Je reprends la théorie bien connue de la dualité, et soutiens l'idée que la droite et la gauche sont ces deux jambes obligatoirement opposées pour se rendre au même endroit. Ou encore deux arches opposées l'une à l'autre pour soutenir le même et unique projet. (piqué chez P.Hillard en politique profonde sur URSS/USA)
Contrairement à ce qui nous est suggéré sans cesse, pour le gouvernement, le camp adverse (occupant le plus les médias) l'aide à soutenir ses projets, bien plus qu'il ne préserve une diversité de choix politiques judicieux ou bienveillants pour la population. Les petits partis sont marginalisés, certains servent de "rabatteurs" et accèdent peu au "débat public"(sic), de la confusion puis toujours les mêmes convergences. C'est un mouvement perpétuel qui est autant accepté que le principe du flic qui n'existe que par le voyou. Un formatage odieux. Relayé car accepté comme état de fait par les médias nationaux.
Les documents démontrant cela son nombreux, j'invite quiconque en doute à revoir avec application l'histoire de son pays autour du travail, des guerres, des banques et des gouvernements successifs. La stagnation comme les connivences sont flagrantes et les (mauvaises) habitudes ne se perdent pas.
Pour seul et bel exemple voici la conférence d'Annie Lacroix-Riz, qui en tant qu'historienne universitaire nous livre sa version de l'histoire contemporaine de France (1900 à nos jours) :
La division principale du peuple : Voter pour un camp.
(oui j'te fais le coup de "élections : piège à moutons")
On s'escrime à vouloir mettre des parts du peuple dans des clans. La politique telle qu'elle est aujourd'hui est la division principale du peuple, qui permet de régner en toute fluidité. Votez. Soyez "souverains" le temps de la campagne de drague, puis taisez vous les années entre les urnes. Vous pensez que je suis caricatural et que je prend la direction du "tous pourris" : pas du tout, je prétend que notre système républicain est un panier de crabes car conçu à sa base pour inciter à cela. La meilleure preuve est que la constitution qui, je le rappelle, se trouve AU DESSUS de tout pouvoir est rédigée par ceux là mêmes qui ont, ou auront le pouvoir(? !!??!!!).
Cette constitution au départ compréhensible par un enfant et faite pour protéger le peuple des abus du pouvoir : devient complexe, s'allonge au fil du temps, est trahie régulièrement. Je ne parle pas non plus de complots, mais bel et bien d'un système qui rend obligatoirement retord, fait donc perdre du temps, tout en empêchant de renouveler des approches politiques essentielles et simples. Un système aussi qui absorbe des élus intègres ou dissonants qui, avec les petits partis sont servis comme gages de "démocratie", mais qui s'emploie à nous démontrer que NOS affaires seraient trop compliquées à gérer pour nos petites têtes.
Mais comme disait l'ancien : "l'être humain est un animal politique" et n'importe qui est capable de savoir ou ressentir ce qui bon pour soi et pour ceux qui l'entourent.
Le sentiment d'injustice quel qu'il soit est géré le plus souvent par politiques et médias comme une nécessité pour le groupe. Parfois même une fatalité.
Voilà encore un formatage qu'il faut fuir le plus souvent possible.
Car au bout du compte : quel groupe échappe vraiment aux caprices de nos sociétés, aux crises, chômage(un instrument), guerres et autres asservissements ?
ALors votez ?
Car ensuite le boulot est simple, on "responsabilise" les gens, avec de lourds accents de culpabilisation(ah, la dette !) au nom du "vivre ensemble" et des efforts que cela impose. Le plus souvent sur des détails et de l'émotif on se chicane avec le camp adverse, et nous voilà avec l'illusion d'avoir des convictions en même temps qu'on nous détourne des priorités. C'est autant difficile à voir qu'on s'accroche à ce théatre. C'est très bien que l'opposition soit forte, cela donne du panache aux "choix" des pouvoirs en place. Oui le boulot est simple car les citoyens n'existent plus : ils sont juste des électeurs. Les choix d'un peuple sont réduits à celui unique d'un chef, un clan pour lequel on peut même se disputer, c'est dire le degré de bêtise imposé, quel exercice...la politique...Pour le pays, la ville ou la région on doit choisir son maître. Puisqu'on délègue le pouvoir sans possibilité de le contrôler en continu, finalement : la carte d'électeur est le tampon de notre esclavage idéologique, ainsi que de notre obéissance quotidienne à un chef, autre que souhaité..Une fois sur deux ?...presque ?Ah ?. Au passage, ça occulte aussi nos perspectives et nôtre bon sens qui sont bien plus vastes que le programme d'un parti politique.
La hiérarchie horizontale montre par exemple que ce culte du chef, seule solution présentée pour diriger correctement un groupe, est absurde.
Des trucs à faire ? Même à l'intérieur d'une république ?
Dacodac choupinou, trois trucs simples qui font aussi dire à ma souris qu'on nous balade :
-Interdire le mensonge (ou c'est déja fait ?) : si un élu qui ne tient pas ses engagements pouvait être révoqué ou re-dirigé rapidement, ça irait beaucoup mieux me semble t'il... éh les députés ? c'est plus simple à produire que le moindre amendement sur toutes ces lois que vous nous faites ça, non ?
-choisir, savoir où va son argent c'est normal et républicain, à cocher sur la feuille d'impôts : un top des budgets pour les ministères. (Je parie que celui de la santé, éducation ou autres ne se trouveraient pas dans les budgets qu'on réduit, comme c'est le cas aujourd'hui).
-L'avenir capitaliste programmé est en danger avéré, en pleine fuite en avant (sauf si vos infos c'est le J.T de 20h), nous subissons des usures à l'échelle des villes (dernièrement), du pays, de l'europe, du monde (oui oui c'est grave) et il faut parler (car c'est encore tabou faut croire) de notre dette considérée illégitime pour une bonne part très peu entendue du peuple, le prouver correctement : demander un audit.
Suivre l'argent c'est effrayant mais ça clarifie beaucoup de sujets aussi insignifiants que la nourriture, les médicaments, l'obsolescence programmée des appareils domestiques, des drones pour buter des gens avec un joystick mais jamais pour les travaux pénibles répétitifs ou indignes, l'esclavage encore aujourd'hui ...etc
La guerre c'est dans ton style de vie.
Laisse toi aider république.
J'ai d'autres idées enfantines comme vous je suppose, n'en déplaise aux pisse-froid : la politique c'est simple.
C'est quand elle se déguise pour servir des desseins enfumés qu'elle se complique comme par enchantement.
Démocratie.