Cathos-zombis, cathos-concis, cathos-tradis... et chrétiens culturels
Dans un article précédent, nous nous inquiétions des dérives possibles de l'universalisme, fût-il chrétien, c'est-à-dire intransigeance et violence impérialiste. Le choc des universalismes (en réalité, leur complicité), nous pose un problème à nous autres, Français. Que faire, précisément, de notre universalisme chrétien ?
D'une manière très empirique, on peut distinguer en France trois types dominants de chrétiens, ou de post-chrétiens, dont chacun a de nombreux défauts.
Le premier type est constitué par les cathos-zombis chers à Emmanuel Todd : il s'agit de gauchistes ou de socialistes athées, mais qui ont conservé des habitudes de pensée chrétiennes, des sortes de curés du marxisme, dont les adhérents de la CFDT, centrale syndicale issue d'une déconfessionnalisation de l'antique Confédération Française des Travailleurs Chrétiens, sont les modèles les plus parfaits. On notera, du reste, qu'il existe entre la CFDT, d'une part (à laquelle on peut ajouter l'UNSA), et le Parti Socialiste, d'autre part, mieux que des liens : une osmose. Le logiciel idéologique reste imprégné de christianisme : la frontière n'est pas entre le capital et le travail, elle se situe entre le bien et le mal ; entre gens de bien, on peut toujours s'entendre, quelle que soit notre position de classe. Cela explique que la CFDT, sauf dans quelques secteurs atypiques, soit un syndicat si complaisant avec la classe capitaliste patronale : après tout, nous sommes tous frères en Christ, non, pardon, en Humanité. Les cathos-zombis forment donc la cohorte innombrable des complaisants, figures, s'il en est, de la servitude volontaire, dont l'enseignant pédagogiste du SGEN-CFDT est une caricature. Acceptons la volonté de Dieu humblement, après tout le Paradis n'est pas de ce monde ; sur Terre, il nous suffit juste d'être bon, doux, vertueux, gentillet. Le catho-zombi nage dans la guimauve en permanence. Certes, il a oublié Dieu, juste remplacé par des avatars rabougris : droits de l'homme, démocratie, tolérance, dynamisme, progrès, bonne réforme... Le catho-zombi, c'est le boy-scout de la lutte sociale. Avatar ultime, il processionne pour Saint Charlie Hebdo, et pour Sainte Liberté d'Expression (en oubliant que celle-ci est à géométrie variable).
Le deuxième type est formé des croyants majoritaires : les conciliaires. Les cathos conciliaires, papistes, issus des renouveaux pastoraux des années soixante (le Concile Vatican II) ne sont pas très éloignés des cathos-zombis dans leur manière d'appréhender le monde, à ceci près qu'ils sont sincèrement croyants, qu'ils ont des opinions et des mœurs un peu plus conservatrices ; on les retrouve nombreux au sein de ce que les nationalistes appellent, d'ailleurs à juste titre, la droite molle. Très représentés dans les manifestations anti-Mariage pour Tous, leur mollesse conciliaire les pousse à agiter des drapeaux européens, à « refuser tout extrémisme », traduisez toute radicalité, et à faire la risette à certaines associations musulmanes. C'est Frigide Barjot devant les membres de l'UOIF : « Vous êtes notre espérance ! »1 Certains d'entre eux, plus radicaux, se rapprochent cependant des cathos-tradis ; mais, d'une manière générale, l'UMP, devenue Les Républicains, constitue leur débouché politique habituel ; l'UMP est aux cathos conciliaires ce que le PS est au cathos-zombis.
Il reste le troisième type, minoritaire : les cathos-tradis. Repoussant les réformes pastorales de Vatican II, parfois sédévacantistes, à la limite du schisme dans tous les cas, ils sont les plus conservateurs en matière de dogme et de morale. Souvent catalogués à l'extrême-droite, volontiers nationalistes, on en trouve au FN, ou dans des groupements plus radicaux. Les plus monarchistes d'entre eux refusent le principe même des élections, et s’abstiennent de voter au motif que la République maçonnique, perverse et satanique dans son essence, ne saurait être cautionnée d'aucune manière. Mais la plupart adoptent une attitude plus maurrassienne, un « empirisme organisateur » qui accepte le jeu électoral, essayant de voter pour les formations qui leur paraissent les moins éloignées de leurs idées, fussent-elle bâties sur un prototype républicain, comme le FN. Les catholiques traditionnels impressionnent souvent par leur vaste culture, et la fermeté assumée de leurs positions. Ils sont les plus militants et sans doute les plus courageux des chrétiens français. Il n'en reste pas moins, quelque admiration qu'on puisse avoir à leur endroit, qu'il pèchent, si l'on peut dire, par le même défaut que les deux autres types, à savoir leur universalisme.
D'une part, ils restent prisonniers d'une culture eschatologique qui les paralyse en contrariant leur courage intellectuel et physique : dans leur idée, la France est un peuple-martyr, qui expie par ses ennuis actuels le crime impardonnable de la Révolution Française, athée et maçonnique. Par ailleurs, le salut n'étant de toute manière pas de ce monde, cette eschatologie prédispose une nouvelle fois à l'inaction, à l'acceptation, précisément, de ce martyre. A quoi bon, en effet, tenter de sauver la France, si la catastrophe sociétale actuelle est une punition de la justice immanente, très méritée depuis 1789, et si, de surcroît, les affligés d'ici-bas ont toutes les chances de gagner le paradis, alors que celui-ci est, en principe, refusé aux riches et aux bons-vivants ? Le précepte « les derniers seront les premiers » forme rarement des mentalités de battants, même chez des gens qui ont le courage de leurs idées. En définitive, la France peut bien disparaître, puisqu'à la fin des temps et du monde, il n'y aura plus ni Français, ni Anglais, ni Arabes, ni Russes, ni Chinois, ni... (« Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme2 ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Galates, 3, 28), mais seulement des frères dans la Cité de Dieu (le lecteur retranchera de cette Cité de Dieu, évidemment, tous les réprouvés qui brûlent en Enfer pour l'éternité).
Donc... Il existe une insurmontable contradiction, intellectuelle et pratique, entre le catholicisme et le nationalisme (la même qu'entre le nationalisme arabe et l'islam) ; l'existence de nombreux chrétiens nationalistes (comme celle des musulmans patriotes) ne change malheureusement rien à cette question de fond. Le national-catholicisme (fût-il celui du général Franco), un peu comme l'islamo-nationalisme, sont, en réalité, des syncrétismes politiques, hérétiques au bout du compte, où l'universalisme se voit contraint de mouiller le vin (de messe) globaliste d'un grand trait d'eau identitaire. Il me semble que mes amis cathos-tradis et nationalistes ne s’interrogent guère sur cette contradiction. On notera d'ailleurs que le chef de file du national-catholicisme monarchiste à la française, Charles Maurras, l'homme de l'empirisme organisateur qui acceptait qu'on votât aux élections républicaines, avait perdu la foi, et professait discrètement une sorte de néo-paganisme, tout en défendant la religion de son pays... comme marqueur identitaire ! Il existe aujourd'hui de très nombreux chrétiens de ce type, des chrétiens culturels identitaires, qu'on ne peut classer dans aucune des trois catégories précédentes ; un christianisme non universaliste, qui ne prétend nullement convertir les hindous, ni les bouddhistes, ni qui que ce soit, mais qui s’affirme avec toute la force d'un symbole. Il n'est pas impossible que ces chrétiens culturels, appelons-les athées ou agnostiques si l'on veut, veuillent défendre le catholicisme à la française avec plus de force et de conviction que les pieux croyants, même traditionalistes.
L'affaire est donc paradoxale. Le laxisme des conciliaires en matière morale et dogmatique, les conciliaires étant volontiers portés à une religiosité à la carte, les rapprochera peut-être un jour des chrétiens identitaires (cette sorte de quatrième catégorie), et ce sont les catholiques traditionalistes, actuellement les plus patriotiques, les plus remontés contre la mondialisation libérale, qui se verront, enfermés dans leur radicalité mystique, relégués dans le camp de ceux qui ne font rien. L'Histoire connaît souvent de ces revirements inattendus. Le fanatique d'une époque devient le centriste et le tiède d'une époque plus avancée. A trop camper sur les positions du dogme, à trop vouer aux flammes éternelles ceux qui pensent un peu différemment, le traditionaliste s'enferme dans une solitude politique irrémédiable, confinant à la paralysie. Tel patriote est protestant ? Vade retro, Satanas ! Tel autre, athée, républicain ? Hors de ma vue, suppôt du diable ! Tel autre encore, échangiste, gay ou, simplement, célibataire sans sacerdoce ? Triple signe de croix ! L'auteur de ces lignes connaît bien les catholiques traditionalistes, il en est proche sans pour autant appartenir à leur communauté. Je sais d'expérience que beaucoup d'entre eux, la majorité, sont adorables ; certains, toutefois, sont insupportables de sectarisme, de bêtise, d'arrogance même. Galilée, Descartes ? Des mécréants stupides. Newton ? Un usurpateur franc-maçon. Freud, Marx, Einstein, Darwin3 ? Des juifs comploteurs, disent-ils. Bouddha ? Billevesées, qu'il crame en Enfer. Les hindous ? Des adorateurs d'éléphants, des satanistes. Socrate ? Un sodomite. Avec ce genre de considérations, le moins qu'on puisse dire est qu'on fait du sur-place.
J'ai connu des tradis qui raisonnaient exactement comme leurs ennemis quatre-vingt-neuviens et soixante-huitards, en un jeu de miroir inversé à la Flaubert : confrontation dérisoire entre l'abbé Bournisien et le pharmacien voltairien Homais, bêtise cléricale contre bêtise anticléricale. Pour l'athée stupide formaté aujourd'hui par la sinistre Éducation nationale : avant 1789, un méchant roi flanqué d'une méchante Église persécutait le bon peuple qui souffrait et payait des impôts ; puis les sans-culottes ont renversé ce régime, et, depuis, le bonheur règne sur Terre. Pour le théiste stupide : la Révolution Française a tout cassé (ce qui n'est pas faux) ; avant ce funeste événement commandité par la maçonnerie judéo-sataniste, tout allait pour le mieux, la vertu régnait, les gens étaient heureux, le système économique était moral, le diable n'avait pas encore gagné la partie. En gros, pour l'anticlérical primaire, l'âge heureux, c'est après ; pour la grenouille de bénitier, l'époque bénie, c'est avant.
L'éminente historienne Marion Sigaut a beau jeu de démontrer que les procès pour blasphème ou sorcellerie sont le fait de tribunaux civils, et non de l'Inquisition. Il n'empêche que ces tribunaux séculiers se réclamaient bien de lois ou de règles solidaires d'une religion. L’Église n'a pas brûlé de sorcière, mais enfin la religion sert de prétexte pour en brûler. L’Église n'a d'ailleurs brûlé personne, mais enfin elle remettait des prévenus au bras séculier (aux pouvoirs civils) pour procéder aux exécutions. A l'heure actuelle, la religion du « politiquement correct » antiraciste permet d'envoyer en prison ou de ruiner par des amendes considérables quiconque proteste contre les flux migratoires assaillant l'Europe. Certes, les représentants de cette « religion » du métissage et du racisme anti-blanc ne sont pas ceux qui condamnent. Le MRAP ou la LICRA ne sont pas la magistrature. Comme l'Inquisition n'est pas le bourreau du roi. Il n'empêche que la culture dominante véhiculée par le MRAP ou la LICRA permet de telles condamnations. Même si des ecclésiastiques français protestèrent vivement contre la sévère condamnation à mort du Chevalier de la Barre pour blasphème, par une juridiction laïque locale, il n'en reste pas moins que cette condamnation est prononcée aux nom de certaines règles de moralité publique (se découvrir au passage d'une procession), elles-mêmes dérivées d'une religion. Un jour, la France éberluée verra peut-être une association antiraciste protester contre la trop grande sévérité de la XVII° chambre correctionnelle de Paris ; il n'empêche, c'est toujours au nom d'une idéologie structurante et dominante que les gens sont condamnés. Et toute idéologie a ses prêtres et ses inquisiteurs ; si ceux-ci sont également magistrats, la théocratie est totale et directe ; sinon, elle est indirecte ; indirecte ne veut pas dire inexistante. Un problème similaire se pose avec l'islam. On a beau hurler que l'islam n'est pas l'islamisme (de même : la magistrature janséniste, à la fois bigote et corrompue, fustigée par Marion Sigaut, n'est pas le catholicisme authentique), de toute manière il serait vain de postuler une totale césure entre l'un et l'autre. Michel Onfray, auteur d'un article humoristique, notait en des termes plus crus que le rectum n'était pas le proctologue, mais que, tout de même, il existait bien quelque vague rapport entre les deux !4 Le pas-d'amalgame des bien-pensants a ses limites, tout comme celui des chrétiens. Pas d'amalgame entre la magistrature janséniste d'Ancien régime et le pur catholicisme ; admettons. Mais enfin, le jansénisme, comme d'ailleurs le protestantisme, est un augustinisme ; et Saint-Augustin reste Père de l’Église catholique.
L'universalisme républicain maçonnique contient probablement des choses détestables ; mais la lecture assidue des Évangiles ne suffira pas à sauver la France. Une fervente catholique traditionnelle, aussi bornée que fervente, me disait une fois : « La philosophie ne sert à rien. Tes références livresques m'ennuient. Moi, si je veux des Valeurs, il me suffit de lire les Évangiles. » Je laisse cette brave fille à son dogmatisme.
Entendons-nous bien : « pas d'amalgame » est une idée fort saine dès lors qu'elle est défendue par des gens nuancés, savants, précis, qui ont le goût de la nuance et du détail. Il est légitime qu'un professeur de philosophie, fin connaisseur de Rousseau ou de Marx, enseigne à ne pas faire d'amalgame entre un système philosophique et la vulgate idiote qui se déploie en général bien après la mort du penseur : de ce point de vue Rousseau ne se confond pas avec le rousseauisme, de même que Marx (il le disait lui-même) n'était pas marxiste. Peut-être d'ailleurs que le Christ lui-même n'était pas vraiment chrétien, encore moins catholique... Mais le pas-d'amalgame de ceux qui concluent avant de raisonner, qui veulent soumettre les faits à leur idée et non l'inverse, celui-là n'est guère crédible. Un intégriste musulman qui profère des pas-d'amalgame après un attentat et nous bassine avec sa « religion de paix, d'amour et de tolérance », celui-là manque décidément de crédibilité ; autant qu'un catho-tradi cherchant à nous persuader qu'il n'y aurait décidément aucun rapport entre l’Église, le Saint-Office ou la Congrégation de l'Index, d'un côté, et le délit de blasphème, de l'autre ; lui-aussi nous ennuiera de ses histoires, de ses grandes protestations de paix, d'amour et de tolérance, il ne prêchera pour autant que les convertis. Il est aussi ridicule de chercher à minimiser les crimes, directs ou indirects, de l'Inquisition, et donc, in fine de l’Église en tant que « chose sociale » comme l'écrivait la philosophe Simone Weil, que de repousser d'un revers de main négligent les massacres de Vendée ou les noyades de Nantes, comme le font les intégristes républicains laïcards.
Quel écolier n'a point lu, dans des manuels pourtant laïques, que le christianisme s'était propagé dans l'antiquité tardive, à partir de Constantin, parce qu'il véhiculait un formidable message d'amour et d'espérance... C'est oublier que les doctrines d'amour se propagent en général concrètement plus à coups de pied dans le ventre qu'avec de gros baisers sur la joue, que des Constantin et autres Théodose étaient tout sauf des enfants de cœur, et que le christianisme antique fut aussi génocidaire à l'égard du paganisme, que la Révolution Française moderne le fut à l'encontre des populations paysannes catholiques de France. Ils sont charmants tous ces catholiques traditionnels contre-révolutionnaire, dont les traditions, en réalité, sont issues d'une ancienne révolution totalitaire et globaliste. On reproche au marxistes d'avoir fantasmé la parousie d'une société sans classe ; les chrétiens appelaient bien à une société où il n'y aurait plus ni Juifs ni Grecs, dit l’Épître de Paul aux Galates, ce qui suppose, quoi qu'on puisse en dire, la destruction d'un ancien monothéisme et d'un ancien polythéisme.
L'universalisme, c'est le millénarisme de l'uniforme. Cette frénésie d'égalisation sous la même doctrine, sous le même dogme, les mêmes mœurs, le même système, n'exclut nullement l'impérialisme, bien au contraire, elle le renforce, l'exalte, le pousse à son paroxysme. Même Alexandre le Grand, semble-t-il, n'était point assailli de tels fantasmes, il respectait quelque peu les spécificités locales en prélevant, certes, sa part au passage ; les Constantin, les Théodose, tous ceux qui les suivirent, ne voulaient plus qu'un peuple sur Terre : tous romains, tous chrétiens, de gré ou de force. On retrouva le même syndrome, bien plus tard, chez les colonisateurs français républicains, francs-maçons... et de gauche. Alors même que les anglo-saxons colonisaient sans états d'âme, sans chercher à convertir pleinement les peuples à un système idéologique et culturel, s'affirmant sans complexes comme des coloniaux bruts de décoffrage, la République, elle, cherchait à convertir les « races inférieures » (dixit Jules Ferry) à la saine et universelle religion des droits de l'homme ; on imagine sans peine l'ampleur de l'hypocrisie. Les Français, la masse comme les élites, n'ont d'ailleurs pas évolué d'un pouce ; après l'attentat de Charlie Hebdo, la grande obsession fut de convertir les populations musulmanes, d'extirper les valeurs du djihad, les remplacer par les saines, par les définitives valeurs républicaines, à grands coups de morale laïque diffusée par ces prélats châtrés du modernisme que sont, majoritairement, les enseignants ou les « chercheurs » en sciences humaines. Lamentable hypocrisie. Si encore elle était efficace ! Mais, comme nous l'écrivions plus haut, un universalisme en perte de vitesse est, par définition, mou et veule, sans pour autant qu'il renonce à ses prétentions, désormais vécues sur un mode purement incantatoire et fantasmatique ; un universalisme en plein essor, servi par des populations plus viriles, ne peut que s'imposer, matériellement et culturellement.
1Lire, par exemple, http://www.bvoltaire.fr/christinetasin/frigide-de-plus-en-plus-barjot-de-lislam,17464
2Ni homme ni femme... Tiens donc, y aurait-il une « théorie du genre », une transsexualité du christianisme ? Mais ne nous égarons pas...
3J'ignore où certains conspirationnistes sont allés chercher cette idée que Darwin était juif ; Darwin, chrétien anglican, avait simplement perdu la foi après la mort de sa fille.
4Dans Marianne. http://www.marianne.net/agora-pas-amalgame-200115.html
Chose remarquable, le très athée Onfray vit son article rediffusé par le très chrétien Salon beige :
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