Casino expérimente les supérettes automatiques (BP)
ATTENTION DANGER ! LE DOUTE S’INSTALLE !
Ouvert 24/24 sans salarié pour concurrencer les achats en ligne ?, s'il n’y a pas de salariés pour assurer les encaissements, l’avenir est-ce plus de chômage ? aujourd’hui il est annoncé que cela doit se faire juste pour certaines journées, mais chacun sait bien que l’investissement pour une supérette fera que les jours d’ouverture seront amplifiés rapidement.
Alors que les Français veulent défendre leur modèle social, ce genre d’organisation va à contre-courant de la garantie d’un modèle solidaire basé sur les cotisations sociales, cela se répercutant sur le non paiement de cotisations sociales.
La réponse est de taxer fortement ce modèle commercial et surtout faire payer des cotisations sociales supérieurs à ce qui existe aujourd’hui pour chaque caisse automatique ! ceci au même titre que pour un salarié, voire plus ! La bataille pour l'emploi va être progressivement perdue. Faudra le remplacer par un revenu universel décent tout au long de la vie et financé par la taxation des bénéfices de l'économie informatisée et robotisée.
Il faut que les caissières qui voient ce développement sachent bien que c’est leur boulot qui est en jeux, mais pas seulement.
En effet on peut comparer cette évolution comme l’époque de la désindustrialisation au nom du modernisme et du développement technologique.
Il faut ajouter à cette analyse la problématique de production, ou sont fabriquées les caisses automatiques ? en France ? Non !! alors “à qui profite le crime” ?
Encore une fois on regarde par la petit trou de la serrure, il faut que nos responsables prennent de la hauteur et réfléchissent au niveau du pays, de l’emploi, des contreparties, de l’économie des territoires... enfin qu’ils ne soient pas juste dans le déclaratif sectoriel.
Que ce développement, soit un développement économique d’amélioration et pas de pénalisation (emplois, cotisations, industrie, etc.).
Il faut soutenir le progrès technique, l’amélioration des services, le service rendu, les gains de temps, etc.
Mais faut il le faire au nom de la destruction de l’emploi d’une économie basée aujourd’hui sur l’humain, le sourire, le contact ?
Le choix sera primordial pour l’avenir de ce secteur.
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