Bridgestone, Latécoère, Suez : la chienlit industrielle continue
Bien sûr, il ne fallait pas s’attendre à autre chose sous cette présidence. Déjà, sous Hollande, Alstom, Alcatel ou Technip avaient été rachetés, puis dépecés et l’usine Goodyear d’Amiens avait fermé, accélérant notre hémorragie industrielle. Aujourd’hui, outre les fruits de ces choix, le gouvernement actuel y ajoute de nouvelles erreurs, de Latécoère à Bridgestone en passant par Suez.
Commerçants et banquiers d’affaires sans frontières
Malheureusement, le cas de Bridgestone rappelle douloureusement celui de Goodyear, dont la fermeture a été jugée injustifiée par la justice : mêmes causes, mêmes conséquences … La production industrielle en France souffre d’une double concurrence déloyale. D’abord, celle des pneus chinois, que l’UE laisse entrer bien trop facilement, alors que les Etats-Unis protègent leur industrie avec des droits de douane de 35 à 80% mis en place par… Barack Obama ! Et nous ne sommes pas les mieux placés pour garder nos usines dans un espace sans frontières et sans écluses pour protéger les modèles sociaux plus avancés comme le nôtre, du fait de la concurrence de l’Europe de l’Est, comme le note Jean-Loup Bonnamy dans le FigaroVox. Et pour couronner le tout, l’UE a subventionné de 24 millions l’usine Bridegstone en Pologne, achevant définitivement la compétitivité de l’usine de Béthune…
Comme le note Bonnamy, « une des batailles de la guerre économique mondiale se joue à Béthune », et malheureusement, encore une fois, nos dirigeants capitulent en acceptant des règles qui conduisent forcément à la défaite de notre pays. Après le cas des usines d’entreprises étrangères encore présentes en France, vient celui des entreprises françaises que nous avons laissé racheter. Coralie Delaume, dans Marianne, revient sur le cas de Latécoère, qui vient d’annoncer le licenciement d’un tiers de ses effectifs en France du fait de la crise de l’aéronautique. Bien sûr, la crise est réelle, mais l’ampleur du plan de départ aurait probablement pu être plus facilement revue si l’entreprise était restée hexagonale, et non rachetée par un fond étatsunien. Pire, l’entreprise a reçu un prêt garanti de 60 millions au printemps dernier… L’Etat macronien aide toujours sans demander la moindre contrepartie…
Troisième cas de figure : les opérations franco-françaises aux conséquences hasardeuses… Ici, on pense à l’offre de rachat de Suez par Véolia. L’acheteur dit vouloir constituer un leader mondial en rachetant son concurrent. Gérard Mestrallet, président d’honneur de Suez, s’est opposé vigoureusement dans le Figaro à l’opération. Il souligne notamment qu’il y a de la place pour les deux, d’autant plus que cette opération imposerait une revente à la découpe d’une grande partie de Suez, un plus un étant donc loin de faire ne serait-ce que deux… Il dénonçe également l’endettement et les suppressions d’emplois qui en résulteraient, peu justifiables dans le contexte actuel, mais aussi le caractère hostile de cette opération, qui présage malheureusement de grandes difficultés et compromet sa réussite.
Dans une lettre publique au vitriol à destination de Jean Castex, Arnaud Montebourg reprend les arguments de Gérard Mestrallet, évoquant la revente de 75% des activités de Suez et les 4000 emplois menacés en France. Difficile d’y voir ce que gagnerait l’intérêt général à un tel rapprochement aux forceps, qui ne profitera qu’aux armées de banquiers, d’avocats et de consultants qui y oeuvrent déjà et y oeuvreront plus encore si ce projet va jusqu’au bout, comme cela semble devoir être le cas. L’ancien ministre, acide, pointe un conflit d’intérêt potentiel du fait de la proximité du patron de Véolia et de celui du fonds Méridian, associé à l’opération, avec la majorité présidentielle. Mais ce faisant, il semble qu’avec Macron, c’est toujours la logique du banquier d’affaires qui l’emporte sur tout le reste…
Ce qui frappant dans ces nouvelles affaires qui prolongent malheureusement le bilan désastreux du précédent mandat, c’est à quel point Macron n’a strictement rien à faire de l’industrie française. Les usines peuvent être fermées et les licenciements se poursuivent, même quand l’Etat verse des aides colossales. Et l’Etat laisse faire des opérations comme celle de Suez. Il est plus banquier d’affaire que président.
31 réactions à cet article
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Bien sûr, il ne fallait pas s’attendre à autre chose sous cette présidence
Depuis Chirac la France se fait dépecer de son industrie , on a beaucoup inventé et revendu les brevets et maintenant ces inventions font les choux gras d’autres pays , on a perdu entre autre notre industrie moto alors que même en UE cela fonctionne bien , Allemagne , Italie , on fabrique encore quelques 2 roues mais « made in china » il n’y a plus que pole-emploi qui prospère ....
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@zygzornifle
Bah on est le seul pays qui fait la chasse au capital et aux capitalistes.
Faut pas s’étonner qu’ils aillent prospérer ailleurs.
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@titi
La France championne des dividendes en Europe
Et de la manipulation des esprits, pour que nous sorte des énormités comme ça. Les capitalistes « français » sont parmi les plus gros investisseurs étrangers aux USA... Et ça date de 1917... -
@titi
Encore un petit pour la route :
La France, record européen du nombre de millionnaires
Tu la sens mieux maintenant ? -
@zygzornifle
« Depuis Chirac la France se fait dépecer de son industrie »
Pas depuis Chirac..., depuis Maastricht l’actuel article 63 du TFUE interdit toute restriction aux délocalisations. Mais cette tournure des choses était déjà en germe dès le traité de Rome en 1958 :
Jacques Duclos (PCF) avant la signature du traité de Rome :
« La petite Europe du marché commun n’est pas et ne peut pas être une association des peuples. C’est une sorte de syndicat d’exploiteurs capitalistes ayant à leur tête ceux qui firent surgir Hitler du néant et le portèrent au pouvoir.(...) Si la petite Europe devait être une rivale des États-Unis, ceux-ci seraient hostiles aux traités européens. Or, il n’en est rien. Au contraire la petite Europe est considérée à Washington comme devant être la base économique et militaire du dispositif stratégique que constitue l’O.T.A.N. (…) Avec le marché commun, des capitalistes français, associés aux trusts allemands, réaliseraient sans doute de substantiels bénéfices, mais le déclin économique de la France deviendrait inévitable. Si ce traité était ratifié, les travailleurs français pourraient s’attendre à voir s’aggraver leur situation sur le plan des salaires, de la sécurité sociale, du chômage ».
https://www.legrandsoir.info/l-article-63-un-article-qui-merite-l-attention.html
Ceux qui savent lire les traités européens sont D’ABORD pour le Frexit... Les autres rêvent.
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@zygzornifle
Pour la moto faut s’en prendre aux motards...
Dans les années 60 — 70 Motobécane avait sorti une 350 qui était la 1ere moto de série à allumage électronique.
C’était une très bonne moto mais pour le motard moyen c’est mieux le japonais
Après il y a eu la Voxan, superbe engin dont le moteur avait été étudié par un ingénieur ex Peugeot Formule 1 en plus elle était belle mais pour le motard moyen c’est mieux japonais.
Aukourd’hui c’est pareil avec les Ducati, Moto Guzzi, MZ, KTM .... rengaine habituelle : c’est mieux japonnais. -
@Durand
Maintenant et depuis les Hue et Laurent le PCF, membre du PGE vit avec les subventions de cette UE et croit dur comme fer à une utopique europe sociale.Quelle dégénérescence ! Et quicontinue avec Roussel.
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@simir
Ha oui je connais la Motocabane 350 et la 500EFI , bonne bécane mais qui n’ont pas pu s’imposer face au 3 pattes Kawa , je roulais a l’époque en Gautier (petit constructeur français qui utilisait un moulbif Sachs) puis en Ducat.
Les Voxan était des chouettes moto mais l’écueil était leur prix.
Ma dernière était une Ducat (dans les années 75 j’ai eut la seule Ducat en 2 temps, une enduro), autrement de l’allemand et du jap. -
@Yaurrick
ils vont chez les esclavagistes.
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@Yaurrick
Qu’ils rendent l’argent et partent !
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@Yaurrick
Sans blague ? L’article est pourtant explicite : les investisseurs étrangers prennent des parts dans les entreprises « françaises » en masse... -
@titi
Pas besoin de leur faire la chasse. Ils partent d’eux mêmes vers des paradis ensoleillés... -
@Opposition contrôlée
« les investisseurs étrangers » sont comme vous l’indiquez résidents étrangers et ne sont pas taxés sur les parts de capital détenu en France.
Certes l’assiette de l’ISF a évolué, mais personne ne se fait d’illusion sur son retour : c’est toujours des voies en plus récupérées.Et d’ailleurs la plupart des ces « investisseurs étrangers » sont des Français qui ont pris la poudre d’escampette.
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@titi
*des voix au sens électoral bien entendu -
@Opposition contrôlée
« Encore un petit pour la route :
La France, record européen du nombre de millionnaires »Oui je veux bien croire qu’il y a beaucoup plus de Français qui planquent leur magot en Suisse que des Allemands.
Ceci dit pour être « millionnaire » en France il suffit d’avoir son appart dans le centre d’une grande agglomération.... ce qui vous fait une belle jambe.
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@zygzornifle
C’est la conséquence direct du non respect de la souveraineté Populaire et de la fusion de notre Nation au sen de l’entité UE qui est juste un marché des invendus des USA. -
@simir
Simir nous a donné son a avis ...faudrait un bouquin complet pour expliquer la mort des marques françaises de bécanes...un vieux lecteur de LVM. Et encore j’en connais pas le quart.
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« le gouvernement actuel y ajoute de nouvelles erreurs »
Le gouvernement actuel n’y peut rien, c’est l’application des traités européens :
"Article 63
(ex-article 56 TCE)
1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites."
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Toujours aussi ignorant des traités européens, Laurent P
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@Djam
Quel commentateur ? C’est l’auteur que je cite.
Laurent Herblay est coutumier de ces approximations. Pour un responsable de blog qui se prétend gaulliste, ne pas comprendre que les traités européens ont transféré les pouvoirs de décision à l’Union Européenne, condamnant la représentation nationale a ne plus faire que de la figuration, est un peu difficile à admettre..
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@Attila
La situation a été voulue —et arrange bien— les exploiteurs « français », qui peuvent se cacher derrière la bureaucratie européenne. -
Si on n’a pas compris que la destruction économique et culturelle de la France a été programmé depuis, au moins les années 80, on peut trouver étonnantes les politiques successives, on pourrait même s’étonner, que globalement, malgré les alternances, c’est le même logiciel qui se déroule...
Il va falloir comprendre que vos guignoles élus ne décident plus de rien.
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Il est gentil le Young Leader Montebourg !
Que ne mît il en application ses invectives quand il était Ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique.
Il est vrai qu’il apprend vite, ce garçon : après avoir été ministre de l’économie, fin octobre 2014, il s’est inscrit dans une école de commerce, l’INSEAD, afin de suivre une formation courte (4 semaines) de management avancé (pour laquelle « il a sollicité une bourse d’études »)., et tout de suite après, du 16 au 26 février 2015, il s’est retrouvé professeur invité en économie à l’université de Princeton, aux États-Unis ! Très fort !
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Ce qui se joue dans toutes ces affaires, et depuis au moins deux décennies, c’est la disparition de l’entreprise au profit de la finance et de quelques uns.
Et ne croyez vous pas que l’instrumentalisation du COVID fasse partie de l’ingénierie qui permette d’accélérer ce mouvement.
C’est la déshumanisation complète du monde.
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La France est un Self service monumental pour ces piranhas financier.
Et nos dirigeants actuels comme passés, les considèrent comme des Koï.
Avec toute la mauvaise foi dont il peuvent faire preuve.
Qu’on les jette donc en pâture à ces charmants poissons, et on verras bien ce qu’il en resteras de leur belle caricature de confiance.
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Bonjour,
« Macron n’a strictement rien à faire de l’industrie française »
C’était déjà le cas lorsqu’il était chez Rothschild, c’était son job, puis ensuite comme conseiller du fossoyeur du PS (Alstom).
Et qu’on fait les « veautants » en 2017 ? Ils ont envoyé ce liquidateur du patrimoine français à l’Élysée !
Avec le couillonavirus il va continuer le travail qui est le sien, mettre la France à la disposition de ses employeurs. Les objectifs : la sécu, les retraites, les routes, annuler les espèces pour une crytomonnaie, le revenu universel, le flicage avec l’IA et la 5G, faciliter (via les médias) les conflits sociaux horizontaux (racisés) etc…
La paupérisation généralisée où les mougeons n’auront plus qu’un seul droit, celui de se taire s’ils veulent continuer de survivre avec le RU généralisé.
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Il est clair que macaroni n’a pour seule fonction que de détruire notre économie, afin que les rapaces se servent sur la bête.
Il est plus banquier d’affaire que président.
Ste blague. Rappelez-moi dans quelle boite il a travaillé jadis. allez un indice, ça commence par « ro » et ça fini par « child »., appartenant à une famille qui ne cache pas qu’elle est d’abord juive (mondialiste) avant d’être française.
Ceci étant, et vue la perspective coronienne mondiale, j’ai du mal à comprendre cet acharnement des milieux financiers à tout « prendre », alors que le monde occidental se précipite vers une faillite globale, que ce soit industrielle ou financière et boursière, détruisant toutes les richesses, y compris celles de nos banques, et réduisant le pouvoir d’achat, donc la consommation, donc la richesse, à peau de chagrin. Bref on est plus au niveau d’un suicide collectif que d’un « reset » mondial
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@Gwentis
Bonjour Gwentis
Je pense plutôt que c’est un « jeu » à quitte ou doubleJe suis d’accord sur l’idée de ce jeux, mais seulement au début, c’est à dire bien avant l’arrivée du virus et surtout bien avant la politique de confinement inutile et surtout la politique de peur sur la population de base. Depuis la situation s’est dégradé, surtout pour les « consommateurs » qui achètent de moins en moins et du coup, qui cassent la chaine de circulation de l’argent.
Et comme l’autre circuit fermé, celui de la spéculation (boursière, immobilière, etc..) va imploser suite à l’éclatement des différentes bulles et autres chaines de Ponzi, il ne restera plus rien de viable pour les multi et autres géants industriels.
La seule solution pour eux c’est une guerre mondiale qui « écrasera » la Chine et la Russie. Mais ça c’est une autre histoire encore plus risquée pour nos « héros ».
Le seul hic, c’est que nous on est au milieu, et donc on va morfler. -
Le jeudi 20 septembre 2012, Laurent Herblay signait un article sur son site, intitulé :
« Maastricht, euro : il y a 20 ans nous avions raison ! »
http://www.gaullistelibre.com/2012/09/maastricht-euro-il-y-20-ans-nous-avions.html
Il terminait cet article par :
En attendant que la sortie de la Grèce démontre la justesse de nos analyses, nous avons tout ce qui nous faut pour gagner progressivement le débat.
Alors, Monsieur Herblay, maintenant que la Grèce, non seulement à été laminée par la Troïka et qu’elle n’a pas eu d’autre choix que de rester dans la zone Euro, diriez-vous encore aujourd’hui qu’en 2012 vous aviez raison d’espérer une autre Europe, ou bien allez-vous admettre enfin que l’Union Européenne est définitivement irréformable et que seulle la sortie de l’UE peut constituer une planche de salut pour la France, pour l’Italie et d’une manière générale pour tous les États membres dont l’économie périclite à cause, entre autre, d’un euro trop cher et d’accords commerciaux internationaux désastreux signés par les Commissaires non-élus de Bruxelles ?
Tous vos articles ont la tiédeur décevante – que dis-je, désespérante ! – des réflexions de fond qui ne sont pas poussées à fond, précisément, comme chez tous les prétendus gaullistes dont vous vous targuez de faire partie.
Si vous étiez réellement gaulliste, ou même simplement démocrate, vous seriez en train de vous battre pour le Frexit, au lieu de déplorer, comme Montebourg, les aléas d’une construction Européenne irréformable – car conçue comme telle de part les traités qui la structurent – et que vous n’avez manifestement pas lus, pas compris, pas interprétés dans la dynamique de leur mise en application en tant que textes législatifs ayant prévalence sur les constitutions et les Droits nationaux.
Désespérant !...
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BORLO, MONTEBOURG... et tant d’autres du même acabit.
On ne risque pas de les retrouver au gouvernement sous MACRON, ils sont largement supérieurs à lui, et il ne le supporte pas. Preuve en est, les ministres dont il s’entoure, tous aussi exécrables l’un que l’autre.
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Bonjour à tous...
Dans la vie il y a beaucoup de domaines qui sont ouvert à la vision, la compréhension du citoyen moyen, celui qui a encore foi dans son drapeau (il y en a de moins en moins), celui qui se fait avenir pour sa région, sa ville et celui qui croit dans une organisation intelligente pour que son avenir et surtout celui de ses enfants soit meilleurs....
Pour tous ces domaines, on ne peut avoir une analyse critique et constructive globale et plus on en étend la dimension, plus la granularité devient grossière laissant les détails disparaître ....
« Nous » avons élu Macron en écoutant son discours et en se laissant bercer par des illusions, par des valeurs que nous pensons universalistes mais qui ne sont en réalité que locales et fugitives.
Alors pourquoi la tirade ci-dessus sur ce fil.. c’est pour simplement planter le décor et replacer la lettre d’Arnaud et la gestion de notre pays depuis ces 20 dernières années au minimum, probablement le double ... enfin, sûrement depuis 1985 !
En recentrant ce commentaire sur ce billet permettez moi de vous dire qu’au niveau de la gestion de l’état et des tres grandes entreprises, c’est la jungle et seulement la jungle de notre coté... où allez vous imaginer que des citoyens puissent se mêler de « ces choses là » ???
De l’autre coté, c’est a dire de la gestion du monde (et son partage) il y a des règles parfaitement claires et définies qui obligent ceux qui y participent et ces règles ne nous sont en rien avantageuses.
Depuis l’ONU, la BM, le FMI, l’OMC, l’OMS et tous les petits clubs comme Davos (et il en existent d’autres plus sectoriels) ainsi que les organismes continentaux, les banques centrales etc.... ceux qui gouvernent leurs pays ne sont que des représentants de ce monde,... pas du notre... à quelques exceptions mineures.
La construction de l’Europe que tous le monde pense être destinée à donner une voie et proteger l’Europe est en fait exactement l’inverse, il s’agit d’un point relais permettant de soumettre ces pays dont la souveraineté entrave la bonne marche de ceux qui sont au dessus des états.
En revenant sur le cas Veolia/Suez etc, comme l’écrit Arnaud, ce dépeçage n’est que le remerciement de Macron à ses soutiens, mais bien au delà de tout cela, Macron ou pas Macron, il faut que les industries françaises aux dimensions significatives rejoignent et se soumettent aux maîtres du monde.
Attention, il n’y a pas « un » maitre, il y a un courant où chacun, selon le moment , a un interet et joue un role... et comme vous le voyez, la part « jungle », celle qui nous concerne fonctionne à merveille, cela est rappelé par : Goodyear, Molex, Whirlpool qui ne jouent pas dans la cour des grands, elles ont dû re-integrer le giron ou... disparaitre.
Et Macron dans tout cela ?
Macron, vous le croyez, mais c’est faux, n’est pas le président de la république. Il en a le titre, l’aura internationale, le discours, mais son action n’a rien a voir avec l’intérêt du pays qui doit nous revenir. Je ne sais pas qui la mis sur la rampe de lancement, mais nous tous, nous avons allumé la mèche qui l’a envoyé où il est.
La granularité (dont je parle plus haut) fait son effet, chacun des sous fifres s’occupe de son niveau !
Ne l’accusez pas si facilement, ce n’est en rien de sa faute, il se doit d’obéir aux injonctions directes ou indirectes de ce monde d’au-dessus, même si parfois il mesure l’écart entre ce qu’il souhaite et ce qu’il peut faire...
Cela m’emmène, en toute sincérité, respect pour la fonction et respect pour la personne, mais Emmanuel Macron n’a pas les capacités pour diriger un pays.. encore moins un grand pays (il pourrait les avoir) car c’est un chef de projet, un directeur de projet.. je ne sais pas comment ils les appellent chez Rotschild, en tout cas « ils » l’ont bien choisi et il ne fallait surtout pas qu’ils soit « meilleur ».
Ce type de poste (chef de projet) impose un devoir de responsabilité, mais ce n’est en rien la nécessité d’avoir une vision pour une organisation, un pays etc... Emmanuel Macron est un excellent exécutant, doué pour la communication (bien aidé certes) mais il ne peut avoir une vision d’avenir autre que celle qu’on lui a dessiné en le mettant là ou il se trouve. Il a choisi et se fait aidé par des bras cassés, car tous ceux qui serait compétents sont automatiquement eliminés, concurrence oblige, là aussi, c’est une tactique de chef !. Personne ne lui contestera rien.
Vous savez, ce sont les philosophes en général qui ont une vision d’avenir mais n’ont aucun moyen d’arbitrage permettant d’y associer la réalité.
Le général De Gaulle n’echappe pas a ces règles, sauf que dans les circonstances de la fin de la guerre, il a su montrer une voie a notre pays. Pas sûr que sa vision fut a tres long termes, mais son passage a la tête de la France fut un miracle. Les miracles se reproduisent généralement pas.
Nous ne pouvons pas attendre un nouveau De Gaulle, mais parmi la bande d’incapable qui ont actuellement envie de préempter le pouvoir en France, la majorité sont des Macron, en pire ou en mieux, mais ce sont les mêmes... à defaut de pouvoir avoir a notre tête un pilote qui sache ou aller, tentons au moins d’avoir un pilote qui menage sa monture, son vehicule, bref qui menage la France et les Français.
Piloter dans ces conditions cela s’appelle du souverainisme.. rappellez vous en à la prochaine élection
(à moins que vous soyez dans le monde d’en haut ... ce qui m’étonnerait fort, si vous me lisez.)
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