J’ai plussé l’article, il y a néanmoins 2 petites phrases que je n’ai pas apprécié (normal, dans un texte si long) :
Nous vivons à crédit, au dessus de nos moyens, nous avons
emprunté des milliards de milliards depuis des dizaines d’années pour
maintenir notre leadership de modèle civilisationnel.
C’est parfaitement faux. Les banquiers (Rotschild ou autres) vivent effectivement bien au-dessus de leur moyen mais pas le peuple. Ce n’est pas le peuple qui a emprunté des sommes qu’il ne possédait mais des représentants achetés par les banquiers (dette odieuse, donc, voir la collusion Pompidou-Rotschild pour la loi de 1973).
Oui, c’est bien toujours le peuple qui dirige chez nous
Ah bon, parce que voter pour un représentant qui a déjà été acheté par les oligarques avant d’être élu, c’est avoir du pouvoir ? Si nous étions en démocratie, la loi de 1973 n’aurait jamais été voté et notre dette serait nulle aujourd’hui.
Ce n’est pas juste les banques qui posent problème, mais l’individualisme forcené qui détruit petit à petit les bases de la civilisation. Si on remplace tous les échanges par des arnaques profitables, on finit par arrêter les échanges et revenir à cultiver son lopin de terre avec des outils rudimentaires : c’est peut-être ça le futur : « on n’est jamais si bien servi par soi-même », c’est à ça que mêne l’individualisme forcené. Or il y a pourtant une grande richesse posible de la mutualisation des efforts avec une spécialisation des tâches : mais elle doit se faire dans un esprit fraternel, avec une monnaie horaire où les biens vaudraient ce qu’ils ont coûté comme travail et non pas un esprit de vol, où chacun cherche à vendre le plus cher possible un bien sur lequel il a travaillé le moins possible (exemple parfait : l’achat et la revente d’action (spéculation) : travail absolument nul, mais extrêmement rentable).