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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Quand les élèves manifestent leur droit à l’éducation

Quand les élèves manifestent leur droit à l’éducation

Une jeunesse incivique, désengagée qui n’aurait d’yeux que pour son téléphone portable... Et cette belle caricature satisfait les plus passifs d’entre nous, les plus égocentriques qui voient dans tous les projets politiques une aubaine propre à conforter leur tranquillité domestique.

Dans cet aveuglement général, qui peut réagir à la restructuration de la fonction publique qui conduit à la suppression de postes d’enseignants et à une restriction des heures accordées aux établissements scolaires ?

Et pourtant, les élèves et leurs professeurs vont devoir composer avec des classes surchargées, des horaires restreints au minimum et faire face à l’impossibilité de choisir des options pour le baccalauréat. Dans les zones socialement défavorisées, les conditions d’enseignement vont se dégrader considérablement et creuser le fossé social qui existe désormais entre les établissements.

Mais voici que des élèves ont décidé de monter au créneau pour faire valoir leur droit à une éducation capable de résorber les différences sociales. Ces élèves refusent de voir leur avenir sacrifié au bénéfice d’une logique purement économique qui consiste en une suppression des moyens mis à disposition des quartiers en difficulté. Ils tentent désormais de faire entendre leur voix en interpellant les autorités publiques par le biais d’une lettre. Transmise à Xavier Darcos, mais aussi à Fadela Amara qui vient de présenter son « plan banlieue », cet écrit rempli d’une verve militante témoigne de leur conscience des dangers et de leurs espoirs en une solution politique et pacifique.

Madame, Monsieur

Nous écrivons cette lettre pour exprimer notre mécontentement.

En effet, notre lycée est touché de plein fouet par les nouvelles mesures éducatives. Ces mesures correspondent dans notre cas à la suppression de 5 postes d’enseignants, ainsi que de 5 classes (une terminale S, 2 terminales STG, une terminale ES et une seconde générale), ce qui engendrera une augmentation des effectifs par classe alors que notre réussite dépend pour beaucoup de la capacité des professeurs à venir en aide aux élèves dans le besoin. Cela est possible aujourd’hui grâce à l’organisation actuelle du lycée. Par exemple, une classe de Terminale STG qui, avec un nombre élevé d’élèves (environ 30) avait un taux de réussite auparavant au bac de 45 %, est passée à 80 % de réussite grâce à la création d’autres classes de STG et à la diminution d’effectifs qui s’en est suivie ! Autant vous dire que la suppression d’une classe provoquera une chute de taux de réussite au bac pour cette filière.
Tout ce qui faisait la richesse de notre lycée : théâtre, grec, latin, arts plastiques, option sport, audiovisuel, arabe, portugais, risque de disparaître, de même que les BEP qui permettaient à certains élèves en échec scolaire de ne pas sortir totalement de la scolarité. La suppression des options entraînera la suppression d’une grande partie de la filière L, qui serait mixée avec la filière ES.
Autrement dit, nous ne cherchons en aucun cas à avoir plus de moyens que nous n’en possédons déjà, mais au contraire à les conserver. Et c’est pour cela, Madame, Monsieur, que nous vous écrivons pour vous demander votre soutien car l’Education nationale est une institution publique qui devrait favoriser l’égalité selon le modèle républicain et non l’inégalité sociale. Et c’est sur ce point que nous aimerions attirer votre attention car nous sommes dans un établissement fréquenté par des enfants de milieu défavorisé qui, grâce à ce lycée et surtout à ses richesses, ne se sentent plus marginalisés et accèdent à une culture. Ce qui revient à dire que toutes ces suppressions entraîneront, alimenteront des inégalités : car seuls les élèves ayant les moyens d’accès aux formations qu’offre ce lycée pourront prétendre plus tard à un milieu d’élite. Toutes ces mesures ont pour but de faire des économies ; selon le ministre de l’Education, « on se concentre sur les priorités », mais l’éducation n’est-elle pas la première priorité dans un Etat qui prône l’égalité des chances à l’école et la culture pour tous ? Donc toutes ces mesures iraient contre l’idéal français du droit à l’éducation et à son importance.

Nous serons dans un futur plus ou moins proche la représentation de la France. Ecoutez-nous.

Veuillez, Madame, Monsieur, agréer nos sincères salutations.

Les élèves du lycée de l’Essouriau aux Ulis (91)


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34 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 février 2008 09:50

    Arrêtez de faire de la guerre à Nicolas Sarkozy ,qui a été élu pour réformer la France

    Il n’est pas responsables des 25 années de gestion catastrophique de l’Education Nationale

    Au regard que la prochaine rentrée,nous pouvons déjà dire que cela va dans le bon sens

    (des cours compréhensibles pour tous,plus de sport,retour de la morale et de l’hygiène,maitriser les principes du droit............. ;)

    C’est une vrai révolution de l’école de la République

    Arrêter de diffuser du pessimisme et regardez l’avenir positivement



    • Jeanjean 20 février 2008 09:59

       J’adore que tu écris des "cours compréhensibles pour tout, plus de sport..."

      C’est magnifique la France de Sarkozy, dommage que le ministre de l’éducation supprime la possibilité de faire du sport (l’A.S), dommage que ce même ministre supprime la plupart des options avec en particulier les langues, dommage que ce même ministre supprime les BEP, supprime des heures pour les profs, supprime les profs...

      Mise à part cela, tout va bien au pays de l’éducation Sarkozy. 


    • Jeanjean 20 février 2008 10:01

       Désolé, c’est j’adore quand tu écris....


    • jako jako 20 février 2008 10:02



    • zenohit zenohit 20 février 2008 10:28

      Ce qui est bien avec ce commentaire de ma-ler, on s’aperçoit qu’effectivement sa méséducation n’est pas du ressort de Mr Sarkozy....

      Quand bien même, cet article ne relève pas d’anti-président actuel.

      Mais il s’agit bel et bien de jeunes élèves qui s’expriment directement au ministère, responsable hiérarchique, et un des pôles de (prise/mise en application de) décisions gouvernementales de leur structure scolaire.

      Un exemple simple :

      "Tu aimes lire, tu es féru de philosophie grecque, et tu es abonné à la bibliothèque du quartier, cette dernière alimentée par les particuliers, et les restes des grandes bibliothèques nationales.

      Hors, les exemplaires de livres sont de plus en plus difficiles à trouver, et tu constates que :

      - il y a moins de gens pour s’occuper des livres qui arrivent, les classer, les ranger

      - il y a moins de livres qui arrivent

      Mais toi, ta soif de connaissance devient de plus en plus grande, tu sens que tu maîtrise de mieux en mieux la dialectique, ton raisonnement acquiert de l’indépendance et tu n’as plus besoin de sortir de citations de Platon et de Socrate ni te les répéter pour essayer de les comprendre.

      Devant cette source d’information qui se tarit, diminue comme peau de chagrin, tu te demandes : mais pourquoi ?

      Alors on te dit : << ils trouvent que la bibliothèque n’en vaut plus la peine, ils veulent construire une médiathèque dans la grande ville à côté, alors il y a moins de dépenses pour nous, mais c’est pas grave, on pourra y aller quand elle sera finie. >>

      et de continuer : << bon, faudra payer l’entrée, normal ! vu tout ce qu’il y aura ! et ce sera grand ! >>

      Mais toi tu n’as pas de mobylette pour t’y déplacer, ni asez de sous pour aller t’y inscrire. Quand bien même, cette médiathèque n’est pas construite encore.

      Alors t’écris aux maires de la région..."



    • Djanel 20 février 2008 21:53

       

      Lerma  

      moi

      Ump 

       

      Le sarkopathe a participé depuis 95 à tous les gouvernements de la dorite tordue car avec sarko ce qui est droit, est tordu et ce qui est tordu, est droit.

       

      D’ailleurs il a dit "je vais redresser la France".


    • morice morice 20 février 2008 10:14

      "Arrêtez de faire de la guerre à Nicolas Sarkozy ,qui a été élu pour réformer la France" la démocratie, ne vous déplaise, contient aussi la notion de critique des institutions, pour les faire avancer. sinon, ça s’appelle une dictature, lerma : visiblement, vous préférez... enseignez la morale, très bien, on va envoyer Gaubert comme spécialiste ???


      • spartacus1 spartacus1 20 février 2008 10:22

        Le député-maire UMP d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Gérard Gaudron, n’est pas mal non plus : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080219/tpl-assemblee-ump-chomage-assedic-ee974b3_1.html !

        D’autant plus que :

        Avec d’autres députés UMP, l’élu a co-signé en novembre 2007 une proposition de résolution tendant à créer une commission d’enquêtes sur les fraudes aux prestations et aux prélèvements sociaux.

         

        NO COMMENT !


      • ZEN ZEN 20 février 2008 10:51

        Désolé de me répéter, mais je replace mon document, pour remettre en situation. Il faut être conscient de ce qui se prépare à une échelle plus large :

         

         

        Faillite de l’Etat, faillite de l’école républicaine ?...

        ------------------------------------------------------------------------------------------------------------

        L’école va-t-elle pouvoir résister aux dérives d’une gestion purement comptable et essentiellement libérale

         ?--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

        « ... le projet éducatif de l’Ecole n’est plus, comme hier, porté par un volontarisme politique arrimé à une conception ambitieuse de la Nation et du Progrès .... le discours classique sur les « valeurs » de l’Ecole semble avoir aujourd’hui atteint ses limites..." (Rapport Thelot)

        -Rapport Pochard : Le retour de la nomenklatura pédagogiste
        Le rapport Pochard « est la preuve qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre la pensée pédagogique et la pensée libérale. C’est ce qu’on veut nous faire admettre. La commission prend exemple sur des méthodes abandonnées dans des pays, tels l’Allemagne ou l’Angleterre, qui viennent voir chez nous ce qui marche dans notre système… Et puis, il faut voir ce qu’il manque dans ce rapport sur « la condition enseignante » : rien sur les conditions effectives de l’enseignement, rien sur le contenu de l’enseignement, les disciplines, le savoir etc. Le rapport prône la bivalence (enseignement de deux matières). C’est l’assurance que les professeurs ne maîtriseront plus leurs disciplines. On fait des profs une pâte à modeler pour boucher des trous. Il faut sans doute de la flexibilité mais pas dans la matière que l’on enseigne. Des professeurs au rabais dans des facs IUFMisés pour enseigner ensuite dans des établissements dirigés par des chefs d’entreprise.... ».
        "........Sans doute conviendrait-il de mettre en place un dispositif spécial de pré-recrutement » écrit le rapport Pochard, « Ce pré-recrutement aux modalités exigeantes, mais adaptées, serait dirigé vers des jeunes issus de catégories sociales défavorisées, souvent originaires de quartiers difficiles. Ils constitueraient un vivier d’enseignants de diversité sociale accrue, et ils formeraient une population d’enseignants plus stables dans des académies fuies aujourd’hui par les néo-titulaires dès qu’ils en ont la possibilité ».

        ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
        -L’école républicaine mise en bière :

        "...Depuis une vingtaine d’années, une double rupture s’est produite dans le regard porté sur l’éducation. S’agissant des missions, les conceptions libérales ont mis davantage l’accent sur la constitution d’un « capital humain » très directement lié aux avantages futurs attendus sur le marché du travail, les savoirs et l’innovation étant considérés comme les moteurs de la compétitivité. Parallèlement, la priorité donnée à cette fonction économique a conduit à changer les méthodes visant à « mesurer » la qualité et l’efficacité de l’enseignement.

        Les organismes internationaux, et plus particulièrement l’OCDE, se sont intéressés aux acquis des élèves plutôt qu’à la façon dont l’égalité des chances était respectée. Progressivement, les indicateurs de performance, les tableaux de comparaison entre établissements, entre régions ou entre Etats, les tests standardisés deviendront en effet une sorte de boîte à outils pour évaluer la qualité des systèmes éducatifs. Ce qui revient à importer les méthodes de gestion des entreprises et à réduire la fonction de l’école à une production de compétences soumise aux critères de rationalité et d’efficacité. Le Royaume-Uni en constitue un exemple caricatural..."

        ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

        -Comme si l’école était une entreprise
        -l’Europe libérale aux commandes de l’école,
        -La strategie de Lisbonne (Objet application/pdf)

        Le nouvel esprit du capitalisme dans l’éducation ?
        -Fonction publique(_111_4.pdf

        )


        • Black Ader 20 février 2008 10:56

          "ce qui engendrera une augmentation des effectifs par classe alors que notre réussite dépend pour beaucoup de la capacité des professeurs à venir en aide aux élèves dans le besoin."

           

          Ridicule. Un enseignant fait son cours, rien de plus : il ne va pas s’arreter pour un débile ou un rêveur et ralentir ainsi la progression de tout les autres. Et c’est pour cela que toutes les études internationnales prouve que le nombre d’enfants par classe N’A PAS d’incidence sur les résultat (sauf, évidement cours particuliers ou quasiment, mais là, on n’a pas l’argent).

           

          Sinon, encore des jeunes évidement manipuler par des gauchistes. Pauvres gosses !

          Ils finiront par se libéré de leur camisole mentale, mais ils en ont pour encore 10/15 ans..


          • Jeanjean 20 février 2008 11:03

             Vous vous sentez persécuté ? Pauvres bisounours de droite, tout le monde il est méchant avec vous !

            Car c’est bien connu, une classe à 40 élèves c’est formidable, surtout pour apprendre les langues étrangères.

            Mais de toute façon, il vaut mieux faire comme Nicolas Sarkozy : NE PAS EN PARLER UNE SEULE


          • fabien fabien 20 février 2008 11:12

            le nombre d’élèves par classe a évidement une incidence sur les résultats !

            Sauf si évidement, on considère les enseignants comme des robots qui viennent toucher leur chèque de fonctionnaire à la fin du mois... (ça existe, hélàs)

            Mais alors le prof lui même n’a pas une grande incidence sur les résultats !

            Je serai curieux de voir ces études internationnales et les critères sur lesquelles elles sont basées.

            Faire la classe à 20 élèves n’a rien à voir avec le gardiennage de 30 élèves, il y a un seuil au delà duquel le silence necessaire à un bon cours est impossible à instaurer légitimement.

             


          • Mango Mango 20 février 2008 11:17

            Il a déjà du mal à parler la sienne... Et même à l’écrire !

            http://www.rue89.com/2008/02/17/lorthographe-de-nicolas-sarkozy-dans-le-petit-journal

             


          • spartacus1 spartacus1 20 février 2008 11:18

            Black Ader nous dit : "... Et c’est pour cela que toutes les études internationnales prouve que le nombre d’enfants par classe N’A PAS d’incidence sur les résultat (sauf, évidement cours particuliers ou quasiment, mais là, on n’a pas l’argent). ..."

             

            J’aimerais bien savoir de quels études internationales il parle. Parce que, en tout cas, celle de l’OCDE (repère de gauchistes bien connu  ), l’étude PISA, montre, études après études, que le niveau de compétence atteint par les éléves est fonction inverse du nombre d’élève par classe. C’est ainsi que la Finlande truste systématiquement les première places dans l’étude PISA. Avec peu d’élèves par classe et une grande autonomie laissée aux enseignants. c’est sans doute une des grandes raison de l’efficacité du xystème. Les moyens financiers mis à disposition étant relativement secondaires.

            Voir : http://ecolesdifferentes.free.fr/FINLANDE.htm

            Extrait :

            Mathématiques, lecture, sciences... Les petits Finlandais sont forts en tout ! D’après les résultats de la deuxième enquête Pisa (Programme international pour le suivi des élèves) de l’OCDE, rendus publics en décembre dernier, les élèves finlandais restent, de loin, les meilleurs du monde. Avec 60% de diplômés, la Finlande détient le record mondial. Sur les 41 pays étudiés, la France n’arrive qu’en 16e position pour les mathématiques, en 17e pour la lecture, en 13e pour les sciences et en 10e pour la résolution de problèmes. Mais l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne ou encore l’Italie arrivent derrière. Les Finlandais ont-ils un secret ? A partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi, se tiendra à Helsinki une conférence internationale, où des professionnels de l’éducation du monde entier étudieront les raisons de leur succès.

            Dans son rapport, l’OCDE souligne que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où les établissements sont « très autonomes ». C’est justement le cas de la Finlande : pour peu que les objectifs principaux soient atteints, l’État laisse chaque école choisir ses méthodes et ses professeurs. En Grande-Bretagne aussi, les chefs d’établissement choisissent leurs enseignants, et les rémunèrent au mérite.

            Il apparaît aussi que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux où « la mixité, l’hétérogénéité » des élèves est importante. L’enquête montre également que certains pays – comme la Finlande – réussissent à obtenir de bons résultats quel que soit le milieu d’origine des élèves, alors que ceux qui réussissent en France, en Allemagne ou en Belgique sont plutôt issus d’un milieu favorisé.

            « Il n’est pas non plus indispensable de dépenser beaucoup pour réussir », note enfin le rapport. Pour l’OCDE, un certain nombre de pays, dont la Finlande, mais aussi la Belgique ou les Pays-Bas, affichent un excellent « rapport qualité/prix ». Leurs élèves ont un niveau supérieur à la moyenne en mathématiques, alors que leurs dépenses en matière d’éducation sont inférieures à la moyenne de l’OCDE.


          • Mango Mango 20 février 2008 11:22

            Ce qu’il est amusant de constater, c’est que pour la "droite cassoulet", la génétique cesse d’être responsable dès lors que ce sont ses rejetons qui se retrouvent en difficulté ! Les autres, c’est parce qu’ils sont des crétins, mais eux, c’est la faute du prof, gauchiste bien évidemment !


          • thirqual 20 février 2008 11:52

            "Au japon, c’est 45 minimum, et il n’y a aucun probléme. Votre raisonement est faux : c’est justement PARCE QUE ils sont nombreux qu’ils se la ferme et travail.."

            Faux. Par contre tous font des cours en complément, payants, à partir de la primaire, et pour ceux de bonne qualité en effectifs réduits (genre 15).


          • Mango Mango 20 février 2008 11:56

            Et au Japon, les enfants mauvais élèves ont l’élégance de se suicider


          • Mango Mango 20 février 2008 12:01

            Et à en juger par les fautes d’accord de l’aigle noir, il n’a pas fait preuve du même sens de l’honneur ni du même civisme.


          • Zalka Zalka 20 février 2008 14:31

            "Sauf pour leurs immigrés, evidement"

            Vous tenez cette affirmation de Nazi Magazine ?

            Sinon, puisque vous semblez penser que la condition d’immirgré est incompatible avec la réussite scolaire, pourriez vous m’expliquer le phénomène suivant : Moi fils d’immigré maghrébin, j’ai obtenu un master de mathématiques appliquées, mon frère était admissible à Polytechnique et va sortir cette année de Centrale Paris, quand à ma soeur, elle vient d’obtenir haut la main son entrée en école de psychomotricité au grand dam de mon père (que vous classeriez probablement dans la catégorie troglodyte islamiste du fait de ses origines) qui au vu de ses résultat, la voyait plutôt en prépa à Condorcet.

            Alors, crème d’anus, expliques moi, pourquoi nous n’avons pas subi l’échec scolaire auquel tu prétend destiné les immigrés ?

            Enfin, je trouve amusant qu’un con qui croit littéralement à la totalité des fables de la bible et qui voue aux gémonies l’enseignements des instits (toutes des salopes trotskystes, n’est ce pas ?), viennent faire la leçon sur l’échec scolaire.


          • Alexis Brunet Alexis Brunet 20 février 2008 15:43

            La droite cassoulet : Comparaison avec un des meilleurs plats d’une des plus belle région de france ?

            ou droite qui file des gaz ?...


          • ZORBA 20 février 2008 17:23

            BRAVO POUR LA REUSSITE DES TIENS ET POUR TA CONTRIBUTION.MAIS IL N’EST PAS NECCESSAIRE DE T’EN PRENDRE A LA BIBLE .

            LAISSE CHAQUE PERSONNE CROIRE EN CE QU’ELLE VEUT,SINON JE ME RESERVE LE DROIT DE TE DIRE QUE L’ISLAM N’EST QUE L’ANCIENT TESTAMENT DES HEBREUX SANS LEURS PROPHETES ACCOMODE A LA SAUCE "JESUS MARIE" REVU ET CORRIGE PAR LE "PROPHETE".

             SI CA CE N’EST PAS LA SUPERCHERIE DES SIECLE,QU’EST CE QUE C’EST !


          • Zalka Zalka 20 février 2008 17:35

            MERCI J’ENTEND TRES BIEN, TU PEUX ARRÊTER DE HURLER !

            Alors, pour infos, tu peux t’en prendre à ce que tu veux, je m’en fous, je suis athée et je n’ai besoin de personne pour critiquer n’importe lequel des livres "saints", Coran compris. Ensuite, le sujet n’est pas tant ma réussite ou celle des miens plutôt que l’énormité de black ader sur les immigrés voués à l’échec scolaire.

            Ensuite la remarque sur la bible était plus destiné à pointer la méfiance extrème de ce taré sur l’éducation national mis en parallèle avec sa foi inébranlable dans le sens littéral de la bible. Bref, je voulais dire qu’il est franchement mal placé pour donner une leçon d’esprit critique à qui que ce soit.


          • thirqual 21 février 2008 09:05

            Yeah, discrimination positive sur des concours nationaux anonymes ftw !


          • Zalka Zalka 21 février 2008 09:37

            Black Ader, retourne donc te branler un bon coup sur Mein Kampf et laisse ce forum en paix.


          • M’moOsKa 2 avril 2008 17:22

            J’aimerais bien savoir de quels études internationales il parle. Parce que, en tout cas, celle de l’OCDE (repère de gauchistes bien connu ), l’étude PISA, montre, études après études, que le niveau de compétence atteint par les éléves est fonction inverse du nombre d’élève par classe. C’est ainsi que la Finlande truste systématiquement les première places dans l’étude PISA. Avec peu d’élèves par classe et une grande autonomie laissée aux enseignants. c’est sans doute une des grandes raison de l’efficacité du xystème. Les moyens financiers mis à disposition étant relativement secondaires.

            Completement d’accord, les Finlandais sont remarquables en langues ! (Une jeune de 18 ans parle deja 3 langues d’une facon exterement comprehensible et fluide). Inutile de rappeller que en 1ere LITTERAIRE, nous n’avons que 1h d’anglais à 35 et 1h à 15 par semaine.


          • gül 20 février 2008 15:45

            @ blackader


            • aequopulsatpede 20 février 2008 18:25

              Un cyclone sur les côtes occidentales de l’Australie

              Nom de code : Nicholas.

              Même les kangourous ils se moquent de nous !


              • aequopulsatpede 20 février 2008 19:43

                 

                PRENEZ CONNAISSANCE DE CA ET FAITES CIRCULER !

                 

                www.humanite.fr/2008-02-19_Societe_

                 

                www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do ;jsessionid

                 

                - Entre les mains de qui est tombée la France ?

                 

                 

                 


              • Laurent Monserrat 20 février 2008 19:59

                Nous avons transmis à Fadela Amara la lettre des jeunes des Ulis mais cette dernière n’a pas souhaité nous répondre.

                Son blog est désormais consacré à des commentaires tous plus élogieux les uns que les autres afin de satisfaire l’égo de la secrétaire d’État.

                Un constat terrible et affligeant d’une femme qui cautionne désormais l’écrasement des jeunes des quartiers difficiles.


                • M’moOsKa 2 avril 2008 17:13

                  "ce qui engendrera une augmentation des effectifs par classe alors que notre réussite dépend pour beaucoup de la capacité des professeurs à venir en aide aux élèves dans le besoin."

                   

                  Ridicule. Un enseignant fait son cours, rien de plus : il ne va pas s’arreter pour un débile ou un rêveur et ralentir ainsi la progression de tout les autres. Et c’est pour cela que toutes les études internationnales prouve que le nombre d’enfants par classe N’A PAS d’incidence sur les résultat (sauf, évidement cours particuliers ou quasiment, mais là, on n’a pas l’argent).

                   

                  Pas ridicule, je suis passé d’une classe de 35 eleves à une classe de 18 (He oui, classe de L oblige) et je peux vous dire que ca change radicalement l’enseignement... Et puis les etudiants qui ne font pas partis de l’elite n’ont pas le droit à la connaissance ? Sympa comme idée...


                  • M’moOsKa 2 avril 2008 17:16

                    "ce qui engendrera une augmentation des effectifs par classe alors que notre réussite dépend pour beaucoup de la capacité des professeurs à venir en aide aux élèves dans le besoin."

                    Ridicule. Un enseignant fait son cours, rien de plus : il ne va pas s’arreter pour un débile ou un rêveur et ralentir ainsi la progression de tout les autres. Et c’est pour cela que toutes les études internationnales prouve que le nombre d’enfants par classe N’A PAS d’incidence sur les résultat (sauf, évidement cours particuliers ou quasiment, mais là, on n’a pas l’argent).

                    Pas ridicule, je suis passée d’une classe de 35 eleves à une classe de 18 (He oui, classe de L oblige) et je peux vous dire que ca change radicalement l’enseignement... Et puis les etudiants qui ne font pas partis de l’elite n’ont pas le droit à la connaissance ? Sympa comme idée...

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