L’immoralité démagogique de la pensée unique !
La France, pays des droits de l’homme ! Liberté, égalité, fraternité ! Principes et valeurs de la République ! Des doctrines théoriques qui nous sont rappelées par nos dirigeants et les médias dès que le besoin s’en fait sentir et souvent par démagogie. Mais en pratique, qu’en est-il vraiment de tous ces beaux idéaux couchés sur papier ?
En ce qui me concerne, de par mon expérience et long vécu en France, je peux affirmer qu’un univers sépare la théorie et la pratique des valeurs fondamentales. Le jour ou l’arbitraire frappe à votre porte, abandonnez tout espoir de voir la vérité se faire jour et la justice triompher, acceptez tout de suite cet acte arbitraire que l’on vous imposera par la force public, cela vous coutera moins cher financièrement et moralement, et ce sera moins destructeur pour vous et votre entourage, car si par malheur vous décidez de combattre, légalement, cette décision arbitraire, elle vous conduira irrémédiablement à la ruine et à la solitude, et peut-être au-delà, car personne ne vous aidera à combattre une violation des droits de l’homme qui n’existe pas puisque non reconnue et pas soutenue.
Aucune bonne âme de France prêchant publiquement les vertueux principes et valeurs de la République, ainsi que les droits de l’homme ne s’élèvera pour combattre l’injustice, pourtant flagrante, qui vous frappe, car en France de tels actes ne peuvent être commis par des agents de l’État assermentés, loyaux et bien sûr honnêtes, ainsi est propagée la pensée unique, confortée par le fait que si ça ne se voit pas, c’est donc que ça n’existe pas.
Face au mensonge d’un élu de la République, rien ne vous sauvera, aucun texte aussi éthique soit-il ne vous protégera, aucun droit fondamental ne sera appliqué pour votre défense. Aucun principe, ni aucune valeur de la République ne seront vos sauveurs lorsque la police et la justice se saisiront de vous. Aucun avocat ne mouillera sa chemise pour vous défendre au-delà de ses honoraires. Aucun homme ou femme politiques ne s’indignera de l’outrage qui vous est fait. Aucune association de défenses des droits de l’homme ne se chargera de votre calvaire. Pas même le quatrième pouvoir, qui s’autocensurera et s’interdira de critiquer l’action des forces de la nation et des décisions judiciaires qu’elle aura prononcées, au nom du peuple et donc, du vôtre !
Comme dans tous les pays totalitaires réfractaires aux droits des citoyens, seule la parole de cet élu et des agents de l’État aura droit de citer. Elle fera loi ! Tout le reste sera rejeté d’office par ces mêmes personnes chargées de défendre et protéger les citoyens, sauf contre eux-mêmes.
Tout ce qui vous sera favorable, de la présomption d’innocence, de l’improbable non-lieu obtenu contre les mensonges de l’élu, et même les décisions de justice prononcées par quelques magistrats honnêtes ; Ordonnances, Jugement et autres Arrêts de Cour d’appel seront écartés sans vergogne par toutes les autres juridictions saisies pour faire valoir vos droits à une justice impartiale et à une indemnisation équitable.
Contrairement aux préceptes imposés la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 - Article 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis… Tout sera mis en œuvres financièrement et matériellement, non pas comme l’énoncent la loi et ce texte de droits fondamentaux, pour punir les actes arbitraires perpétrés, mais pour protéger et disculper les auteurs des décisions arbitraires et ainsi ne pas avoir à juger et condamner tous ces voyous de la République. Le déni des faits, le déni des preuves écrites, le déni des décisions de justice et le déni du droit conduiront irrémédiablement au déni de justice.
Au final, si vous avez de la chance et que, tant bien que mal, vous obteniez la reconnaissance légitime de votre action judiciaire par quelques magistrats honnêtes, comme moi pour « cette hospitalisation illégale » qui « résulte d'un concours de fautes graves commises, tant par l'autorité administrative, que par les personnels des établissements hospitaliers » vous serez quand même le perdant de cette histoire, car vous serez fatalement, in fine, condamné à indemniser vos bourreaux par d’autres magistrats qui œuvreront, non pas pour la justice, mais pour disculper ou minimiser la responsabilité de tous ces agents de l’État qui eux ne travaillent, c’est bien connu, que pour notre bien.
Alors, n’est-il pas formidable le pays des droits de l’homme violés et bafoués ?
Je dois être trop bête ou trop fou pour comprendre « le bien fondé » de l’action arbitraire et illégale qui s’est imposée à moi par la force policière, médicale et judiciaire. Et je dois être encore plus stupide que fou d’avoir pensé que des gens s’élèveraient pour dénoncer ou combattre des actes aussi abjects qu’une privation de liberté individuelle arbitraire et illégale, et aussi vils qu’une condamnation pénale basée sur un Décret-loi abrogé.
Aujourd’hui encore j’ignore ce qui est le plus ignoble, les actes arbitraires et illégaux initiaux commis par une poignée d’individus sans scrupules ou toute la machinerie administrative et judiciaire qui c’est ligués contre moi et ma soif de justice, et dont, cette justice, au final, vient de me condamner à indemniser mes bourreaux par le prononcé d’un arrêt de la Cour d’appel de Paris qui, paradoxalement, confirme ma qualité de victime, légitimant ainsi de mon action judiciaire ?
Si vous y comprenez quelque chose et si l’interdiction de critiquer une décision de justice ne vous effraie pas (encore une règle sans aucune légitimité législative que tous s’évertuent à appliquer plus promptement que les fameux droits fondamentaux), éclairez-moi ! SVP !
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