• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > La citoyenneté économique, défi démocratique du XXIe siècle

La citoyenneté économique, défi démocratique du XXIe siècle

L’un des plus grands maux dont souffre aujourd’hui la société est le sentiment d’impuissance ressenti au niveau individuel : nos marges de manœuvre paraissent de plus en plus ténues, les contraintes extérieures de plus en plus fortes, le champ des possibles de plus en plus restreint : dès lors « à quoi bon » chercher à modifier le cours des choses ? A quoi bon faire l’effort de s’investir ? A quoi bon vouloir agir ?

C’est le sentiment d’impuissance qui conduit au renoncement, au fatalisme, au repli, au chacun pour soi, au rejet de l’autre. C’est le sentiment d’impuissance qui amène à ne plus attendre grand-chose des autres et de la vie, si ce n’est un bonheur matériel et sécurisé à l’échelle de son petit cocon individuel, familial ou tribal.

Ce sentiment d’impuissance est particulièrement exacerbé dans le domaine économique, où « l’abstention économique » prévaut : l’individu lambda n’a aujourd’hui que peu l’impression de participer au système économique ; il ne se perçoit souvent que comme un rouage d’une machine qui le dépasse et envers laquelle il ne pense pas pouvoir grand-chose, si ce n’est essayer de s’en accommoder au mieux et d’en tirer le parti le moins pire pour lui-même... Et, contrairement à l’abstention politique (élections), l’abstention économique est généralement subie et non choisie.

Il y a là un enjeu crucial : redonner à une majorité d’individus l’envie et la possibilité de s’impliquer directement et positivement dans le jeu économique. Les extraire de la position de « citoyens déchus » pour les amener à celle de citoyens acteurs directs de l’économie - « citoyens économiques » à part entière - retrouvant marges de manœuvre et libre arbitre économiques.

Cette citoyenneté économique pourrait ainsi, en première approche, être définie comme l’ensemble des actes économiques - consommation, travail, entrepreneuriat, épargne... - par lesquels l’individu agit de manière volontaire pour avoir un impact positif pour la collectivité et pour lui : consommation responsable (produits bio, écologiques...), commerce équitable, entrepreneuriat social, entreprises coopératives, entreprises mutualistes, épargne et finances solidaires, syndicalisme, activisme actionnarial, responsabilité sociale et environnementale des entreprises, investissement socialement responsable, etc.

Malgré leur potentiel important de développement et leur capacité à devenir majoritaires, ces formes et pratiques économiques plus participatives, plus solidaires, plus écologiques, en un mot plus humanistes, demeurent souvent méconnues, caricaturées ou marginalisées, Alors que l’économie joue aujourd’hui un rôle extrêmement important et structurant dans la cité, elle demeure ainsi paradoxalement tenue assez à l’écart des enjeux démocratiques et citoyens.

Etre citoyen au XXe siècle, c’était voter, connaître les institutions, respecter les lois et principes de la République... Etre citoyen au XXIe siècle inclura bien sûr tout cela, mais impliquera aussi d’être conscient que, par ses actes économiques, chacun de nous a une responsabilité et un pouvoir par rapport au fonctionnement de l’économie.

Tout le monde est concerné. Mais il est vrai aussi que beaucoup de gens aujourd’hui ne peuvent pleinement exercer leur citoyenneté économique.

Tout le monde ne peut pas choisir de consommer bio ou équitable (plus cher) ; de transférer son éventuelle épargne vers des produits ou des banques solidaires ; de choisir de travailler dans une entreprise responsable (avec plusieurs millions de chômeurs et de travailleurs pauvres et des entreprises socialement et écologiquement responsables encore minoritaires, ce choix demeure un privilège) ; ou tout simplement d’avoir accès à l’information sur ces formes et pratiques économiques différentes.

De fait, sur ce sujet, nous sommes encore un peu à l’ère de la Grèce antique, inventeur de la citoyenneté, mais où celle-ci était réservée à une minorité (à Athènes, au Ve siècle avant J.-C., moins de 15 % des habitants étaient des « citoyens »...).

Le défi démocratique du XXe siècle fut politique (droit de vote, liberté d’expression...), celui du XXIe siècle sera ainsi économique :

Comment valoriser et faire connaître au plus grand nombre (notamment dans la population active et dans le système éducatif) les différentes formes de citoyenneté économique ?

Comment créer les conditions favorables à leur développement, leur « démocratisation » et à leur généralisation, pour que toute personne, quels que soient son revenu et sa situation sociale, ait les moyens, la capacité et la possibilité de pleinement y accéder ?

Deux questions fondamentales, qui dépassent le clivage gauche-droite et qui devraient être au cœur du débat économique et politique. Il ne s’agit ni plus ni moins que de faire émerger et d’affirmer le citoyen comme un acteur à part entière et central du jeu économique, aux côtés du marché et de l’Etat.

La fronde économique


Moyenne des avis sur cet article :  4.53/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • Lapa Lapa 24 avril 2008 12:01

    article très intéressant, je le plusse


    • cza93 cza93 24 avril 2008 17:33

      excellent billet et question très pertinente  :

      comment rendre leur pouvoir d’impulsion politique et économique à une majorité de citoyens devenus silencieux à cause du chômage, des pertes de pouvoir d’achat, de la peur de la précarité, du sentiment d’être devenus inaudibles vis à vis de leurs gouvernants qui se sont coupés de ces électeurs qui pourtant ont autant la faculté de les "défaire", qu’ils ont eu des les "faire" ...

      Et là, j’ai un petit désaccord avec vous : le coup du clivage droite / gauche ...

      Je pense en effet que le seul moyen de régénérer notre démocratie, c’est de remettre l’Homme au milieu du système et de ses préoccupations.

      Et ça, plus que jamais c’est une valeur de gauche  ; d’une gauche volontariste, qui s’assume, qui affirme ses valeurs fondamentales, qui s’unit au-dela de toutes ses petites différences de chapelles car elle (le peuple de gauche, en fait) n’en peut plus de voir toutes ces crises se succéder (crise industrielle et son lot de délocalisations, crise énergétique, crise environnementale, crise alimentaire, crise sociale en France) et détruire notre monde et celui que nous allons laisser aux générations suivantes.

      Le mouvement est en marche, il faut le faire grandir maintenant !

      Corinne
      www.gaucheavenir.org

       

       


      • Ceri Ceri 24 avril 2008 18:19

        je suis d’accord, le clivage droite / gauche a bien lieu d’être, puisque la gauche (en principe) porte des valeurs humanistes, et tente de placer l’humain au centre des préoccupations (c’est pour ça que le PS n’est pas de gauche, au moins depuis 1983 et le"tournant libéral "de Fabius)

        On a vu ce que la droite nous a toujours retiré comme droits et libertés, depuis la "Révolution" (cette mascarade) jusqu’aux "réformes" de Sarkoléon qui nous ramènent progressivement à l’Ancien Régime. On ne peut donc, en toute logique, pas compter sur la droite pour améliorer nos conditions de vie, à moins d’ignorer l’histoire et le présent.


      • La fronde économique 24 avril 2008 18:21

        Merci pour votre message.

        Je comprends votre position sur le fait que seule la gauche peut réellement porter cette révolution humaniste. J’essaie d’expliquer pourquoi je ne suis pas d’accord avec cette idée dans un autre article (l’humanisme économique dépasse à mon sens le clivage droite-gauche) : http://lfe.site.over-blog.com/pages/Et_si_le_vrai_clivage_en_economie_netait_plus_entre_gau che_et_droite_-443243.html 

        Je suis intéressé par votre retour !

         

         

         


      • La fronde économique 24 avril 2008 18:24

        Je me suis trompé dans mon post...

         Je comprends votre position sur le fait que seule la gauche peut réellement porter cette révolution humaniste. J’essaie d’expliquer pourquoi je ne suis pas d’accord avec cette idée dans un autre article (l’humanisme économique dépasse à mon sens le clivage droite-gauche) : http://lfe.site.over-blog.com/...

         Je suis intéressé par votre retour !


      • Ceri Ceri 24 avril 2008 19:00

        je viens de lire votre argumentation, et je suis d’accord sur l’analyse des différents courants.

        Par contre, je reviens sur cette histoire de clivage droite/ gauche : pour moi la droite est synonyme de conservatisme (et Sarko nous le prouve chaque jour en revenant systématiquement sur les progrès sociaux) et aujourd’hui, de pouvoir du fric. Après, bon, je sais qu’il y a des idéaux derrière, depuis les royalistes jusqu’aux poujadistes, mais tout de même. Au regard de l’Histoire, on doit bien admettre que jamais, sous aucun gouvernement de droite (sauf avec les 30 Glorieuses), les conditions de vie n’ont évolué positivement. Au XIXème c’était même prticulièrement grave.

        La droite cherche toujours à conserver le statu quo, il faut surtout que l’ordre établi reste en place, que rien ne bouge.

        C’est pour ça que je ne fais absolument pas confiance à ceux qui pensent pouvoir "aménager" ce système néo libéral suicidaire, qu’ils se disent de droite ou de gauche.

         

        C’est là qu’intervient la notion de gauche, qui pour moi est synonyme d’humanisme (c’est pour ça que Staline ou Mao ne sont pas de gauche, juste des dictateurs).

        Je ne pense vraiment qu’on puisse aménager ce système parce que tant que le profit reste un but pour certains, on recommencera le même cycle éternellement. Je ne dis pas qu’il faut imposer un système précis, mais il faut chercher. On avance peu à peu, aujourd’hui on a des système différents mais viables, qui échangent, et qui améliorent les conditions de vie, parce que c’est le but de ces systèmes.

        Après, si certains estiment qu’un néo libéralisme ou un système capitaliste aménagé peuvent fonctionner et être bénéfiques à tous, pourquoi pas. Ce serait juste bien qu’ils n’imposent pas ce système partout, qu’on puisse continuer à améliorer les choses autrement.

        Enfin voilà, ce n’est que mon point de vue, et je reste quand même dans l’expectative au sujet de notre avenir.


      • Ceri Ceri 24 avril 2008 19:18

        oups, je me permets d’ajouter que la propagande au sujet de la fin du clivage droite gauche (je dis "propagande" parce qu’il n’y a pas d’autre mot) date des années 50 en France, quand différentes revues anticommunistes pronant le libéralisme (financées, cela va sans dire, en grande partie par la CIA cf. leurs propres archives) on édité des tonnes de journaux, financé d’autres, et réuni d’éclairés hommes politiques de droite et de gauche pour dire que le néo libéralisme et l’Europe et la loi du Marché c’est génial pour tout le monde.

        Accessoirement, il y a eu quelques attentats à ce moment là contre les communistes et sympathisants. Mais bref.

         

        Il est parfaitement logique qu’aujourd’hui, des types comme DSK, un "vrai libéral" selon certains de l’UMP, soient au PS et nous signent de strucs comme l’AMI ou l’AGCS, Maastricht etc ou qu’un Delors président de la commission europénne nous fasse un livre blanc sur la compétitivité de l’Europe qui soit un copier coller du rapport de l’European Round Table (50 + grosses multinationales européennes)

         

        tout ça pour dire que c’est finalement comme la lutte des classes : si on dit que le clivage entre riches et pauvres n’existe pas, c’est seulement parce que c’est pour avooir un semblant de paix sociale.

        D’ailleurs, si ça ne suffit pas, on peut toujours faire revenir la Religion !


      • Ceri Ceri 24 avril 2008 18:16

        parfaitement d’accord que le sentiment d’impuissance provoque l’immobilisme de la population. Sentiment d’impuissance renforcé par la propagande du "y’a pas d’alternative" et par le jargon économique employé par les "savants" en la matière, alors qu’il n’y a rien, mais vraiment rien de compliqué dans l’économie : il suffit juste de comprendre que le système est fait pas et pour les banques centrales et les grosses industries, juste pour leur seul profit. MAis je m’égare.

         

        Ce sentiment d’impuissance est en tout cas savamment entretenu par nos "élites", les seuls à savoir la Vérité. D’ailleurs c’est pour ca que quand une réforme ne passe pas, les érudits nous parlent "pédagogie", insulte s’il en est à notre intelligence certes relative mais qui a le mérite d’exister.

         

        Certes, il y a des formes alternatives d’économie, tentées en Europe et même en France, et jusqu’en Amérique Latine, et qui marchent bien, voire mieux (évidemment) que le système néo libéralconjugué à une mondialisation néo libérale. J’ai été voir par moi même comment ça fonctionne, et que ce soit au mexique ou au Venezuela, les résultats sont là quant aux conditions de vie de la population.

        Mais, si les gens ne comprennent pas ce qui nous pousse nous, aujourd’hui, à dire qu’il faut trouver des alternatives à ce système, je ne pense pas qu’ils pourront risquer quoi que ce soit pour passer à autre chose.

         

        On en revient à ce problème d’information, et d’éducation. Si quelqu’un a la solution, sait comment communiquer simplement sur des questions bourrées de jargon et de notions un peu ésothériques pour non initiés, qu’il n’hésite pas à me le dire !


        • GreenGarden GreenGarden 24 avril 2008 23:05

          Excellent article qui pose les bonnes questions.

          Cordialement,

          G.


          • pdth pdth 24 avril 2008 23:05

            Les questions sont inrteressantes mais pas l’ombre d’un début de réponse , cela est peut-être volontaire

            mais contribue à donner au texte un caractère grandement naïf 

             

            bien cordialement


            • Le péripate Le péripate 24 avril 2008 23:21

              Contrainte, impuissance, et encore impuissance.... Quand les conservateurs (français) ont eu la divine surprise de s’apercevoir qu’il pouvait utiliser une partie des valeurs du libéralisme, celles liées au droit et à la loi, ils ont eu tôt fait de les pervertir en un discours de la contrainte. Dans le même temps la gauche (française) échouait à tirer les conséquences de son libéralisme politique dans le domaine économique, et ne trouvait qu’à le traduire qu’en sentiment d’impuissance (le "l’Etat ne peut pas tout" de Jospin en lieu et place de "l’Etat ne doit pas tout"). Le couple contrainte/ impuissance était né en France.

              Il n’y a nul mystère dans la citoyenneté économique. Elle dérive directement de la liberté politique.


              • GreenGarden GreenGarden 24 avril 2008 23:37

                Aux commentateurs (lus ci-dessus) qui ont encore cet idéal romantique du peuple de gauche et ses valeurs révolutionnaires, visionnez cette vidéo de Hollande passé dernièrement chez Taddei. Malheureusement, toute l’intervention de Hollande n’y est pas mais elle reste suffisamment éclairante...

                www.dailymotion.com/video/x56d2e_hollande-sur-la-sellette-debat-tadd_news

                Bon visionnage,

                G.


                • Ceri Ceri 25 avril 2008 00:23

                  depuis quand Hollande est de gauche ?


                • GreenGarden GreenGarden 25 avril 2008 07:46

                  Hollande est un pachyderme de gauche tendance rive gauche...

                  Très cordialement,

                  G.


                • dom y loulou dom 25 avril 2008 00:07

                  pfff... ça fait trente ans qu’il y a tant de citoyens qui utilisent ce levier qui est le seul qu’ils aient pour agir contre les multinationales.

                   

                  C’est l’omission volontaire de la politique dans votre article ? Si le citoyen est un citoyen c’est au niveau politique sinon le mot-même n’a aucun sens et vous pouvez le remplacer sans autre par esclave, même s’il était encore libre de dépenser comme ça lui chante... il redeviendrait sournoisement un consommateur... le même mot qui mena à cette horripilante expression de grand public....

                  Vous gommez toute possibilité du citoyen, qui ne peut, selon vous, que voir qu’il est impuissant face aux monde politique qui l’enferme dans une prison et dans la volonté des multinationales de transformer le monde vivant en super-marché.

                  Mais le citoyen a découvert bien d’autres outils. 

                   


                  • dom y loulou dom 25 avril 2008 00:29

                    ah ben oui... hein... il faut la remettre en mémoire cette possibilité non-utopique (puisqu’elle existe depuis 700 ans) et qui, pour une fois, n’est pas un dérivé de neverland ou d’alice au pays des merveilles ?

                    allez allez.... circulez... ah... hmm...


                  • La fronde économique 25 avril 2008 21:30

                    Cela fait même plus d’1 siècle et demi ! (prenez par exemple les premiers coopérateurs de Rochdale, créée en 1884 près de Manchester....). Toutes les formes de citoyenneté économique se développement fortement depuis dix à quinze ans, il y a là dedans une dynamique intéressante, que l’on ne trouve plus trop dans les mouvements politiques progressistes...

                    Surtout, je trouve très dommage d’opposer citoyenneté économique et volonté politique... Nous avons besoin des deux ! Ils sont complémentaires : pour que la citoyenneté économique puisse se démocratiser, il y a besoin de volonté politique (nouvelles réglementations, cadre favorable, incitations...) ; et s’il y a aujourd’hui un défaut de citoyenneté politique, ca vient grandement du fait d’un manque de démocratie économique (le pouvoir économique monopolisé par quelques uns au détriment de la majorité et qui impose sa marche forcée au monde)...


                  • Thoth 3 mai 2008 18:34

                    Attention ! Critiquez ce beau monde et vous serez taxés de racisme (à cause des noms) ! De toutes manières, "la messe est dite" depuis bien longtemps. Il n’y a pas plus de gauche que de droite. Il n’existe que l’amour du fric et surtout pas celui du prochain. Les vrais gouvernants de la planète ne sont pas les guignols que l’on élit mais les grands patrons de l’industrie et des banques qui font la pluie et le beau temps. Nos chefs d’état leur cirent les pompes tous les matins. Les grèves, les défilés qui n’en finissent plus, cela les fait doucement rire. Au contraire, ils désorganisent un peu plus le pays. Rappelez-vous 1789, suivi par la Terreur : on a coupé le cigare de combien de nobles, pour laisser prendre la place à la haute bourgeoisie et la finance. Est-ce que le peuple a été plus heureux, sous un semblant de liberté retrouvée ? J’en doute ! Puis il y a eu 1870, 1914, etc etc. Qui s’est rempli les poches ? Toujours les mêmes, qui lançaient les slogan : "Aux armes citoyens ! Allez vous faire casser la gueule ! Nous veillons sur vous, devant nos coffres-forts...". Si les voyages vers d’autres planètes existaient, il y a longtemps que j’aurais pris un aller simple.


                  • Thoth 5 mai 2008 19:48

                    A AEGIDIUS

                    Bonsoir cher ami. Merci d’voir répondu dans le sens de mon intervention. Comme vous dites, le pays est envahi par des "extraterrestres" appelés Ratagaz (ce mot me rappelle mon village natal : suivez mon regard !).

                    Mais si vous n’êtes pas dans la norme, ni ne pensez comme nos chers médias, vous êtes bon pour le peloton. J’ai déjà constaté une censure à certains de mes articles sur le site O... preuve que l’on nous sert de plus en plus la vis ! Bien cordialement.


                  • Lisa SION 2 Lisa SION 28 avril 2008 17:56

                    « à quoi bon » chercher à modifier le cours des choses ? A quoi bon faire l’effort de s’investir ? A quoi bon vouloir agir ? avez vous écrit.

                    Si nous sommes interdépendants dans nos diverses consommations, nous pouvons néanmoins intervenir en produisant nous même, en achetant durable et équitable, et en miltant chez soi contre la pensée unique. Car, si l’on ne peut pas directement " changer le monde ", on peut déjà changer son propre entourage. Ce n’est pas sans difficultés, mais le temps use l’erreur et polit la vérité...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès