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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Les ours polaires sont menacés par le réchauffement climatique

Les ours polaires sont menacés par le réchauffement climatique

Les ours polaires doivent attendre que la banquise se reforme chaque automne pour pouvoir à nouveau aller chasser le phoque. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel, la banquise va fondre, et ne reviendra plus. L’ours polaire verra alors son habitat disparaître, et lui-même disparaîtra.

Le 16 février 2005, le Center for biological diversity a déposé une demande officielle après du U.S. Fish and Wildlife Service pour déclarer l’ours polaire "espèce menacée", qui, de ce fait, doit être protégée par les U.S.A. au titre du Endangered species Act.

Depuis, aucune réponse de l’administration Bush, qui aurait dû statuer dans les 90 jours qui ont suivi la demande.

Donc, le 15 décembre 2005, The Center for biological diversity, The natural resources defense Council et GreenPeace USA ont déposé une plainte officielle contre l’administration Bush auprès du U.S. District Court, à San Francisco. Les Etats-Unis, qui ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto, émettent 25% des gaz à effet de serre de la planète.

La population des ours polaires a déjà décliné de 14% entre 1995 et 2004. Si l’ours polaire est reconnu "espèce menacée", ce sera le premier mammifère à être déclaré officiellement en danger à cause du réchauffement climatique.

Pour en savoir plus :
1. Polar bears may become extinct due to global warming (The Center for biological diversity)
2. Conservationists file lawsuit to protect polar bear under endangered species act (The Center for biological diversity)
3. Endangered species : conservationists call for new polar bear protections (The natural resources defense Council)
4. Conservationists file lawsuit to protect polar bear under endangered species Act (GreenPeace USA)
5. Green groups sue U.S. to protect polar bears (Reuters)
6. Bush administration changes science on polar bear impacts to suit Arctic drilling (The natural resources defense Council)

Crédit photo : Thomas D. Mangelsen


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18 réactions à cet article    


  • Pat (---.---.196.74) 30 décembre 2005 09:23

    Vivement l’extinction de l’espèce humaine, ce cancer de la planète !


    • (---.---.56.116) 30 décembre 2005 10:21

      Pour l’ extermination de l’espèce humaine Pat, vous nous montrez l’exemple en commencant par vous ? ( parce que franchement, écrire ce que vous avez écris... si c’est de l’humour il est de mauvais gout, si c’est sérieux , ce que vous dites est totalement stupide... ).

      Autrement en ce qui concerne l’article : Au début septembre, le plus dévastateur des cyclones que l’Amérique aie connu depuis 1969 a balayé le Golfe du Mexique et frappé impitoyablement le littoral sud des USA. D’après certains spécialistes en climatologie, la violence de Katerina pourrait être un des premiers effets du réchauffement planétaire et il faudrait s’attendre a d’autres phénomènes de même amplitude de plus en plus souvent d’ici à l’an 2100.

      Mère Nature vient de se montrer cruellement ironique avec Monsieur Bush.

      En effet, ce déplorable individu avait refusé que son pays signe il y a quelque temps, le Protocole de Kyoto sur la limitation des dégagements de gaz à « effet de serre », principaux résponsables du réchauffement mondial.

      Le motif ? Surtout ne pas handicaper l’économie américaine et particulièrement ses industries et sa production d’énergie, grande dévoreuse d’or noir. Rappelons que bruler du pétrole, que ce soit dans une centrale ou dans une voiture, dégage énormément de gaz carbonique.

      Monsieur Bush en est pour ses frais : les précieux dollars qu’il avait peur de perdre viennent de lui être arracher de la manière la plus brutale. Non seulement 95% de la production pétrolière du Golfe du Mexique a été stoppée, hors elle assure 25% de la production américaine ce qui va contraindre le Président à puiser dans les précieuses réserves stratégiques de son pays, mais en plus la reconstruction de la Nouvelle-Orléans et de ses environs va couter des milliards de dollars au gouvernement Américain et donc aux contribuables et ce, sur de nombreuses années. Enfin , l’incurie de Monsieur Bush a ajouté un triste bonus à cette addition déjà salée : plusieurs centaines voir peut-être milliers de morts....

      Figurez vous que, le réchauffement climatique a depuis 10 ans entraîner un recul excessif de certains glacier dans la zone du Groenland. Jusqu’ici, l’épaisse couche de glace rendait peu rentable l’exploitation des nappes de pétrole qui sommeillent sous cette région. Hélas, maintenant, les compagnies pétrolières n’ont plus rien qui les retiennent pour multiplier sites d’extraction et plate-formes au mépris de la faune ( les ours par exemple !) et de la flore locale et sans guère plus se soucier de l’équilibre atmosphèrique pourtant si sensible au pôle. J’ai peur que Katerina ne les fassent pas réfléchir.....

      A. Einstein aurait dit un jour en substence : « il y a deux choses qui n’ont pas de limites : l’Univers et la bêtise humaine.... quoique pour l’Univers je ne suis pas certain. »


      • Pat (---.---.196.74) 30 décembre 2005 10:53

        Pourquoi ? Devrait-on systématiquement penser en fonction de son intêret ?

        Ma réaction est peut être un peu trop émotive soit, mais tout de même , qu’avons nous fait de notre planète en seulement 100 ans ?

        Et si en plus il s’averrait que la terre soit le seul monde vivant dans l’univers alors là oui, je persiste et signe et tanspis pour ma stupidité, il faudrait que nous disparaissions pour sauvegarder ce joyaux qu ’est la terre !


      • Pat (---.---.196.74) 30 décembre 2005 11:00

        Notez de plus que je n’ai pas dit extermination mais extinction, c’est à dire que nous disparaîtront de par nos erreurs.Et ce sera justice au niveau planétaire bien sûr ...

        Désolé de ne pas être particulièrement émerveillé d’appartenir à cette espèce ...

        Prouvez moi que j’ai tort et je vous en remercierai grandement.


      • Thucydide Thucydide 30 décembre 2005 10:27

        Le plus triste, c’est qu’en réalité, les ours polaires ne disparaîtront sans doute pas tout à fait. Comme toutes les grandes espèces « emblématiques », on le conservera en partie dans les zoos, en partie dans des réserves riquiqui dans lesquelles ils seront nourris de veau aux hormones, et ils entameront une longue dégénérescence. C’est à peu près ce qui est arrivé au bison d’Amérique il y a près d’un siècle.


        • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 10:58

          Il ne faut quand même pas oublier qu’il y a vingt mille ans, les ours blancs suçaient des glaçons, à la verticale de ce qui est devenu la lagune de Venise.

          Ils ont dû s’y faire et ils s’y sont faits...

          Le réchauffement climatique, et ses conséquences, est un phénomène infiniment plus ancien que l’automobile... Sinon, à l’époque, il y aurait déjà eu un Protocole de Lascaux... smiley)


        • Pat (---.---.196.74) 30 décembre 2005 11:05

          Heux oui, 20000 ans ok, nous on a foutu la merde en 60 ans ,Ce sera moins facile de s’adapter dans ces conditions.


          • Mathieu (---.---.212.160) 30 décembre 2005 11:21

            Je comprend la réaction de Pat. Il est claire que la disparition de l’être humain serait bénéfique aux autres espèces et à la planète. Nous sommes responsables de la disparition des certaines espèces et de modifications de notre écosystème. Etant en plus le dernier maillon de la chaine alimentaire, nous ne sommes pas indispensables aux autres espèces. Bien sûr je ne souhaite pas la disparition de l’homme (j’en suis un après tout) mais il faut être lucide, l’homme ne s’adptera pas à la nature, il se croit plus fort qu’elle. Il se permet de rendre carnivore des herbivores et de modifier génétiquement des organismes. Tant qu’il n’aura pas compris qu’il ne peut pas lutter contre la nature, il ne changera pas. Malheureusement il s’en rendra compte beaucoup trop tard (voire jamais)


            • Thucydide Thucydide 30 décembre 2005 12:06

              La question n’est pas là... Bien sûr que les variations induites par l’homme ne sont ni les premières, ni les dernières. En fait, l’homme est actuellement l’auteur de la plus grosse extinction de masse depuis celle des dinosaures, et au rythme actuel, en quelques siècles, cette extinction sera très vraisemblablement au moins comparable à celle de l’extinction permo-triassique (90 % des espèces rayées de la carte). Bien sûr, le monde vivant s’en remet, de ces extinctions, qui sont des cycles naturels, et même, à échéance de quelques millions ou dizaines de millions d’années, la biodiversité finit par être supérieure à ce qu’elle était.

              Seulement, il y a deux petits problèmes : 1/ L’évolution repart de plus belle, parce qu’après une grosse catastrophe (ou au moins, un gros bouleversement), tout rentre dans l’ordre et la stabilité revient. Là, dans notre cas, la stabilité, tout rentre dans l’ordre équivaut probablement à : disparition de l’espèce humaine. Je n’y tiens pas particulièrement, et je suis sûr que la plupart d’entre vous non plus. 2/ Même si l’homme arrive à stabiliser son environnement (soyons optimiste contre toute raison : stabilisation de la population mondiale, préservation d’espaces naturels en quantités suffisantes), avez-vous envie d’attendre 1 à 5 millions d’années que la biodiversité revienne ?

              Mieux vaut ne pas compter là-dessus, et chercher simplement à préserver le maximum tant qu’il est encore temps, voilà tout. Il ne s’agit pas seulement de s’apitoyer sur ces pauvres bestioles qui disparaissent, il s’agit, égoïstement, d’avoir envie de garder un monde riche et varié, et pas la planète Trantor d’Asimov.


              • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 12:45

                Thucydide, Vous écrivez : « Il ne s’agit pas seulement de s’apitoyer sur ces pauvres bestioles qui disparaissent, il s’agit, égoïstement, d’avoir envie de garder un monde riche et varié, et pas la planète Trantor d’Asimov. »

                Je me permets de vous suggérer d’aller sur Google et de taper Yellowstone et « Chambre magmatique ». Vous verrez, ça rend modeste. Et philosophe smiley).


              • (---.---.56.116) 30 décembre 2005 23:43

                J’aime beaucoup votre référence à la planète Trantor d’Asimov, Thucydide. Ne peut-on penser d’ailleurs que la conquête spatiale et celle du système solaire puisse être vraiment relancées et boostées par la nécessité de librerer la surface de notre Terre du partie de l’humanité, histoire de lui permettre de se régénérer un peu ? Asimov imagina aussi cette hypothèse mais pour de toutes autres raisons ( plus sinistres hélas ). Par contre, les capacités régénératrices de la Terre pourraient être plus grandes qu’on ne l’imagine si on lui en laissait la libre possibilité. Des océanologues on déjà constaté avec une agréable surprise que certaines zones océaniques ou maritimes se remettaient bien plus vite des marées noires qu’on ne le pensais. Cela rend sans doute modeste mais aussi fière quelquepart d’habiter sur ce formidable complexe naturelle qu’est la Terre, qui déjà nous protège grâce a son formidable bouclier magnétique naturel... cela laisse réveur.


              • (---.---.56.116) 30 décembre 2005 23:45

                Je suis allé regardé Scipion, cela rend modeste c’est vrai, tout comme Toungouska ( sauf que là le péril était extérieur ).


                • Luc Luc 31 décembre 2005 09:29

                  Si vous vous intéressez aux supervolcans, le plus grand supervolcan terrestre n’est pas à Yellowstone (70 x 30 km), mais à Sumatra (100 x 30 km).


                  • (---.---.56.116) 31 décembre 2005 09:46

                    L’explosion du Perbuatan sur l’ile de Kracatoa en 1883 ( ouest de Java ), il paraît que ce n’était pas mal non plus : 20km3 de roche dans l’atmosphère a près de 40km d’altitude ( l’année suivante la températuree moyenne mondiale baissa de 0.25°C ), explosion entendue à 4000km de distance,un tsunami en contrecoup d’une hauteur variable de 22 à 46m percu jusqu’a San Francisco ! Un oscillation anormale des eaux percue jusque dans la Manche et le Golfe de Gascogne. Environ 36000 morts. Pendant les 3 ans qui suivirent aux USA et en GB les couchés de Soleil fut très particuliers et des lueurs rougeatre furent vues dans le ciel et prises pour des incendies ! Et le monstre volcanique a laissé un fils ! Arak Krakatoa, actif depuis 1930 !


                  • Thucydide Thucydide 2 janvier 2006 11:26

                    Certes, mais toutes ces éruptions ne revêtent aucun caractère exceptionnel dans l’équilibre terrestre. Les extinctions qu’elles provoquent sont généralement locales. Il est vrai qu’en termes d’extinctions de masse, de nombreux spécialistes pensent que une activité volcanique exceptionnelle des trappes du Deccan en Inde serait à l’origine de l’extinction des dinosaures. C’est la théorie principale juste après celle d’une collision avec une météorite géante. Mais même si c’est cette théorie qui est la bonne, il s’agit bel et bien d’un phénomène exceptionnel. Pour le reste, les fluctuations de l’activité volcanique terrestre ont probablement à intervalles beaucoup plus réguliers une influence sur le climat (refroidissement par obscurcissement de la lumière solaire ou, au contraire, réchauffement par effet de serre, les deux cas de figure sont possibles). Mais dans le cas de l’homme, le problème, c’est que les bouleversements profonds de l’environnement se font sur plusieurs fronts simultanément, et pas seulement sur celui des perturbations climatiques. D’où le fait qu’on considère de plus en plus que l’action de l’homme est comparable à une de ces extinctions de masse qui ne se produisent que toutes les quelques dizaines de millions d’années. Et le problème reste celui-ci : il ne s’agit pas seulement de déterminer si l’humanité a le droit de le faire, mais si elle a intérêt à le faire, sachant que ces bouleversements sont irréversibles, à moins que l’espèce humaine ne périclite.


                    • Thucydide Thucydide 2 janvier 2006 11:28

                      A l’intention de l’anonyme et amical amateur d’Asimov [auteur de science-fiction ayant écrit entre autres la saga des « Robots » et celle des « Fondation », dans laquelle est imaginée la planète Trantor, entièrement couverte de constructions humaines et située au centre de la Galaxie] : je ne pense pas qu’il faille compter sur la pression démographique pour doper la conquête spatiale ni, à l’inverse, compter sur cette dernière pour résoudre les problèmes d’environnement. La découverte de l’Amérique par les Européens n’a pas entraîné d’exode massif et a été motivée essentiellement par le profit. Et l’émigration n’était pas une partie de plaisir, il fallait d’impérieuses raisons pour s’y résoudre. De même, en ce qui concerne l’espace et le système Solaire, on imagine mal qu’il puisse être attrayant de s’expatrier de notre douce planète bleue pour des mondes effroyablement hostiles avant de nombreux siècles (sauf bouleversement majeur dans nos connaissances physiques fondamentales). C’est donc dès maintenant qu’il faut choisir de préserver ce qui peut l’être. De ce point de vue, l’héritage biologique de notre planète Terre est à mettre au moins sur le même plan que notre héritage historique, et encore, il reste beaucoup plus facile de reconstituer le parlement de Rennes qu’une espèce disparue.


                      • Jean-Pierre (---.---.240.8) 6 janvier 2006 13:10

                        La conquête spatiale (et encore faut-il parler de conquête ? le terme « fuite » serait mieux approprié) est une sinistre utopie. Nous devons nous faire à l’idée que nous sommes condamnés à garder les pieds sur terre. Tout au plus l’homme peut-il espérer atteindre quelques planètes inhospitalières de notre système solaire. De plus, l’industrie spatiale est dévoreuse d’énergie et contribue à la production de CO2 et à l’accroissement du déséquilibre de notre biosystème. Les moyens financiers pharaoniques consacrés à cette activité (tout comme à l’armement) seraient mieux utilisés s’ils servaient à améliorer les conditions de vie des peuples sous-développés. Le seul espoir de survie de l’humanité réside dans la maîtrise démographique, comme le professait René Dumont. Mais cela suppose un consensus mondial. Et les politiques n’ont pas de vision à long terme, voire même à moyen terme.


                      • Isaac 20 juin 2008 01:21

                        Il me semble que la planete aussi belle qu’elle puisse etre a besoin de nous. Nous somme quelques part l’âme de cette planete. Une âme qui anime un si beau corps. Certes nous faisons des erreurs et ne sommes nous pas une belle espéce tout de même. Nous avons creer l’amour, l’art, les sentiments particuliers.

                        Il me semble que c’est la aussi la raison pour laquelle on nous a laisser vivre, malgrès les multitudes de possiblités qu’on eux nos voisins de nous detruire. Alors prenons exemple sur eux, vivons la vie comme elle vient et soyons vivant.

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