• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Associations de lutte contre le racisme

Associations de lutte contre le racisme

Des organisations animées par un anti racisme vigilant mènent depuis trente ans de nombreuses actions, diffusent leurs idées, saisissent les tribunaux.
Chaque année, à la mi-mars, elles participent à la semaine d’éducation contre le racisme organisée en particulier dans les établissements scolaires.
Cependant les idées et les actions de beaucoup de ces organisations apparaissent souvent stériles car elles oublient que pour intégrer, il faut disposer d’un cadre stable et respecté. Les étrangers doivent être valorisés. Au contraire l’on constate que des anti-racistes mettent en avant les étrangers dont le comportement est le plus contestable

Les sans-papiers.

Certains qualifient des étrangers de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit.

Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de mettre en avant des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple.

De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non expulsion des étrangers illégaux. Il leur devient quasiment impossible d’obtenir des visas pour faire venir en France leur famille pour de simples visites. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident. De ce fait c’est aux résidents français de se rendre à l’étranger s’ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire s’ils sont Français, étant interdit à leurs proches.

Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque s’établissant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories

Le délit de solidarité

De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le but de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité ; on le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire. La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont en effet parfois comparées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. L’on parle ainsi de rafles d’enfants. En effet certains veulent utiliser le principe de la scolarisation de tous les enfants, y compris de ceux qui ne sont que temporairement en France, pour ensuite revendiquer, du fait de cette scolarisation, un droit au séjour permanent. Si l’État fait respecter la loi et décide des expulsions il est accusé de fomenter ces rafles d’enfants. Un principe généreux, la scolarisation de tous, est détourné de son objet. De plus là aussi certain font, en utilisant le terme « rafle », un rapprochement entre les expulsions d’illégaux et les opérations menées par les autorités d’occupation lors de la deuxième guerre mondiale.

Des associations de défense des étrangers présentent ainsi les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant de fait la spécificité de ces derniers.
Une chose de plus apparaît fréquemment : l’utilisation du souvenir du génocide juif dans le but de paralyser l’exercice nécessaire de l’autorité par un État démocratique.
Cette allusion permanente au génocide conduit à banaliser l’inacceptable .

Le régime politique et économique de la France est également déprécié quand des groupuscules mettent notre pays face à des situations insolubles. Pour eux il s’agit d’accueillir tous ceux qui le demandent, y compris les illégaux, et de leur donner des droits, en particulier au logement. La quantité de logements construits ou constructibles est limitée, le nombre d’arrivants, pour certains doit être illimité puisque même ceux auxquels le gouvernement ne veut pas donner un droit à résidence, les "sans papiers", doivent avoir le droit de s’installer librement, de disposer d’un logement. Cette opposition rend impossible toute politique du logement.
Les militants qui encouragent des gens à venir sans autorisation puis à revendiquer des priorités pour ces derniers, utilisent l’étranger pour déconsidérer la France, montrée comme étant gouvernée de manière inhumaine.

La double peine.

Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers.

Cette double peine se justifie. En effet le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour.
Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d’accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Il est normal que ces délinquants subissent de ce fait une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants étrangers et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales.
De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue un attribut fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette prérogative à des étrangers au motif qu’ils sont délinquants.

La double peine a été en partie supprimée. Cette décision du législateur est regrettable. Cependant suite aux émeutes de fin 2005, on a tenté de la remettre en application. Cette solution ponctuelle devrait être pérennisée

Une nouvelle idéologie.

Les actions d’associations sont complétées par la diffusion d’une nouvelle symbolique. Certaines ont choisi le drapeau « Blacks, Blancs, Beurs » qui fait référence à l’origine ethnique ou raciale des individus. Le drapeau tricolore est lui sans ambiguïté. Les hommes bleus ou rouges n’existent pas. Le blanc du drapeau ne fait pas référence à une race mais à un système de pouvoir, la monarchie. Avec le drapeau tricolore on peut être de toute religion, venir de tout horizon et être Français. Notre drapeau ne peut être le vecteur du communautarisme.
De même on propage le slogan « touche pas à mon pote » alors qu’il constitue un appel à soutenir tous ceux que l’on juge semblables à soi. Il manifeste l’inverse de ce qui fait le fondement de la citoyenneté, la reconnaissance par des gens différents de l’existence d’un destin qui leur est commun.

La société sous contrôle.

Si l’on nous demande d’être tous "des potes", l’on se moque par contre des Français se disant "de souche". On cherche ainsi à assimiler notre pays à une zone géographique, simple lieu d’installation, alors qu’il est un territoire où vit un peuple ayant une histoire, des racines et auquel on peut s’intégrer. S’il est inconvenant de prendre souche en France, les étrangers que nous accueillons sont condamnés à rester des gens de passage, toujours à l’écart.

On poursuit en justice un Préfet ayant affirmé que les gitans vivent de rapines alors que la réponse au problème soulevé doit être donnée par l’analyse de l’origine des revenus des gitans et des mesures à prendre pour les intégrer.

Pour défendre les droits de l’homme il faut vivre dans un État de droit et encourager la considération due à ceux qui font respecter la loi.

Une attaque de commissariat est un moyen d’empêcher l’action de ceux qui veillent sur notre sécurité. C’est une atteinte à l’un des moyens que se donnent les citoyens pour faire respecter leur liberté. Cette atteinte au droit de l’homme est actuellement fréquemment perpétrée dans notre pays. Elle n’est jamais dénoncée par les groupes de défense des droits de l’homme. Elle porte pourtant atteinte aux droits des Français et des étrangers qui, tous, ont besoin de sécurité.

Par contre, alors que trop souvent la délinquance de voie publique ainsi que le trafic de drogue sont le fait de jeunes dont on sait qu’ils sont issus de l’immigration, les associations vilipendent toute personne s’interrogeant sur l’éventuelle existence d’un lien entre la délinquance et l’immigration. Elles qualifient trop facilement toute volonté des défenseurs de la société de sanctionner efficacement des délinquants d’atteinte au droit de l’homme, toute intention de réprimer des délinquants issus de l’immigration de racisme. Un ministre de l’intérieur qui a qualifié les voyous de "sauvageons" a dû s’expliquer, presque s’excuser. On a utilisé le même procédé avec un de ses successeurs qui a traité les malfaiteurs de "racaille". Cependant l’intégration des Français d’origine étrangère, en particulier de ceux qui sont issus de nos anciens protectorats et colonies, est gênée par le caractère discernable des liens existant entre immigration et délinquance. Cette délinquance est parfois présentée comme résultant de la discrimination dont est victime cette population. En fait seule une petite partie de celle-ci s’adonne à la délinquance, mais avec une telle constance que cela devient un véritable problème.
La visibilité de ces délinquants est l’une des causes actuelles du racisme Elle incite malheureusement à stigmatiser nos concitoyens issus de l’immigration. C’est là une source aggravante des tensions déjà existantes. Là se trouve pour partie l’origine des interdits professionnels qui frappent certaines personnes ethniquement marquées.
En sus de ces interdits un découragement à travailler peut naître à la vue de dealers qui roulent en voiture de luxe au vu et au su de tous. Le rétablissement de l’ordre public est indispensable pour éviter le découragement de ceux qui veulent s’intégrer.

L’enfermement.

Ces personnes ethniquement marquées, on tente par ailleurs de les enfermer dans leur condition.

Aucune critique n’est émise par ceux qui luttent contre la xénophobie lorsque des chansons racistes sont diffusées par tel ou tel groupe de jeunes issus de l’immigration. Nul débat ne vient contrarier ceux qui chantent "nique ta mère". Ce serait pourtant l’occasion pour ceux qui s’opposent à la xénophobies de rappeler le proverbe arabe : "Sois poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied". Mais cela pourrait amener les Français à porter un regard positif sur leurs concitoyens immigrés. Tel n’est sans doute pas la priorité de beaucoup de personnes qui disent lutter contre le racisme.
On constate depuis peu la diffusion de théories affirmant qu’un néo-colonialisme serait à l’œuvre au sein de la société française. Ce néo-colonialisme serait destiné à maintenir les nouveaux arrivants à part de la Nation. Celle-ci les traiterait en "indigènes". Ces théories de toute évidence destinées à tenter d’enfermer les jeunes de l’immigration dans le statut d’infériorité qui était celui de leurs grands-parents. On veut les empêcher de s’accepter Français, sans doute pour mieux les utiliser.

Faute de faciliter l’intégration des associations anti-racistes proposent de mauvaises solutions.

Le droit de vote aux immigrés.

Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. Tel n’est pas le cas pour les étrangers communautaires puisqu’il existe des systèmes de réciprocité qui favorise, par nos concitoyens, l’acceptation de ce droit de vote des étrangers.

La mise en œuvre du droit de vote aux immigrés lors des élections locales est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration des non communautaires, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont souples. En particulier notre pays accepte la bi nationalité.
Devenir national est une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés.

La discrimination positive.

Alors que le fait de devenir Français confère une appartenance qui a pour avantage de mettre au second plan l’origine, la race ou la religion, la discrimination positive rendrait obligatoire la mise en avant de l’origine raciale ou religieuse de chaque individu.
Dans les divers métiers il faudra déterminer qui occupe les postes. Chez les journalistes par exemple, compter le nombre d’arabes, de juifs, de protestants, de noirs. La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse.
De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les assistés, les chômeurs, les incendiaires de voitures ; selon leur origine.

Les enfants des couples mixtes, eux, seraient inclassables. On ne saura par exemple s’il faut ou non faire bénéficier de mesures de faveur les individus de type arabe mais à nom français ou, à l’inverse, les personnes de type européen mais à nom arabe.

Appliquée à l’emploi, qui est rare, la discrimination positive peut augmenter les tensions raciales car si certains bénéficient de mesures positives de discriminations d’autres seront en parallèle discriminer négativement.

L’intégration, le travail et l’assistanat.

Au lieu et place de ce système de discrimination, l’on pourrait s’interroger sur les causes du chômage en France, en particulier sur l’efficacité de l’argent dépensé au titre de l’assistanat, chaque euro affecté à cette fonction ne pouvant être utilisé au paiement d’un travailleur Français ou non. Ces sommes affectées à l’assistanat ont un effet néfaste pour l’emploi des Français comme des étrangers régulièrement installé.
Concernant les primo arrivants, du fait de cette préférence pour l’assistanat, il leur est difficile de trouver un travail. Par contre, pour la même raison, ils bénéficient d’une couverture sociale et d’aides diverses et variées. Au lieu de participer à la vie économique du pays, ils contribuent à alourdir les déficits sociaux, ce qui peut être également un facteur d’augmentations des tensions raciales.

Que ce soit pour les étrangers, pour les autochtones, pour le niveau de l’activité économique, le maintien du lien entre revenu et travail est indispensable. C’est de plus l’un des principaux instruments d’intégration.

Le droit du sang

La Marseillaise régulièrement sifflée, les voitures qui brûlent le 14 juillet, illustrent le problème d’identité auquel sont confrontés certains bi nationaux, problème pour partie lié à l‘importance accordée par notre code de la nationalité aux dispositions s‘inspirant du droit du sol.
Le principe d’acquisition de la nationalité en application du principes dit du droit du sang doit être valorisé alors que la législation issue de du droit du sol doit voir sa portée amoindrie. C’est là un moyen de stabilisation de la société.
L’argument selon lequel les législations s’inspirant du droit du sang seraient raciste est erroné.
On peut en effet être Français et noir, jaune ou blanc ; juif , catholique, musulman, protestant ou athée. Le sang français n’est pas raciste.

Le rôle parfois néfaste des associations.

Plus qu’encourager l’intégration certaines associations de lutte contre le racisme ont tendance à cultiver le ressentiment des nouveaux arrivants. Dans les années 20 lorsque les Arméniens sont venus se réfugier en France, personne ne les a incités à descendre dans la rue pour protester contre le quolibet dont ils étaient victime : « Arméniens tête de chien ». Aucune association ne les a détournés du seul objectif valable, l’intégration dans leur nouveau pays
Aujourd’hui certaines organisations sous couvert de lutte contre la xénophobie ont mis en avant les étrangers délinquants, élargissant le fossé qui sépare les étrangers des Français. Elles ont dévalorisé les gouvernants, le législateur et instillé dans la société des concepts se substituant à celui de citoyenneté. Elles ont de ce fait affaibli le système démocratique et compliqué l’intégration des étrangers.
Leurs actions, consistant trop souvent à vouloir démontrer que leurs concitoyens sont des racistes, ont incité ceux-ci au silence face aux problèmes liés à l’immigration et à l’identité nationale, entraînant une frustration encourageant les extrêmes.

Cet activisme a de plus mis au second plan les vrais débats sur l’école, la police, la justice, l’assistanat. Cet activisme a de plus affaibli la capacité de réaction des Français lorsque de véritables actes racistes sont commis, comme des attaques contre des églises, des mosquées ou des synagogues.

Les pouvoirs publics avant de reconnaître un rôle officiel aux associations anti-racistes en les considérant comme des partenaires naturels, en les subventionnant, en les conviant à participer à des opérations comme les "semaines d’éducation contre le racisme" qui leur ouvrent la porte des collèges et lycées, devraient faire un bilan précis, pour chacune d’elle, des conséquences de leur idéologie et de leurs actions.


Moyenne des avis sur cet article :  3.62/5   (55 votes)




Réagissez à l'article

132 réactions à cet article    


  • jakback jakback 19 février 2009 12:27

    La fausse barbe de l’internationalisme fonctionne a merveille, sous couvert d’aider les plus faibles, elle sert les plus forts. La question est de savoir a quel niveau hièrachique de ces associations commence le déguisement.
    Le meltingpot, induit le communautarisme, qui lui divise les nations. Diviser pour régner, simple ,très simple, efficacité indéniable, retour sur investissements somptueux, risques casi nuls, les Davos, G7, G20, et autres clubs décisionnaires modèle notre monde, en attendant la venue des extras terrestres !!  smiley


    • plancherDesVaches 19 février 2009 13:08

      Effectivement, diviser pour régner...
      Et taper sur les minorités, n’est pas nouveau non plus.

      Le pire, est que ça s’appuie sur la peur de l’autre... Alors qu’il suffit de le connaître pour se rendre compte que nous ne sommes pas franchement différents.

      Et c’est lorsqu’il commence à exister des lois anti et des associations que l’on peut dire que le fachisme est dans la place.


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 19 février 2009 13:53

      Bonjour,

      Le sujet de l’immigration est un sujet complexe et miné qui n’est en rien facilité par certains extrêmistes dont le but est justement de pourrir le débat national.

      Peut-être vais-je paraître assez cinglant, cependant j’estime que la gauche qui a souvent porté le drapeau de la défense de l’immigration n’a pas toujours été consciente des effets collatéraux. Je m’explique : prenant acte que la France était riche et prospère durant les années 50-70, il s’est enraciné dans son esprit que la France pouvait absorber des populations d’origine étrangère sans limite. Ces fameuses vagues de migrations d’ordre économique furent un succès jusqu’à la première crise pétrolière. Hélas, les années 80 et suivantes ne retrouvèrent plus l’éclat des trente glorieuses. Seulement, le pli était pris et par dogmatisme l’on n’a pas compris qu’accueillir des étrangers dans un contexte de crise c’était les condamner dans des cités dortoirs et sans risque d’ascension sociale pour leurs enfants. Au lieu de ça, on a préféré prendre les devants... pour prévenir les réactions de défiance à leur égard au lieu de favoriser leur intégration ! L’autre effet kiss-kool c’était de tirer par le bas les salaires en continuant à faire affluer de la main d’oeuvre à vil prix pour obliger les travailleurs résidents à se serrer la ceinture.

      La gauche porte là une part de responsabilité qu’elle ne saurait rejeter sur la droite (qui a aussi ses tares en matière de politique d’immigration ne nous leurrons pas, car par exemple en siphonnant les cerveaux africains comment pense-t-on donner à ces pays l’opportunité de prendre un essor économique pérenne ?). La solution actuelle est déplaisante au possible : conforter les populations entrantes dans une logique de victimisation tout en stigmatisant le reste de la population (présomption de racisme). Tout ce qu’il faut pour faire le lit du communautarisme au mépris de l’universalisme républicain. De plus, est-ce véritablement intelligent de continuer à favoriser des flux migratoires sachant que ceux qui arriveront ne seront pas dignement accueillis comme il se doit et risqueront de se retrouver dans des lieux désertés par des citoyens Français, empêchant par là toute mixité et toute assimilation des moeurs et principes du pays d’accueil ?
      Je précise que je parle principalement ici des migrants économiques et non des réfugiés politiques.

      Je le répète, le phénomène est complexe. Et les effets n’ont pas toujours été compris comme il se devait.

      Cordialement

      Lire la suite ▼

      • docdory docdory 19 février 2009 13:59

         @ Georges Jean

        Remarquable article , aux idées duquel je souscris entièrement . Quel dommage que ces idées ne soient actuellement soutenues par aucun parti politique dit " de gouvernement " ... Je pense que toutefois , quelqu’un comme Nicolas Dupont-Aignan serait sans doute d’accord , pour l’essentiel , avec votre analyse . Analyse que l’on retrouve d’ailleurs souvent dans le journal " marianne " et sur le site " riposte laïque " .
         Le droit du sol , concernant les enfants d’immigrés , devrait être , à mon sens , limité strictement aux enfants de parents en situation régulière sur le territoire français depuis plus de trois ans , et devrait systématiquement être refusé aux enfants d’immigrés illégaux .

          Lire les 5 réponses ▼ (de pinson, dalat-1945, docdory, undefined, georges jean)

        • abdelkader17 19 février 2009 14:29

          "Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge."

          Des immigrés de première génération,qui ont passé la majeure partie de leur vie dans les industries Françaises, payé des impôts visant au bon fonctionnement de la collectivité, n’ont ils pas droit à un peu de reconnaissance et à un regard sur les affaires locales ?
          Ce que vous dénier aux extra communautaires ayant de profondes attaches en France, ayant bati leur vie ici, n’importe lequel menbre de la communauté européene se le voit attribuer.
          C’est une vision des plus restrictive de la vie en collectivité, voir sectaire pour ne pas dire plus, arc- bouté sur une vision tatolement passeiste du monde.
          Je me demande quand en France, dépassera t’on cette phobie de l’altérité.

            Lire les 21 réponses ▼ (de docdory, undefined, foufouille, georges jean, Triodus, jakback, pinson, dalat-1945)

          • foufouille foufouille 19 février 2009 14:55

            article digne de megret le ripoux
            pire que le pen

            faut surtout pas que georges prennent sa retraite
            les actionnaires et autres rentiers, ca travaille ?


            • abdelkader17 19 février 2009 16:10

              Il est salutaire de constater que des gens sont sortis, de cette vision très étroite des relations
              sociétales.
              La catégorisation vulgaire ne peut produire que les amalgames les plus grossiers, les dangers sont rarement la ou les pouvoirs tendent à les montrer du doigt, La crise économique en cours ne vous à rien enseigner, ce sont les rapaces capitaliste les dangers et non l’immigration de travail.


            • foufouille foufouille 19 février 2009 16:59

              pas totalement, si l’immigre accepte un boulot dur et mal paye en nombre suffisement important, les autres salaires ont tendance abaisser
              bien sur il ne s’agit pas du seul facteur


            • Annie 19 février 2009 15:39

              Je suis d’accord avec vous Foufouille. J’habite l’Angleterre, j’ai gardé ma nationalité française, personne ne m’a jamais demandé de prêter allégeance au drapeau britannique ou à la reine, et je vote aux élections locales comme j’estime en avoir le droit pour décider quels types de services publics me desserviront.
              Je voudrai juste relever une phrase : "est gênée par le caractère discernable des liens existant entre immigration et délinquance".
              Je ne fais aucun lien entre immigration et délinquance, je fais un lien entre l’inaptitude de l’état à avoir assimilé les deuxièmes générations qui sont bien françaises et la délinquance. Cela ne remonte pas à aujourd’hui, puisqu’il y a environ 30 ans, on parlait déjà des problèmes mentaux qui étaient plus prévalents chez les jeunes de la seconde génération, que parmi le reste de la jeunesse. On parlait déjà d’aliénation. Cette aliénation se manifeste aujourd’hui par un rejet de toutes ces valeurs auxquelles ces jeunes à l’époque et leurs enfants aujourd’hui ont cessé de croire. 
              Les associations ne sont là que pour pallier les carences de l’état.

                Lire les 11 réponses ▼ (de foufouille, pinson, docdory, fouadraiden, undefined, dalat-1945, yllo)

              • homosapiens homosapiens 19 février 2009 15:40

                Article intéressant et audacieux puisque ce sujet est ultra sensible
                et rapidement transposé aux tribunaux.
                Parler de "race" en france est un scandal sauf quand on parle d’Obama,e tque lui même
                utilise ce mot dans son discours.
                Un commentateur résume assez bien le contast, l’immigration voulue du temps des vaches grasses
                auraient du conduire à regroupement familiale vers les pays d’origine dès les premiers signes de crises, or c’est l’inverse qui a été fait, avec Chirac entre autres,. Du coup le tsunami migratoire dont parle tant le pen, n’est pas complètement dénué de sens, et peut être que s’il n’avait pas été autant diabolisé, les francais n’auraient pas eu à se sentir "mauvais accueillant". Aujourd’hui notre système est en surchauffe y compris
                par cet apport massif d’étrangers pour des raisons économiques plus que raciste, idéologiqe, religieuses, bref tout ce qui énerve rapidement tout le monde.
                Les raisons sont simples :
                on ne peut construire à tout hate autant de logement décents sans créer de ghetos
                on ne peut intégrer à un ssytème de santé et de retraite basé sur une répartition trans générationnel des bénéfices à des gens dont aucun "ancien" n’a abondé à ce système
                le système judiiciaire n’était pas dimensionné pour autant de crime, violences, délinquances dont les statistiques cruelles indiquent une telle quantité de "miséreux", d’issu de, venant de...car justement déja mal logé, sans travail et on enclin à encore plus de traffic
                l’éducation nationale n’était pas dimensionné non plus pour intégrer autant d’élèves, mélanger dans le calme et le respect autants de religions, ethnies, avec autant d’écart culturel et ainsi de suite
                dans pratiquement tous les domaines les dégats ont surtout été causé par le nombre, la quantité du flux, plus que son origine ou sa religion.
                La france, terre d’accueil, oui, belle idée, et je souhaite qu’elle le reste, mais aujourd’hui c’est plutot
                la france terre d’ecueil.
                Du coup les discours extremes arrivent sous nos yeux avec d’un coté les "gauchistes bien pensant" qui voudraient accueillir toute la misère en vidant le portefeuille de leur voisin plutot que le leur, et ceux qui voudraient remplir de bus, des avions pour renvoyer tout ce petit monde chez lui.
                Au final, on fait les 2 à la fois pour ne vexer personne, d’un coté un Besson vire 20000 gus, dont la plupart d’ailleurs n’ont même pas mis les pieds en métropole mais en guyane ou autre dom tom
                et de l’autre on laisse entrer, passer d’un pays à l’autre des quantités incontrolées, et incontrolables de personnes dont on ne sait rien, ni des intentions, ni des difficultés.
                Cet afflux globale, permanent affiabli l’ensemble de nos systèmes, la faute n’est pas aux arrivants, mais à notre système lâche qui donne toutes les raisons de venir. Avant de chercher à "virer" ceux d’ici estimé "en trop" par certains, il serait déja bon de couper le robinet d’arrivée. Puis voir si la france peut plus sereinement assimiler les présents.
                Parralèlement les associations CRAN ou SOS ceci cela font un travail de sape qui leur vaudra un sacré retour de baton, car à force de vouloir les protéger, de les aider à s’assimiler, ils donnent l’impression d’en faire des citoyens "privilégiés, bénéficiant de descrimination positivie ici et là..leur collant ainsi une vraie étiquette detestable de citoyen différent, alors qu’à mes yeux, c’est justement en ne faisant rien qu’on leur prouve leur égalité, bref c’est sans doute un autre débat.

                Le francais de base, lui n’y comprend plus rien, sinon qu’il risque de dire une connerie et du coup il vote
                pour un extréme ou un autre.

                Le problème n’est pas la race ou la religion, le problème c’est la quantité tout simplement, notre machine est trop lente, trop épuisée pour accepter, intégrer, s’adapter à un tel flot. Et avant de parler de la couleur de l’eau, on ferait mieux de remarquer que le seau est plein et qu’il déborde depuis un moment.
                 

                Lire la suite ▼

                • foufouille foufouille 19 février 2009 17:05

                  imaginons que les racistes aient raison sur l"invasion"..........
                  si les etrangers travailleurs votent, ils voudront des polices dans leur quartier ce qui est plus le cas depuis 30a
                  il y aurait donc moins de delinquants blanc ou pas


                • fouadraiden fouadraiden 19 février 2009 22:38


                  tu as raison globalement, meme si la religion , le facies et tt ce qui est visible aggrave la chose


                • foufouille foufouille 20 février 2009 11:13

                  dans les quartiers, il y a surtout des pauvres
                  mais pas de flics depuis longtemps
                  meme a la campagne, la moitie des gendarmes ne se deplacent pas pour les pauvres


                • Bois-Guisbert 19 février 2009 17:01

                  C’est le refus imbécile de considérer qu’il y a des peuples qui ne sont pas faits pour vivre ensemble - et pas seulement les Croates avec les Serbes, les Slovènes avec les Bosniaques, les Slovaques avec les Tchèques et les Flamands avec les Wallons - qui amorce la bombe à retardement !

                  Le jour où elle explosera, il n’y a que les crétins qui regarderont bouche bée...


                  • la_gata la_gata 19 février 2009 18:49

                    foufouille , Abdelkader et Annie , laissez les xhenophobes entre eux .. ne vaut même pas la peine de discuter .. a mon avis sont des gens que ne sont jamais allez voir ailleurs que son patelin ou leurs quartiers a pavillons securizés..
                    mais bon heureusement la plupart du monde n’est pas comme eux .. sinon nous serions encore en Afrique .. comme nos lontains ancêtres et l’homo sapiens n’ aurait peuplé jamais tous les continents .. 

                      Lire les 4 réponses ▼ (de la_gata, undefined, foufouille)

                    • Annie 19 février 2009 20:15

                      Cher Pinson,
                      Je ne m’arroge aucun droit puisqu’on me l’a donné ; il se trouve que je pense que c’est normal, comme l’ont pensé avant moi bien évidemment le gouvernement britannique et français, et d’autres qui ont adopté ces dispositions. Mes enfants ont la double nationalité, ils n’ont aucune envie de choisir entre la France et l’Angleterre, et ils symbolisent ce que vous êtes incapables d’avoir, à savoir une identité qui ne s’exprime pas par opposition aux autres. 

                        Lire les 7 réponses ▼ (de undefined, la_gata, pinson, foufouille, Cascabel)

                      • fouadraiden fouadraiden 19 février 2009 21:33




                        "De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les assistés, les chômeurs, les incendiaires de voitures ; selon leur origine. "


                         C’est pas croyable par amour de la patrie des gens s’aveuglent et semblent encore ignorer tt de l’état sociologique de leur propre société.

                         cette phrase, à propos de la discrimination, en est la preuve , comme s’il fallait une loi sur la discrimination positive pour distinguer un arabe d’un noir d’un blanc occidental en France , lors des émeutes par exemple.
                         
                         nous en sommes aujourd’hui à entasser dans les écoles des élèves en fonction de leurs appartenances ethniques du fait que les parents(et on les comprend) évitent à tt prix des écoles à populations arabes et africaines. ce comportement ,rationnel, ont le trouve à l’oeuvre chez les agents immobilières, les employeurs, les gérant de boites de nuit, bref la société ds tt sont ensemble , sinon les ghettos de noirs d’arabes et d’asiatiques n’existeraient pas.

                        la discrimination est donc déjà partout à l’oeuvre, un noir est perçu comme un noir( voir guadeloupe) ,un arabe tel un arabe et un chinois un chinois , et la propagande française n’y peut rien.Ce qu ils ont échoué à concevoir durant leur Empire colonial les français ne vont pas le voir sur un territoir exigu.

                         enfin soyons sérieux une seconde , qui peut croire que la nomination d’une Rachida, Fadela et de quelques autres noirs émaillés ici ou là ne s’apparente pas à la discrimination positive !?

                         l’auteur veut mettre au jour le lien entre immigration et délinquance ? ah bon, et pourquoi pas entre délinquance et exclusion ?


                         bref texte de propagande qui ne dit rien sur la réalité de la société actuelle, qui est une société de ségrégation et de classement colonial des individus selon leur groupe d’origine bien évidemment. Avec 6 millions d’arabes et autant de noirs que vouliez-vous ?


                         A mes amis maghrébins , si vous restez impassifs,comme nos parents, les sociétés européennes vous lamineront ,ils vous videront de votre substance. Et ne croyez pas un seul instant au discours émancipateur qu’ils vs sortent de leur boite à outils , résidu d’une propagande coloniale ces gens ne peuvent rien pour vous.

                         ils feront de vos enfants des cancres de l’éducation pour mieux les préparer à leur justice ,ensuite ils vous expliqueront que sils sont en tôle c’est à cause de l’immigration, voire pire , à cause de l’islam diront-ils.


                         le monde est vaste et n’attendez pas que les occidentaux changent ils ne changeront pas d’autant que l’émergence de la Chine ou de l’Inde comme puissances alternatives les radicaliseront.

                        Lire la suite ▼

                        • Cascabel Cascabel 28 mars 2009 12:01

                          Toujours la même complainte.


                        • Hieronymus Hieronymus 19 février 2009 21:34

                          article tout a fait ACTUEL
                          quand a la fin vous parlez du
                          rôle parfois néfaste des associations.
                          vous soulevez LE probleme !

                          presque chacune de ces associations meriterait a elle seule un article ..
                          il conviendrait de proceder a une analyse sociologique afin de comprendre par quel mecanisme quasi-pervers ces associations non seulement ont trahi les objectifs de generosite qu’elles s’etaient fixees au depart mais sont devenues une sorte de machine de guerre pilotee par des groupes extremistes, qui sous couvert de beaux ideaux, vouent en fait une haine feroce a la France et a la Republique !
                          ainsi le MRAP
                          encore la LICRA
                          et enfin la Ligue des droits de l’Homme
                          j’ai ete sidere de constater que chacune de ces 3 associations s’etait portee partie civile contre cette honnete hoteliere dans le cadre de cet inique arret Truchelut !
                          quand on pense qu’au depart la Ligue des droits de l’homme a ete constituee afin de defendre le capitaine Dreyfus, on mesure le chemin parcouru et pas vraiment dans le bon sens smiley

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

georges jean


Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès