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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Grève autrement

Grève autrement

Il y a eu le socialisme et le communisme qui se sont mis dans la bataille contre le capitalisme. Même aujourd’hui pour David, les armes pour contrer Goliath ne sont pas ajustées. David reçoit des coups par la bande larvée.

b82bb20ca9de149e990a9e96ce58b835.jpgDernièrement, la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts, Ryanair se plaignait d’avoir subi une grève sauvage dans laquelle ils n’étaient pas en cause. Le patron Michael O’Learly n’a pas digéré et l’a fait savoir à la région wallonne ce 21 août. Pour la bonne forme, il réclamait un million d’euros de dédommagements aux responsables de l’aéroport pour avoir été cloué sur le tarmac de Charleroi pendant le week-end du 15 au 17 juin dernier. 22 500 passagers avaient alors été pris en otages de cette "grève sauvage".

Un protocole d’accord pour sécuriser la gestion de la sécurité des aéroports avait été signé avec les syndicats.

L’accord était clair : un revenu pour les travailleurs et possibilité, s’ils le désirent, de retourner travailler pour l’administration. En attendant, Ryanair a décidé de suspendre ses réservations à Charleroi à partir du 12 novembre. Bluff ? Peut-être. Date du hasard ? Non, certainement. Pas de mal pour la période d’été, on assure et on a le temps pour trouver des solutions. Ryanair se dit prêt à assurer ses vols avec "l’assurance qu’une éventuelle grève ne pourra plus bloquer cet aéroport international". Un "signal fort" est demandé pour mettre la pression au besoin par un coup de force.

L’argent ne semble pas être la seule revendication. Ryanair espérerait que l’esprit de la grève, lui-même, change. En fait la grève ne serait plus permise dans certains cas. Et si la recherche d’une volonté était plus profonde et n’était pas recherchée ? Est-ce briser le pouvoir de grève.

Le ministre des Télécommunications, André Antoine, persiste et signe : le droit de grève doit être maintenu.

De quoi débattre à nouveau sur le service minimal ? En juillet, déjà, la question s’était posée dans le sens de revoir la notion d’"emploi convenable". Cette notion permettrait un service minimum dans les ports et les aéroports. L’Echo en parlait dans un article qui avait pour chapeau : "Cette mesure devait faciliter la mobilité régionale des travailleurs", cela en marge du rapport de Didier Reynders dans son rapport au roi. Il était question d’une discussion entre les acteurs riverains de l’aéroport et du patron de Belgocontrol. La logistique est bien entendu importante pour un pays. Veiller à l’accessibilité en toutes circonstances des aéroports. « Bloquer » est le mot qui énerve. Une zone neutre comme un Parlement est même envisagée. Annoncer 48 heures avant une grève, un mot d’ordre de grève, préconisé par Nicolas Sarkosy qui a aussi dû plancher sur le problème. Ce qui, il faut bien l’avouer perd un peu de son « sel ».

La question à se poser est simple comme toujours : "jusqu’où aller trop loin en croyant gagner la proie pour l’ombre ?"

Où est la limite ? Si la force du travail avec les syndicats lâchent du lest et qu’on interdise la grève dans certains cas, soit par une formule de service minimum, soit en refusant ce droit parce qu’on ne peut plus assumer un service parce que les effectifs trop réduits ne le permettent pas, que se passera-t-il ?

Comment contrer un patron qui dirait que son staff en entier est absolument nécessaire en toute occasion et qu’ainsi, une grève serait complètement mal venue et préjudiciable pour l’économie du pays ?

Quelles seraient les professions qui pourraient user encore du droit de grève sans risquer un retour de flamme devant un juge ?

Tous conflits futurs proposés à la justice se référeront d’une manière ou d’une autre au poids de la jurisprudence.

A des arguments aussi convaincants que répondre ? La population et les consommateurs des services sont eux-mêmes souvent lésés et considèrent que quand cela va trop loin, cela commence à bien faire.

J’avais écrit dans le passé un article intitulé Grèver la grève pour un conflit ancien qui avait généré des piquets de grève, des manifestations musclées très durs en Belgique.

Alors, que dire pour avancer le schmilblick ?

Comment exprimer son ral-le-bol devant une situation inextricable sans rendre difficile ou inextricable la situation des "voyageurs du même temps mais sur des voies différentes".

La grève est affaire de combat dès le début et sans elle, y aurait-il une véritable classe moyenne qui serait née chez nous pendant le XXe siècle ? La Chine n’est qu’un des exemples connus de cette absence.

La grève ne pourrait-elle trouver une autre forme par les résolutions des problèmes et les conflits de pouvoir ?

La solidarité dans la compréhension des buts à atteindre par exemple ? Etre dans le même bateau ne veut pas dire couler ensemble.

A la suite d’une augmentation des prix à cause de l’euro, l’Italie avait boycotté les commerces pendant une journée de grève de... la consommation.

Dans un monde démocratique, qu’espérer de mieux qu’une franche explication sans effusion de sang ni grosses colères, mais avec efficacité sur le domaine sensible de l’économie et de l’argent, nerf de toutes les guerres ?

Internet est l’outil qui est sous la main de chacun et à portée de clic. Il ne sert pas qu’à vendre. Et, en plus, il dépasse allègrement toutes les frontières. Mais seule la solidarité restera efficace.

Autant s’en souvenir.

  • « La tendresse du père est presque toujours en conflit avec les intérêts du chef », Marguerite Yourcenar.

  • « Quand, dans un État, vous ne percevez le bruit d’aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n’y est plus », Edouard Herriot.

  • « Nous avons tous trop souffert, anges et hommes, de ce conflit entre le pire et le mieux », Paul Verlaine.

  • « Les difficultés doivent pousser à l’action et non décourager. L’esprit de l’homme se renforcera par le conflit », William Ellery Channing.


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27 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 23 août 2007 13:14

    les oiseaux se sont lancés depuis peu dans la grève du z’ailes ! pas les canaris , ce sont des jaunes ! smiley


    • Blé 23 août 2007 13:43

      Supprimer le droit de grève est le rêve des élites de la sphère financière et industrielle Ils aiment l’ordre et ils ont un culte pour le chef. C’est viril, il sait commander et mettre tout le monde au pas.

      Cependant, on est en droit de s’intérroger. Pourquoi des intérêts privés devraient-ils supplanter un droit durement acquis par la classe ouvrière ?

      Le droit des affaires doit-il tout régenter ?

      Cette histoire révèle bien des questions de fond qui sont soigneusement écartées de tout débat.


      • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 14:11

        @Blé,

        Tu as bien compris le principe du jeu. Nous assistons à un « retour de flamme » des années passées pendant lesquelles il y a eu beaucoup d’acquis qui ont été engrangés. Les revendications des syndicats, même si je n’approuve pas toujours, ont permis de lancer la machine. Elle s’enraye pour le moment.

        Car si on produit de plus en plus sans beaucoup de frais, il ne faudra pas trop compter sur des acheteurs potentiels (avant un temps « certain ») des consommations pour venir en aide.

        Subtil équilibre donc entre avoir et pouvoir.

        Le « low cost » crée du « low power » et ça on oublie un peu. Le push du côté travail demandé, ne crée pas le temps de pouvoir d’en utiliser le retour. « J’ai oublié de vivre » chantait...

        Beaucoup de questions en jeu dans cet article. Merci pour avoir débuté le débat.  smiley


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 août 2007 20:31

        @ Ble. Parce que la grève dans les services est un anachronisme qui ne frappe pas le capital mais l’utilisateur. le monde a changé. Il ya d,autres moyens

        http://www.nouvellesociete.org/102.html

        Pierre JC Allard


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 août 2007 20:33

        @ Ble. Parce que la grève dans les services est un anachronisme qui ne frappe pas le capital mais l’utilisateur. le monde a changé. Il ya d,autres moyens

        http://www.nouvellesociete.org/102.html

        Pierre JC Allard


      • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 21:43

        @Pierre,

        J’ai été chercher la proposition dont tu parles. La voici, je crois :

        "Par quoi remplacer la grève ?

        Par la Justice. Par un processus de droit, de façon à ce que les litiges entre employeurs et employés ne soient plus des Jugements de Dieu où c’est toujours le plus fort qui gagne, mais soient soumis à des règles, et fassent désormais l’objet de décisions judiciaires, comme tous les autres litiges. Que la grève soit interdite et que tous les conflits de travail soient soumis automatiquement à l’arbitrage. Tous les conflits de travail pourraient être réglés par 3 arbitres choisis parmi un collège de « Commissaires à la politique salariale », et il y aurait toujours un appel d’une décision d’arbitrage à un tribunal de 7 membres, choisis parmi les mêmes commissaires à l’exclusion des trois ayant rendu la première décision. Les commissaires seraient élus par la population, à vie, comme des juges, et on profiterait de chaque élection générale pour remplacer les disparus. Ils auraient instruction de juger en équité, et de voir à ce que les injustices salariales soient corrigées au mieux dans notre société. Ils seraient tout à fait libres, nos commissaires, mis à part une seule contrainte qui aurait pour résultat, pourvu qu’ils soient intègres, de rendre sans importance le choix comme arbitre d’un Paul Desmarais ou d’un Michel Chartrand."

        >>> Je te dirais, il y a du bon et du moins bon.

        D’abord, tout le monde le dit, la grève est la dernière extrémité et n’est aimé par personne qui veut le progrès de sa société « personnelle » (parce que chacun en est une, puisqu’il y a famille à faire vivre) et celle qui « emploie ».

        Interdire serait déforcer un côté, c’est comme interdire de licencier quand rien ne le justifie par des raisons économiques qui entraineraient la chute de la société elle-même.

        La Justice ? Serait-ce l’officielle ? Si oui, je dis alors « non ». Elle ne parviens pas à tégler ses propres affaires courantes dans un temps normal.

        « Nommés à vie des commissaires », là je ne suis pas chaud, non plus. Sur quel critère choisir ? Un appercu ? Ce sont des hommes, aussi, et donc il y a usure du pouvoir. L’impartialité générale n’existe à mon avis jamais dans le temps.

        Donc, tu vois. Je reste sur ma position du pouvoir de la masse qui si elle le veut peut faire avancer les problèmes. Merci pour cette discussion. smiley


      • arturh 24 août 2007 11:41

        "Grève autrement par Blé (IP:xxx.x6.73.114) le 23 août 2007 à 13H43

        Supprimer le droit de grève est le rêve des élites de la sphère financière et industrielle Ils aiment l’ordre et ils ont un culte pour le chef. C’est viril, il sait commander et mettre tout le monde au pas."

        — - PPP ----

        Blé, tu prends tes désirs pour des réalités. Les « élites de la sphère financière et industrielle » ne sont pas aussi stupides que tu l’espères. Elles ont de toute façon bien vu, en particulier avec le totalitarisme socialiste, qu’interdiction du droit de grêve et culte du chef ne conduisent qu’à la misère généralisée.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 septembre 2007 05:13

        @ Enfoiré. Le reste de l’article en lien explique POURQUOI le gréviste perd toujours, même quand il gagne. Vous me demandez si on parle de justice « officielle ». Je précise biem que ce sont des commissaires ad hoc élus par la population. Si le peuple n’accepte pas de s’en remettre à l’arbitrage de ceux qu’il a démocratiquement choisis pour déterminer ses seules conditions de travail,comment espérer qu’il fera confiance à d’autres qu’il aura choisis de la même façon pour assurer la gouvernance de l’État ?

        http://nouvellesociete.org/701.html

        Pierre JC Allard


      • L'enfoiré L’enfoiré 3 septembre 2007 21:46

        Merci Pierre,

        Beaucoup d’idées à creuser en effet. smiley


      • FAUST FAUST 23 août 2007 15:19

        Oh bon, là j’suis obligé de mettre mon grain de sel, à défaut de mettre mon grain de sable dans la machine à broyer l’humain . Il faut que je le dise tout d’abord : je suis syndicaliste, élu d’une compagnie où les grands chefs ont un grand chapeau, et mangent des hamburgers. Je suis encarté dans un parti centriste (y’en a pas des masses) et dans mon groupe de syndiqué, je fréquente des ouvriéristes, des rouges, des roses. Je dois l’admettre : aucun de mes compagnons de résistance (le mot est dit : on se cramponne pour ne pas lâcher et nous ne sommes plus sur le tempo de la conquête ! sale temps) n’est aujourd’hui encarté à l’UMP. Je ne nomme pas mon syndicat. Il pourrait être l’un ou l’autre, enfin est ce important ? Je suis cadre. Autant vous le dire mon combat me coûte fort cher en terme de « reconnaissance professionelle » ! Aujourd’hui, faire grève, dans le privé, c’est réellement un évenement rare. C’est donc un geste d’autant plus fort. La grande difficulté en France en tout cas, est dans la délégation des revendications : les salariés (mes collègues, mais tous les autres d’autres branches, secteurs, boîtes et compagnies, idem) laissent le soin aux syndiqués de mener la bataille. Ils ne suivent qu’en cas de grabuge, quand il y a quelque chose à perdre. Il en faut de la salive pour faire bouger de la viande. (pardon) Il en faut de l’argumentation pour féderer des individus. Finalement, le droit de grève, il s’est un peu dilué dans la passivité ambiante. Il est amorti par la neutralisation des vélléïtés de changement : on nous dit tellement souvent que c’est pour notre bien, qu’il faut pas, que ce serait pire ! Alors, on reste bien tranquille la tête dans le sable. Amis Belges : (avec une petite pensée très tendre pour les métallos) soyez moins moutons que vos arrogants voisin du sud, criez quand ça fait mal, et croisez les bras quand vous n’êtes pas content, avec un air de colère. Car finalement, quand un gars doit faire fasse à un millier de tête aux sourcils froncés et qu’on le paye pour dire « nous ne cèderont pas à la pression des salariés », il a du cran. La force est dans la mobilisation, ne pas le comprendre c’est renoncer par avance à ce que nos aïeux ont chèrement gagné. Mon grand-père n’avait pas de salaire. Il était payé « sur la bête ». C’était en 1960, et pas au moyen-âge. Mes collègues, je leur rappelle souvent que les congés payés, la sécurité sociale et l’enseignement pour tous, ce ne sont pas les élites qui les ont donné comme ça un soir de folie, mais les populations qui les ont imposés. Par la grève, par le cri, par la lutte. Le droit de grève, comme le droit d’expression sont inaliénable et constitutionel (en France et sûrement en Belgique). Touchez y donc si vous l’osez ! smiley


        • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 16:08

          @Faust,

          Très content de ton commentaire. Je vais comme d’hab. y répondre avec ma manière bien à moi.

          « élu d’une compagnie où les grands chefs ont un grand chapeau, et mangent des hamburgers. »

          >>> Voilà exactement ceux que j’aiment bien arroser. smiley Le low-cost doit rester pour ceux qui n’ont pas les moyens de se trouver une autre voix (du moins temporairement, j’espère). Que cela soit clair, tout le monde ne naît pas avec les mêmes chances, il faudra se retourner contre le « créateur » de cette distorsion et pas sur moi smiley

          « nous ne sommes plus sur le tempo de la conquête ! sale temps »

          >>> Cà je l’ai compris.

          « mon combat me coûte fort cher en terme de »reconnaissance professionnelle«  ! Aujourd’hui, faire grève, dans le privé, c’est réellement un événement rare. C’est donc un geste d’autant plus fort. »

          >>> C’est pour cela qu’il fut s’accrocher aux acquis (voie mon commentaire plus haut). Revendiquer au moins ça. La conciliation, il n’y a que cela qui compte. La situation belge est différente. Quoique un certain « bleu » commun se met en place. Et pas sans douleur. Le communautaire, chez nous, s’interpose en sus pour corser. Mais, en définitive, le pouvoir et l’argent gouverneront toujours.

          « la délégation des revendications : les salariés (mes collègues, mais tous les autres d’autres branches, secteurs, boîtes et compagnies, idem) laissent le soin aux syndiqués de mener la bataille. »

          >>> C’est une remarque que j’adore. Je vais te faire part de mon expérience. Je n’avais jamais été syndiqué jusqu’au moment où il était clair que les patates étaient cuites. En fin de course, les choses ont été proposées : un beau plan d’élimination des dinos, tout neuf. Je me suis « mouillé » avec des extrapolations dans mon lit le matin tôt pour réveiller les collègues du même bord sur certaines situations « délicates ». Nous avons été au syndicat. Ils voulaient nous aider mais nous demandaient de nous réunir tous syndicats confondus. Pas de suite. Les autres se sont écrasés et ont signé trop content de prendre la clé des champs et que le plan explose.

          J’ai eu les remerciements de mon engagement gratuit par un seul d’entre eux.

          La solidarité, c’est bon pour les autres.

          Dans l’autre bord, je peux t’assurer que l’on se tient la main.

          J’avais en son temps un article qui a fait son petit succès (importé sur Yahoo) : « Virez-moi car j’ai péché » (URL)

          « le droit de grève, il s’est un peu dilué dans la passivité ambiante. Il est amorti par la neutralisation des velléités de changement »

          >>> On n’est jamais plus allergique qu’aux changements, c’est clair.

          « pour notre bien, qu’il faut pas, que ce serait pire ! »

          >>> Remarque habituelle. Ryanair dit même qu’il augmentera ceux qui ne se syndiqueront pas. Véridique.

          « Amis Belges soyez moins moutons que vos arrogants voisin du sud »

          >>> Tu comprends pourquoi, j’aurais du mal à me retrouver Français (que j’aime) comme le 1% des belges qui y pensent après une éventuelle scission.

          « La force est dans la mobilisation, ne pas le comprendre c’est renoncer par avance à ce que nos aïeux ont chèrement gagné. »

          >>> Tu as parfaitement raison. Mon article n’existe ne date pas d’hier. Je l’ai adapté en fonction de l’actualité. Le titre était d’origine. J’ai essayé de réfléchir au problème et la seule solution que j’ai trouvée se trouve en fin d’article. Encore une fois, de la solidarité mais à une autre échelle.

          « les congés payés, la sécurité sociale et l’enseignement pour tous, ce ne sont pas les élites qui les ont donné comme ça un soir de folie, mais les populations qui les ont imposés. »

          >>> Et le boom a commencé. La classe moyenne était moyenne. La Chine n’est pas encore arrivée à ce stade. On calme ses ardeurs et on filtre l’info. Internet est peut-être passé par l’intermédiaire de certains filtres, mais si tu me lis, c’est que je ne l’ai pas été.

          « droit d’expression sont inaliénable et constitutionnel »

          >>> Parfaitement.

          Merci pour cette confession. smiley


        • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 17:17

          En relisant :

          « Les autres se sont écrasés et ont signé trop content de prendre la clé des champs et que le plan explose. »

          il fallait lire :

          Les autres se sont écrasés et ont signé trop content de prendre la clé des champs et de crainte que le plan explose.


        • LT 23 août 2007 15:25

          « low cost » crée du « low power » ..de plus en plus sans beaucoup de frais, il ne faudra pas trop compter sur des acheteurs potentiels (avant un temps « certain ») des consommations pour venir en aide.

          ca a lair interessant, mais je suis pas sur de bien comprendre tout. tu pourrais developper ?

          tu dis que les « consomateur » sont pas des « acteurs » politique ?, c est ca ?


          • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 16:15

            LT,

            « Car si on produit de plus en plus sans beaucoup de frais, il ne faudra pas trop compter sur des acheteurs potentiels (avant un temps »certain« ) des consommations pour venir en aide. »

            >>> Je traduis. La production aujourd’hui n’est plus vraiment un problème. Au début, on rame un peu et ensuite si cela tient la route, on accélère la cadence des machines et ... des travailleurs.

            Les acheteur portentiels sont ceux qui ne sont pas de ce côté. L’Asie, l’Afrique auraient pu l’être en même temps mais ce n’est manifestement pas le cas. Ils exportent en masse parce que ils ne peuvent pas écouler localement. L’aide est pour le moment de la contre-aide de ce côté.

            Plus clair ? smiley


          • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 16:18

            LT, Pense aller lire l’URL que je t’avais ajouté. Cela complètera. C’est mon premier article.


          • La Taverne des Poètes 23 août 2007 16:55

            En Chine, pas de grève : Que des grèves-la-faim...


            • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 16:59

              Taverne,

              Et ça ne me fait pas rigoler, crois le bien. Imagine www.agoravox.cn pour racoler sur ton article du jour. Nous ne serions pas tous à nous manger les uns, les autres. smiley


            • L'enfoiré L’enfoiré 23 août 2007 21:50

              Demian,

              Si c’est peut-être lourd, la manière d’aborder les sujets évite toutes tentatives d’éluder des points à son propre avantage.

              Si tout le monde répondait ainsi, il y aurait beaucoup moins de mal entendus et de flip flop.

              Ne pas avoir fait de rapport commercial peut faire croire que lourdeur n’est pas avantage et cela partout aussi bien sur un site citoyen.

              On ne prend plus les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. smiley C’est ma conception, mais c’est la mienne.

              Il faut être complet plus que jamais.


            • La mouche du coche La mouche du coche 23 août 2007 22:47

              Demian « Le fait d’écrire une phrase par paragraphe dénote une haute idée de soi-même »

              Pourquoi cela ? smiley


            • zOoO zO 24 août 2007 07:25

              « Je trouve que Taverne et l’Enfoiré commencent à s’y croire et à nous donner la leçon dont on n’a que fichependre. »

              Pas si sûr puisque vous êtes là pour manifester votre mécontentement.

              Ou alors expliquez ceci « ils me gonflent les tripes que j’ai laissées sur la table, quand j’ai pris congé de leurs bavardages qui tournent en carré mous du coin. » smiley


            • zOoO zO 24 août 2007 07:57

              @ DW

              En effet ce concept à semble vous convenir. smiley


            • RemiZ 24 août 2007 11:35

              Je crois que vous etes fou, DW. Sincerement.


            • Jacques 24 août 2007 11:27

              Comment s’étonner d’une certaine lassitude de l’électorat de gauche lorsqu’on lit ceci. Encore et toujours nous avons des corporatismes (ici de fonctionnaires) qui crient au scandale de l’atteinte a la liberté du droit de grève pour mieux bétonner ses avantages sur le privé (garantie de l’emploi et retraite pleine) ?

              Et comment décemment demander aux salariés du privé toujours plus de flexibilité pour s’adapter a la mondialisation, alors que dans le même temps ils doivent sans contrepartie financer par leurs impôts les privilèges des salariés de l’état ?

              Les français démarrent en général au quart de tour lorsqu’on leurs demandent de critiquer les parachutes dorés et autre exactions des économies libérales. Ils se montrent malheureusement beaucoup plus naïfs quant il s’agit de réaliser qu’ils on laissé se développer des injustices sociales tout aussi inadmissibles enter le public et le privé.

              Socialisme contre capitalisme ? Non bien sur, il s’agit ici bien évidemment ici du maintien des privilèges des salariés de l’état sous couvert de vertueuse défense des libertés.


              • L'enfoiré L’enfoiré 24 août 2007 11:54

                Bonjour Jacques,

                Bien sûr, c’est peut-être une idée de gauche. Mais, je ne suis pas plus à gauche qu’à droite d’ailleurs. Je mange à tous les « râteliers » en fonction de ce que je trouve comme idée de progrès.

                Ce que je voulais trouvé, c’est une alternative à la grève et ce n’est pas simple. La grève, cela emmerde tout le monde. Pierre a essayé de son côté.

                Que proposer ? La lutte existera toujours, désolé. On ne naît pas égaux, ça se saurait. Un équilibre bien compris, peut-être ? Un équilibre, aussi, avec les clients s’imposent.

                Je viens de lire que dans la consommation, il y avait de plus en plus de rappel d’articles défaillants (poupée, hamburger, appareils électriques, véhicules, cosmétiques...) . Il y a manifestement un problème.

                Revenir au « 19ème et au 20ème rugissants », il faudrait en sortir avec un peu de sincérité.

                Quant aux parachutes dorés, je suis en effet contre, mais, pour les hauts émoluements d’un patron qui fait correctement fonctionner sa boîte car il entraîne beaucoup de monde derrière lui.

                Je n’ai pas mieux à proposer. smiley


              • ddacoudre ddacoudre 24 août 2007 23:28

                bonjourj’ai aimé ton articleet et j’ai lu celui d’octobre 2005. je n’ai pas de commentaire à faire si ce n’est que ton article m’en a inspiré un sur les raisons qui fornissent un terrain favorable à la limitation du droit de grève. j’espére agora le passera,« Jusqu’où ira l’apathie des salariés dans leur empathie pour ceux qui les exploitent ». Merci pour l’ispiration cordialement.


                • L'enfoiré L’enfoiré 25 août 2007 08:31

                  Salut dd à coudre,

                  C’est avec le plus grand plaisir que je le lirai.

                  Comme je l’ai dit plus haut, j’aime les « compromis » dans lesquels tous le monde parvient à y trouver un peu son compte.

                  Je n’y suis pas vraiment parvenu. Je l’avoue. Ma solution ne peut fonctionner que dans le cas où les clients eux-mêmes y trouvent tout de suite leur compte.

                  Dans une entreprise productrice de consommation, il y a au moins 3 acteurs : le producteur composé du patronat et des travaileurs, et des clients.

                  Si quelqu’un a des idées... smiley


                • ddacoudre ddacoudre 30 août 2007 22:20

                  bonjour je te joins l’article qui était une réponse au tien qu’agoravox n’a pas passé, pour échange de point de vue, bonne lecture, cordialement.

                  Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999) elle date mais la tendance n’a pas évolué.

                  Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen, ce que fait le président.

                  Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

                  Une manière comme une autre de dire qu’ils sont à la recherche d’une réponse pour eux-mêmes, une réponse à la dichotomie due à la contrainte imposée par la nécessité de vivre une autonomie. Une autonomie dont un des moindres paradoxes est celui énoncé plus haut. C’est à dire que les Français attendent tout d’eux même, sauf de leur propre organisation politique (gestion de la cité, du pays) dans laquelle pourtant ils peuvent exercer leur responsabilité de citoyen.

                  Ils ne s’investissent pas dans les structures politiques faites pour leur permettre d’exprimer leurs responsabilités d’acteurs décisionnaires et gestionnaires de la cité et de la nation ; structures dans lesquelles, justement, ils pourraient définir leurs conceptions de la liberté et de l’autonomie et satisfaire leurs attentes.

                  Cependant ils attendent tout de ce qui les « aliène », l’Entreprise, dont ils retirent un sentiment d’autonomie par la double capacité de production/consommation qu’elle leur fournit, et à laquelle les prépare essentiellement le système éducatif.

                  Ils espèrent que la satisfaction de leurs attentes viendra de la structure productrice qu’est l’Entreprise, dont l’objectif historique affiché, n’est pas de fixer un projet de société, mais d’exploiter au mieux la capacité de travail des individus pour enrichir quelques-uns uns d’entre eux.

                  Entreprise, dont ce qui paraît être le caractère social, n’est que la nécessité pour elle de devoir redistribuer par obligation (conflits) une part de la richesse collectée afin de préserver ses propres attentes monopolistiques au travers d’une organisation concurrentielle débridée.

                  Cela dans un cadre général ou l’attente des Français évolue vers une société de loisirs et hédoniste permise par le système libéral qui nécessite une réduction du temps de travail et des choix qualitatifs. Tandis que l’Entreprise, pour des raisons concurrentielles, réclame un allongement de ce même temps de travail, et dénie les conséquences positives du succès du système libéral soutenu par une l’idéologie néolibérale, et impose une restriction au travers de la circulation des masses financières dans un marché où elle trouve que les exigences qu’elle a suscitées sont trop élevées (poids des non actifs et des exclus trop lourd, demande de soins exponentiels, tendance écologique).

                  Ainsi, curieusement les Français n’ont pas d’espérance dans leurs structures démocratiques qu’ils ressentent comme inadaptées à leurs attentes, alors qu’elles sont le symbole d’une liberté acquise historiquement sur le monachisme, l’impérialisme, le totalitarisme, et ils mettent leurs espoirs dans une structure économique qui est le symbole du pouvoir autoritaire, du fait du prince, que donne le droit de propriété du possédant sur les autres individus.

                  Ils délaissent ainsi l’exercice d’un pouvoir démocratique pour confier leur attente à un pouvoir totalitaire[1].

                  On peut donc penser que ce paradoxe est la reconnaissance de l’obligation de trouver une forme de Démocratie de l’Entreprise, au sein de laquelle se forge aussi le destin et l’avenir de chacun. Alors que le pouvoir politique (qui est le leur) paraît loin de leurs intérêts économiques quotidiens et n’est pas en mesure de leur fournir un tableau clair et optimiste de l’avenir ; si ce n’est de se faire les pourfendeurs de l’insécurité qui bientôt inclura le droit de grève déjà bien restreint, et les contrevenants deviendrons des délinquants.

                  Beaucoup trop de français ignorent (surtout les jeunes générations) les raisons du mur des fédérés et autres car ils sont totalement démunis historiquement sur leur condition sociale, renoncer au droit de grève, même le limiter c’est faire le choix d’intérêt d’une classe dominante, même si comme l’aurait écrit la Boétie elle reçois l’aval des asservis qui assoient le pouvoir de toutes les tyrannies.

                  [1] Note des auteurs. On pourrait dire qu’en démocratie le pouvoir des citoyens c’est de transmettre le pouvoir de décision, par le suffrage, à un certain nombre d’entre eux (gouvernants). Ceux-ci seront de fait investis, revêtus de l’autorité à laquelle devront se soumettre les citoyens eux-mêmes durant une période renouvelable qu’ils se fixent aux travers de règles qu’ils se sont définis (constitution). Dans son article 2 du titre 1 la constitution est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». L’exercice du pouvoir individuel de fait s’ordonne au travers de leur participation dans des associations politiques dont le but est de regrouper les points de vue qui s’accordent pour élaborer un projet politique. L’obtention d’un suffrage majoritaire pour ce projet lui conférera, en tant que moyen, le pouvoir d’accéder à l’autorité et au commandement qui exigeront obéissance.

                  De fait aucun citoyen ne dispose de la réalité de son pouvoir en dehors du moment de l’expression du suffrage. Cependant il dispose du temps de la législature des gouvernants auxquels il le transmet pour le redéfinir, le conforter ou le contester au travers de « l’organisation associative » et de la liberté de penser et d’écrire. Dans ce cadre, l’Entreprise dispose du pouvoir d’autorité sur ses propres possessions (la propriété) que lui a reconnu le pouvoir des citoyens au travers des réglementations que ce même pouvoir édicte. L’autorité de l’entreprise issue du droit à la propriété s’étend aux individus qu’elle emploie, sans que ces derniers ne puissent jamais remettre en cause cette autorité de l’intérieur de l’entreprise. Nous avons donc une organisation démocratique qui déleste le citoyen de son pouvoir direct et une activité économique qui le soumet à son pouvoir absolutiste.

                  La Boétie en condamnant le pouvoir absolutiste de son époque disait : « les hommes peuvent nouer par le langage des relations égales et réciproques, mais un déficit dans l’échange de la parole leur substitue des relations de forces », et de dire également que lorsqu’un homme prend le pouvoir, il ne fait que recevoir ce dont les autres se démettent (discours sur la servitude volontaire). Pour Max Weber le pouvoir, qu’il appelle domination (Herrschaft), est la possibilité de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. Il considère que la puissance suppose des capacités individuelles, sans signification sociale, que l’on veut faire triompher au sein d’une relation sociale contre toute résistance (économie et société, tome 1, chapitre1, paragraphe 16, Plon, 1971). La démocratie, par son pouvoir dont elle se démet donne à l’économie le moyen d’exercer sa puissance, parce que cette dernière rencontre chez les citoyens une obéissance prompte, automatique et schématique, en vertu d’une ou de dispositions législatives, réglementaires, coutumières ou historiques acquises ; termes par lesquels Weber définit la discipline, « nous appelons discipline la chance de rencontrer chez une multitude déterminable d’individus une obéissance prompte, automatique et schématique, en vertu d’une disposition acquise » (économie et société). La conséquence en est que le pouvoir démocratique dont les citoyens se démettent au profit des gouvernants, s’exerce durant la période de législature par ce qu’il est convenu d’appeler le « contre-pouvoir », sans entrer dans une analyse plus fine qui nécessiterait d’y distinguer le « contrepoids » au pouvoir. Si donc comme le souligne la Boétie, par le langage nous définissons la démocratie comme une délégation des pouvoirs du peuple vers des instances qui l’exerce en son nom, la réalité de son exercice participatif, qui se joue dans un rapport de force, démontre que les citoyens s’en démettent au bénéfice d’un pouvoir autoritaire sous-jacent privilégié.

                  [1] On pourrait dire qu’en démocratie le pouvoir des citoyens c’est de transmettre le pouvoir de décision, par le suffrage, à un certain nombre d’entre eux (gouvernants). Ceux-ci seront de fait investis, revêtus de l’autorité à laquelle devront se soumettre les citoyens eux-mêmes durant une période renouvelable qu’ils se fixent aux travers de règles qu’ils se sont définis (constitution). Dans son article 2 du titre 1 la constitution est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». L’exercice du pouvoir individuel de fait s’ordonne au travers de leur participation dans des associations politiques dont le but est de regrouper les points de vue qui s’accordent pour élaborer un projet politique. L’obtention d’un suffrage majoritaire pour ce projet lui conférera, en tant que moyen, le pouvoir d’accéder à l’autorité et au commandement qui exigeront obéissance.

                  De fait aucun citoyen ne dispose de la réalité de son pouvoir en dehors du moment de l’expression du suffrage. Cependant il dispose du temps de la législature des gouvernants auxquels il le transmet pour le redéfinir, le conforter ou le contester au travers de « l’organisation associative » et de la liberté de penser et d’écrire. Dans ce cadre, l’Entreprise dispose du pouvoir d’autorité sur ses propres possessions (la propriété) que lui a reconnu le pouvoir des citoyens au travers des réglementations que ce même pouvoir édicte. L’autorité de l’entreprise issue du droit à la propriété s’étend aux individus qu’elle emploie, sans que ces derniers ne puissent jamais remettre en cause cette autorité de l’intérieur de l’entreprise. Nous avons donc une organisation démocratique qui déleste le citoyen de son pouvoir direct et une activité économique qui le soumet à son pouvoir absolutiste.

                  La Boétie en condamnant le pouvoir absolutiste de son époque disait : « les hommes peuvent nouer par le langage des relations égales et réciproques, mais un déficit dans l’échange de la parole leur substitue des relations de forces », et de dire également que lorsqu’un homme prend le pouvoir, il ne fait que recevoir ce dont les autres se démettent (discours sur la servitude volontaire). Pour Max Weber le pouvoir, qu’il appelle domination (Herrschaft), est la possibilité de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé. Il considère que la puissance suppose des capacités individuelles, sans signification sociale, que l’on veut faire triompher au sein d’une relation sociale contre toute résistance (économie et société, tome 1, chapitre1, paragraphe 16, Plon, 1971). La démocratie, par son pouvoir dont elle se démet donne à l’économie le moyen d’exercer sa puissance, parce que cette dernière rencontre chez les citoyens une obéissance prompte, automatique et schématique, en vertu d’une ou de dispositions législatives, réglementaires, coutumières ou historiques acquises ; termes par lesquels Weber définit la discipline, « nous appelons discipline la chance de rencontrer chez une multitude déterminable d’individus une obéissance prompte, automatique et schématique, en vertu d’une disposition acquise » (économie et société). La conséquence en est que le pouvoir démocratique dont les citoyens se démettent au profit des gouvernants, s’exerce durant la période de législature par ce qu’il est convenu d’appeler le « contre-pouvoir », sans entrer dans une analyse plus fine qui nécessiterait d’y distinguer le « contrepoids » au pouvoir. Si donc comme le souligne la Boétie, par le langage nous définissons la démocratie comme une délégation des pouvoirs du peuple vers des instances qui l’exerce en son nom, la réalité de son exercice participatif, qui se joue dans un rapport de force, démontre que les citoyens s’en démettent au bénéfice d’un pouvoir autoritaire sous-jacent privilégié qu’il soit de l’Etat exécutif ou des marchés financiers.

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