La laïcité expliquée…..
Au lendemain des attaques terroristes du 7 janvier, le pouvoir politique a décrété une minute de silence….
« Dans les institutions, les mairies, les écoles, les rédactions de presse... La France a observé une minute de silence jeudi 8 janvier à midi en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts mercredi à Paris. »
Qui contestera cette initiative ?
Certainement pas l’auteur de cet article.
Ce que je regrette c’est la précipitation et l’absence de débats réels dans de nombreuses écoles …
Des incidents regrettables ont eu lieu.
Des enfants ont été sanctionnés et même entendus au commissariat de police…..
Si nous voulons que la laïcité soit comprise et surtout qu’elle devienne une valeur partagée, il est nécessaire et même indispensable qu’elle soit expliquée dans les établissements scolaires avec des outils adaptés et surtout qu’elle ne soit pas rabâchée
Voici l’un d’entre eux, il est perfectible mais il a le mérite de ne pas tomber dans le simplisme ou dans l’explication philosophique incompréhensible.
Il a été conçu par un groupe de militants du CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques)
Il a été testé avec des personnes venues apprendre le français et avec des enfants en accompagnement scolaire, il a suscité l’intérêt, des interrogations et a permis de bien expliquer pourquoi la laïcité est indispensable pour le vivre ensemble
C’est quoi la laïcité ?
http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/2015/02/la-laicite-une-valeur-a-partager.html
Voici un passage essentiel :
La laïcité – du grec "laos" le peuple pris dans son ensemble
Organise la société autour de trois principes
- La liberté de conscience, de croire ou de ne pas croire, de pratiquer ou pas une religion
- L’égalité des droits entre croyants et non croyants
- L’existence d’un espace commun organisé par l’Etat sans prendre en compte les différences de religions ou l’absence de religions….
L’école publique est un espace neutre ne doit pas favoriser la croyance ou la non croyance ;
On n’a pas le droit d’interroger une personne sur sa religion car c’est un choix personnel, intime
La loi est la même pour tous, elle détermine les règles communes. »
Ce document n’est pas vendu, c’est un outil pédagogique accessible.
Jean-François Chalot
51 réactions à cet article
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Le p’tit Charles 24 février 2015 08:44La France a observé une minute de silence .... ?« Imposé » une minute de silence dans les écoles pour les 12 victimes d’un journal obscène.. ?D’ailleurs des centaines ont tout simplement refusé de s’y associée et cerise sur le gâteau certains furent déférés devant la police...On retrouvait « l’esprit de Pétain »..Marche ou crève.. !Nous ne sommes plus en république mais sous dictature ou la liberté d’expression est interdite...C’est ça l’esprit du PS... !-
Le p’tit Charles 24 février 2015 12:28@Le p’tit Charles....oupssssssssss...un esclavagiste de gauche.. !
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Alors que la République n’a pas vocation à être religieuse, force est de constater qu’à travers cette histoire, elle en a tous les stigmates . René Girard définit la religion comme la mise en scène de la violence dans un but de rédemption : le bouc est chargé des crimes de la cité pour les emporter au désert.
Nous avons assisté en tous points à un évènement de la sorte.
La minute de silence vaut communion. Il s’agit d’embrigader les enfants dans la religion républicaine, religion sans Dieu mais pas sans croyance, qui se solidarise autour d’un ennemi commun.
L’école de Jules Ferry utilisait déjà en son temps les mêmes ficelles : la France a été créée grâce à la haine du boche : l’ennemi est ce qui nous unis.
Incapable de nous entendre entre nous, nous n’avons comme solution de solidarité que de croire en un ennemi commun qui nous rassemble.
Gardons cependant en mémoire que chaque fois qu’un peuple s’engage dans cette voie de la facilité, qui consiste à trouver son unité dans la haine de l’autre, que ce fut la France de Ferry, l’Allemagne de Hitler, cela se finit toujours au final dans une grande boucherie.
Plutôt que d’accepter les petits sacrifices et de renoncer à son droit à la jouissance, la France s’engage dans une voie qui la conduira inéluctablement au grand sacrifice.
Nos enfants qui font minute de silence aujourd’hui sont les moutons qui, demain, seront conduit à l’abattage.-
@philouie
c’est bien joli de condamner ces ficelles, comme vous dites, mais à mon avis, les boucs émissaires et leurs amis ne sont pas exemptés de balayer devant leurs portes.
La France n’est pas Bisounoursland et la République n’est ni la bonne fille que certains voudraient croire, ni la marâtre que vous vous plaisez à dépeindre.
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@JL
C’est possible, mais ce n’est pas à moi de le faire.
Par contre je crois que l’école a une responsabilité dans cet échec : le problème est l’acculturation : la perte d’une culture d’origine sans le gain d’une culture d’adoption. La France a aujourd’hui un problème de transmission parce qu’elle a un problème de valeurs. -
@philouie
’’ La France a aujourd’hui un problème de transmission parce qu’elle a un problème de valeurs.’’
Vous pourriez me dire quelles sont les autres nations qui n’ont pas ce problème ? Et accessoirement, quelles sont ces valeurs qui leur font tant de bien ?
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@philouie
« la perte d’une culture d’origine »
Excision, infibulation des femmes, code de la famille à l’Algérienne, etc.
N’ya-t-il pas des pertes qui sont une bénédiction ? (oh !pardon pour le gros mot : bénédiction !) -
@Jean J. MOUROT
l’excision n’a rien d’islamique.Par contre, nous préférons que nos femmes soient des putes plutôt que des mères.
C’est un choix.
A mon avis, ce n’est pas le bon. -
@JL
Il est difficile de répondre simplement. D’abord sur ces questions je suis plutôt dans une phase de recherche et de questionnement que d’apporter des solutions que je n’ai pas.
Ce que je crois, à ce stade, c’est que ce qui fait le plus de mal à nos sociétés, c’est le consumérisme.
C’est la croyance en la libre jouissance comme un droit, voire comme un devoir. Le consumérisme est entretenu par les marchands qui veulent nous maintenir dans la dépendance à leurs commerces.
La réponse à ce consumérisme est le sacrifice de soi : sacrifier soi pour laisser place à l’autre.
Les valeurs seraient alors ce qui nous aide à renoncer à la jouissance : obéissance à la Loi, prière, jeûne, charité. Ce que j’appelle dans mon langage la castration. -
@philouie
’’nous préférons que nos femmes soient des putes plutôt que des mères. C’est un choix.’’
Diable ! C’est qui, ’nous’, à part vous ?
Ps. Tout le monde ne peut pas être boulanger. Toutes ’nos’ femmes ne sont pas putes, et pas toujours, pas tout le temps, pas longtemps.
D’ailleurs, c’est quoi, une pute, pour vous, svp ?
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@philouie
JJ Mourot, pardon pour cette interférence.
Je répondrai plus tard au post de 10:28.
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@JL
C’est quoi une pute ?
le mot est une provocation.
Il s’agit de dépeindre la femme telle qu’elle est valorisée dans nos sociétés.
A titre d’exemple, Charlie Hebdo et l’image de la femme dans ce journal de merde
La femme moderne, c’est psychologie magasine : la femme séductrice , cosmétiques, fringues et coiffure. Mais aussi droit, voire devoir, à la jouissance : une femme épanouie est une femme qui jouit. Dans son couple, ou hors de son couple. C’est « la bienheureuse infidélité » de Paule Salomon.
La femme moderne c’est aussi la réussite professionnelle. Comme un homme. dans un monde où il faut se battre pour gagner.
Une pute, c’est ça : une gagneuse qui réussit. ses armes sont la séduction, son corps.
La maternité, elle, n’est pas la valorisée. c’est une contrainte dont il faut s’affranchir. un obstacle à la jouissance et à la réussite.pour rappel , ce que j’écrivais ailleurs, je me cite :
La première violence c’est celle de la naissance.
Tu enfanteras dans la douleur.
La mère crie, l’enfant pleure.
Il faut qu’il y ait capacité de soin, d’attention, de maternage.
Un sacerdoce.
contre le narcissisme, la narcissisation.
Mais quand l’enfant est bien repu de toutes ces choses, il faut qu’il quitte sa mère.
L’autonomie.
C’est là qu’intervient la loi. -
@philouie
« L’école de Jules Ferry utilisait déjà en son temps les mêmes ficelles : la France a été créée grâce à la haine du boche : l’ennemi est ce qui nous unis. »
C’est la nature humaine qui veut ça. Si les « progressistes » - tout à leur chimère d’unité du « genre humain » - reconnaissaient cette réalité, le monde serait déjà beaucoup mieux agencé.
« Incapable de nous entendre entre nous, nous n’avons comme solution de solidarité que de croire en un ennemi commun qui nous rassemble. »
Ca n’a rien à voir avec la solidarité, et tout avec l’homogénéité de la société. Lorsque nous avons conscience d’être quelque chose, et que nous sommes satisfaits de ce que nous sommes, nous avons inévitablement un modèle en creux, incarnant ce que nous ne voudrions être à aucun prix.
Pour l’immense majorité des Européens, « de civilisation chrétienne et de culture gréco-romaine » (De Gaulle dixit), le musulman pratiquant remplit pleinement cette fonction. Et l’islamophobie n’est pas une manifestation de racisme ou de haine – ce terme qu’on accommode désormais à toutes les sauces -, puisqu’on y adhère implicitement en répondant « NON » à la question .
– Pourriez-vous vivre à demeure dans un pays où les institutions et les lois sont calquées sur le Coran et la Charia ?
Et si l’islamophobie stricto sensu, ce n’est pas cela, c’est que les mots n’ont plus aucun sens.
Donc, je n’ai aucune difficulté à me déclarer islamophobe, tout en reconnaissant le droit à l’occidentalophobie, d’un Tarik Ramadan, qui écrit :
« La résistance à cet Occident sécularisé, marchand, inculte, la seule résistance organisée provient de l’Islam, qui est d’une certaine façon inassimilable. Cette résistance constitue peut-être une chance pour l’humanité face au polythéisme d’aujourd’hui qui est l’argent, le pouvoir, la technique, le sexe, la violence, le bruit, la négation astucieuse ou brutale de toute spiritualité. »
… mais à condition que je puisse lui répondre, islamophobiquement : - Plutôt crever que de passer sous le joug de cette religion fossile, de ses superstitions rétrogrades, de ses dogmes périmés, de ses croyances surannées et de ses pratiques arriérées.
« Gardons cependant en mémoire que chaque fois qu’un peuple s’engage dans cette voie de la facilité, qui consiste à trouver son unité dans la haine de l’autre, que ce fut la France de Ferry, l’Allemagne de Hitler… »
La construction européenne a assez bien fonctionné tant que le bloc soviétique lui a tenu lieu d’épée de Damoclès. Depuis que la menace a disparu, elle est, et elle sera de plus en plus, contestée de l’intérieur. A l’époque de la guerre froide, les Européens du Nord n’ont jamais parlé de « Club Méd » à propos de leurs « compatriotes »
- tu parles ! – du Sud. Pas d’ennemi, pas de cohésion.« …cela se finit toujours au final dans une grande boucherie. »
Pour une grande boucherie, il faut être deux. On peut déjà situer les « bouchers ». Mais leurs couteaux ne nous font pas oublier qu’il y a, ici, des gens qui sont chez eux, et qui sont confrontés à une religion d’importation qui ne cesse d’augmenter en volume. Et en agressivité.
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@César Castique
la question de l’altérité ne se joue pas entre « moi » et « toi » mais entre « eux » et « nous ». la question identitaire est une question du « nous » et non de l’individu.
Le problème de la mondialisation, qui nous veut embarqué, tous, sur le même vaisseau, ne peut se résoudre par la globalisation, le Nouvel Ordre Mondial, simplement parce que cette approche conduit inévitablement vers le totalitarisme qui divise le monde en deux. Nous contre les barbares.
A contrario, la solution tribale, qui fragmente l’humanité en multi-groupes les uns en geurre contre les autres, est un moindre mal, mais pas non plus une solution. La question est de savoir que fait-on de la limite et est-elle le lieu de la guerre ?
A mon sens, la réponse est dans individuation. La capacité de l’individu de s’extraire de son « nous » pour accéder à l’universel. -
@philouie
en somme, si je comprend bien, vous ne voulez pas être l’hôte du diner de con auquel nous convie la société consumériste ?
En remarquant que l’hôte peut signifier aussi bien celui qui reçoit que celui qui et reçu, je vous dirai que moi non plus, je ne veux pas être hôte de ce gigantissime diner de cons.
Mais ce n’est pas en crachant dans la soupe que ça fera avancer les choses, surtout si c’est pour nous convier à un autre diner de cons : celui des religieux, même les plus modérés.
Le seul intérêt que j’y verrais, c’est la recommandation ascétique, compatible avec l’écologie mise à mal par ce développement insensé du capitalisme.
Ps. Pour ce qui concerne la castration : diner de con consumériste ou diner de con frugal, il y aura toujours des perdants.
Plutôt que castration, je préfèrerais parler d’éducation : ce que l’école ne pourra jamais enseigner et qui s’apprenait autrefois dans le milieu social, s’apprend désormais devant la télé et internet, et c’est une catastrophe.
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@JL
L’éducation, oui.
Évidemment.
L’éducation c’est de la transmission de la qualité d’être.
Or cette qualité d’être ne peut se transmettre que si on la possède soi. ça veut dire que toute éducation passe en premier lieu par l’éducation de l’éducateur, l’éducation de soi.
Si je pars d’Abraham comme modèle éducatif, je constate que la transmission se passe dans une verticalité à trois pôles : Dieu, Abraham, Isaac. L’acte éducatif d’Abraham envers Isaac, se fonde dans la soumission d’Abraham au Dieu transcendant.
Ce qui est premier, c’est l’éducation d’Abraham, c’est à dire son propre renoncement à la Toute Puissance et à la jouissance. C’est seulement dans cette condition qu’il devient lui-même éducateur. -
@philouie
je ne le dirai pas comme ça : pour moi, nous sommes tous, jeunes et anciens, des apprenants de la vie. Certains y sont seulement plus avancés que d’autres.
Le gros défaut de la civilisation capitaliste, c’est qu’elle discrédite les anciens aux yeux des jeunes générations, notamment à cause de la plaie du chômage, mais aussi, de la maîtrise des nouveaux gadgets.
Mais encore une fois je ne vous suivrai pas sur ces considérations relatives à la castration : pas besoin d’en faire plus, les pauvres ont toujours été et seront toujours les castrés de l’histoire. On peut dire aussi : cocus.
Tiens : regardez en Grèce.
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@JL
J’entends bien que vous n’allez pas me suivre sur l’idée de castration.
Il y a dans le mot une violence sans doute inacceptable. Ce que j’aime dans cemot, c’est qu’il contient aussi bien le sens de renoncement que celui de séparation. Mais le mot choque, j’en convient.
pour en revenir au propos initial, ce que je vois c’est que la société marchande détruit la place de la mère et la place du père.
La mère et la fonction maternante, le père et la fonction éducative.
Elle le fait au nom de la liberté, mais la réalité c’est qu’elle souhaite la dépendance.
Dans l’analogie avec la castration, ce qui importe ici c’est de voir sa valeur en tant que sevrage, c’est à dire capacité à séparer de la mère que le pouvoir marchand refuse puisque c’est lui qui joue ensuite le rôle de la mère. on ne tête plus le sein, mais la grande surface ou l’état providence. Il s’agit d’une aliénation qui se fonde sur l’illusion de la liberté. -
@philouie
Je pense que vous trouverez votre bonheur dans cet excellent ouvrage de Michel Schneider , mi journal, mi traité de psychanalyse, paru en 2002 : Big Mother.
Avec un titre presque aussi évocateur, je vous conseille ce savoureux petit roman de Jérôme Leroy : Big Sister qui évoque une société du futur digne d’Orwell, désormais sous le contrôle d’un super-ordinateur à la voix envoutante.
Pour ma part, je je crois que le qualificatif qui convient le mieux à notre société moderne est Big Brothers : sans faire dans la paranoïa, je dirais que tout le monde y surveille tout le monde ; dans la rue, on ne croise quasiment plus personne qui n’ait pas sur elle ou dans la main, un de ces engins doudounoide tous reliés ombilicalement entre eux.
Brassens chantait la déesse aux cent bouches : aujourd’hui, chacun cherche la renommée mais vit sous le regard omniprésent d’Argos, le dieu aux cent yeux.
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@Jean J. MOUROT, vue notre age, je vous croyais moins Pétainiste, j’ai eu tord de pensé que l’histoire allait vous guérir !
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@JL
Big Mother.
merci JL, c’est effectivement de cela qu’il s’agit.
Attention bien comprendre que la « maternisation du monde » passe par une dématernisation des femmes.
Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas que la question de la place du père (et des repères), il y aussi celle de la place de la mère.je note également cette phrase en rapport avec l’idée de castration :
En déresponsabilisant les citoyens, en atténuant ce qui est pénible, on refuse l’idée de conflit, il n’y a plus de méchants, il n’y a plus que des incompris.
Il faut savoir aussi trancher.EN tout cas, je note le bouquin pour un prochain achat.
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@philouie exact, mais l’excision a été reprise allégrement par l’Islam. Quand à dire que « nos » femmes sont des putes plutôt que des mères, je dirait plutôt que nous préférons que « nos » femmes soient des femmes plutôt que des sacs à patates uniquement chargées de la reproduction de l’espèce. Pour vous détendre regardez plutôt ça : https://www.youtube.com/watch?v=VRnBxHf21I0
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@jean jarno
allez, en échange je remets le lien sur les femmes vus par nos Dieux Vivants. -
@philouie
dans la même veine DSK
et le soutien de sa clique. -
@philouie
Mettez nous donc les versets sataniques va ... au moins ça rappellera de bons souvenirs à Salman Rushdie -
@la chèvre
mais quel rapport ?
ici je parle de la condition des femmes en occident. -
@philouie
Pas de rapport, enfin si, mais private joke.Elle n’est pas parfaite cette condition, pas plus que celle des hommes, mais on y est bien.Les femmes sont autonomes, en cas de veuvage ou de divorce, ce sont de super mamans, elles travaillent et s’occupent bien de leurs moutards, 86% de réussite au bac, c’est pas mal, et les filles sont en règle générale meilleures que les garçons, mais dans le monde musulman aussi, sauf qu’elles ne peuvent pas pousser leurs études, pour la plupart ... tout ce potentiel gâché ... quelle misère !!Mais au fait, qu’est-ce que vous appelez l’Occident, que mettez vous dedans, ça va de où à où ? -
@soi même
« vu notre âge, je vous croyais moins pétainiste, j’ai eu tort de penser que l’histoire allait vous guérir ! »
(version corrigée)
Je me demande en quoi je serais pétainiste ? Vous pourriez développer ? -
@Jean J. MOUROT
( « la perte d’une culture d’origine »
Excision, infibulation des femmes, code de la famille à l’Algérienne, etc.
N’ya-t-il pas des pertes qui sont une bénédiction ? (oh !pardon pour le gros mot : bénédiction !) )Travail, Famille Patrie , cela vous évoques rien , et à moins d’être une cruche, ce que vous dites ne manque pas de relent idéologique !
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@soi même
Je répondais à Philouie.
Je ne comprends toujours pas le procès que vous me faites !Où ai-je défendu la devise pétainiste ? Je voulais seulement mettre en cause certaines « cultures d’origine » de nos immigrés refusant la culture française d’aujourd’hui, fondée notamment sur la laîcité et le tryptique « liberté, égalité, fraternité », idéaux jamais vraiment atteints mais qui valent mieux à mes yeux que la soumission aveugle aux impératifs réels ou supposés de la Bible et du Coran.
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@Jean J. MOUROT, et bien les propos que vous teniez non induit en erreur, je n’excuse de vous avoir soupçon de cultivé se relent nauséabonde de travail, famille patrie .....
Je voulais seulement mettre en cause certaines « cultures d’origine » de nos immigrés refusant la culture française d’aujourd’hui, fondée notamment sur la laïcité et le tryptique « liberté, égalité, fraternité », idéaux jamais vraiment atteints mais qui valent mieux à mes yeux que la soumission aveugle aux impératifs réels ou supposés de la Bible et du Coran.
D’après vous où doit se situe l’idée, le principe ,l’exerces de la laïcité au regard de notre devise ?
liberté , égalité, fraternité
Car , il ne suffit pas de clamé haut est fort que l’État est un État Laïc, il faut encore que cela soit articulé avec notre devise , car chaque fois en fonction de la finalité de la devise cela recouvre à une interprétation qui peut être contradiction .
Car si l’on place sous le regard de la Liberté, la Laité ne peut être discriminatoire, elle est tenue de respecté la Liberté Individuel du choix Religieux des Personnes, en aucun elle peut faire prévaloir son impératif sur l’individue, sa culture, sa croyance et ses choix éducatif !
Si la Laïcité ne respecté pas cela dans le domaine de la Liberté, c’est que l’exorcise de la Liberté Républicaine est un leurre ......En ce qui concerne au regard de l’Égalité, c’est le Droit et le Devoir qui est la meilleur définition de l’Égalité qui définie aussi très bien la Charge de l’État , donc il y a pas de difficulté particulaire à comprendre que l’État ne peut pas autre chose d’être laïc dans son fonctionnement ....
Maintenant, il y a quand même une question qui se pose, es que l’intérieur supérieur de la politique de l’État respecte toujours cette strictement cette neutralisé égalitaire de fonctionnement ?Où est la démarche qui relève d’un acte strictement du privé et d’un acte publique qui transgresse le principe de neutralité ?
Il y a une grande différence où le chef de l’État à titre privé rencontre les instances religieuse où participe à un acte cultuel en aucun cas personne ne peut soutenir qu’il transgresse la Laïcité, que cela dérange où incommode c’est un fait c’est un acte privé que l’on doit respecté avec cette autre attitude où l’on utilise les communautés religieux aux grès des événements à des fins politiques !
Il y a vraiment à ce posé la question cette neutralité laïc si chèrement revendiqué par l’État est véritablement respecté quand vous avez un discourt politique du chef de l’État au sien d’institutions et d’organisation religieuse où son action n’est pas d’ordre privé mais bien public où au lieux d’atténué les clivages religieux les accentues ?Maintenant au niveaux de la Fraternité, la Laïcité ne peut en aucun cas déroché à cette règle tous ont la même valeur, et elle ne peut prévaloir un droit car ici s’arrête sa compétence qui est que l’on est tous dans l’expression de la solidarité !
si vous voulez réellement vous basé sur le tryptique « liberté, égalité, fraternité » Il ne pas être contitué comme un tous mais bien en trois partie distingues qui peut se résumer ainsi au niveau déjà de l’Homme : Esprit, âme et Corps- Pensé, sentiment, volonté, et au niveau de l’organisation de notre représentation national ;
Société Civile, État de Droit , Monde Économique , et si vous en êtes pas convaincus et que vous trouvez cela farfelue, je vous invite à lire les Lettres Esthétiques de Schiller qui est un bon préambule pour comprendre cela et ce qui manque réellement pour harmonisé les contrastes contradictoires de notre devise Républicaine .......
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Il y a marqué sur votre dépliant :« On n’a pas le droit d’interroger une personne sur sa religion car c’est un choix personnel, intime. »Vous êtes sérieux ?!Et si je choisis de mettre un pantalon bleu, choix personnel et intime, on aura pas le droit de m’interroger à ce sujet ? Ni sur le gout du sandwich acheté à midi que j’ai choisi personnellement et intimement ?Enfin, vous vous rendez compte que c’est en appliquant des phrases comme ça que les gens ne se parlent plus, et que quand les gens ne peuvent plus se parler, ils se tapent dessus ? On frise l’apologie de la violence.-
« On n’a pas le droit d’interroger une personne sur sa religion car c’est un choix personnel, intime. »
donc église, mosqué et synagogue doivent être invisible. on dirait plus que la religion devient sacré.-
Merci pour le lien, c’est assez intéressant.
Je trouve cependant qu’il y a confusion entre athéisme et incroyance : le premier ne croit pas en des dieux, mais peut être animiste (ou bouddhiste selon l’acception qu’on lui donne), le second réfute toute puissance spirituelle.
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Ces rappels incessants à la laicité sont l’équivalent de sparadraps sur des plaies ouvertes..
Il fut un temps (pas si lointain) ou en france les religions se vivaient de manière apaisées et cohabitaient sans problème avec la république et ses lois...Evidemment, il est plus facile de constater les dérives, de légiférer, de sanctionner que de se questionner sur le modèle de société qui est le nôtre...Comme si une remise en question de nos modes de vie, impliquait un renoncement au libre arbitre dont nous disposons !« Jouir sans entraves » voilà le mot d’ordre né de 68 avec les couches jetables, les rasoirs jetables... et qu’est ce que ça a donné ? nos anciens en maisons de retraites (donc jetables eux aussi), une foulitude de divorces (conjoints jetables) menant à la monoparentalité (source de paupérisation des familles)... Banalisation de l’avortement qui se substitue souvent à la contraception... quand ce n’est pas pour se débarasser d’ un enfant qu’on aime pas parce que non programmé..je t’en ficherai moi du modèle de la famille éclatée, décomposée, recomposée comme socle civilisationnel d’une société équilibrée... !Quand à la femme, elle est passée du statut de ménagère (en milieu urbain et non rural ou celle ci travaillait aux champs) à celui de faire valoir, faire vendre... une vitrine qui de plus se doit de courir entre crèche, entreprise tout en restant désirable... c’est à dire toujours en concurrence avec ses cadettes (une histoire de date de peremption comme les yaourts)le droit de la femme à s’épuiser oui !Les premières générations de mômes transbahutés d’une crèche aux gardiennes...puis de leur milieu familial à un autre une fois celui ci éclatée avec en prime demi frères et soeurs qui parfois ne font que passer... ca peut donner quoi psychologiquement parlant ?Vestimentairement, c’est la mode du transparent, du court (ou à poil sans l’être) qui cotoie l’autre extrême : la femme qui disparait sous des kilomètres de tissu opaque... (ce choc des extrêmes aurait du nous interpeller quand à la nécessité de rechercher un juste milieu... rien n’arrive par hasard)La crise n’explique pas tout... l’argent même s’il contribue au bonheur n’explique pas pourquoi tant de gens semblent sans repères, malheureux... Le consumérisme à outrance, le sexe en open bar, avec demain bébés en gpa (made in china ? india ?) , font autant de dégats que la fameuse crise...Quand à la liberté d’expression, que dire lorsque celle ci est devenu outil pour s’attaquer aux croyances, arme aux mains d’un athéisme militant, irrespectueux, nihiliste et revanchard... ?Voici donc résumé, un tableau de ce que nous appelons la bouche en coeur : « nos valeurs ».... et qui contribuent au délitement de notre société.. à son affaiblissement... à la perte de son identité aussi, fruit d’un passé avec lequel nous avons décidé de rompre, de tout jeter (là aussi) pour construire un monde nouveau éloigné de tout « archaïsme » (dont la complémentarité des sexes, très mal vue...)Le meilleur des mondes ?-
@Loatse
je plussoie. évidemment. -
Un coup de blues Loatse ?
Il fut pourtant un temps (pas si lointain) où en france les religions se vivaient de manière assez funeste.
Ma mère m’a raconté comment, dans sa jeunesse, les mariages mixtes étaient mal vus et impossibles (mixte = catho + protestant……), où les jeunes filles « fautaient », filles-mères qu’on disait, elles étaient mises au ban de la société, chassées ou avortées de force, quand elles n’étaient pas enfermées dans des centres de redressement. Comme leurs frères d’ailleurs, gibiers de potence et enfermés aussi dans des maisons de correction.
Un temps où les femmes ne jouissaient pas sans entrave (ne jouissaient pas du tout d’ailleurs), épuisées par des journées harassantes de travail de force, faire bouillir le linge (les machine à laver le linge sont arrivées avec la société de consommation, époque consumériste honnie…..), laver les couches menstruelles ou celles de sa nombreuse progéniture (un bon nombre d’enfants non voulus, et je ne parle pas des avortements clandestins et sordides, seules, quand elles n’en mourraient pas)......
Un temps où, ma mère encore, n’avait pas le droit d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son mari. Un temps où les vieux finissaient leur vie à l’asile ou dans un mouroir quelconque….
C’était donc « vos valeurs », celles que vous regrettez ?
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@charlie
J’ai employé à dessein l’expression de « juste milieu »... Et à dessein il me semble vous laissez entendre que je propose de revenir « à la bougie, à la charrue et à la lessiveuse »... pourquoi pas au couvent tant que vous y êtes et au mariage forcé par affinité religieuse, à la méthode ogino et au vote exclusivement masculin ?Au rejet de la jeune fille qui fautait et fichue à la porte voire avortée de force par apparemment des gens manquant de coeur (ou est le fauteur au fait, dans votre exemple ?), opposeriez vous l’acceptation parentale réjouie et béate de l’abandon de leur enfant enceinte par un petit ami de passage ? ou avez vous vu cela de nos jours ?Pétard faites la part des choses ! -
relisez-vous, Loatse, votre commentaire est une litanie du « c’était tellement mieux avant », je ne vois pas où est le « juste milieu » ; avec aujourd’hui les jetables partout, les divorces, les avortements, les femmes-putes, les femmes qui travaillent, le sexe partout, plus égalitaire (pouah) que complémentaire (hélas), la religion attaquée par la liberté (ça, faut quand même oser l’écrire), l’athéisme, forcément « irrespectueux, nihiliste et revanchard »…..
Une longue plainte devant tant d’horreurs advenues et désespérantes avec l’âge…..
Voilà donc « nos valeurs » d’aujourd’hui, au filtre du passéisme, de la mythologie de la jeunesse enfuie.
Je suis intervenu car ce genre de délire réactionnaire irrigue tous les médias qui vendent du papier grâce à ces lamentations de vieux qui plaisent aux vieux, et tout le monde sait que ce sont les vieux aujourd’hui qui ont le fric.
Quand à internet qui biberonne aux médias, il suit la même voie médiocre du grand désenchantement d’avant la tombe !
En tout cas, moi, c’est pas mes valeurs, c’est pas mon avenir, c’est pas une vie d’homme libre que voilà. Et je le dis.
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@charlie
réponse qui sent le bourgeois de gôche -
@charlie
« ces lamentations de vieux qui plaisent aux vieux, et tout le monde sait que ce sont les vieux aujourd’hui qui ont le fric. »Je suis vieux (80 berges). Je ne suis pas riche (je ne possède que mon auto et quelques minables éconocroques, je bénéficie d’une pension d’instit convenable mais qui ne saurait rivaliser avec celle d’un député plus jeune !)). Et pourtant je en me lamente pas et je ne trouve pas que tout était mieux autrefois. Mais avec Loatse, avec des réserves, je déplore certains aspects de la vie actuelle (cela ne fait toutefois pas de nous des pétainistes, comme le dit gratuitement soi-même).
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Mourot,
Je ne personnalise pas votre cas particulier, j’évoque une catégorie sociologique.
Vous ne pouvez nier que le pouvoir financier, médiatique et politique n’est pas vraiment aux mains des nouvelles générations. Ouvrez la télé, ouvrez un journal, constatez l’âge de ceux qui parlent, écrivent, signent, comptent….. !
La pensée ambiante s’en ressent gravement et la plainte réactionnaire et sûre d’elle-même finit par me gaver.
Ici comme dans la presse et chez les intellectuels, la majorité n’est pas de première jeunesse. Alors, entre les aigris, genre Foufouille, et les propagandistes incultes et robotisés, je pense qu’il y a un effet de loupe qui hypertrophie le public qui hante ces sites 2.0 (et heureusement !).
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@charlie
toi aussi, tu as vu le plat du jour à 17€ pour un smicard en 2000 ? -
@charlie
Macron n’est pas très âgé...
Arnaud Lagardère non plus...
Mais il est vrai que lorsqu’un jeune politicien ou pdg réussit à s’accrocher, il ne lâche plus son rocher avant qu’on réussisse à l’arracher ! -
Qui contestera cette initiative ?
Moi
Pourquoi ?
Le Prince élémentaire de la laïcité Républicaine à été bafoue par Charlie - Hebdo.Voilà la raison pourquoi ,je ne désolidarise et je combat notre dictature Chalot !
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CHALOT,
Depuis que vous avez suggéré dans un de vos précédents articles que « l’islam était la religion des pauvres », vous aviez signé le contenu de votre intelligence !
Je me demande à qui ou à quoi est dû la facilité de publication que certains ont sur ce site ; est-ce parce qu’ils disent des choses qui intéressent certains milieux, oui est-ce par ce qu’ils ne disent rien de pertinent et participent ainsi à la saturation des esprits ?
Les religions ont toutes un caractère laïc, aucune n’a l’ambition ni d’ailleurs les moyens de rassembler même la totalité d’un seul peuple pour ne pas dire l’humanité entière. Avant que la France ne se charge d’empoisonner le monde avec son lexique satanique, avant qu’elle ne trompe des pays et des continents, avant qu’elle ne déstabilise et ne détruise l’avenir des centaines de millions d’individus, il y avait des peuples paisibles au sein desquels on pouvait voir une infime minorité de pratiquants et une majorité se réclamant de telle ou telle croyance sans avoir envie de l’imposer à qui que ce soit !
La France comprend la religion et sait qu’elle n’est pas la source des fléaux sociaux, elle sait surtout qu’elle a été la source des valeurs de la morale, de l’étique et de tout ce qui permet la cohésion sociale et même au delà... En jouant au satanisme, la France s’embourbe d’elle-même dans les marécages d’où elle se sortira jamais. Actuellement tous les pays du monde sont laïcs sauf la France qui a délibérément et avec le plus grand mépris craché sur la vérité ! Si quelqu’un veut objecter, alors qu’ils dise où exactement les fidèles sont conduits de forces vers les mosquées, vers les églises ou vers les synagogues ? Combien de pratiquants religieux pour les sept milliards d’êtres humains ? Non seulement les pays européens mais mêmes les Africains et les Arabes sont plus laïcs que les Français ; je dis les Français parce qu’ils acceptent comme un troupeau la politique pourrie de leur État qui doit plus que jamais se réformer et abandonner son idéologie néfaste !
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=163752http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=163946
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Je conteste cette initiative et je vais t’expliquer pourquoi.
On n’a pas fait une minute de silence en d’autres circonstances, assez comparables sur le plan factuel. Donc, ce n’est pas lié au nombre de victimes, à l’action elle-même, etc.
Si j’entends bien, ce petit moment collectif tout en gravité est lié à la liberté d’expression. Nos valeurs sont attaquées, la démocratie, tout le barnum.
Imaginons un instant que pareil carton survienne à la rédaction de ’minute’ ou tiens, de ’rustica hebdo’ (un truc sur le jardinage).
Vous seriez descendu à 4 millions de moutons bêler un slogan préfabriqué ? Vous auriez fait un pataquès pareil ?
Evidemment, non.
Et là, on sort de son chapeau non pas la liberté d’expression mais le droit à l’injure, (ou le droit au blasphème, dit-on de façon fallacieuse)
La laîcité, cela signifie que la question de la religion n’a pas lieu d’être dans l’espace public, que ce soit pour la célèbrer (prosélytisme) ou que ce soit pour la vilipender. Ce n’est pas la religion particulière qui est hors de l’espace public ; c’est la notion même de religion. Quelle qu’elle soit. C’est-à-dire que l’Etat ne reconnait pas l’athéisme ; il n’a pas pour objet de trancher la question ’Dieu existe-t’il ?’. L’Etat, ce n’est pas Nietzsche ou Bergson, il n’est pas philosophe. La religion est une affaire individuelle et privée. Il ne favorise aucun culte ou non culte, il n’y a pas de culte dans la République.La liberté d’expression est une valeur dans notre pays mais elle n’est pas absolue, elle est relative comme toutes les libertés. Elle a une borne qui est l’ordre public. On peut dire ce que l’on veut mais à la condition de ne pas troubler l’ordre public. Je n’ai vu nulle part dans le droit que le caricaturiste serait justement hors droit, qu’il aurait un privilège. Il a une latitude, ce qui est très différent ; il n’est pas hors égalité, etc. Chaque année il y a des tas de procès qui remuent cette question du droit à la satire ; c’est une des dimensions des procès récurrents de Dieudonné par exemple. Fait-il de la politique ou de l’humour ?, Etc. Mais il n’y a pas que lui ; un certain Timsit a été poursuivi, d’autres. Et chaque fois la justice ne juge pas par principe (liberté absolue) mais après étude.
Donc, cette jolie kermesse n’a été en fait que la prise en otage de 4 millions de niais et d’incultes.
Est-ce que tu imagines un instant le pays, Chalot, avec 50 feuilles de chou différentes type Ch, chacun avec sa ligne éditoriale, sa propre cible de prédilection ? T’imagines les relations entre collègues de travail ? Bon prélude à la guerre civile.
En attendant, je te recommande d’exercer ta liberté d’expression absolue. Tu prends le rer aux heures de pointe et tu vides ton sac : ’Ouah, Mahomet est un µµµ« . ’Ouah, le Coran c’est un µµµ ».
Mme si tu penses autre chose, juste pour mettre tes jolis préceptes à l’épreuve. Dans le meilleur des cas, les képis t’emballeront et t’emmèneront à sainte-Anne et dans le pire tu repartiras en morceaux. D’ailleurs, t’expliqueras la liberté d’expression totale aux képis, ça les fera bien marrer entre deux coups de tonfa.-
« L’école publique est un espace neutre ne doit pas favoriser la croyance ou la non croyance ».
Sauf que ce n’est pas le cas. Par exemple seul le catholicisme est pris en compte dans le choix des jours chômés (dimanche et jours fériés).
Affirmer qu’il existerait une égalité de droits entre croyants et non croyants relèverait de la seule prise en compte des croyants catholiques - les croyants des autres religions ne pouvant exercer leurs religions dans le cadre de l’école publique.
L’espace commun organisé par l’Etat prend en compte une unique religion jusque dans sa loi et ses circulaires ministérielles qui affirment que les principales fêtes catholiques et protestantes sont respectées et reprises dans les jours fériés légaux.
La laïcité peut en effet avoir deux significations incompatibles : prise en compte de toutes les religions ou rejet de toutes les religions dans l’espace publique.
Or en France, on utilise l’une ou l’autre de ces acceptions au gré de ce qui arrange, dans une incohérence totale - car c’est en réalité un catholicisme culturel et non la laïcité qui est en vigueur en France.
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Le fait religieux n’est qu’une universalisation artificielle et factice imaginée par les faux amis de la laïcité
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/ecole-republicaine.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/25/l-ecole-republicaine-5566612.html
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L’observatoire de l’islamophobie est un observatoire in-crédible, pourquoi ?
L’utilisation du terme confus d’« islamophobie ». Par sa sémantique, « phobie envers l’islam », il confond toute critique du religieux ou de l’intégrisme avec une forme de phobie envers les croyantsSuites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/lobservatoire-de-lislamophobie.html
ou sur
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