes d’une telle bassesse ? Si minables qu’ils oublient déjà que, pour la totalité d’entre eux, le succès n’est dû qu’aux relais incessants et gratuits des médias de masse que sont la télévision et la radio !

Quel est donc leur but ? Faire de l’argent comme leurs maisons de disques !

 

Mais heureusement, ils ne sont pas les seuls représentants de la « création ». Nombre de jeunes artistes musiciens ou écrivains ont bien saisi l’enjeu d’Internet : un média interplanétaire permettant la diffusion de l’art et de la culture. Quelles sont les aspirations de ceux-ci ? Faire partager leurs richesses, leur inspiration, leur sensibilité au monde entier. Le but d’un musicien n’est-il pas de remplir des salles de concert ? Partager son art avec son public. Echanger des émotions. Transmettre sa passion, et recevoir l’écho plein de gratitude des gens qui l’aiment. Avec une diffusion gratuite, ce but est plus vite atteint, et tout le monde y trouve son compte : auditeurs ravis que leur vie soit enrichie des mélodies qu’ils aiment, et artistes remplissant salles de concert et gagnant leur vie noblement, dans l’exercice de leur art, devant ces mêmes personnes qui les ont découverts grâce à Internet.

Le but d’un écrivain est d’être lu pour des siècles et des siècles (amen...) par le plus grand nombre, par différentes générations. Ce sont là les « vrais artistes », ceux que l’art pousse à la création sans questionnement, de manière innée, comme il a déjà poussé tous les génies des civilisations passées dont les richesses constituent le plus beau patrimoine de l’humanité...

 

Il me semble indispensable de prendre de la hauteur face à ce sujet, au risque de n’entendre que les médiocres commerçants (maisons de disque) et autres prétendus artistes (mentionnés plus haut) installés dans le confort de l’industrie du disque, et qui veulent nous faire oublier que la création et le partage des richesses culturelles ne sont pas toujours passés par le lien commercial et la logique du profit.


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35 réactions à cet article    


  • Gilles Guiraud (---.---.152.10) 9 mars 2006 14:27

    Je me permets de vous préciser un petit peu les contours de mes propos...

    Que Mozart soit mort dans la misère pour avoir trop flambé illustre à merveille que son art ne dépendait pas de sa fortune puisque ses chefs d’oeuvre se sont succédés jusqu’à la fin si je ne m’abuse.

    Quant aux artistes que je me permets de qualifier de « médiocres » d’un ton volontairement provocateur, je parle de vedettes omniprésentes, confortablement « installées » (dans le show biz par exemple) qui se veulent les porte parole de la création artistique en oubliant que l’art ne dépend pas seulement d’eux et qu’il est fait pour circuler. Ne pensez vous donc pas (en prenant encore un peu de hauteur si vous voulez bien me suivre) que l’Internet contribue, à sa façon, de nos jours à transporter les « lumières », la culture, la musique dans nombre de pays où le totalitarisme et l’obscurantisme règnent en maîtres empêchant à leurs peuples d’y avoir accés « légalement »...


  • may (---.---.77.208) 9 mars 2006 20:44

    ce qu’il dit n’est pas entièrement faux. Les commerçants qui niquent les artistes (de tout temps) sont les vrais ordures. il ne faut pas tout confondre. Car on voudrait faire prendre les internautes pourles coupables. L’art en soi (le vrai) n’a que faire dans sa création pure (j’insiste) du fric. Cela dit, les éditeurs, producteurs de films, de musiques eux sont les rapaces aux aguets. Ce sont en ceux-là qu’il faut voir les « coupables ». Ils sont malins. Chat échaudé, je sais de quoi je cause... Jeanne Moreau disait « si j’avais su que javais un tel talent ». Evidemment les producteurs ne se sont pas empressés de lui dire qu’elle valait de l’or à l’époque.

    tjs la même chanson !!

    Bref ! le problème n’est pas que les gens sont cons. le pb c qu’il ne savent pas qu’ils le sont alors ca va durer longtemps


  • pierre (---.---.77.208) 9 mars 2006 21:09

    Je pense que si on vous téléchargeait gratuitement ca vous ferait sortir de l’anonymat.


  • FDV (---.---.48.182) 9 mars 2006 23:43

    Chiche, je vous envoie mon rib pour que vous virez 5OO euros de droits pour création artistique. Puisque vous avez lu ma prose. c’est de l’art aussi. ça a droit à rétribution.

    LOL, MDR


  • Hikaru (---.---.194.249) 9 mars 2006 14:23

    « Or, lorsqu’on sait que ce sont les « artistes installés » qui, aujourd’hui, montent le plus au créneau pour fustiger le téléchargement, cela a tout de même un air de ridicule. »

    Au contraire, c’est tout à fait logique de leur part. Malgré ce qu’ils disent, le problème pour eux n’est pas que le public rémunère les artistes ou non en général - la licence globale propose aussi de rémunérer les artistes, à peu près de la même façon que les droits de radiodiffusion contre lesquels on n’a pas entendu les mêmes artistes s’élever ces 30 dernières années.

    Le vrai problème pour les artistes installés, c’est de savoir où va l’argent perçu. Avec le système actuel, ce sont les radios et les maisons de disques qui décident de ce qui est diffusé, et en conséquence de qui touche de l’argent. Avec un système de téléchargement libre, ce serait le public qui choisit ce qu’il écoute et finance. Des gens comme Cabrel ou Aubert ont tout à y perdre, car il y a fort à parier qu’ils precevraient une part moindre du gâteau.

    Le fond du problème, c’est de savoir qui a le contrôle, le public ou l’industrie culturelle. Derrière les fausses raisons (défendre le droit d’auteur, rémunérer les artistes) données par l’industrie culturelle et les artistes qui la soutiennent, il y en a une vraie : garder un contrôle maximum sur ce que consomme le public, et sur sa façon de le consommer. Ils ont tout simplement peur que le public ait plus de liberté et eux moins de contrôle. Parce que ça risquerait de redistribuer les cartes, et donc moins d’argent pour les artistes établis et leurs agents actuels, et plus pour les autres.


    • Jojo (---.---.158.64) 9 mars 2006 14:55

      Je comprends rien à vos histoires. Tout travail mérite salaire. Télécharger gratos un travail collectif, auteur, interprète, musicos, etc... pour moi c’est du vol. Pourquoi ne pas imaginer un compte points, que l’on approvisionnerait via une CB, et qui serait débité (1, 2, 3 points selon la volonté des auteurs) lors du téléchargement ? On n’aurait pas à engraissser involontairement les majors et les Jaunis...


      • BB (---.---.123.22) 9 mars 2006 15:10

        Vous avez raison James, il y va un peu fort le jeune homme, traiter les ouvriers du spectacle de « minables » juste par-ce qu’ils se battent pour éviter la délocalisation de leurs emplois vers l’Internet et un peu abusif. Après tout ce sont des victimes du libéralisme aveugle et égoïste comme les autres.

        La création qui a toujours été basée sur la commande (religieuse, d’état, privée) ou le mécénat ou l’envie de créer qui, comme l’exprime notre jeune ami, doit rester le moteur de la motivation artistique, est aujourd’hui en grande partie enfermée dans un système libéral régit par les lois du marché. Le rapport entre le créateur et son commanditaire ou son acheteur est filtré (trusté) par des compagnies qui fabriquent les « tendances marketing » de la mode et les « produits commerciaux » qui peuvent seuls exister et se taillent au passage la part du lion des bénéfices.

        En fait cela correspond à la stratégie de développement de l’économie à grande échelle qui veut que à chaque échange de valeurs sur terre, on soit là pour prélever une petite (ou grande) gabelle, les petits ruisseaux font les grands fleuves !

        C’est la logique de privatisation des services publiques, et de la construction Européenne (une seule monnaie, pas de barrière douanière, normalisation de la production, et puis quoi ?), pour qu’aucun échange n’échappe au contrôle des grandes sociétés elle utilisent largement leurs marionnettes politique, comme notre pseudo ministre de la culture dont le lobbying libéral est aussi flagrant que son amateurisme politique, et les (leurs) médiats pour faire passer les pilules et guider nos choix de consommation.

        Dans ce système, évidement, un album est un produit commercial qui n’a rien de différent d’un paquet de nuggets, même pub, même emballage, même hachis à l’intérieur !

        Je ne parlerai pas ici de l’art « d’état » issu du système Lang, avec ses réalisations pharaoniques et ses « créations artistiques » ou l’élitisme forcené quelles visent, rivalise avec l’ennui mortel quelles provoquent .

        Ce totalitarisme libéral qui voit dans Internet l’avènement d’un espace de libre échange hors de sa portée économique et surtout une mise en danger de son monopole de la création, réagit avec force et souhaite imposer ses cadenas électroniques partout et faire lui-même la police et la chasse aux délinquants pirates qui pillent leurs lourds galions chargés d’or ...

        Or, cette confiance dans le contrôle technologique est totalement illusoire, car le sens de cette même technologie l’innovation, le progrès, que ces nouveaux seigneurs nous vantent et nous vendent pour leurs plus grands profits et comme unique système de fonctionnement de l’économie planétaire, est en l’occurrence, aussi, leur pire ennemi !

        La diminution des coûts de stockage et l’augmentation des capacités, la miniaturisation, l’augmentation des débits de connexion à Internet, et l’impossibilité de la logique numérique de produire un système de protection non détournable en quelques secondes, fait que le progrès technologique joue en la défaveur du contrôle répressif.

        Aujourd’hui pour 200€ il est possible de stocker 900 films, un ami me disait qu’il avait téléchargé 22Go ce week-end soit 33 films.

        Et dans cinq ans ?

        A une vitesse de connection Internet de 100Mbs il faut 1 minute pour charger un film, l’offre actuelle propose des débits du quart pour 15€ par mois.

        Avec le développement des technologies de type wifi il est possible d’échanger de poste à poste sans passer par Internet, sans câble, sans support DVD ou autre, les nouveaux réseaux de partages de connection internet pourrons aussi bien servir de réseaux P2P hors de tout contrôle possible par les FAI. Cela n’est qu’un exemple.

        Les consommateurs de culture qui ne souhaitent plus financer Vivendi auront de plus en plus de moyens pour le faire, donnons leurs les moyens de soutenir les artistes et les créations qu’ils aiment et tout le monde sera content ! (enfin presque)

        Protéger les intérêts catégoriels qui visent à finalement maintenir pour quelques temps seulement un système juteux, n’est vraiment pas répondre aux modifications socio-économiques fondamentales (de l’ordre de l’invention de l’imprimerie) qui sont face à nous.


        • béatrice à BB (---.---.77.208) 9 mars 2006 20:52

          Je pense qu’il n’a pas dit ça. C’est assez incroyable que les gens ne comprenennt pas ce qui est écrit, qd en plus ca a le mérite d’être écrit clairement.

          qu’est ce que ca devait être qd la messe était en latin !!! (sic)


        • BB (---.---.188.225) 10 mars 2006 14:15

          Qui n’a pas dit quoi ?


        • machinchose (---.---.129.40) 9 mars 2006 15:32

          Autant les Delerm qui viennent pleurer pour leur maison de disque commencent à me gonfler sérieusement autant le discours complètement stupide et inculte de l’amour de l’art me gonfle encore plus. c’est véritablement insuportable de lire ce genre de truc. L’artiste a aussi le droit de vouloir bien vivre et réussir ça n’a rien à voir avec sa sincérité ou non.

          Le grand mythe de l’amour de l’art ça me court. L’artiste n’a pas à manger des pates parce qu’un étudiant qui ne se destine à du droit (probablement pour l’amour de défendre gratuitement la veuve et l’orphelin ??) pense que l’oeuvre est universelle. Voltaire avait largement les moyens d’écrire et Mozart signait de bons contrats. Van Gogh n’aurait pas detester vendre ses oeuvres de son vivant.

          ... n’importe quoi.

          Autant je suis contre les majors autant ce genre de discours me fout hors de moi. Les artistes qui vous lisent en mangeant leur pates mais qui ont « la chance de vivre leur art » doivent s’étrangler en vous lisant.


          • Kevin Steevie (---.---.160.56) 9 mars 2006 16:02

            Oui à la médiocrité !

            Elle est saine, parce que démocratique. D’ailleurs, en cette année Mozart, Mozart se vend comme des petits pains dans une mauvaise boulangerie industrielle.

            Oui à la génération Bénabar-Delerm téléchargeuse, quotidienneuse et niaiseuse ! Qu’elle ruine les idoles qu’elle a gratuitement élues !

            God save les Singes de l’Arctique !

            Nous avons le droit démocratique et consommatique de télécharger gratuitement les pires crétins et même d’authentiques artistes, qui n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils ne peuvent pas survivre : ils n’ont qu’à télécharger les œuvres des autres.

            Les créateurs nous font chier avec leurs récriminations, qui prouvent qu’ils sont incapables de sampler quoi que ce soit.

            Oui à la liberté sans contraintes et sans qu’on trinque, oui à la gratuité absolue, anarchie vaincra et patati et patata !

            Oui aux têtes de gondoles (surtout à Venise), oui au décervelage universel, oui à l’égalité des chances villepinesque, oui à tous les Léonard de Vinci du piratage informatique !


            • tonio (---.---.15.77) 9 mars 2006 16:15

              Oui au libéralisme et à l’internationalisme : liberté de télécharger, liberté d’échanger, liberter de créer, liberter d’accéder à la culture, liberté de rencontrer l’autre par le voyage ou par internet, liberté de contester, liberté de s’exprimer.

              Non aux conservatismes et protectionismes : celui des individus (artistes...) des sociétés occidentales qui luttent pour préserver leurs privilèges actuels, celui des majors qui luttent pour préserver leurs marges, celui des sociétés uniformisantes qui veulent imposer un mode de consommation, celui des états qui prétendent nous protéger des cultures et des investissements « étrangers », chinois ou indiens...

              nb pour BB (cf son premier §) : les délocalisations actuelles (vers le tiers-monde, vers internet) profitent à l’humanité et ne sont que l’expression d’un progrès global. Un accompagnement social et artistique (protection des droits d’auteur) de transition est nécessaire, mais la tendance est lourde et symptomatique de sociétés modernes et évolutives.


              • BB (---.---.5.13) 9 mars 2006 18:12

                Les« délocalisations des emplois vers intenet » était une boutade et faisait écho à « ouvriers du spectacle », à l’intention de ceux qui semblent voir dans la création artistique un « emploi comme un autre ».

                Les effets positifs des délocalisations de l’activité n’est pas si évidente, l’abaissement de nos systèmes de protection sociale et de notre niveau de vie issu de cette mise en concurrence nous tire vers le bas sans améliorer les conditions de vie dans ces pays. Les différences de coût de production se font au détriment de la santé, l’environnement, le niveau de vie, etc... Il me semble qu’un nivellement « horizontal » est a l’oeuvre tous les pays tendent vers le même shéma. Mais c’est un autre débat... J’ai ecris qqc la dessus ici

                @+


              • (---.---.123.107) 9 mars 2006 16:17

                Je ne suis pas d’accord avec l’auteur de l’article. Les artistes doivent être rémunérés c’est normal......


                • Kevin Steevie (---.---.160.56) 9 mars 2006 16:30

                  Non à la rémunération des artistes !

                  Ils n’ont qu’à travailler bêtement comme tout le monde sauf les chômeurs !

                  On a pas besoin d’eux. Ils ne servent à rien. En plus ils sont souvent de gôche.

                  Qu’ils demandent l’aumône aux capitalistes qui veulent bien la leur donner et qui ne se sont pas faits dévorer par des requins plus gros qu’eux !

                  Oui à la création de valeur ajoutée pour les actionnaires !

                  L’Art ne sert à rien ! Il ne nous permettra pas de relever les défis économiques des Chinois et des Indiens !


                • â (---.---.77.208) 9 mars 2006 21:07

                  sauf quand ils font de la daube ! désormais nouvelle loi : ne devront plus être rémunérés les gens qui font de la daube. Qd je vais au théâtre et que je paie 35 € (oui oui) et que je me fais chier comme un rat mort !! je devrais être remboursé au moins de la moitié (sauf que moi je ne paie pas ! mais d’autres paient. et se font chier. et s’ils n’ont pas conscience que c’est mauvais, c encore plus dramatique. tous les gens qui osnt allés voir la merde des bronzés devaient-ils payer. Ou bien se paie t’on leur tronche !!! C’est de l’enculade à l’envers..

                  faut arrêter de prendre le pignouf pour un pignouf.

                  Que des disques coutent aussi cher c’est fort de café. il fallait que cela s’arrête. En tant qu’artiste « installée » dans le sens où je vis très correctement de mon art, j’ai rencontré trop de pseudo artistes nuls et installés , qui ont pour seul mérite d’être dans leur petit réseau de connaissances. Ce qu’ils font est mauvais mais ca continue ! Vous me direz tant que je gagne, comme disait coluche, je joue !

                  les films de Depardieu de plus en plus mauvais, qu’on les télécharge est déjà une fleur qu’on fait à son producteur ’et à lui’ pour qu’ils aillent se gaver de truffes à la tour d’argent...

                  alors il faut ausis arrêter le délire et dire les choses comme elles sont ; L’accès à la culture n’et pas pour l’élite. le but, unique, de l’art, avec le plaisir,est d’ouvrir des mondes à tous, des portes, des consciences. donc si les firmes, les productions de tout genre ont gagné des fortunes, maintenant la roue tourne. et ca emmerde surtout ceux qui vivent avec des salaires de 500 SMIC par mois. donc ca va bien, non !!! NOn ? il faut peut être commencer à ouvrir un peu les oeillères... Une artiste en colère contre les FAUX débats.


                • gilles guiraud (---.---.152.10) 9 mars 2006 16:54

                  Précision : En écrivant ce billet provocateur mon soucis n’était nullement d’entrer dans les détails mais de rappeler que les véritables chefs d’œuvres, ceux qui ont marqué le cœur des hommes et ont traversé les époques n’obéissaient pas à une logique de profit ! Van gogh, puisque celui est cité, aurait sans doutes préféré vivre confortablement, mais l’inverse n’a jamais freiné sa puissance de création et son inspiration... De même il est interessant de noter que de grands chefs d’œuvres sont nés en pèriode d’opression et que de grands écrivains ont mis leurs talents et leurs philosophies (qui nous parviennent encore !) au service de la liberté et de l’éveil des hommes. Nombre de musiciens ont composé des chefs d’œuvre en temps de crise pour combattre des situations difficles etc... mais là n’est pas le débat.

                  Les commentaires que je lis sont totalement respectables mais traitent du détail de l’industrie actuelle ce dont je ne souhaitais pas parler dans le billet originel. Mais quand je lis certains commentaires : moi aussi je m’insurge et désire soumettre mon point de vue !!! Sauf à admettre que tout artiste est forcemment un génie qui mérite gloire et richesse comme veulent nous le faire croire ceux qui fabriquent les plus minables (et j’insiste) d’entre eux (à savoir TV réalité, tubes saisonniers du top 50 etc) alors je veux bien m’incliner devant certains commentaires ! Mais, désolé, je résiste. La plupart des talents d’aujourd’hui ne sont pas connus, diffusés ni sous contrat commes ne l’étaient pas non plus la plupart des peintres dont les toiles se vendent des milliards quelques centaines d’annés (voire moins) après leur mort.

                  Quels sont les artistes les plus riches du show biz aujourd’hui : le plus grand groupe de rock de tous les temps (et que j’aime par dessus tout !) les rolling stones ! Or que font-ils en ce moment même et depuis plus de 8 mois ? une tournée mondiale etalée sur plus de deux ans à plus de 64 ans !!! Leurs millions proviennent des places de leurs concerts payants pour la plupart (à noter que leur seul concert gratuit à Copa cabana il y a 2 semaines a réuni plus de 2 millions de personnes !)

                  Chaque tournée leur rapporte des centaines de millions de dollars alors seraient-ils les biens venus pour venir pleurer contre le téléchargement de certains de leurs disques a posteriori ? Les stones sont le meilleur des exemples car pour ceux qui connaissent leur histoire ils ont créé l’Histoire du rock sans autre aspiration que de jouer simplement leur musique devant leur public sans jamais gagner d’argent jusqu’à la fin des 60’s car floués par leurs managers (Ce n’est que lorsque Jagger a repris les choses en main pour récupérer leurs droits d’auteur à partir de Sticky fingers qu’ils ont véritablement tiré profit de l’industrie du disque car jusque là ils étaient volés comme les Beatles d’ailleurs) !

                  Mais prenons un exemple récent pour démonter l’utilisation intelligente de la toile. Connaissez vous les arctic monkeys ? C’est le groupe de rock le plus populaire et le lus récompensé tout dernièrement en Angleterre où l’on sait que la qualité des artistes pop rock est tout de même supérieure à la moyenne. Ils ont proposé gratuitement via nombre de blogs leurs chansons. L’engouement a été tel qu’ils ont pu remplir leurs premières salles de concert, trouver un label indépendant pour financer leur premier album ce qui les a propulsé numéro 1 des charts ! Ces gars sont terriblement doués et leur talent ne dépend pas de l’avis de chercheurs de talents (et surtout de profits) salariés de maison de disques. Et que font ces jeunes gens ce mois ci : plus de 25 dates de concert ! Ne gagnent-ils pas leur vie ? Ne sont-ils pas justement rémunérés pour leur art ? SI ! Tous les nouveaux groupes qui défrayent la chronique en ce moment en Angleterre ont embrassé le m^me fonctionnement et font la nique au majors !

                  Mon souhait n’est pas la gratuité totale ! mais la dépénalisation et la régulation des téléchargements. L’internet est une révolution culturelle et sociale dont il faut savoir profiter, s’enrichir. Comme toute révolution elle comporte des changements et peut être et sans doutes que des artistes déjà confortablement installés y perdront. Mais ils ne me feront pas pleurer... Nombre de musiciens sont au RMI car ils jouent une musique qu’ils aiment mais qui ne correspond pas aux critères de l’industrie ! Et ce n’est pas moi ni l’internet qui les empêche de vivre. Il n’y a pas d’opportunités suffisantes de diffusion ou de représentation pour les faire vivre mais l’industrie n’en a depuis très longtemps rien à faire. Alors que tous les artistes installés n’oublions pas quand même qu’à chaque fois qu’un de leur morceau passe à la radio, touchent des droits... Peut être ont ils peur de tous les nouveaux arrivants qui ne demandent qu’à jouer et remplir des salles ? Peut-être ne veulent-ils pas leur faire une place ?


                  • Kevin Steevie (---.---.92.88) 9 mars 2006 17:59

                    Ta réaction montre bien que tu n’as même pas lu mon intervention à mon moi-je à propos de Singes Arctiques ou bien que tu ne sais pas traduire

                    Non aux interventions des anti-pire tout pire dans les espaces pseudodémocratiques !

                    Oui à n’importe quoi pour pas un rond !


                    • zoï (---.---.58.60) 9 mars 2006 18:33

                      Faire payer le téléchargement me semble un combat d’arrière garde,irrémédiablement voué à l’échec et au ridicule.Les grands vainqueurs d’une telle logique seraient à coup sûr les pirates.Car je ne vois vraiment pas comment des flics,même virtuoses, pourraient contrôler l’ensemble du net.Ce dernier,en grande partie ensauvagé, est une jungle pire que l’amazonie,où ne cessent de croître et se multiplier les mauvaises bestioles.Pour controler un tel boxon, il faudrait envisager une déconnexion généralisée,ou, mieux encore,nous implanter une minipuce sous la caboche !Perspectives peu engageantes.Mais avec Zarkozy, ce genre de science fiction pourrait se concrétiser trés rapidement...


                      • Le blog de Re... (---.---.63.157) 9 mars 2006 19:12

                        Lisez cet article ! Je le trouve vraiment pas mal :


                        • Tom (---.---.160.90) 9 mars 2006 21:20

                          Entièrement d’accord avec l’article.

                          Personnellement, le téléchargement m’a fait découvrir des artistes que je ne connaissais pas (et dont pour certains j’ai finalement acheté le CD), et m’a permis d’écouter 2/3 fois une chanson dans le vent avant de la renvoyer à la poubelle.

                          Je suis pour la circulation gratuite de l’art sur le net : musiques, vidéos, litérature...

                          Et à mon avis, le manque à gagner pour les producteurs et artistes généré par cette gratuité nous fera perdre beaucoup plus de grosses merdes commerciales que d’authentiques oeuvres d’arts.


                          • Jojo (---.---.137.180) 9 mars 2006 21:34

                            C’est un non-sens complet. Qui va publier un roman gratuit sur le net...et vivre de sa plume ?

                            C’est la porte ouverte au dilletantisme (il en faut, mais pas trop).


                          • Drastic (---.---.168.236) 10 mars 2006 00:42

                            Ce n’est pas un non-sens du tout. Du coup, ceux qui publieront quelque chose seront véritablement ceux qui ont quelque chose à dire et non pas quelque chose à vendre.


                          • Jojo (---.---.137.180) 10 mars 2006 09:04

                            J’en doute fort. Il n’y a qu’à regarder le nombre de blogs sans aucun intérêt et qui ne sont là que pour satisfaire un ego.


                          • BB (---.---.179.108) 10 mars 2006 14:11

                            Vous avez déja essayé de lire un roman sur le net ? L’imprimer coute + cher que de l’acheter.

                            Si l’oeuvre est sur support matériel elle est payante, normal...


                          • Tom (---.---.183.219) 13 mars 2006 18:25

                            Ouais Jojo, le net est plein de blogs tendance egotrip... mais c’est gratos non ? Pas de risque de raquer quelques euros et de se rendre compte après que l’on s’est fait enfiler sur la qualité.

                            Et puis évidemment, il est beaucoup plus agréable de lire un texte dans un beau livre relié, où d’avoir un CD avec pochette officielle (photos + textes + ...).

                            Je pense donc qu’internet est un très bon moyen gratuit de connaitre des artistes avant de leur ouvrir notre porte-feuille.


                          • (---.---.110.114) 10 mars 2006 11:23

                            exact !

                            car ceux qui vendent sont des marchands. Ceux qui donneraient seraient connus de tous et vendraient... mais ensuite.


                            • (---.---.110.114) 10 mars 2006 11:24

                              vous croyez qu’ils sont sans intérêt... surtout parce qu’ils ne sont pas validés par des majors ou autres. s’ils étaient à la FNAC, vous diriez ca a de la valeur, puisque « ca se vend ».


                              • (---.---.110.114) 10 mars 2006 11:30

                                c’est bien connu, dans la tête des gens, ce qui est « gratuit » ne vaut rien.

                                Ils veulent PAYER. QU’ils paient !! les vendeurs ont encore de beaux jours pour faire leurs choux gras.

                                car les artistes, quoi qu’on dise, ne sont pas spécialement gagnants à ne pas être téléchargés. Sauf les déjà connus, les déjà riches ; Pour les autres, être téléchargés est un moyen (gratuit) de faire sa pub....

                                vous n’êtes pas convaincu. Tant mieux pour les majors et ceux qui, vampires, se nourrissent de votre maigre salaire, un peu ts les mois.


                                • Marsupilami (---.---.53.84) 10 mars 2006 11:32

                                  Vive la médiocrité égotiste !

                                  Elle triomphe dans tous les blogs !

                                  A chacun sa médiocrité individualisée !


                                  • c florian (---.---.162.39) 10 mars 2006 12:32

                                    combien vaut l’art ? la réponse est forcément subjective. il n’y a pas de médiocrité ni de grand talent, juste un talent qui plait plus ou moins pour des raisons obscures.

                                    pour le cinéma, on sait budgetiser un film et combien d’entrées ou de téléspectateurs sont nécessaires pour le rentabiliser. on peut trés bien diffuser le film aussi sur le net pour un coùt proche de la location, cela fait une entrée d’argent suppémentaire. à 1 euro la séance ou 5 euros le téléchargement et avec une bonné éducation, les producteurs ne seront pas perdants. et pourquoi ne pas adapter le prix des places au coût du film ?

                                    pour la musique, une chanson a un coût fixe (studio+matériel) et un coût totalement variable (valeur artistique). on est habitué à payer en plus le support (cd+pochette), les intermédiaires (producteurs, distributeurs...) et les taxes. le cd revient alors à 15 voir 20 euros, tout ça pour écouter la musique juste avec le cd étant donné que de plus en plus la copie privée devient impossible. gentiment, on nous propose de télécharger les chansons sur le net pour 1 euro, mais pas de compatibilité avec tous les supports. c’est peu, mais que paie t on sur cet euro ? l’album a 10 euros revient cher sachant que logiquement il n’y a plus de taxe (à moins que l’on paye pour une oeuvre immatérielle), plus de support, un seul intermédiaire (d’ailleurs pourquoi les producteurs ne distribuent pas eux memes leurs artistes ?). le monde de la musique s’engraisse sur notre dos depuis l’apparition du cd et le développement du net et de l’onformatique ont réduits leurs marges. les producteurs ont raté la marche. il faut réestimer le prix de la musique, il est anormal qu’un « artiste » puisse vivre toute sa vie en ayant réussi à sortir un tube ! un album est enregistré grâce à l’avance des producteurs ou tout autre financement. à 2 euros l’album, partagés entre les artistes et le producteur, la rentabilité sera vite atteinte sachant qu’avec un tel coût, beaucoup de monde acceptera de payer le téléchargement. l’artiste arrivera à vivre correctement et les concerts et diffusions radios compléteront trés bien ses revenus. il y aura surement moins de richesses, mais une plus grande diffusion de la culture. reste à savoir quelles sont les priorités des artistes.


                                    • Emile Red (---.---.117.75) 10 mars 2006 14:09

                                      Où qu’il est le temps du phonographe à rouleaux.

                                      Où qu’il est le temps du colporteur qui réécrivait chaque soir la partition qu’il avait vendue la veille.

                                      Où qu’ils sont nos troubadours qui de l’aumone du bon peuple ou des tomates reçues nourissaient leurs sonnets.

                                      Ah oui c’est vrai ce soir y’a Johnny à la télé, même qu’il paraitrait qu’il sait à peine écrire et qu’il touche des droits d’auteur ou d’hauteur je sais plus.

                                      Bon z’y va, le concert des Tartignoles aux Pommes Dadan commence dans une heure et je veux pas louper le riff d’entrée, dans leur cave y’a un son d’enfer que même le zenith il ressemble à la calebasse de papy mougeot.

                                      Même que le batteur Karim il fait la toupie magique et que Lucien le chanteur il a décidait de faire un site sur leur groupe pour « promouvoir », qu’il dit, leur zik à deux balles.

                                      Enfin quoi après tout t’être que Ruquier ou Hébé (dis donc) savent se servir d’internet et qu’ils vont les inviter avec Steevy le Boulet et l’autre grosse mexico-blondasse de Bravo.

                                      M’enfin les Tarignoles sont de gôche qu’ils disent c’est pour çà qu’ils passent pas à TF1 et que F2,3,4,5 les veulent pas, y’a t’être un joint vers F0 mais bon une téloche zéro c’est pas le pied.

                                      Pis la Sacem c’est pas gratos faut payer pour se faire payer et encore si on te paie paske il parait que y’a une fille de bourge que même sa mère elle est actrice qu’elle chante une chanson des Tartignoles et que Karim le guitaro il a jamais touché un fifrelin pour.

                                      Dans deux moi je vais les aider un peu pour la cave c’est 200 balles et ils en peuvent plus de balocher dans les rades de la banlieue pour des nèfles et deux kros, ben oui qu’ils m’ont dit tu seras le managère de moins de 40 ans pis entre autre tu paieras paske çà fait 12 ans que tu nous bassines dans nos concerts gratos.

                                      Y’a Dédé qui a perdu son job le mois dernier que même il réfléchit, oui çà arrive, pour vendre sa vieille strato pask’il peut plus nourrir Faby et ses gosses, m’étonnes lui, 6 gosses et le RMI c’est pas tarte.

                                      Reusement que Jojo, lui, il travaille, c’est lui qu’a aligner pour la démo chez Pétzouille-Record, le chef a dit que çà sonner comme les Kinks, que Jojo il a couru voir dans le dico du rock qui c’était, il nous a dit c’est de la daube de nos grands pères et il a l’oreille le Jojo.

                                      On a regardé les pétoires de la zik sur F2 la semaine passée y’a Karim qu’a dit qu’il connaissait zobi de tous ces clampins qui passaient, pis que ca lui donnait envie de repartir au pays tellement c’était pas joisse, entre le St Raphael et la pisseuse de Zazigounette çà lui a mis le vague à la tronche, faut dire que Karim il habite avec ses vieux et ses quat’ soeurs un 2 pieces-wc où t’as pas la place pour la tv ni pour la radio à part le réveil de Fatima.

                                      Mais le Karim, le Jojo, le Dédé et le Lucien ils l’aiment trop leur zik et quand ils font kiffer les meufs sous les projos çà les met en transe et çà pleut les roulements, les solos, les hurlements de gratte que même Jimmy il peut se caresser la calotte glaciaire.

                                      Alors suis sur que le Lucien il a raison que sur son site çà va charger grave et que çà sera la pire nique au gros lard de Vivendi qui les a foutu dehors paske leur zik c’est pas staïle d’aujourd’hui comme ils disent les baveux du jukebox.

                                      N’empèche que depuis que le cousin a Jojo il a mis deux morceaux sur son blog ya déjà eu huit cent téléchargements et que sa boite aux lettres elle déborde de bafouilles que il sait pas s’il pourra tout lire, y’avait même des biftons de dix dans une enveloppe rose qu’il nous a dit.


                                      • (---.---.43.89) 10 mars 2006 18:56

                                        Les tv-spectateurs payent ; font des achats magazines et des >>bloque booo..sters<< d’Edition LosAngeles pour La France Ignorante & autres soft-warez-tracteurs et ne savent pas quelle lobby ils financent :
                                        - TF1 ... 2 3
                                        - Universal Vivendi
                                        - Schwarzenberg
                                        - ...


                                      • Manu (---.---.241.212) 10 mars 2006 18:30

                                        Je soutiens de tout coeur cet article !

                                        Une petite parabole pour illustrer mon propos. Quand vous êtes à la terrasse d’un café (ou dans un restaurant), généralement, après avoir consommé, vous ne vous enfuyez pas en courant (pourtant ce serait facile). Non, vous attendez généralement bien sagement de payer ! Eh bien cette façon de faire est possible avec internet et le numérique. des sites de ce type http://magnatune.com/ proposent d’écouter librement de la musique puis de la télécharger en la payant « librement » également (à concurrence d’au moins 5$ -l’album-). Que remarque-ton ? Qu’alors que rien ne les y obligent, les internautes payent en moyenne 8$ !

                                        Et oui, quoiqu’on en dise, nous disposons tous d’une conscience...

                                        Pour finir, à mon sens un chanteur (puisqu’on parle essentiellement musique) doit avoir pour vocation de... chanter, pas de vendre des disques. Remplir des salles de concerts, pas courir après des disques de diamants. D’ailleurs, c’est bizarre, on ne remet jamais d’Olympia ou de Zénith d’or, pour l’artiste qui a fait le plus d’entrées...


                                        • choucroute68 (---.---.71.146) 24 mars 2006 19:06

                                          Le débat sur le téléchargement est passablement biaisé par les artistes installés. Un porte parole des artistes dont je tairais le nom par charité tant son intervention m’est apparue pitoyable a osé une comparaison pour le moins scabreuse. Je cite de mémoire mais l’esprit est celui-ci « que diraient les boulangers si pour 5 euros les consommateurs ayant acquités la taxe pouvaient venir chercher leur pain chaque jour et cela dans toutes les boulangeries de France et de Navarre ». Comment peut-on comparer l’écriture d’une chanson ou d’une musique qui va être vendue à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires ( d’ou salaire ) avec une marchandise qui nécéssite chaque jour du labeur et des consommables. Si cet artiste veut persister dans cette comparaison il va falloir qu’il cherche son salaire dans un labeur quotidien par exemple dans l’organisation de concerts ( ceux-ci ne peuvent pas être téléchargés sur internet) En fait le recul de la vente des disques est faussement imputé au téléchargement. Il faut rechercher ses causes dans le prix des CD et certainement dans une baisse sensible de la qualité de l’offre artistique. Les CD qui en valent la peine se vendent très bien si l’on en juge par le nombre de disques d’or distibués chaque année.

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