La France a perdu son triple A et risque de devoir payer plus cher ses emprunts servant entre autres à rembourser ses créances liées à ses obligations contractées il y a des années et ce, afin de pouvoir payer ses dépenses incompressibles et notamment les salaires et les retraites de ses fonctionnaires. Attention, pas d’affolement, cette annonce n’est pas d’actualité, même si un bug a laissé croire que l’agence S&P avait dégradé la note de la France. Cette annonce sera pourtant diffusée mais nul ne peut prédire la date. D’ici trois, six mois, voire un an. Pour l’instant, le triple A reste acquis et ce ne serait pas très chic de la part des agences que de dégrader notre note juste en pleine campagne électorale. Vous n’y pensez pas quand même, ces comptables en costards derrière leur écran sont de vrais gentlemen, surtout s’ils sont américains, des amis de trois siècles ! Quoique, ils ne se sont pas gênés pour baisser d’un cran la dette américaine, alors il faut se faire quelque souci.
En quelques occasions, on entend un économiste facétieux nous susurrer que le triple A est déjà perdu, vu que la France a été mise sous surveillance par les agences et que le verdict est inéluctable. C’est bien possible, les agences anticipant l’évolution des comptes publics. Les marchés ne sont pas sympas, il faut s’y faire et surtout, regarder la situation en face au lieu de nous contenter de quelques bons mots d’économistes (le bon ayant valeur d’euphémisme ici). Des bons mots qui, oracles prononcés par le pythiable Attali, ont eu le don d’énerver la ministre Pécresse. Quoi de plus naturel en somme que dans une crise financière il y ait une crise de nerfs. On dit bien que l’argent est le nerf de la guerre. Plus sérieusement, l’argument d’Attali se tient car il est fondé sur le constat d’une différence des taux d’emprunt entre la France et l’Allemagne. Les courbes se suivaient depuis 2007 mais plus maintenant. En plus, la spirale de la croissance nulle ou négative ne fera qu’aggraver la situation. Nouveau plan de rigueur, moins de croissance, crise sociale et qui dit inquiétude dit attentisme. Les Français risquent de reporter quelques dépenses et donc, de faire baisser la croissance, précipitant le pays dans l’engrenage infernal de la rigueur. Conclusion, il n’y a pas d’issue autre que le chaos social et le long marasme d’un scénario que l’on prédit comme étant à la japonaise (allusion à la décennie perdue après les accords du Plaza et du Louvre) mais qui pourrait s’avérer pire. Le problème n’est pas économique mais idéologique et donc social et politique. Traduction, il faut inventer un autre modèle de société.
Je viens de zapper sur le site du Nouvel Obs. A la une, ce résumé d’un billet sur la Grèce, Salaires réduits, taxes qui se multiplient, commerces qui ferment… la population grecque est usée par une crise économique et politique sans fin. Et tout d’un coup, ça fait tilt. Je me souviens, il y a une semaine, flânant avec ma compagne dans les rues de Marmande et ces affiches apposées sur les vitrines : « pas de porte à vendre ». Je ne voudrais pas me faire du mouron mais j’ai constaté la fermeture d’une demi-douzaine de petits commerces, alors ouverts il y a six mois. Serions-nous hantés par le spectre de la Grèce, le Portugal et l’Espagne ? Si tel est le cas, déduction, il faut inventer un autre modèle de société. Et non pas se contenter de gérer la crise. En 2008, la crise financière a été contenue par une politique de relance qui a mis la France dans une situation d’endettement critique. Le président Sarkozy peut bien se féliciter d’avoir aidé la France à résister, il n’a fait que reculer l’échéance en créant du déficit, sans que les perspectives de croissance ne viennent sauver son plan foireux. Le chômage a dépassé depuis longtemps un seuil insupportable.
En vérité, c’est l’illusion de la croissance qui caractérise le modèle actuel et ses limites. Le protocole de Lisbonne a échoué. L’Europe s’est fourvoyée dans son rêve stupide de devenir la première économie planétaire. En fait, c’est la fin du modèle lancé dans les années 1970. La compétition économique, le progrès, la croissance. De Giscard-Barre à Sarkozy, de Reagan à Obama, de Schmidt à Merkel, de Thatcher à Cameron. Nous sommes partis de la rigueur pour finir avec la rigueur.
Le modèle communiste n’a pas marché, il s’est effondré en 1990. Le modèle occidental ne fonctionne plus. Ce qui a été mis en place en Occident en 1945 puis infléchi en 1975 ne fonctionne plus ou alors, s’il a pu fonctionner, il ne peut plus être prolongé. Il faut inventer un autre modèle économique qui sera aussi un autre modèle de société. L’alternative est simple et claire. Ou bien les gouvernants mettent un sacré coup de barre pour une autre direction, ou bien le système tangue et s’effrite, amenant les sociétés vers le chaos social et la dictature. Dans les années 1920-30, les modèles sociaux et idéologiques ne fonctionnaient plus. On a vu le résultat. En 2011, nous avons la chance d’être équipés en médias et mieux vaut être surinformé que désinformé. Si la bataille contre le cancer est perdue, la bataille pour une autre société et un autre modèle économique n’est pas perdue et s’avère tout à fait jouable. Subir ou transformer le système, telle est la loi. Pour l’instant, qu’on ne se leurre pas, ni l’agitation réactive de Sarkozy, ni les rêveries de Hollande ne constituent l’amorce d’un nouveau modèle social et économique.
Pour ma part, je prétends être en mesure de proposer une alternative économique inédite et susceptible d’amener un changement de modèle. Cette alternative a été déjà exposée ici sur Agoravox. Je ne pas si ça peut marcher mais je suis certain que si on ne l’examine pas, on ne saura jamais si cette alternative est salutaire. Je suis ouvert à tous les médias pour diffuser ma suggestion de plan alternatif baptisé le RCC monéthique et en discuter. Ciao amigos. See you soon.
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J’y comprends a peu pres rien mais l avis d un Jorion ou d un Piketty ne me laisserait pas indifférent, voire de Laroutturou...
Ce qui est sur c’est que ceux qui auraient le plus à perdre à perdre dans une mise en place du RCC ou du Revenu Universel de Citoyennete tiennent les manettes permettant de ne jamais tenter l’expérience voire de ne jamais y réfléchir sérieusement...
Nous l’avons encore ? Pourtant nous empruntons à 3.5, soit 1 point de plus que les USA qui n’ont plus leur AAA. Et que dire par rapport à l’Allemagne qui en est à 2.25 ?
Tout cela est bien amusant. Et la grèce ? Pourquoi ne pas demander qu’il lui soit prêté à 3 au lieu de se contenter de demander aux banques d’oublier une partie de leurs créances
Le
marché s’offre 3% de hausse parce que Berlusconi se casse, c’est bien
pour le moral, mais il ne faut tout de même pas oublier que son départ
ne change STRICTEMENT rien à la situation actuelle. Mais
le marché spécule largement sur la magie que pourrait éventuellement
peut-être faire opérer Monsieur Monti. C’est tout le mal qu’on lui
souhaite, mais c’est pas gagné...
Mais quesaco AAA ou triple B ou Z, X Y etc... J’irai même plus loin. Ques’aco G20 ou 8 ou ...46 ? Et les marchés financiers !!! Mais N...de D... ou plutôt non, nom d’un chien que signfie ce vocable. On fait son marché dans les bourses comme on fait son marché pour ...bouffer ? Ou pour mieux nous fauire mourir ?!!! Nous n’avons rien à foutre de ces initiales et de ses inventions (les actionnaires institutionnels en est une autre) qui ne servent à rien sinon à mentir aux lambadas que nous sommes pour mieux nous maitriser en nous faisant peur. Il est vrai, même urgent, de changer de système de vie en inventant des nouvelles règles destinées à ne plus sacraliser le FRIC et en condamnant ceux qui en jouent, après en avoir gagner énormément, afin de ne plus polluer les peuples. Idem pour les religions. Ne plus être trop riche et ne plus être trop pauvre. Une utopie diront certains. Peut-être. A moins que la nature nous donne enfin un DICDATEUR ECLAIRE à défaut d’un...messie.
le système vient avancer ses pions en se faisant passer pour un lambda Henri
un dictateur éclairé maintenant... mais oui sûrement
Mussolini ausi se trouvait « éclairé » et Hitler aussi et Pol Pot et Pinochet aussi...
curieusement ils furent tous financés par les Rothschild
aujourd’hui ils viennent déjà insuffler cette « glorieuse idée » (déresponsabilisation politique complète et abdication d’humanité en vue) par voie du *média citoyen" quand c’est le plan de l’empire britanique depuis toujours de placer un fou pantin qui jouerait, tel l’Obama fantoche, le paravent, la marionette, l’épouvantail du pouvoir au mains d’une banque centrale mondiale.
Tyranie totale en vue
les citoyens voudraient s’exprimer sur les décisions politiques, comme il se doit et on en redemanderait tout à coup des dictateurs...
ben voyons
n’importe quoi
l’esclavagisme volontaire nous est proposé aujourd’hui, date mémorable donc, de celles emplies des plus grandes inepties.
user le temps et les nerfs des gens avec des hommes de main hableurs et professionels à ne rien dire, à tourner en rond et spécialistes de la phrase creuse, le plan sioniste est effectivement comme écrit dans le rapport de Sion, de nous dégouter tant de la politique qu’on demanderait VOLONTAIREMENT un roi pour une grande fiesta de l’abdication complète de tout droit d’expression politique, religieux ou social.
J’avais annoncé la perte du triple AAA il y a plus d’un an !!! Bien sur aujourd’hui c’est évident pour tout le monde, mais l’époque ... c’est juste « risible ».
Il ne faut pas oublier que le FESF se fonde sur le AAA Français (entre autre, mais celui la est un des gros morceaux). Donc les conséquences, de la perte ou non, seront énormes.
Que de foutaises ! En réalité, vous ne parlez tous que de fric et ce n’est pas un hasard....
Qu’est ce qui se passe en réalité : dans toutes les démocraties occidentales, comme tout allait à peu prêt bien, on a mis en place des procédures qui déconnectaient la dépense publique de l’économie réelle et des choix politiques. Les bureaucratie se sont développées à tous va, pas par perversion, mais parce que c’est dans leur logique interne si personne ne les contrôle. Ainsi, ce n’est ni le peuple ni ses représentant qui décident au fond, par exemple, du nombre de fonctionnaire et de leur couts, mais des négociation inégales entre des syndicats super professionnalisés et des élus qui ont la trouille des pression sociales.
La preuve, dans tous les pays ou le politique à repris le dessus, cela se passe pas mal.
On nous fait ici le coup du chaos social si on dépense moins et que cela influe sur la demande. C’est une vaste fumisterie. Il suffit de sortir de France. En Russie, nous avons eu au moins trois fois des crises autrement plus graves, des pertes de valeurs de la monnaie qui faisaient fondre en une journée les économies d’une vie, des salaires divisé par 2 ou 3 et c’est dur, mais le pays existe toujours.
En France, ce sont les bénéficiaires de la dépense publique sans limite qui hululent parce qu’il comprennent, non pas qu’ils vont perdre leurs revenus, mais que ceux ci vont être encadrés et qu’on va leur demander des résultats.
Il faut bien voir que si on diminue les salaires de toute la fonction publique de 10% cela la ramènera en pouvoir d’achat à une situation du genre il a 5 ans. Tu parle de chaos social. Bien sur ils consommeront moins à court terme, bien sur que cela pourra provoquer du chômage dans le privé, mais si il faut s’acheminer bille en tête vers une situation a la Grecque pour maintenir leur niveau de consommation je pense qu’eux aussi finiront par y perdre.
Notre principal problème démocratique aujourd’hui, c’est que nous sommes le pays ou il y a le plus de monde qui vit de la dépense publiques et dont les reveus sont liés à la possibilité d’augmenter les prélèvements ou d’emprunter. 5 millions de fonctionnaires, 1,5 millions d’associatifs, 600 000 entreprises publiques, toutes les professions du social pour se contenter des actifs, mais aussi tous les retraités, fonction publque ou non. A la fin on arriva à un truc du genre 37% de l’électorat. On est pas très loin des intentions de vote de gauche au premier tour, qui oscillent entre 40 et 45%
Ceux qui nous font pleurer avec les banquiers et le système capitaliste sont en réalité en train de défendre leur beefsteak, notamment au détriment des plus pauvres. Ce n’est pas illégitime en démocratie, mais ce n’est pas très reluisant. Surtout, c’est inutile. Quand les caisses seront vraiment complètement vides, alors pour le coup, il y aura vraiment des risques que les réformes alors inévitables se passent assez violemment et pas de façon très négociées.
Alors plutôt que de nous re-re-refaire le coup de la mythique « troisième voie » entre capitalisme et communisme, vous feriez mieux de vous pencher sur une réforme de l’etat qui permettrait es services publics de qualité, des salaires en hausse, une économie en équilibre et un développement harmonieux ? Ce serait un égoïsme mieux compris.
A roberto gil, oui, suivant comment on compte il y a entre 600 et 800 000 collaborteurs dans des entreprises publiques, j’ai pris le bas de la fourchette.
c’est quoi des entreprises publiques, en plus tu compte deja les fonctionnaires. Dans entreprises publiques est-ce que tu compte celle qui font leur benefice sur le dos de l’etat ? Veolia, bouygues...etc, Effage par exemple qui fait 32% de ses benefices avec des partenariat publics/privés alors que ces contrats ne representent que 15 % de ses activités. Le privé, surtout les gros groupes vivent sur notre dos, vivent de contrat public, d’exonerations d’impot et de niches fiscal. Elles beneficient gratuitement de toutes les infrastructure et parfois de la puissance militaire française quand leur affaire vont mal a l’etranger, quelle sont les interets des societes française en Afrique et quel est la politique française en Afrique ? Mefions- nous de ceux qui nous rabattes les oreilles que leur reusssite ne doit rien a personne, je te joint un petit article sur la question : http://2ccr.unblog.fr/2011/04/22/je-me-suis-fait-tout-seul/
un exemple voir la progression de la fonction territoriale entre les communautés de communes etc , dans certaines on voit même 41 vice-président , dernier dossier de la cour des comptes
Je suis assez d’accord avec Eric. Mais d’abord avant toute chose il conviendrait de faire un bilan des finances publiques. Ou va l’argent des dépenses publiques ? Qui en bénéficie et dans quelle mesure ? Cela afin de savoir où faire des économies !
Un autre principe très savoureux et complètement schizophrène est que d’un côté on surtaxe -surtout les entreprises- ce qui conduit à un chômage de masse. Il faut donc leur donner de l’air, d’où les niches fiscales et les diverses aides en tout genre. Il faut avoir l’esprit passablement tordu et manifestement énarque pour pondre des énormités pareilles. Mais cela n’est que le symbole que la surtaxation conduit tout simplement à la ruine.
L’autre idée étonnante est la règle du 3% de déficit. Mais cela doit se comprendre dans la culture de l’endettement. Imaginez un seul instant que vous décidiez de caler vos dépenses actuelles sur d’hypothétiques hausses de salaires. Arrêtons avec tous ces outils macro économiques débiles et arrêtons de croire à la pierre philosophale économique qui veut que l’on cherche à dépenser plus que ce que l’on à gagné !
« Ce qui a été
mis en place en Occident en 1945 puis infléchi en 1975 ne fonctionne plus ou
alors, s’il a pu fonctionner, il ne peut plus être prolongé ».
A cela il convient d’ajouter le « théorème de Schmidt »,
la plus grande duperie économique de tous les temps, véritable escroquerie économique du milieu des années 70, tout début de
la mondialisation financière, et que l’on appelait à l’époque, en économie. Le « théorème
de Schmidt », Helmut de son prénom, social démocrate, ancien
Chancelier d’Allemagne de l’Ouest ! Ce « théorème » économique
sensé traduire une vérité économique de bon sens, disait, que « les
profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après
demain » ; à vrai dire et au bout du compte : nous les attendons
toujours ces emplois ! En effet, car, si les efforts ont bien été faits et
les profits bien réalisés, ceci, sur le dos des travailleurs, de la masse
laborieuse, avec, en France, une perte de 10 points de répartition de la
« Valeur Ajouté » pour les revenus du travail ; les
investissements, quand ils ont eu lieu, ne se sont pas réalisés là où les
efforts avaient été consentis, mais sous de cieux bien plus cléments pour les
capitaux investis ! Ils ont été réalisés, capitalisme financier oblige,
dans des pays émergeants à fort potentiel de croissance économique et forcément
de croissance capitalistique !
C’est,
là, en Europe, avecle retour du
capitalisme financier, avec le retour d’une économie de la seule rente
financière, pourtant déjà tristement expérimentée, le tout début de la
mondialisation financière de l’économie ; qu’ après ce que l’on a appeléesles « trente glorieuses »… nous vivons les « trente
piteuses », voire même plus, car dans le genre capitalisme financier,
l’argent pour l’argent, ou celui du capital qui se regarde le nombril :
nous sommes assez bien partis !
A gil Oui ! Tout est là 1) Approximation : le chiffre habituellement retenu par les rigolos est de 11% ce qui est vrai en prenant deux pics conjoncturels un plus haut et un plus bas et en les comparant en oubliant que sur la période, le partage est en réalité assez stable. 2) Ignorance : visiblement, la plupart des gens qui reprennent ce chiffre omettent de signaler que c’est un chiffre avant prélèvements 3) Dissimulation : ceux qui le savent omettent de signaler que sur baisse malgré tout évidente de la part relative des salaires dans la valeur ajouté, l’essentiel est partis en prélèvements obligatoire. 4) Incompréhension : sur un PIB multiplié par 4, la part relative en baisse des ménage a quand même permis une hausse des revenus en valeur absolue. 5) Mensonge délibéré : même ceux qui ont fait les erreurs précédentes ont tous les éléments en main pour se rendre compte que ce n’est en aucune manière les entreprises ou les riches qui ont bénéficié d’un transfert. 6) Égoïsme de classe : ce sont des discours d’une gauche qui est peuplée de gens qui dépendent de la dépense publique. Leur conclusion est qu’il faut plus d’impôts et qui nous disent en substance, la part relative des ménages à baissé du fait de taux d’imposition maximum en Europe, et la solution est de les augmenter encore pour que nous ayons, nous, plus d’argent. 7) Inconscience : car au delà de ces points de VA supplémentaires a été également dépensé l’argent de l’endettement que les salariés payent et paieront un jour. La part relative potentielle des salariés a donc en réalité baissé plus encore....et on le voit bien aujourd’hui...
Et surtout, surtout, scandale social : parce que ce que nous disent ces chiffres, c’est que nous avons fait un effort financier collectif sans précédent qui pourrait être justifié si on avait des résultats. Or, le principal constat est effectivement des difficultés accrues pour les plus défavorisés et une baisse de la qualité du service public.
Scandale politique : le gouvernement vient de décider d’un plan ou ce sont encore les ménages qui vont trinquer, non pas parce qu’il ne sait pas, mais parce que s’attaquer à une vraie réduction supplémentaire des dépenses, c’est mettre toute la « smala » dans la rue, avec tous les problèmes habituels pour les dits salariés et les conséquences politiques que l’on a vu en 97 : Suicidaire.
Ces chiffres pointent du doigt la plus grande de nos urgences sociale et politique qui est la réforme de l’État et la maitrise de la dépense publique, et le plus grand obstacle qui s’y oppose qui est le corporatisme de classe égoïste de ceux qui en profitent aujourd’hui et qui essaye de détourner l’attention sur les péchés des marchés, des actionnaires ou des capitalistes et sont prêt aux plus gros mensonges pour cela.
37% environ de l’électorat vit aujourd’hui de la dépense publique et a donc un intérêt personnel à ce qu’elle augmente. Tous les autres doivent y réfléchir avant de voter. Parce que les propositions de Hollande ( CSG+IR) ne reviennent pas à faire payer les « riches », mais les « autres »et les autres, c’est nous.
Eric, question approximation, mais avis que tu n’a pas a donner des conseils, comme beaucoup tu doit etre atteint d’un syndriome, qui n’est ne t’en fait pas ,pas incurable il suffit de vouloir s’en debarrasser, voir ci-dessous :
A robert gille : oui je connais, fou ( ici syndrome de Stockholm ou dialectique du maitre et de l’esclave ?) ou méchant. Vous oubliez que je vie dans la patrie du « socialisme réel » et que je connais ce genre de réponses argumentées aux opposants...N’empêche que vos 11% c’est quand même de la daube...
Jefferson a dit (en 1804) : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ».
au contraire que les totalitaires agences de notations et banques et compagnies fassent encore plus de crimes comme ça ça filera un coup de pied aux peuples qui se réveilleront pour bouter hors du monde ses marchands de chaos
Le tiercé gagnant nous échappe. Pour espérer conserver le triple A, il faudra tripler aussi le plan de rigueur. Quand je pense que les riches ont fait une pétition pour payer plus d’impôts et que le gouvernement fait la sourde oreille. On est dirigé par des incompétents.
Mais Monsieur Robert Gil doit aussi être atteint du syndrome socialisant puisqu’il semble ignorer qu’environ 45% de la richesse produite va en impôts et taxes diverses et si on y rajoute les soit disant « côtisations sociales » avec les retraites Madoff par exemple, un salarié type se retrouve avec un taux d’imposition d’environ 70% !
Et qu’on ne vienne pas parler d’ultralibéralisme : l’Allemagne a deux fois moins de fonctionnaires par habitant que la France et est-elle deux fois bien administrée que nous ?
Ah oui, j’oubliais, les investissements d’avenir ! C’est drôle, mais malgré tous ces investissements, la dette de la France n’a cessé de croitre. Ah mais la faute, mon bon monsieur, c’est la loi du 3 janvier 1973 qui empêche de sortir de l’argent d’une pochette surprise. Les américains ont fait la même chose le 15 Août 1971 en faisant sauter ce qui restait de discipline de l’étalon or afin de s’endetter sans limite. On voit le magnifique résultat aujourd’hui.
j’apprécie ta conclusion. Le problème n’est pas économique mais idéologique et donc social et
politique. Traduction, il faut inventer un autre modèle de société.
mais comme je te l’ai écrit dans un précédant commentaire, ce sont les événements passée qui façonnent le présent, et ce présent entraine des comportements émotionnel qui peuvent conduire à des modifications légiférés des insurrections ou des guerres. il semble que nous n’aurons pas de modifications légiférés, mais ex amis socialiste s’apprétent à gérer la crise en laissant entrevoir que seule une redistribution est la solution sans toucher au fonctionnement d’aspiration de la monnaie distribué que constitue, d’une par les relation de production de capital et la spéculation financière. je répète souvent que prendre l’argent aux riche n’est pas une solution car ils récupèrent plus que ce qu’ils ont distribué. nous venons d’en vivre et en vivons l’exemple, mais il semble que nous ayons l’esprit bloqué pour voir cela et nous sommes donc incapable d’inventer une nouvelle société, ce qui fait que c’est dans la souffrance que nous en accoucherons comme toutes celles qui ont remplacé les précédentes dans quelques coin du monde. le summum de ce que je dis et l’exemple même de la Grèce qui désigne un économiste comme responsable politique en effectivement pensant qu’il puisse y avoir une solution dans l’esprit de ceux qui sont à l’origine de la crise qui se déroule. comme tu le soulignes nous avons vécu cela avec notre aminant économiste R.Barre. pour ce qui est du triple AAA nous sommes dans la manipulation dont le but est d’en arriver à faire accepter une gouvernance européenne sur la seule base de critère comptable et transformer les populations des états en des peuples serviles qui plus est éliraient leur dictateur. quand je pense que l’Allemagne propose de créer un tribunal européen pour punir les gouvernement qui ne respecteraient pas les critères de convergences, nous sommes vraiment gouverné par des fous dangereux.
Il faut nommer Olivier Stirn au ministère des Finances. Il est le seul à pouvoir nous conserver le AAA, si j’en crois d’anciens numéros (1) du Canard Enchaîné.
Note 1 : lorsque Olivier Stirn était député du Calvados et maire de VIre.
Le
marché s’offre 3% de hausse parce que Berlusconi se casse, c’est bien
pour le moral, mais il ne faut tout de même pas oublier que son départ
ne change STRICTEMENT rien à la situation actuelle. Mais
le marché spécule largement sur la magie que pourrait éventuellement
peut-être faire opérer Monsieur Monti. C’est tout le mal qu’on lui
souhaite, mais c’est pas gagné...