Banques contre États, la guerre économique nous rattrape dans l’économie réelle !
Je ne vais pas revenir sur la modification majeure intervenue en 1973 à propos du financement des investissements publics par les marchés, je ne vais pas non plus expliquer ce qu'est la finance occidentale historiquement depuis sa création, ne pas entrer dans les détails de la globalisation et ce qu'a été la libération du système financier international ni même parler de Bretton Woods. L'internet permet à chacun d'entre nous de se faire une idée assez juste de ce qui s'est joué, dans le dos des peuples, depuis le début de l'ère capitaliste.
Pour mieux comprendre ce qui suit, je recommande d'aller s'informer sur ce qu'est l'accord "Glass Steagall". Là encore, votre surprise sera grande.
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LES BANQUIERS TOUS PUISSANTS
Si on entend partout et depuis toujours que "les banquiers sont des voleurs", c'est qu'il doit y avoir un semblant de vérité quelque part, n'est-ce pas ?
Je vais faire très simple volontairement.
Depuis très longtemps, et de façon exponentielle, les banques prêtent de l'argent. L'idée était même de faire en sorte qu'elles aient un rôle "social et économique" majeur : assurer le financement de l'investissement et du développement économique.
Ce rôle, noble, a été souhaité plutôt par "le politique" dans son "univers", mais "le financier" est dans son propre univers et le moins qu'on puisse dire c'est que les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres.
Par la force des choses, le financier, prêteur, est toujours celui qui détermine le destin du demandeur, par l'acceptation ou non des financements et des crédits. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on estime que ce sont les banquiers qui dirigent le monde, et par extension qui se superposent aux pouvoirs politiques, eux-mêmes suspendus aux appréciations et desiderata des financiers (qui ne font pas de politique).
Au début, et dans le meilleur des mondes, tout va bien. Mais prêter de l'argent implique nécessairement de créer de l'endettement, donc du risque.
Bien entendu, il n'est pas question pour les créanciers de ne pas être remboursés.
Pour pouvoir faire plier leurs débiteurs en cas de défaillance de remboursement, les banques ont au moins trois armes redoutables.
La première arme, c'est la pression financière et psychologique induite, le débiteur, piégé par la dette, se voit acculé de nouveaux frais complémentaires augmentant son dû, au travers de relances constantes, d'agios et de frais divers. Le fait d'être "tenu" par son banquier en ayant l'impression de ne rien pouvoir faire génère un malaise psychologique plus ou moins important du type "tout puissant contre impuissant".
La deuxième arme, c'est bien sûr le dispositif législatif confortable qui leur permet de saisir les biens et de mettre quiconque, personne physique ou morale, à terre très rapidement après l'avoir pillé et dépecé le débiteur et ses cautions éventuelles.
La troisième arme, c'est la fermeture pure et simple du robinet à liquidités. Pour un particulier, une entreprise ou une institution, la menace de ne plus pouvoir emprunter signifie bien souvent la fin de son histoire, avec banqueroute et faillite.
En réalité, il y a même une quatrième arme secrète, le fichage informatique automatisé, qui empêche quasiment toute tentative de rebond à l'avenir une fois que vous avez été identifié défaillant.
Si le débiteur est une personne physique, un individu, la ruine et la déchéance silencieuse est au bout du chemin, avec bien souvent un drame humain et un brusque retour à la réalité la plus dure.
Si le débiteur est une personne morale, une entreprise, éventuellement une administration, une autre banque, une collectivité publique ou même un État, la banqueroute est inéluctable (même si elle peut être artificiellement retardée un certain temps, ou atténuée) avec, en cascade, une multitude de situations dramatiques incalculables tant tout est lié dans le système actuel.
Les banquiers sont souvent perçus comme des gens très durs et sans cœur, ils ont des fonctionnements particuliers, se sentent intouchables et adoptent des attitudes et des comportements curieux, leur univers, assez hermétique, est très spécial.
D'une manière générale, les banquiers parviennent toujours à "avoir le dessus" sur leurs "clients débiteurs", rarement l'inverse. Ceci vient du fait qu'ils sont ceux qui tiennent les reines de la finance.
Au plus haut niveau de l'échelle, ils étaient convaincus, jusqu'à récemment encore, qu'à chaque crise économique, chaque fois que nécessaire, les États viendraient à leur secours quoi qu'il arrive.
DES OFFICINES DE L'OMBRE CONTRE LES INTÉRÊTS DES PEUPLES ?
Si la spirale de l'endettement et l'assèchement des crédits forment un premier problème, il existe un autre sujet de grande inquiétude : la spéculation sur les marchés financiers.
Désormais, dans les mêmes institutions financières, devenues des organismes très complexes, vous y trouvez la banque de détail, la banque commerciale, la banque privée, la banque d'investissement et l'assurance.
Tout y est amalgamé au mépris du bon sens, si bien que l'argent difficilement gagné, déposé dans sa banque par un individu "en toute sécurité", est en réalité "joué" par des "traders" dans les places de marchés des officines bancaires qui ont pignon sur rue, pour parfois être perdu, sans que personne ne puisse rien y faire, et en totale contradiction (morale et technique) avec le fameux accord Glass Steagall qui prévoit la séparation de la banque commerciale et de la banque d'investissement.
Les gens qui travaillent dans le milieu bancaire subissent progressivement un "formatage" des esprits, mais il convient de nuancer en fonction de la position et du job dans l'organisation.
Entre votre conseiller bancaire, qui gère vos comptes, et les traders, les investisseurs dans les salles de marchés, les spéculateurs, et ceux qui créent les "produits dérivés", les "sous-jacents" et autres pépites financières comme les "warrants" ou les "turbos", il y a un gouffre !
Soyez sûr d'une chose, votre conseiller financier est inoffensif et ne sait quasiment rien de ce qui est réellement fait avec votre argent, son superviseur et son directeur d'agence presque autant, par contre, plus haut dans la hiérarchie, dans le cœur et la tête du système bancaire, il y a des individus très dangereux, qui sont des spéculateurs, et leurs dirigeants.
Pour la plupart, ils n'ont plus aucune morale ni aucune humanité, aucune conscience profonde des réalités, ni sociales, ni économiques, ne sont ni intéressés par la politique qu'ils regardent de haut, ni par le devenir des peuples globalement, ils manipulent des sommes d'argent absolument énormes, sont eux-mêmes payés des fortunes pour leurs "performances". Ces gens sont centrés sur eux-mêmes, et ne s'intéressent qu'à leurs avantages. Le tout, à court terme.
Le principal reproche qu'on peut leur faire est qu'ils jouent avec l'argent des gens et des entreprises, qu'ils jouent à faire descendre et monter les cours des matières premières, qu'ils instaurent un "climat d'instabilité" et de "volatilité" si bien qu'il n'est plus possible d'avoir une vision sereine et de long terme.
Ces gens là ne sont pas très nombreux, ils ne représentent qu'un petit pourcentage du milieu bancaire, on ne sait pas très bien combien, ni qui ils sont, ni où ils sont, mais ils sont là, et ils tiennent entre les mains un pouvoir absolument considérable, aujourd'hui largement au delà de n'importe quelle puissance politique.
Le pouvoir de mettre au tapis toute l'organisation de la civilisation humaine moderne, dans un vaste chaos désorganisé, car ils ne maîtrisent absolument rien de ce qu'ils font !
QUELLE EST LA NATURE VÉRITABLE DE LA CRISE ÉCONOMIQUE GLOBALE ?
C'est assez simple.
Nous (toutes les "entités" de notre système occidental, depuis l'individu jusqu'à l'État en passant par les milliers de structures intermédiaires) vivons à crédit, au dessus de nos moyens, nous avons emprunté des milliards de milliards depuis des dizaines d'années pour maintenir notre leadership de modèle civilisationnel.
Le souci est que nous avons emprunté à des organismes financiers privés, surtout depuis 40 ans. Avec intérêts.
Ces organismes, il faut les rembourser. Avec les intérêts cumulés.
Et comme nous ne parvenons jamais à rembourser ce que nous devons, puisque nous nous développons constamment et très vite, avons toujours de nouveaux besoins qu'il faut toujours financer à crédit, il faut toujours emprunter davantage chaque année, pour arriver au point de devoir emprunter de l'argent afin de rembourser les intérêts de nos précédents emprunts.
Et même en pratiquant ainsi, ça n'est jamais suffisant.
Situation totalement absurde, mais pourtant vérifiée dans tout le système occidental, les USA et l'Europe en première ligne, au grand damne des économistes silencieux (et tellement courageux !) qui crient au feu.
Hélas, pour d'innombrables raisons qui nous échappent ou pas, notre magnifique modèle sociétal ne produit jamais assez de richesses pour faire face à ses obligations financières et à ses échéances.
Du coup, les organismes financiers maintiennent une pression forte sur leurs débiteurs, en usant de leurs armes favorites.
Les débiteurs négocient des prorogations de délai de remboursement, ce qui n'annule pas leur dette, mais au contraire l'augmente dans la durée (effet d'atténuation temporaire par "lissage").
L'engorgement, l'étranglement est inévitable à un moment.
Avant la crise, en cas de défaillance, les créanciers s'attaquaient comme ils pouvaient aux "plus petits" et cela n'était pas très visible, du coup, de manière latente, le système financier dégénérait tranquillement vers "le seuil de non retournement".
Au début de la première séquence de la crise entre 2007 et 2009, la dégradation du système financier est soudainement visible du fait d'une défaillance majeure de plusieurs énormes sociétés (Lehman Brothers, AIG, etc.) faisant risquer un premier effondrement systémique, et les États ont été contraints de renflouer les banques par l'abondement massif d'argent public (impensable, pourtant c'est bien ce qui se passe depuis le fameux plan "Paulson").
Mais à un moment, c'est l'État lui même qui ne peut plus faire face, ses ressources ne permettant plus de payer ses dettes aux échéances prévues, ni de pouvoir renflouer les malheureux banquiers.
Du coup, il y a un sérieux problème, puisque les banques ne financeront plus rien, tant qu'elles n'auront pas la garantie d'être protégées à tout prix, et il n'y a aucune solution de remplacement pour les États, sauf à renoncer au capitalisme, au libéralisme, et à la globalisation.
Nous sommes arrivés à ce moment précis, où les banques ne reculeront pas, et où, tout en haut de l'échelle, les États ne pourront plus payer.
Ce n'est pas un combat politique. Les politiques sont dépassés et finissent par n'avoir plus aucune influence sur les marchés financiers.
Ce n'est pas une guerre criminelle et meurtrière. Les banques n'ont pas d'armées, ni de matériel militaire, et il n'y a pas de combats ni victimes directes. Les États ne vont pas se défendre en attaquant militairement les institutions bancaires.
C'est une "guerre dématérialisée", une véritable guerre économique contre laquelle on n'a pas de moyen de défense évident, sauf à renoncer à tout ce qui a été mis en place.
Une guerre "qui se fait virtuellement entre protagonistes de nature différente", mais dont les victimes sont pourtant bien dans le monde réel, et qui va produire beaucoup de drames individuels mais aussi collectifs, visibles.
Une guerre qui se déroule d'abord sur les marchés financiers, dans les bourses du monde entier, où les cours des valeurs et les "notes de solvabilité" des institutions sont "attaqués" à la moindre rumeur, à toute vitesse, de n'importe où et par n'importe qui.
Cette situation est assez inédite, puisque selon moi, contrairement à ce qui est indiqué par les gouvernements, ce n'est pas la pire crise que nous connaissons depuis 1930, mais plutôt la pire crise depuis le XVème siècle.
Autrement dit, absolument personne ne peut anticiper ce qui va se produire, on peut juste pressentir que cela sera terrible en terme de chaos socio-économique pendant plusieurs années.
QUI SONT LES ENNEMIS DES ÉTATS ?
D'abord, je rappelle que les États, c'est nous. Le peuple.
Oui, c'est bien toujours le peuple qui dirige chez nous, et pour simplifier les processus démocratiques, nous votons pour des hommes et des femmes politiques sensés nous représenter et prendre les décisions que nous voulons, à notre place.
Si on attaque l'État, on attaque le peuple.
Je rappelle également que l'argent des États, c'est le nôtre, au travers des taxes et des impôts. Nos politiciens, qui dirigent nos États pour notre compte, gèrent notre argent.
Et pour finir, bien entendu l'argent qui sert à rembourser les dettes que nous avons contractées auprès des banques internationales, c'est encore notre argent.
Ces dettes sont donc les nôtres, mais est-ce vraiment ce que nous voulions ? Pas sûr.
Nos créanciers sont des banques, mais pas l'agence bancaire au coin de votre rue. Non, je parle des sièges financiers, des grandes banques internationales, des institutions majeures, des banques tout en haut d'un système pyramidal, situées dans les capitales financières mondiales, notamment à New York, à Londres, au Luxembourg, et ailleurs...
Dans ces banques, nos ennemis sont les spéculateurs, des individus complètement en dehors des réalités, ils jouent avec l'argent des peuples en misant à la hausse mais aussi à la baisse sur la valeur des entreprises qui font travailler les gens, au risque de fragiliser davantage. Il n'y a aucune humanité ni aucune morale, la seule règle c'est "faire du pognon". Ces gens sont tellement dans un autre monde, coupés des réalités sociales et économiques, qu'ils ne mesurent plus du tout l'impact de leurs décisions dans le temps.
Et comme si ça ne suffisait pas, tous ces spéculateurs utilisent trois techniques légales sans aucune gêne : la "vente à découvert", l'effet "levier" et les "ordres robotisés".
La "vente à découvert" permet de miser à la baisse sur une valeur, si on considère que telle ou telle valeur d'actif ou telle action "a une chance" de baisser, alors on se renforce dessus à la baisse, on spécule sur le fait qu'elle va baisser, concrètement si une entreprise, une banque ou un État est fragile, même sur la base d'une rumeur, on peut gagner de l'argent, beaucoup d'argent en fragilisant d'avantage, en toute légalité, simplement en vendant d'abord au cours du marché (on vend ce qu'on ne possède pas), puis en rachetant sa position plus tard, quand le cours sera encore plus bas, au passage on prend sa marge car on aura acheté plus tard moins cher ce qu'on aura vendu plus tôt plus cher, invraisemblable dans le monde réel, mais légal et courant sur les marchés financiers.
Le "levier" permet de miser des centaines de fois plus d'argent qu'on dispose vraiment, en prenant des risques considérables (l'affaire Kerviel est un bon exemple, mais ne croyez pas que cela leur a servi de leçon). Ce phénomène est très parlant avec un exemple concret. Si une valeur est à 10 euros à l'instant T, et que vous disposez d'une liquidité de 10 euros pour investir, vous utilisez un levier 400 (les leviers forts sont réservés aux meilleurs traders), vous achetez donc légalement 400 actions à 10 euros, donc pour 4000 euros (vous dépensez donc 3990 euros que vous ne possédez pas, allez savoir par quel miracle, mais tout est prévu), et si l'action passe à 10,1 euros l'instant T+1, vous revendez vos 400 actions à 10,1 euros, et vous empochez 4040 euros, soit 40 euros de marge, alors que vous n'aviez que 10 euros, vous voilà avec 50 euros de liquidités et vous avez remboursé les 3990 euros "empruntés". Vous répétez cela autant de fois que vous le pouvez, vous ne gagnez bien sûr pas à tous les coups, mais "en moyennant", parfois on s'en sort bien. Le drame arrive bien sûr lorsque les cours baissent, que vous êtes très exposé par un gros levier, et là vous perdez des sommes que vous ne pouvez pas rembourser (Kerviel, cas d'école).
Les "ordres robotisés" en rafales automatiques, ce sont des programmes informatiques, des algorithmes, créés par les spéculateurs ingénieux et privilégiés, qui vont envoyer des millions d'ordres d'achats et de vente espacés de quelques millisecondes, pour profiter d'écarts de cours minimes sur les valeurs (parfois avec une différence à 3 ou 4 chiffres après la virgule). Quand vous envoyez des millions d'ordres sur des millions d'euros qui ne génèrent des marges que de quelques centaines d'euros à chaque fois, à la fin de la journée, vous avez généré un bénéfice absolument énorme, et tout ceci est hors de contrôle. On estime que sur le NYSE à New York, des milliards d'opérations robotisées sont réalisées chaque jour, représentant la majorité des opérations en réalité.
Franchement, à quoi cela rime-t-il de miser en bourse par des allers-retours sur les actions qui se font parfois en "intraday" sur la même journée (activité de trader qui consiste à acheter et vendre une action plusieurs fois dans la même journée pour saisir les opportunités qui se présentent dans la même journée) ? C'est bien loin de ce qu'on attendait des bourses, historiquement.
QUELLES SONT LES MESURES D'URGENCE À ENVISAGER POUR SE DÉFENDRE ?
Puisque nous sommes déjà en guerre, aujourd'hui il n'est plus vraiment question de négocier, et puis d'ailleurs qui devrait négocier avec qui dans ce vaste système complexe désorganisé ?
Les peuples (s'ils étaient forts et courageux), par l'utopique voie républicaine et politique, pourraient donc déclarer officiellement (par la voix de leurs représentants) la guerre à la spéculation financière, et la combattre.
Pour bien faire les choses, il faudrait pouvoir éliminer purement et simplement toute entité en capacité d'investir sur les marchés pour spéculer. En clair, il faudrait interdire la spéculation (à unique but lucratif), pour n'autoriser que l'investissement (profitant à l'intérêt général).
Les marchés financiers ne devraient définitivement plus être comparés à des casinos géants totalement légaux. Le mot "miser" (ou l'expression "jouer en bourse") devrait être banni pour être remplacé par "investir".
Dans toutes les banques du monde, il faudrait supprimer les officines plus ou moins discrètes (et secrètes) qui construisent des "produits financiers opaques et complexes" commercialisés à des gens qui n'y comprennent rien, il faut supprimer les "produits dérivés".
Bien entendu, il faudrait également interdire la spéculation sur les matières premières, et d'une manière générale interdire toute spéculation sur ce qui va à l'encontre de l'intérêt général (alimentation, produits de nécessité, santé, eau, pétrole, électricité, métaux, etc.).
Il faudrait par ailleurs interdire la vente à découvert, l'effet de levier et bannir les ordres robotisés automatiques.
En gros, pour bien faire il faudrait revenir en arrière de plusieurs dizaines d'années, en urgence.
La sérénité, l'apaisement et la stabilité devrait être l'objectif, plutôt que l'affolement et la fluctuation "en temps réel". Tout va trop vite, le rythme des choses devrait se "désaccélérer" (décroissance, puis déglobalisation). Le système ne doit pas avoir le dessus sur nous, mais au contraire, nous devrions garder toujours le dessus sur le système, et les technologies devraient être repensées pour nous y aider, plutôt que de nous contraindre.
Bien entendu, il est impératif que le politique reprenne le contrôle sur le financier, même s'il fallait nationaliser la plupart des institutions financières.
La solution ultime consistera bien entendu à ne plus autoriser le moindre paradis financier, et donc fiscal, partout sur la planète.
La sauvegarde de notre monde moderne vaut bien quelques dizaines de milliers d'emplois perdus dans la haute finance ?
Hélas pour eux, je crains que les banquiers aient bientôt à devoir raser les murs, et se faire plus discrets.
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