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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Vuvuzela sociale

Vuvuzela sociale

Sa Minusté est vraiment trop bonne : elle ne vient de nous voler que deux années de vie supplémentaires !

OubliéeEt voilà, la messe est dite : faudra se crever le cul deux ans de plus pour garnir les poches des exploiteurs... enfin, ça, c’est la théorie. Parce qu’en pratique, faudra surtout gratter deux ans de plus à la porte de Paul Emploi, demander l’aumône de quelques miettes de sale boulot pour une poignée de cacahouètes de plus tout en se faisant fliquer, rabrouer, montrer du doigt. Deux ans de plus à ramer, deux ans de plus à trimer, à subir, à s’user, surtout. Et tout ça pour quoi ? Pour une retraite tellement misérable qu’il faudra probablement la cumuler avec un boulot d’étudiant rien que pour pouvoir payer le loyer ou prier pour qu’une grosse vilaine incapacité physique vous sorte définitivement du circuit de l’angoisse et de l’exploitation.

C’est ça que vous voulez ?
Non, mais, franchement, c’est ça que vous voulez ?
C’est pour ça que vous vous levez tous les matins ?
C’est pour ça que vous élevez des gosses ?
C’est ça la société dans laquelle vous voulez vivre ?
Et c’est ça que vous comptez léguer à vos enfants ?
Une vie de labeur, de pauvreté, de peur, avec le tombeau ou le grabat comme seule échappatoire ?
C’est pour ça que vous avez vécu ?

Vous n’avez pas l’impression que vous avez assez avalé de couleuvres comme cela sur la foi de vagues promesses de lendemains plus rieurs ? Ils sont où, les fruits de nos sacrifices ? Ils sont où, les fruits de notre travail à tous, de tout ce temps, de toute cette énergie que nous déployons jour après jour depuis tant d’années ? Sommes-nous des humains ou des hamsters stupides qui tournent frénétiquement dans leur cage parce qu’ils ne savent plus rien faire d’autre ?

Parce que vous les croyez, quand ils disent que ce coup-ci, c’est bon, les retraites sont sauvées ? Vous les croyez encore ? Comme vous les avez crus pour toutes les autres réformes qui ont précédé, porteuses de la même promesse, de la même espérance, forcément démentie, forcément remise en cause, démontée, jusqu’au nouveau coup de canif dans le contrat social, comme à chaque fois, comme maintenant et comme demain.

Vous pensez vraiment que si vous fermez la gueule et faites le dos rond, ils vont s’arrêter là ? Est-ce que vous imaginez vraiment qu’ils ont une seule bonne raison de s’arrêter là, pendant que vous faites collectivement les moules devant vos boîtes à cons, à applaudir les milliardaires en short qui courent plus après les putes et les voitures de luxe que derrière un ballon ?

Non, mais franchement, vous y croyez ou c’est juste que vous avez attrapé une mentalité d’esclaves comme d’autres choppent un mauvais rhume en exposant leur cerveau disponible à des vents mauvais ?

Parce que je ne vais pas faire le prophète en vous annonçant qu’ils vont continuer à nous plumer comme ils le font depuis 30 ans en nous racontant strictement n’importe quoi ! De réformes en délocalisations, d’assouplissements en globalisation, c’est de notre chair, c’est de notre sang, c’est de nos rêves, c’est de nos vies qu’ils se repaissent avidement. Étape après étape, ils nous reprennent tout ce qu’on avait réussi à leur arracher de droits à une vie décente. Et il n’y a absolument rien pour les arrêter tant qu’ils n’auront pas sucé jusqu’à la dernière particule de moelle de nos os. Et quand bien même, ils trouveraient encore le moyen de faire de nos cendres et de celles de nos enfants des savonnettes ou de l’engrais, pour ne pas perdre une miette de leur précieux profit.

Maintenant qu’ils ont enfoncé un coin de plus dans notre droit élémentaire de ne pas crever dans la misère, vers quel autre acquis social vont-ils tourner leur petits regards de gorets avides ? Le SMIC, toujours trop cher, même s’il n’augmente presque plus, écrasé depuis des années sur une sorte de plancher de survie ? Les congés payés, tellement trop nombreux ? Regardez un peu les voisins, comme ils savent se contenter de moins ! La Sécu, les allocs, le droit du travail, l’éducation... Les niches sociales, on a manqué les oublier ? Le moteur grippé de la redistribution des richesses... parce que c’est de cela qu’il s’agit : récupérer, capter, détourner la richesse que nous produisons, l’accumuler, la capitaliser, la financiariser, jusqu’à ce que nous n’en ayons plus rien, plus une miette, nada. Alors, ils se battront entre eux, mais ça, on s’en fout, on ne sera plus là pour contempler l’étendue de leur médiocrité humaine absolue.

Rien ne les arrêtera. Aucun homme (ou femme) providentiel ne va se mettre en travers de leur chemin. S’il y en a eu qui avaient cette idée, ils ont déjà dû les acheter. Rien ni personne ne viendra nous sauver de leur voracité... sauf nous !

La loi du nombre.
Enfin de notre côté.
Parce que sans nous, sans notre résignation, sans notre monstrueux sentiment d’impuissance qu’ils cultivent depuis des décennies, leur plan merdique ne peut pas marcher.
Sans nous, pas de richesses !
Sans nous, pas de profits !
Sans nous, ils ne sont rien.

On ne parle pas là d’une gentille promenade de santé organisée par les syndicats bien proprets pour canaliser la colère légitime de ceux qui se font entuber chaque jour un peu plus. On ne parle pas là de la petite manif’ mensuelle, au parcours balisé, derrière une foutue sono qui vomit ses décibels pour que les organisateurs-bergers soient bien sûrs qu’aucun des moutons bien gardés n’aurait l’audace de gueuler un slogan de nature à réveiller les âmes engourdies. On ne parle pas là des parades dont les gens Du Château se gaussent en déclarant que ce qu’il y a de bien avec nos mouvements sociaux, c’est qu’ils ne dérangent plus personne... et surtout pas la bonne marche de leurs petites affaires.

Non, ce dont on parle, c’est d’un peuple qui prend son destin en mains.
C’est d’un peuple qui refuse de faire un pas de plus vers le précipice.
C’est d’un peuple qui se croise les bras et paralyse la machine à lui écraser la gueule dans la merde tout en lui pompant la substantifique moelle.
C’est d’un peuple qui se rappelle qu’il existe, qu’il vit, qu’il rêve, qu’il aime et qu’il peut se mettre en colère.
C’est d’un peuple qui retrouve sa voix et qui hurle sa révolte.
C’est d’un peuple qui se rappelle qu’il a tout à perdre à continuer de se soumettre à l’ordre injuste.
C’est d’un peuple qui retrouve sa voi(e)x et dont la rumeur, immense, résonne dans les rues, dans les cités, envahit tout, couvre tout et fait saigner les oreilles des bourgeois acculés dans leurs tours d’ivoire !

Ce dont on parle, c’est d’une grande vuvuzela sociale, de ce bruit collectif qui assourdit en ne parlant que d’une seule voix : celle de sa liberté reconquise, ici et maintenant !

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64 réactions à cet article    


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 juin 2010 12:42

    +1 à l’auteur.

    Et maintenant, de droite, de gauche, du centre, les anars, les écolos, tous en grève, bordel !



    • Yohan Yohan 18 juin 2010 23:20

      Tous en grève ? et puis quoi encore. Vous foulez foutre au tapis les rares entreprises qui continuent à se battre en pleine crise. Complètement irresponsable, car la grève ne sert plus à rien dans ce pays sauf aux fonctionnaires qui eux ne risquent pas de perdre leur emploi, quoiqu’il arrive. La grève, comme si ce pays pouvait encore s’offrir ce luxe. Si les travailleurs ne suivent pas vos grèves c’est qu’ils sont moins cons que vous. Dans le privé les salariés sont capables de faire l’état des lieux de leur entreprise et bcp savent qu’une grève de plus se traduirait par des chômeurs de plus.

      Monolecte hurle son désespoir, mais elle pourra hurler encore, car notre pays se meurt


    • civis1 civis1 19 juin 2010 09:16

      @ yoann qui dit :
      "Monolecte hurle son désespoir, mais elle pourra hurler encore, car notre pays se meurt

      Il se meurt de quoi ? De quelle pathologie ?
      De ses vertes prairies, de son bétail de ses fromages ? De ses champs de blé, de ses minoteries, de sa volaille ? De ses vergers et de ses fruits ? De ses potagers, de ses légumes ? Des mers poissonneuses qui le borde ? De toutes les fleurs qui pousseraient sur sa tombe ?

      Non !
      Notre pays de cocagne se meurt du clystère que quelques uns lui applique : les sangsues.


    • ravachol 19 juin 2010 09:29

      Et meme si on doit se retrouver le cul par terre et tout reconstruire,ca vaut mieux que d’essayer de sauver 2 ou 3 entreprise a l’agonie.


    • patroc 18 juin 2010 12:48

      Et votons pou que çà change !.. Car des partis existent pour çà.. Excellent coup de gueule en tout cas !.. Merci..


      • foufouille foufouille 18 juin 2010 12:57

        lesquels ?


      • Rudolph 18 juin 2010 17:55

        Puisque Patroc ne répond pas à Foufouille, je me lance :
        Solidarité et Progrès !


      • Bulgroz 18 juin 2010 12:51

        et sur le chapitre des solutions, vous proposez quoi ?


        • foufouille foufouille 18 juin 2010 12:57

          la guillotine pour les riches


        • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 18 juin 2010 13:20

          - Audit general de l’etat
          -lever de toutes les immunités politiques
          -une pédagogie nationale sur le fonctionnement de l’argent
          -et en finalité une assemblée constituantes pour se debarrasser une bonne fois pour toutes de l’oligarchie financière en bétonnant la constitution.
          -Pour finir les grand procès,les politiques qui rampe chez leurs maitres criant au fachisme mais une capacité phenomale à investir dans la productivité sans ouvrir le trou beant des intérêts.

          Mais les français sont frileux,ils pensent naïvement qu’il ne résisterais pas, acculés par le monde libéral.Mais la France l’a fait et pourra recommencer,la résistance à l’empire est un devoir hérité de la révolution,et notre terre riche (si on arrête un peu de la détruire)nous le permet,la France est membre du conseil de sécurité,une force nucléaire,c’est éléments permettrai au peuple de revendiquer son indépendance sans craindre le sort de l’Irak.
          Et j’en suis certains,une France libérée de l’empire financier rayonnerait comme jamais et verrait naitre dans le monde des alliés très précieux.

          Sinon en bref : Leur foutre la dette au cul !!!!!!


        • Firedog Firedog 18 juin 2010 13:58

          Une idée, aussi, qui serait facile à réaliser : la création d’un quotient multiplicateur, indexé sur la déclaration de revenus de l’année précédente, et appliqué à toutes les condamnations pénales (y compris les amendes), afin que le respect de la loi soit la même obligation pour tous.


        • iris 18 juin 2010 16:28

          lever du secret défense !!
          et acces à toutes les archives du pouvoir !!


        • ravachol 19 juin 2010 14:46

          J’y rajouterais quelques politiques,mais sont peut etre deja comptes parmis les riches


        • furio furio 18 juin 2010 13:39

          Le sieur Eric Woerth a, comme tous ses complices de droite, apporté du brouzouffe aux spéculateurs et autres bonimenteurs de la Finance ( avec un grand F). A ceux qui s’amusent avec les grandes fortunes comme celle de Bettencourt ! N’est il pas ricounet ?
          On va en reparler !
          Il est grand temps de virer cette clique de truands !! Et qui en plus sont bons à rien ! Minables ! Petits méprisables même avec tout leur pognon dont ils sont gavés comme le tonton Christobal les lingots ils en ont le cul cousu !!!


          • civis1 civis1 19 juin 2010 09:46

            @ Furio

            Mais de quels lingots parlez vous ? Imaginez donc le frêt qu’il faudrait organiser vers les paradis fiscaux ! Sans parler du volume de billets que cela représenterait.
            Je pense que vous parlez de lignes comptable et des diodes du compte à débours de la dette qu’on nous affiche sur le nez comme à New-York , chaque pays a le sien, de ces kopeck fictifs qui se sont incrémentés à toute allure dès que les petits malins de l’ingénierie financière se sont emparés du numérique pour faire tourner à fond leurs usines à gaz.

            Du vent quoi ! Si ce n’est le pouvoir de nuisance désorganisateur et la menace que cela représente.

            Lire à mi-article ici : Et qui nous a collé des sangsues dans le dos ?


          • Bulgroz 18 juin 2010 14:08

            e projet annoncé prévoit (entre autres), de supprimer le crédit d’Impôt de 50% sur les dividendes.

            Avez vous entendu quelqu’un s’en offusquer ?

            Ceci nous amène à refaire le calcul du taux d’imposition sur les dividendes (part des résultats nets après impôts reversés aux actionnaires.

            Sur 100 de résultats positifs, l’Entreprise paie 33,3% en impôt société plus 3,3% de prélèvements sociaux si le résultat est supérieur à 760 000 Euros.

            Il reste donc 63,4 euros. Imaginons que ces 63,4 euros soient reversés en dividendes.

            Prélèvement libératoire de 18% + 12,1% des prélèvements sociaux, il reste 44,32 euros à l’actionnaire.

            100e -44,32e = 55,68e d’impôts et taxes sur 100 de résultat positif.

            L’actionnaire recevait un crédit d’impôt de 50% soit – 9,54 Euros, le taux d’imposition total était donc de 46%,14%.

            Maintenant, fini le crédit d’impôt, le taux d’imposition passe alors de 44,32% à 55,68%.

            Avez vous entendu dire que les actionnaires allaient se mobiliser contre cette mesure inique ?


            • foufouille foufouille 18 juin 2010 14:12

              peur de la guillotine .........


            • Antoine Diederick 18 juin 2010 21:13

              get an haircut and a real job smiley


              euh 


            • Bulgroz 18 juin 2010 14:12

              errata : L’actionnaire recevait un crédit d’impôt de 50% soit – 9,54 Euros, le taux d’imposition total était donc de 46,14%.
              Maintenant, fini le crédit d’impôt, le taux d’imposition passe alors de 46,14% à 55,68%.


              • petitdragon999 18 juin 2010 14:13

                Un peu simpliste quand même ....
                Savez vous que la moyenne de départ en retraite est de 61,36 ans pour les hommes et 61,68 ans pour les femmes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Retraite_en_France). Si ces chiffres sont vrais, celà signifierait que l’effort national n’est pas réellement de 2 ans pleins mais de quelques mois tout au plus pour la majorité des travailleurs.


                • Gavroche Gavroche 18 juin 2010 15:17

                  @ l’auteur :

                  Bravo et merci pour ce texte. C’est cinglant et ça sonne comme du Robespierre.

                  Et heureux de lire un article lucide quant à la finalité de cette réforme et de toutes les autres.

                  Vous pensez vraiment que si vous fermez la gueule et faites le dos rond, ils vont s’arrêter là ?

                  On est bien d’accord. La mafia de la finance et ses marionnettes qui nous « gouvernent » n’auront de cesse que lorsque nous seront totalement asservis.

                  Je recopie une partie du commentaire que j’ai écris sous l’article récent de

                  William Castel sur le même sujet :
                  "Tous empêtrés dans des scandales de paradis fiscaux, de salaires énormes, de cumuls, de vente d’armes, d’ISF non déclarés, de frais exorbitants, de cigares hors de prix, de jets aux prix faramineux, de douches inutiles, etc... etc... et c’est encore aux plus pauvres à qui l’on demande de faire un 600000 ème effort.

                  Et faudra prouver que l’on est inapte au delà de 60 ans par un taux d’invalidité d’au moins 20% : pas facile à obtenir, ce n’est plus de l’inaptitude, c’est du handicap.

                  Oh !!! regardez comme c’est scandaleux disent les syndicats, comme c’est injuste fanfaronne l’opposition, mais personne pour dire mare mare mare, ça suffit comme ça, tous dans la rue, grève générale illimitée, démission de Napoléon 1er avant qu’il nous mette en faillite, et de tous les ministres corrompus (pratiquement la totalité).

                  Désobéissance civique tant que nous aurons la mafia au pouvoir."

                  En attendant de faire mieux, j’appelle tout le monde à être présent à la manif du 24 juin, même si elle est organisée par les syndicats, et crions notre révolte et notre mépris.


                  • robespierre55 robespierre55 19 juin 2010 11:43

                    @ M. Gavroche,

                    Comme du Robespierre, oui.

                    Mme Monolecte purifie l’air virtuel que nous respirons sur ce site. Et plus encore.
                    Sans cette respiration, nous serions collectivement étouffés par les miasmes des limaces cambriennes et autres chat borgnes.

                    Achetez le livre d’Agnès.


                  • cmoy patou 18 juin 2010 15:26

                    @ l’auteur,
                    D’accord en majorité avec votre article sauf sur un point "pour qu’une grosse vilaine incapacité physique vous sorte définitivement du circuit de l’angoisse et de l’exploitation."

                    Prenez la place de mon épouse et vous verrez qu’être handicapée à 98% ne vous sort pas définitivement du circuit de l’angoisse et de l’exploitation , allez voir dans un atelier de non voyant
                    genre AVH vous y verrez des employés angoissés et exploités.

                    Mettez vous simplement une journée complète a accomplir les gestes de la vie quotidienne dans un fauteuil a roulettes et vous serez étonnés du nombre d’obstacles que la société laisse aux personnes a mobilité réduite.

                    Cdt,


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 juin 2010 15:28

                      Encore un beau pamphlet digne de son temps, de la graine de Charlotte C ou de Louise M dans vos veines.

                      En raccourci simple, les acquis sociaux durement acquis à coup de combats de rues, sont les équivalents des niches fiscales, légalisées par un parterre de législateurs despotes, et fomentées par les plus malins lobbys amis, enfin, des potes... Réduire ces acquis sociaux, supprimer des postes de fonctionnaires, couper les budgets et réformer à tout va ne rapportera pas plus que supprimer immédiatement toutes les niches fiscales. Cette économie pour la société serait de 140.000.000.000 d’euros, ce qui d’un seul coup d’un seul, rendrait obsolètes, inutiles et caduques toutes les réformes.

                      Les gouvernants ont les chiffres pour eux, l’insee, les sondages favorables, etc...mais le peuple aura toujours pour lui, le nombre. Pensez y avant qu’il se charge de vous le rappeler brutalement.


                      • Hanoho Hanoho 18 juin 2010 15:47

                        Justement, le peuple, ça fait longtemps que les élites l’ont fragmenté, dispersé, sectionné. Vous croyez quoi ? Si demain « le peuple » se soulève, que verra t-on ? Une dictature souverainiste ? Une république islamique ? Une République Sociale soviétique ? Si le peuple se lève, le territoire sera saucissonné en principautés défendant leurs cultures.

                        Le peuple est le premier ennemi des élites financières, c’est bien pourquoi il a été sciemment divisé. Jamais la nation n’a été aussi mal au point et jamais on a tant fait l’éloge du multiple au détriment de l’unité.

                        Tout est lié.


                      • Le péripate Le péripate 18 juin 2010 16:16

                        Où l’on apprend que la vie commence à la retraite. Car sinon je vois mal où sont volés ces deux années de vie.

                        Ce qui éclaire d’un jour cru l’ambition de vie de certains. Larves de la naissance à la fin des études, chenilles du jour du premier emploi jusqu’à la retraite, et, enfin, l’apothéose papillonesque, la seule vie qui vaille la peine d’être vécue.

                        La rançon de cette version post-chrétienne du Paradis étant bien sûr une vie de larve du début jusqu’à la fin, à manger dans la main de son Maître, l’État.

                        Sinistre.


                        • Radis Call 18 juin 2010 18:00

                          Magnifique : péripate fait enfin son autocritique !

                          De son passé de sectaire gauchiste à son arrivée de sectaire libertarien !Il a accompli sa métamorphose .


                        • Nicolas 18 juin 2010 18:09

                          Je crois surtout qu’il a trop le nez dans son secteur d’activité et qu’il ne se rend pas compte de ce qu’est le monde du travail ordinaire, absurde, bureaucratique et procédurier à un niveau qui n’a rien à envier au secteur public. J’ai travaillé dans une boîte de 60 personnes à temps partiel pendant un moment et il y avait 6 niveaux hiérarchiques, pas moins. Comme si la liberté, l’autonomie de jugement ou l’indépendance d’esprit étaient bien vus dans le privé. Laissez le, il préfère croire à sa mythologie personnelle.


                        • Le péripate Le péripate 18 juin 2010 18:38

                          Tiens, un décret d’ostracisme.

                          Dont je me moque, comme des remarques sans aucun rapport avec le sujet, mais visant l’individu, selon l’adage bourdivin « dis-moi d’où tu parles, etc... ». Ou appelée aussi polylogisme, théorie selon laquelle le messager est plus important que le message, que le message est déterminé par le messager.

                          Pure sophistique.


                        • Nicolas 18 juin 2010 18:59

                          « Larves de la naissance à la fin des études, chenilles du jour »

                          Vous écrivez ce genre de choses sur des personnes réelles, dont je fais sûrement partie vu vos classifications, ne vous étonnez pas de ne pas vous faire que des amis, à force de posts comme celui-là et d’autres (laissé pour compte du système ne veut pas dire crétin sans capacités ni sans mémoire).

                        • Le péripate Le péripate 18 juin 2010 19:13

                          Permettez. J’écris ceci à propos des rêves, des mythes, des croyances de personnes réelles. Ce qui est très différent, et il faut des kilos de mauvaise foi pour faire semblant de ne pas le voir si on a une once de jugeotte.

                          De toute façon votre empressement de mère poule à rassembler les poussins quand le renard rôde est éloquent sur votre capacité à argumenter, c’est à dire à combattre.

                           smiley


                        • Antoine Diederick 18 juin 2010 21:12

                          génial, péri-pathos devient humain smiley


                        • ZEN ZEN 18 juin 2010 16:55

                          Pas gentille avec le bon Mr Woerth, Monolecte !
                          Il est en service commandé, que voulez-vous !
                          Une bonne note(AAA), ça n’a pas de prix
                          Il pourrait bientôt tirer sa révérence :

                          "...Largement détaillé par les enregistrements, le conflit d’intérêts dans lequel s’est placé le ministre Eric Woerth est autrement plus grave. Ses démentis, répétés par deux fois en complément du courriel qu’il nous a adressé en réponse à nos questions, contournent la question politique essentielle, compréhensible par tous nos concitoyens : est-il déontologique – moral, vertueux, éthique, comme l’on voudra – qu’un ministre du budget, en charge de la politique fiscale, c’est-à-dire de l’égalité des citoyens devant l’impôt, ait pour épouse la collaboratrice du gestionnaire d’une des plus grandes fortunes de France ?

                          Ce risque pris, depuis 2007, par M. Woerth, se referme aujourd’hui

                          sur lui puisque, à en croire les enregistrements, ce serait à sa propre demande que son épouse aurait eu cet emploi. Cette situation imposée aurait été jugée dangereuse par l’entourage de Mme Bettencourt et, enfin, elle se serait accompagnée de largesses financières, soit pour y mettre fin, soit au bénéfice de la famille politique de M. Woerth, l’UMP, dont il est le trésorier. Sans compter ce fait rédhibitoire que l’employeuse de Mme Woerth se serait rendue coupable de fraude fiscale à grande échelle.

                          M. Woerth et son épouse contestent cette présentation des faits, telle qu’elle ressort des enregistrements. C’est évidemment leur droit, mais seule une instruction judiciaire indépendante pourra dire ce qu’il en est, leur donner raison ou valider les conversations. C’est pourquoi la situation politique de l’actuel ministre du travail est intenable : s’il reste au gouvernement, le pouvoir tout entier sera soupçonné de faire bloc derrière lui et de ne pas laisser la justice faire la lumière en toute sérénité..." (Mediapart)


                          • leypanou 18 juin 2010 17:28

                            @l’auteure :

                            Excellent article. La question qu’il faut se poser : que faire ? Manifester son mécontentement ici n’a pas un grand effet. Une fois qu’on a déterminé ses « ennemis » d’intérêt, que faire pour espérer changer les choses ? Quand une majorité du peuple français a dit non au TCE, les politiciens « responsables » se sont empressés de ne plus passer par un référendum pour court-circuiter la volonté de la majorité. Cela seulement suffit à ne plus jamais voter pour eux, si on vote encore. Mais, un vote, ce n’est qu’une voix. De même, l’efficacité d’une manifestation est très limitée, surtout avec un régime à tendance liberticide. Les solutions collectives ne sont pas évidentes.


                            • Croa Croa 18 juin 2010 22:15

                              « Les solutions collectives ne sont pas évidentes. »

                              Dis ça à ton grand père !


                            • Philippe MEONI Philippe MEONI 18 juin 2010 17:40

                              Tout à fait d’accord avec l’auteur mais, comment espérer guérir un malade qui ne veut pas se soigner de peur de la réalité à reconnaître sa maladie ? "Pour l’instant, ça va bien, je vais bien… J’ai un peu mal, mais c’est encore supportable… Demain sera un autre jour, on verra bien…"

                              Vingt ans, ça fait vingt ans que je prêche la même chose, vingt ans qu’une poignée d’entre nous a pu voir et comprendre le processus qui n’avait d’autre but que nous conduire là où nous en sommes aujourd’hui, et pire demain, vingt ans de prêche dans le désert, passant pour « conspirationniste » ou « paranoïaque » aux yeux d’une populasse bercée par le doux roucoulement quotidien et lénifiant de Jean-Pierre Pernaud…

                              Une populasse scotchée, avachie dans le sofa, devant le petit écran, vivant la réussite de son existence au travers de la victoire de la plus petite équipe merdique de foot, ces héros modernes qui redonne de la grandeur au pays quand par hasard ils marquent un but de la main…

                              Une populasse rivée, bercée de rêves de richesse devant la « star académy », ou "nouvelle star« , admirant celui ou celle qui aura »gagné" grâce au vote coûteux d’un public passionné, s’attribuant une part de prestige au passage…

                              Une populasse clouée devant la télé réalité, « ferme célébrité », « le loft », qui permet de s’indigner des mœurs sans avoir à critiquer jalousement  son putain de voisin et sa nouvelle bagnole, revenant de vacances qu’on n’a pu s’offrir (ce qui n’empêche rien, d’ailleurs…)

                              Une populasse rassurée par « le grand frère », découvrant qu’elle n’est pas la seul à avoir des problèmes avec ses putains de gamins en crise d’adolescence, l’excusant pour son impuissance à en faire un futur adulte responsable…

                              Une populasse indécrottable, qui se plaint de tout mais qui n’hésite pas à se surendetter pour s’offrir le dernier i-pad ou écran plat full HD 3D pour mieux frimer devant la famille et les potes qui passent à la maison…

                              Une populasse moutonneuse qui se sent l’orgueil infime du devoir accompli, puisqu’elle est allée aux urnes, et qui ne comprend toujours pas pourquoi depuis 30 ans, rien n’a changé, sinon en pire…

                              Enfin, une populasse qui vient chialer maintenant parcequ’elle va devoir rester dans la vie active deux années de plus, alors qu’elle a laissé faire et se construire la société de merde dans laquelle nous vivons ?

                              J’ai eu mon quart d’heure d’utopie, moi aussi, qui a duré jusqu’en 2005, croyant toujours au grand soir, à a grandeur d’un peuple français qui a su virer le cul à la noblesse, il fût un temps… Mais ce peuple n’existe plus aujourd’hui… Alors, à quoi bon vouloir remuer toute cette merde dans laquelle les français se complaisent si allègrement ?

                              Pour ma part, quand j’ai commencé à vomir devant tant de couardise honteuse, j’ai opté pour l’expatriation… Et bientôt, l’exil de cette Europe merdique des marchands et retrouver des contrées sauvages qui n’ont pas encore ployé sous le joug du consumérisme…

                              Allez, braves compatriotes, soufflez encore et toujours plus dans vos « vuvuzelas », ça évacue la hargne, mais, sachez que ceux qui prennent les décisions ne participent pas au même match que vous et qu’ils sont même très loin du stade où se déroule la partie…


                              • Croa Croa 18 juin 2010 22:34

                                T’as pas comprit !

                                Les « vuvuzella » seraient des trompettes magiques capable d’écrouler les murailles. Sûrement avons nous retrouvés l’arme secrète du peuple élu ayant ainsi pénétré dans Jéricho sans le moindre dégât collatéral ! (Ils devraient se ré-équiper !)

                                De son coté Agnès débarque telle Jeanne d’Arc avec la même arme ! Grâce à elle les défilés syndicaux ne feront plus sourire Sarkozi  smiley


                              • ZEMBLA 19 juin 2010 11:57

                                A philippe MEONI

                                C’est bien connu : la force du capitalisme réside en partie dans sa capacité à phagocyter la contestation qu’il fait naître. Jusqu’à présent ça a pas trop mal fonctionné, convenons-en, mais les limites du système ne sont-elles pas en train d’être franchies ?


                              • Radis Call 18 juin 2010 17:57

                                @ monolecte :bien vu , rien à redire..

                                Sauf que la colère populaire est longue à incuber , surtout avec ces médias qui passent leur temps à nous enfumer , mais qu’un jour elle explosera !

                                Simplement l’histoire et les actualités à l’étranger ,nous apprennent à ne pas tenter n’importe quoi...

                                Et ne pas laisser une classe de la population aller seule au casse pipe...


                                • Philippe MEONI Philippe MEONI 18 juin 2010 17:58

                                  Et, quelles solutions, finalement pour éradiquer la mainmise sur le peuple ? Permettez moi de témoigner de « ma méthode »… :

                                  C’est le hasard qui m’a fait comprendre qu’il existe une manière de bien baiser le système... Las de me battre seul en france, j’ai opté pour l’expat’ en Espagne, en 2005, à la recherche d’un rêve qui a vite tourné à l’utopie. Je suis parti sans rien avec ma famille, femme, gosse et belle-mère, veuve, que je ne voulais pas abandonner à son triste sort dans l’hexagone.

                                  Travail précaire, vie trop chère, ce que je croyais « terre d’asile » ressemblait trait pour trait à la société merdique que je venais de fuir... Mais, bon, revenir en arrière n’aurait rien solutionné, donc, j’ai dû m’adapter...

                                  Ceci pour dire que, vu ma situation d’étranger, en Espagne, mon niveau socio professionnel, la carence du boulot, j’ai dû apprendre à vivre sans le crédit, sans le découvert ni carte bancaire, autant de services que me refusent les banques espagnoles... Sans voiture, sans assurance, avec la couverture SS minimum légale qu’on m’a accordée... Bref, una autre vie...

                                  Quand mon maigre salaire arrive à la « Caja Inmaculada » (équivalent de la caisse d’épargne, pour ceux que ça intéresse), je vais au guichet retirer en espèce le solde un fois déduit les prélèvements du loyer, élect., eau, téléphone... Pour faire mes emplettes, je paie en espèces (donc, pas de frais de carte), privilégiant la priorité au strict minimum, aux produits de première nécessité à la survie. Bien entendu, pas de superflu car, il faut gérer le budget jusqu’au virement du prochain salaire.

                                  Ce dernier étant flexible, parfois, il me reste un peu d’argent que je thésaurise en espèce dans ma "boîte à biscuits" et je peux ainsi faire parfois la folie de m’offrir une entrée à un spectacle payant ou un resto à 15 euros... Mais, aussi rude que cela puisse vous paraître, je vis bien, très bien, parce que, je garde à l’esprit que je baise le système...

                                  Les banques et les argentiers ne font pas leur beurre sur mon labeur, les marchands n’ont aucune chance de me séduire en me proposant la pub pour le dernier gadget électronique ou dernier article de mode que je n’ai pas les moyens de m’offrir et quand j’ai un peu mal quelque part, je me soigne à l’aspirine sans forcément recourir au spécialiste que j’aurais estimé devoir consulter après avoir reconnu les symptômes d’une grave maladie sur « bondoctor.com » ou dans « Elle »...

                                  Mes loisirs ? la randonnée, dans les environs de Zaragoza, avec mon vieux chien de 11 ans... Nous profitons de ces moments de grand air pour méditer et se purger la tête de toutes les turpitudes existentielles, en relativisant... J’ajoute que je parle à la première personne car, ma compagne n’a pas soutenu le rythme et est repartie depuis un an en france... La pauvre... Ceci pour dire que, vouloir la révolution, c’est d’abord accepter de se retrouver, à un moment, et pour une période indéterminée, dans la situation que je vis chaque jour... Et là, combien auraient le courage de sacrifier son petit confort quotidien ?

                                  Donc, si vraiment vous voulez la révolution, commencez par baiser vous aussi le système consumériste, ne faites plus travailler les banques, les assureurs, l’industrie médico-pharmaceutique, vivez sans le dernier modèle de mobile dernier cri, mangez pour vivre et non le contraire... Enseignez à vos gosse que la play-station n’est pas la vraie vie, qu’apprendre la nature. c’est apprendre la vie...

                                  Bref, camarades révolutionnaires, méditez quelque peu et lorsque nous serions un jour 200 millions d’européens à avoir vidé les comptes d’épargne, et abandonné le crédit et la carte bleue, je ne donne plus trop cher du capitalisme qui n’aurait plus les moyens du contrôle sur nos existences, du moins, pour bonne partie...

                                  Ensuite, inciter les petites entreprises de prendre le risque de payer les salaires en espèce, bravant courageusement la loi, quitte à prendre des amendes qu’il ne faut jamais payer... Avec le nombre, l’état ne pourrait poursuivre tout le monde et la solidarité pourrait s’organiser pour faire bloc... Faites vivre vos petits producteurs locaux, avec le nombre, ils sont capables de sortir le kilo de tomates à moins de 20 centimes tout en gagnant bien leur vie, au lieu de crever sous le joug de la grande distribution dont vous vous faites complices...

                                  Voyagez moins, motorisés, c’est bon pour la planète, mangez moins, c’est bon pour la lutte contre l’obésité, éteignez la télé, outil de propagande redoutable, allez frapper chez votre voisin et parlez de la pluie et du beau temps, ou de la dernière dent de lait du petit dernier... Et surtout, ne croyez plus à ce que les puissants osent nommer démocratie, qui n’en a jamais été une... N’avalez plus les bobards électoraliste et abstenez vous d’aller aux urnes...

                                  Bref, commencez la révolution par votre remise en question, à savoir ce que vous êtes prêts à sacrifier de cette société pour espérer vivre enfin ?


                                  • Nicolas 18 juin 2010 18:15

                                    L’auteur n’a pas tort sur le fond, mais je crois qu’il est vain d’espérer une révolte, une contestation collectives, la société actuelle se perpétue très bien en faisant rentrer les individus dans des logiques de différenciation, en leur donnant l’impression qu’ils sont importants, et peu importe leur condition réelle. Ce qui est surprenant, c’est qu’un point de vue comme le vôtre est finalement très minoritaire, je l’ai rencontré très peu souvent chez mes collègues de travail passés et présents, et bizarrement pas plus chez les étudiants que je cotoyais dans mes petits boulots, qui avaient l’impression d’être les futurs gagnants du système, parce qu’ils avaient obtenu un stage gratuit ou l’entrée dans un institut de formation au nom ronflant.


                                    • Et hop ! Et hop ! 18 juin 2010 19:36

                                      @ Nicolas


                                      « ... ’il est vain d’espérer une révolte, une contestation collectives ... »

                                      Il n’y a jamais eu de révolution populaire, ni en France ni ailleurs. C’est toujours une classe dominante qui en chasse une autre, et qui légitime ensuite son pouvoir en disant qu’elle est le peuple. Les révolutions sont toujours très bien organisées, et de longue main, par des gens qui possèdent déjà une partie du pouvoir et une hiérarchie parallèle.

                                      Qui a fait la Révolution de 1789 ? La bourgeoisie commerçante et rentière pour mettre en place le régime capitaliste manufacturier à l’anglaise. Pour que des petites filles en haillons poussent les chariots dans le fonds des mines.

                                      La Révolution n’est plus à faire, elle vient d’avoir lieu et elle entre dans sa dernière phase.

                                      Ce qu’on peut espérer, par contre, c’est une crise de confiance généralisée, une décrédibilisation complète du pouvoir et de son idéologie : plus personne ne croit les hommes politiques, les journalistes, les banquiers, les intellectuels, les bourses.

                                      Tout le crédit fiduciaire s’effondre, est ruiné, les fortunes des milliardaires disparaissent, avec tout le pouvoir que cette croyance donnait aux hommes en noir de la Finance. Les forces de police rigolent quand on leur donne des ordres de répression, ou qu’on les menace de sanctions : elles savent que plus personne n’obéit. 

                                      La vie sociale et l’économie se relocalisent, par force, au niveau des cantons. Les bandes d’immigrés se sont transformées en écorcheurs qui ravagent et pillent les villes et les campagnes, comme à la fin de la Guerre de Cent ans. On reforme des milices avec des arcs, des murailles et des tours de gué, on remange des omelettes aux girolles, on retricotte des chaussettes, et on repasse ses soirées au coin du feu à écouter les contes de la veillée.

                                      Voilà ce qu’on peut espérér et ce à quoi il faut travailler.

                                      ----

                                      @ Monolecte

                                      Bravo.

                                      Vive les Gascons !



                                    • Philippe MEONI Philippe MEONI 18 juin 2010 20:42

                                      @ et hop : voilà le genre d’optimisme que j’aime vraiment... Et comme vous, je souhaite l’effondrement du système, pensant que c’est déjà en partie le cas...
                                      Cependant, juguler l’ambition et la soif du pouvoir, chez l’humain, me parait impossible... Il y aura toujours celui, ou celle, qui aura la prétention de vouloir gouverner les autres selon ses propres critères...
                                      Mais j’avoue que les veillées de contes au coin du feu, quel bonheur !!!


                                    • gimo 18 juin 2010 23:52

                                      MEONI


                                      nous sommes peut être  20% à avoir compris ce système véreux de cette société
                                      le pb fondamental  des société c’est ( la responsabilité publique est une fable)
                                       juguler les ambition des merdeux de cette planète c’est pas le pb c’est le nature des médiocres  Seule solution  c’est faire des états généraux et établir des lois immuables
                                      organiques et de fonctionnement tout est là et gérer un payes comme une société
                                      coop 
                                       le système aujourd’hui c’est un jeu de dupe 
                                      en effet le vote c’est pour voter des lois non des voleurs irresponsable sur leur parole et 
                                      leur figure le système tel qu’il est c’est un parti un clan de copain 
                                      à qui le vote donne tout les droits même le droit de faire leur droit 
                                      grosse erreur de civilisation fondamentale et une folie 
                                      donc après c’est la course aux injustices et aux abus 
                                      c’est inamissible de pas voir que ce système et une duperie grandiose 
                                      c’est pourtant simple de comprendre 






                                    • lagabe 18 juin 2010 18:41

                                      rappel aux gauchos

                                      Analysons maintenant la définition que François Perroux, un des plus grands économistes français, donne de l’entreprise, dans son ouvrage Le Capitalisme.

                                       

                                      « L’entreprise n’est pas une unité de production quelconque. Dans toutes les formes d’organisation (socialisme, artisanat, économies fermées), les personnes et les choses sont groupées en petits ensembles, subordonnés a une même direction qui se propose de porter au maximum un résultat jugé avantageux. Une confusion bien inutile est répandue par certains interprètes qui placent toutes ces unités de production sur le même plan, sans discerner en chacune ses traits propres. L’entreprise présente divers caractères qui permettent de la concevoir et de la reconnaître sans ambiguïté.

                                      Elle ne combine pas des facteurs de la production considérés en nature et elle ne se propose pas d’obtenir un produit considéré en nature. Elle combine les prix des facteurs de la production et elle tend a obtenir un produit évalué lui-même en termes de prix. La combinaison technique n’est qu’un moyen de la combinaison économique.

                                      L’optimum économique seul est décisif non le maximum technique. Par là, l’entreprise se situe dans le cycle indirect de l’échange (facteurs, marché des facteurs, achat des facteurs, combinaisons des facteurs, vente du produit, marché du produit) et non dans le cycle appelé parfois direct ou élémentaire (besoin-nature) : ce dernier est presque négligeable`dans les" sociétés évoluées.

                                      L’entreprise combine les facteurs de la production en vue d’obtenir un produit qu’elle écoule sur le marché. Elle ne tend pas immédiatement et principalement à satisfaire les besoins de ses membres. Elle s’oppose sous ce rapport a diverses unités de l’économie agricole ou des économies fermées de villa et de domaine avaient pour objet principal d’assurer la subsistance de leurs membres. Pourvu qu’elle puisse vendre son produit au coût ou au-dessus du coût l’entreprise est satisfaite. Elle répond à l’appel des besoins solvables sur le marche ; elle se conforme à la hiérarchie de leur solvabilité et non à celle de leur urgence appréciée en termes de laboratoire ou par référence à la morale d’un groupe.

                                      L’entreprise combine techniquement et économiquement des facteurs de la production qui lui sont apportés par des agents distincts de l’entrepreneur. Ce sont les travailleurs salariés. Ce sont les capitalistes prêteurs. Tandis que l’exploitation artisanale sous ses formes originaires implique combinaison de facteurs qui, pour la plupart, sont fournis par l’artisan lui-même, l’entreprise n’apparaît que lorsque le marché des facteurs de la production lui fournit une partie substantielle ou la plus large part du travail et du capital qu’elle emploie.

                                      Les calculs et les paris économiques par lesquels l’entreprise met en oeuvre une combinaison productive, sont rattachés à un même patrimoine. Le patrimoine est l’ensemble juridique et économique de valeurs par référence auquel ces calculs et ces paris revêtent un sens. Il donne son unité a l’entreprise à établissements multiples. L’avantage que, comme toute unité de production, l’entreprise s’efforce de porter au maximum n’est autre que son revenu monétaire net ou profit. »


                                      • Nicolas 18 juin 2010 23:30

                                        Le problème de cette définition est qu’elle considère l’entreprise comme une froide machine uniquement intéressée à l’argent. Il faut prendre d’autres choses en compte, car une entreprise est tout autant le vecteur d’un discours idéologique qu’elle porte. C’est une vision du monde et des rapports sociaux, un rapport au monde extérieur, un système de valeur àt la fois transversal au monde de l’entreprise en général et à toute entreprise en particulier. Une entreprise est aussi le lieu de rapport de pouvoir, de perpétuation d’un système de domination, ou d’un code de la normalité, en fonction du point de vue que l’on prend.

                                        La notion de système productif est aussi discutable. Il y a sur le plan pratique tellement d’absurdités dans le monde ordinaire du travail, tellement de choses simplement contre-productives, que l’on peut se demander si cette notion de »production« a encore un vrai sens. En tant que salarié, on parle finalement peu de rendement avec ses supérieurs, mais bien plus de la manière dont on se coule dans une structure sans laisser la moindre place à l’affirmation d’une subjectivité individuelle. Le jour où je passais un entretien d’embauche pour faire opérateur de saisie en CDD, pensez vous que l’on me demanda mon efficacité sur un clavier ou mes capacités à réfléchir ? Non, j’eus droit par contre à une merveille de questionnaire psychologisant d’où il ressortit que, quoique parfaitement obéissant sur le plan formel, j’étais à l’intérieur un individualiste sur lequel les mythologies de pacotille des valeurs d’entreprise n’avaient pas de prise, et ce simple job sans importance m’échappa, il fallut que je m’en trouve un autre. Ce que l’on aurait attendu de moi ? Que je fonctionne »comme signe dans le scénario global de la production">

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                                      • patroc 18 juin 2010 18:45

                                        Une révolte en démocratie, çà n’existe pas, ou plutôt si : c’est le vote !.. La révolution a crée la démocratie.. Une révolution pour quoi faire, sinon une démocratie ?.. Votons !!.. Pour répondre à foufouille : Le NPA, la gauche à Melenchon, solidarité et progrès, etc.. C’est pas les partis qui manquent pour faire bouger les choses !.. On a même le parti Pirate !..


                                        • lordrax 18 juin 2010 20:22

                                          Humain, ô Citoyen ouvre grand tes oreilles .

                                          Tu entendras bientôt le vol lent des corneilles.

                                          Attendant, avides, que le festin commence.

                                           

                                          Quand esclave à jamais tu seras de ta dette

                                          Alors tu mendieras, pendant qu’ils font la fête

                                          Riant de ta misère et de leur opulence.

                                           

                                          Humain, ô Citoyen. Quel est ton horizon ?

                                          Sinon un monde pourri où règne le pognon

                                          N’est-il temps à présent, de construire autre chose ?

                                          Ou d’attendre bêtement que notre Terre explose ?

                                           

                                          Terrien, ô Citoyen ! Il est de ton devoir

                                          Avec tes semblables, de vouloir beaucoup mieux

                                          D’exiger du pouvoir qu’il rende le monde heureux

                                          Nous avons les moyens, nous avons le savoir

                                           

                                          Reste la volonté, et la prise de conscience

                                          Que demain c’est ensemble et non chacun pour soi

                                          Et que l’heure est venue où il faut faire un choix


                                          • lordrax 18 juin 2010 20:24

                                            Il se lèvera en France comme un vent de révolte

                                            Souffle exaspéré  d’un peuple affamé

                                            Qui ne voit jamais le fruit de ses récoltes

                                            Consommé dans des fêtes en tenue de soirée.

                                             

                                            En terribles bourrasques qui s’abattront sans cesse

                                            Les foules énervées  réclameront piques en main

                                            Que soient enfin tenues toutes les promesses

                                            Pour lesquelles un dimanche elles ont mis un bulletin

                                             

                                            Elles clameront ardemment équité et justice

                                            Que les nantis gavés ont bafoué par lois

                                            Edictant celles-ci pour combler tous leurs vices

                                            Elevant en principe le culte de l’argent roi

                                             

                                            De leurs belles paroles, ils nous ont endormi

                                            Contant derrière pupitre une Terre promise

                                            Religion libérale, Adam Smith en messie

                                            Reléguant la Nature à simple marchandise

                                             

                                            L’être humain tant tout ça, variable d’ajustement

                                            Offrande bon marché sur l’autel des profits

                                            Esclave tenu en laisse par les licenciements

                                            Qu’il ose se rebeller et c’est fini pour lui

                                             

                                            Elle est jolie la France, Pays des droits de l’homme

                                            Désormais bon soldat d’la mondialisation

                                            elle aurait grand besoin d’un bon vade-mecum

                                            Un petit guide pratique de la révolution

                                             

                                            Aux armes citoyens formez vos bataillons

                                            Pour réhabilitez les valeurs de la France

                                            Il est temps d’assiéger l’Elysée, Matignon

                                            Dire à leurs occupants, qu’ils se sont trompé de danse

                                             

                                            Il n’est peut-être pas loin le temps des jours heureux

                                            Quand ensemble, différents nous nous tiendrons la main

                                            Pour bâtir dans la joie un avenir radieux

                                            Un monde délivré des craintes de lendemains


                                            • El Nasl El Nasl 18 juin 2010 20:43

                                              Perso je n’ai pas de solution .Je ne sais pas si oui ou non tout casser , peter la gueule aux riches , aux financiers , aux politiques etc ... sera utile ou pas .

                                              je vais citer Coluche deux fois qui étaitamha quelqu’un proche de la vérité .

                                              Coluche : «  les riches c’est des méchants , les pauvres des gentils et tout le monde voudrait être méchant »

                                               Je crois que les décideurs , quelqu’ils soient sont tous plus ou moins dépassés par les evenements et les crises que nous vivons .
                                               Alors admettons on casse tout , on fait quoi après ? Comment gerer 60 millions de Français - representant seulement 1 % de la population mondiale- dans un monde en surpopulation , avec des ressources premières qui fondent comme neige au noël et un environnement qui se dégrade .
                                               
                                              Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! »

                                              Il suffirait que les gens soient raisonnables ...et nous ne serions pas en surpopulation et les gens n’acheteraient pas la dernière parabole et écran plat pour voir la France prendre une raclée , et ils n’utiliseraient pas des 4x4 en ville , et ne conduiraient en état d’ivresse, et n’effectueraient pas de depassement de vitesse en ville ,et les gens seraient tous gentils et honnête et il n’y aurait pas besoin de police et de militaire , et ne prendraient pas de crédit revolving ,et ne joueraient pas aux jeux de hasard , et ne joueraient pas en bourse leur economies , et s’occuperaient correctement de leurs enfants plutôt que de passer le Dimanche affaler sur le sofa , et consommeraient du local plutôt que d’engraisser les grands centres de distributions , etc , mais comme cela n’est pas le cas , il faut bien des gens pour établir des contraintes et moderer les comportements humains . Alors c’est sûr nous ne pouvons pas tous être du même coté de la barrière .

                                               

                                               

                                                


                                              • Radis Call 18 juin 2010 21:29

                                                Tiens un autre commentaire censuré concernant un des membres qui ne cessent de crier à la victimisation , de dénoncer les censures du Gary Cooper d’ agx , de régler des comptes ,sur un autre blog, créé pour l"occasion et qui semblent être passés maîtres en manipulation , en sélection , en censure masquée , en sarcasmes et dénigrements . Bref la pure élite .


                                                • 65beve 65beve 18 juin 2010 22:44


                                                  Bonsoir,

                                                  L’opposition a gagné les élections régionales au mois de Mars.
                                                  Et c’est tant mieux.
                                                  Sinon l’UMP nous aurait mis la retraite à 65 ans.
                                                  Renseignez-vous et n’écoutez pas la « voix de son maitre » ni sa propagande !
                                                  Le PG a fait des contre propositions intéressantes au sujet de la réforme de la retraite.

                                                  En attendant les prochaines échéances électorales, n’oubliez pas de descendre dans la rue le 24 juin.

                                                  cdlt
                                                  bv


                                                  • gael 18 juin 2010 23:02

                                                    Il faut sortir de l’euro, tout le reste c’est du blabla. Ni les réformes les plus ambitieuses, ni les mouvements sociaux les plus résolus n’y pourront rien. Mais sortir de l’euro, ce n’est pas envisageable, vous comprenez : ce serait anti-eu-ro-pé-en. Presque raciste, quoi.


                                                    • Jean Lasson 19 juin 2010 09:01

                                                      Il faut sortir de l’Euro *et* de l’Europe (de l’Union européenne).


                                                    • Christoff_M Christoff_M 19 juin 2010 02:08

                                                      Monsieur Woerth, trésorier de l’UMP, ancien consultant d’Andersen....

                                                      Je me demandais d’ou venait ce mépris commun aux petits bourgeois parvenus et imbus d’eux mêmes du gouvernement Sarkozy !!

                                                      En tous les cas entre Woerh et Lagarde, les tenants de la mondialisation ont trouvé deux bons idiots utiles et collabos bien sages du système de privatisation et de la collecte de fonds sur le dos des français qui travaillent, en faveur des rentiers et des spéculateurs de tous ordres...

                                                      On comprend mieux aussi pourquoi ces gens sont primés par une certaine presse internationale !! on pourrait presque parler d’actions anti-françaises et de complicité avec le système financier international...

                                                      Quand vous saurez que monsieur Aznar après avoir amené son pays à être complice de Bush et surtout converti une économie en vassal du système américain et anglo-saxon...
                                                      monsieur Aznar est maintenant un grand cadre d’un grand groupe de com mondial à plus de 100000euros par mois, (presque le salaire de Bouton), regardez aussi le destin de Schroder et de Blair, et vous saurez que collaborer avec la clique mondialiste et se plier aux financiers rapportent gros....

                                                      Monsieur Woerth sera grandement récompensé pour avoir maintenu le bouclier et avoir fait un plan tout en faveur des patrons des grands groupes internationaux... madame Bachelot elle participe à la privatisation et au démantèlement de nos hopitaux, séquence amorcée sous le fameux french doctor, vous savez celui qui fait de l’« humanitaire » à 25000euros la conférence, y a bon les ex colonies !!!

                                                      Pour conclure quand vous verrez des députés et des sénateurs qui remettront en cause leur régime surprotégé, nous serons peut etre enfin dans une esquisse de démocratie en France !!


                                                      • Jean Lasson 19 juin 2010 09:09

                                                        Cette crise devrait être aussi l’occasion de remettre en cause l’existence même du salariat, contrat presque toujours inéquitable, soit d’un côté, soit de l’autre. A mon avis, toutes les sociétés privées devraient ne comporter que des associés, ayant donc voix à toutes les décisions et dont la majeure partie de la rémunération serait fonction des résultats. Ce serait plus démocratique, plus juste.

                                                        Il faut se désintoxiquer de cette relation de sujétion qu’est le salariat actuel.


                                                        • lagabe 19 juin 2010 09:27

                                                          oui une entreprise n’a aucune responsabilité sociale , oui la droite est bien le parti des patrons

                                                          par contre qu’est ce que la gauche a fait pour les salariés

                                                          - le travail intérimaire a beaucoup plus progressé avec la gauche fin des années 80 après 8 ans de pouvoir de gauche , on a trouvé dans les sociétés qui avaient le + progressé des sociétés d’intérim

                                                          - la finance a + progressé sous Bérégovoy et Jospin que sous la droite

                                                          - la CSG , 50 % des foyers étaient non soumis à la CSG , par la CSG ils ont contribué a hauteur de 9, 1 % en comptant la CRDS, donc si vous faites des comparaisons entre les diverses couches , on a + tapé sur la France d’en bas

                                                          - les 35 h , la productivité n’a jamais autant augmenté , et en + on a eu annualisation du temps de travail , soit prêt de 1500 h. Je vous dirais pas le nombre de salariés que j’ai croisé qui depuis cette loi gagnent - qu’avant et de + on a eu une augmentation des smicards

                                                          - prenez le journal alternatives économiques de ce mois page 12
                                                           les prelevements direct en 2000 6.8 % , en 2002 5.5 % en 2007 2008 5 % et actuellement 4.4 % donc qui a le + baissé les impôts la droite ou la gauche

                                                          On se demande pourqui Jospin a perdu au premier tour en 2002


                                                          • aigle80 aigle80 19 juin 2010 11:45

                                                            Sans nous ils ne sont rien exact ! il est grand temps de le leur rappeler. le peuple vit !hurle son mecontentement !, refuse qu’on le plume !...ah oui ce serait juste mais nous sommes bien anesthesiés et comme il n’y pas vraiment d’opposition à leur casse du système social la voie leur est grande ouverte !Quand la France se reveillera ? j’ai bien peur qu’il sera déjà trop tard !
                                                            à l’image de la soit disant « equipe » de France, chacun roule pour soi, personne n’est veritablement soudé, du moment qu’on s’en sort soi même la collectivité on s’en fou, on prend ce qu’on peut et on ne donne rien en échange.ça ne pourra durer indéfiniment le reveil va être pénible ! meritons nous mieux ?


                                                            • TSS 19 juin 2010 12:12


                                                              On va voir ,demain,si Demorand lui pose la bonne question ? son implication dans l’affaire

                                                              Bettencourt !

                                                              son epouse deplacait les comptes de Suisse à Singapour pendant que lui chassait les evasions

                                                               fiscales ,il ne le savait pas ,bien entendu(ha !ha !ha !)


                                                              • xray 19 juin 2010 12:35


                                                                Un bon retraité du secteur privé est un retraité mort.
                                                                 

                                                                L’EUROPE des curés
                                                                http://mondehypocrite.midiblogs.com/ 



                                                                • pigripi pigripi 20 juin 2010 12:10

                                                                  J’entendais ce matin sur Europe comment Woerth entend prendre en compte la pénibilité du travail : certificat médical, prouver que la pénibilité du travail est cause des affections et 20% au moins de responsabilité dans cette pénibilité.
                                                                  On imagine tous les excès possibles dans un sens comme un autre avec de tels critères.

                                                                  C’est toute l’évaluation du préjudice santé, de la pénibilité du travail, de la dangerosité du travail, des accidents du travail, qui devrait être remise à plat.
                                                                  On se souvient de toutes ces affaires de silicose, d’asbestose, d’eczema où les salariés ont du se batre pendant des années pour que soit reconnue la responsabilité de leur entreprise et la maladie professionnelle.
                                                                  Alors la pénibilité, tu parles, avant qu’elle ne soit reconnue, les gens auront trépassé.....


                                                                  • ZEN ZEN 20 juin 2010 12:24

                                                                    Tout à fait, pigripi
                                                                    Un de mes frères a « profité » de sa retraite quelques annnées seulement avant d’être rattrapé par le cancer de la plèvre , effet de l’exposition à l’amiante
                                                                    La pénibilité est une chose assez mesurable (et encore !...)
                                                                    L’exposition aux risques à déclenchement différé , dans la chimie, l’agriculture( merci Monsanto !)c’est autre chose...


                                                                    • mickael jakessone michel jakessone 21 juin 2010 19:00

                                                                      Pas de danger que Woerh connaisse la pénibilité....si, celle de répeter ses mensonges et de devoir débiter des conneries a longueur de journées

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