• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Chômage en France : 40 % dans le secteur privé

Chômage en France : 40 % dans le secteur privé

En moins de quarante ans, le nombre de demandeurs d’emploi serait passé, selon des études, de 1 million à plus de 9 millions.

Ainsi, aujourd’hui dans le secteur privé, la probabilité moyenne pour un travailleur, d’être confronté au chômage ou au sous-emploi, approcherait 40 %.  

10 % DE CHÔMEURS, 30 ANS DE MYSTIFICATION 

Dés 1974, le taux de chômage a entamé son ascension pour atteindre fin 1985, un niveau, qui, si l’on en croit les chiffres égrenés par les gouvernements successifs, se serait, au fil des années, le plus souvent maintenu autour de 10 %.

Mais il est permis de douter de la pertinence de la méthode. En effet, la définition du chômeur au sens du Bureau International du Travail (BIT) ne comptabilise que les inscrits n’ayant aucune activité. En France, ce groupe qui représenterait 3.3 millions de personnes, est répertorié en catégorie A de Pole Emploi. Le taux ainsi calculé, ne serait jamais descendu au dessous de 7.7 % (2001) mais n’aurait en revanche, jamais excédé 10.8 % (1993) ou 10.9 % (1997) de la population active.

Un taux de 10 % avec une probabilité moyenne de 9 chances sur dix de trouver un emploi, ne serait pas si inquiétant et chacun d’entre-nous aurait sa chance, si toutefois, ce taux, calculé selon la méthode du BIT, exprimait la réalité de la situation. Mais, depuis la deuxième moitié des années soixante-dix, le nombre de demandeurs d’emploi serait, selon des études, passé de 1 million à maintenant 9.5 millions. 

 DÉNI DE RÉALITÉ                        

En 1993, le nombre de chômeurs franchissait le seuil historique des 3 millions. Mais deux décennies plus tard, la France compterait toujours, selon les chiffres officiels, environ 3 millions de chômeurs (3.349 300 en mars 2014) parmi 6 millions d’inscrits. Mais deux études, l’une publiée sur le Parisien/aujourd’hui, « Le chiffre noir des chômeurs invisibles »et l’autre sur FR3, « Les vrais chiffres du chômage » révélaient en décembre 2012 que la France pourrait compter 9.2 ou 9 millions de demandeurs d’emploi. Et si l’on répercute la hausse du nombre de demandeurs d’emploi durant les seize derniers mois dont celle de 5.7 % en 2013 selon l’INSEE, le nombre pourrait maintenant dépasser 9.5 millions.

Il convient, afin d’obtenir un taux significatif du chômage, de dissocier secteur privé et public. En effet, les agents bénéficient généralement d’un travail pérenne et ne sont que plus rarement confrontés à ce fléau. De plus, le taux ainsi exprimé interpelle sur la difficulté effective de trouver un emploi. 

La population active totale compte aujourd’hui 29.8 millions de travailleurs dont 5.5 millions d’agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière. Le secteur privé dénombrerait 24.3 millions de travailleurs dont 9.5 millions de demandeurs d’emplois. Soit une probabilité d’être touché à des degrés divers par le chômage qui atteindrait 39 % dans le secteur privé.

 CHÔMAGE PLUS STRUCTUREL QUE CONJONCTUREL 

Depuis quarante années, les gouvernements ont préconisé une autre économie, mais n’ont guère proposé, par manque de clairvoyance, par incompétence ou par subordination au dogme néolibéral du libre échange, de solution à un chômage grandissant qui promettait d’atteindre des sommets quelques années plus tard. Ainsi, les fermetures d’usines ont participé à l’apparition d’un chômage structurel, qui, depuis cette époque, n’a jamais cessé de grossir. Il est à craindre maintenant, qu’aucune amélioration conjoncturelle, quelque soit le niveau de croissance, ne permette de le résorber.

Par ailleurs, l’inadéquation ou la carence d’offres d’emploi, compromet ou interdit l’accès au travail d’une importante population devenue inemployable. Le nombre de salariés du secteur privé en emploi à temps plein et en activité, ne compterait aujourd’hui, sur une population totale de 66 millions d’habitants, que 15 millions de salariés dont plus d’1 million employé par des organismes privés assurant des missions de services publics, des organismes divers d’administration centrale, des associations, commissions, etc., généralement financés par l’argent public.

Lors de la désindustrialisation entamée dés le début des années soixante-dix, la France, encore en plein emploi, comptait prés de 22 millions d’actifs dont 2.1 millions de fonctionnaires pour une population totale de 50 millions d’habitants. Aujourd’hui, le taux de salariés français au regard de la population totale, compte parmi les plus faibles des pays industrialisés.

L’économie française n’est plus cohérente. Notre pays n’a guère le choix et doit recréer 1 à 2 millions d’emplois industriels, susceptibles de générer plusieurs autres millions d’emplois indirects et induits. En modifiant les modes de gestion et les processus de production, il serait économiquement viable de produire à nouveau en France, une part importante des biens que nous consommons. Une relance massive de l’industrie manufacturière pourrait constituer l’un des rares moyens de combattre ce déséquilibre structurel et de recréer un environnement qui offrirait plus de compatibilité entre offre d’emploi et demande. Cela procurerait un nombre important de postes à des personnels peu diplômés et peu ou moyennement qualifiés, premières victimes du chômage, mais aussi beaucoup d’emplois très qualifiés. A terme, l’augmentation du nombre de cotisants, préserverait les régimes de protection sociale, diminuerait les déficits publics et permettrait de réduire les charges salariales et patronales.

Mais, bien que l’industrie française ait payé un lourd tribut à l’Europe et à la mondialisation, la Commission Européenne s’opposerait à la relance de l’industrie manufacturière et arguerait que des aides sectorielles seraient susceptibles d’affecter les échanges entre les états membres. S’opposer aux décisions et à la politique européenne, envisager une sortie de l’Euro et de l’UE ou accepter un chômage de masse, le débat interdit devra avoir lieu. 

UN TAUX DE CHÔMAGE CONFORME AUX RECOMMANDATIONS DE LA BCE 

L’organisme de coopération et de développement économique (OCDE) et la Banque centrale Européenne (BCE) publient chaque année un indice établissant un lien entre taux de chômage et inflation. Celui-ci, le « non accelerating inflation rate of unenployement » ou NAIRU, indique à chaque pays développé, le taux de chômage minimum nécessaire à la stabilisation de l’inflation.

Selon ce postulat, une baisse du chômage pourrait faire augmenter les salaires, donc les coûts de production, puis les prix de vente. L’augmentation des salaires pourrait faire croître la demande et ainsi impacter les prix de vente. Ces deux facteurs, (augmentation des coûts et de la demande), seraient générateurs d’inflation et de dépréciation des capitaux. Cependant, si l’on considère que la plupart de nos biens de consommation ne sont plus produits en France, la théorie perd de sa cohérence.

Quelle que soit la gravité de la situation économique au moment des estimations et quel que soit le niveau de chômage structurel ou conjoncturel, le taux, entre 1985 et 2014, a le plus souvent été proche de 9 %.

Pour exemples, en 1985, la France redécouvrait la misère. Coluche lançait « Les restos du cœur » et 30 ans après l’hiver 54, l’Abbé Pierre créait Emmaüs France et la Banque alimentaire. Le thème des SDF s’invitait dans l’actualité et choquait la France. Le taux de chômage, selon le gouvernement dirigé par Laurent Fabius, sous la présidence de François Mitterrand, approchait 10 % au 4eme trimestre et le nombre de chômeurs franchissait la barre des 2.5 millions. L’OCDE avait préconisé un taux de 9 %.         

En 1995 et 1996, sous la présidence de Jacques Chirac, notre pays comptait 3 millions de chômeurs depuis 1993 et déjà 1 million de rmistes. En septembre 1995, le premier ministre Alain Juppé s’engageait auprès de Bruxelles à ramener en 2 ans le déficit public à 3 % du PIB. En décembre, prés de 2 millions de français descendaient dans la rue pour protester contre son plan d’austérité. Soucieux de respecter la limite de déficit imposée par le traité de Maastricht, il s’empressait de brader une part de l’industrie française pour renflouer les caisses. La privatisation du joyau Pechiney (aluminium) faisait un flop et ne rapportait que 3.8 milliards de francs à l’État et Usinor-Sacilor, n’était vendu que 10 milliards. Puis Alain Juppé cédait en 1996 la 1ere compagnie maritime française pour seulement 20 millions de francs après que l’état ait injecté 1.2 milliard de francs. Le premier ministre tentait en vain, la même année, de vendre au Sud-Coréen Daewoo, pour 1 franc symbolique, le fleuron technologique national Thomson après une recapitalisation de l’état à hauteur de 11 milliards de francs etc.

Entre 1995 et 1996, le taux de chômage oscillait entre 10.2 et 10.7 % et flirtait avec le taux estimé de l’OCDE de 10.3 %.

Aujourd’hui le chômage atteint un sommet inégalé et l’OCDE continue d’indiquer des taux semblables : 9.2 % pour 2013, 2014 et 2015. 

L’écart peu élevé durant trois décennies entre le taux de chômage moyen de 10 % selon la norme du Bureau International du Travail (BIT) et celui de 9 % déterminé par l’OCDE, pose questions : une volonté affichée d’éradiquer le chômage est-elle compatible avec le respect des recommandations de cet organisme ?, les représentants des gouvernements, qui depuis 35 ans, affirment lors de discours enflammés, que la lutte contre le chômage constitue une priorité et une cause nationale, sont-ils sincères ? 

Par ailleurs, il est assez peu probable que l’OCDE, la BCE et le FMI ignorent la réalité du chômage. Ceux-ci, ont certainement conscience, que le taux de 9 ou 10 % de chômage, selon la norme du BIT, peu éloigné du taux moyen qu’ils préconisent, masque un chiffre de plus 9 millions de demandeurs d’emploi. Pourtant, à travers leurs recommandations, ils demandent implicitement à l’État Français de s’abstenir de mettre en place des politiques efficiences pour l’emploi. Ainsi, l’absence de relance de l’industrie manufacturière contribue à maintenir plus ou moins au chômage, une part importante de la population active. Peut-être faut-il voir là, l’une des raisons de la désindustrialisation de la France. 

Deux prix Nobel d’économie dénonçaient déjà au début des années deux-mille, l’inefficacité de cet indicateur dont Joseph Stiglitz, « cet indice n'est plus pertinent pour déterminer le lien entre chômage et inflation »,« la foi en ce lien a pour effet d'empêcher les gouvernements de mettre en œuvre des politiques qui réduiraient le chômage  » et Franco Modigliani, qui fut, au milieu des années soixante-dix, l’un des deux créateurs du NAIRU, « le chômage est principalement le résultat de politiques macroéconomiques erronées inspirées par une crainte obsessionnelle de l’inflation et une attitude considérant le chômage comme quantité négligeable »

4 DÉCENNIES DE DÉSINDUSTRIALISATION 

Le chiffre de 1 million de demandeurs d’emploi atteint en 1977, représentait un taux de chômage de 4.3 % de la population active. On estime généralement que ce niveau s’apparente au plein emploi. Mais la désindustrialisation et la délocalisation de l’industrie manufacturière dés le début des années soixante-dix, menées de concert par gouvernements et groupe industriels, ont fait bondir le taux de chômage quelques années plus tard. Le premier choc pétrolier de 1973 et la constante et importante augmentation de la population active, notamment due à l’incidence de l’évolution démographique, ont accentué cette tendance.

Le discours politique promettait déjà de lutter contre le chômage et prédisait une mutation vers une nouvelle ère qui générerait les emplois de demain. L’antienne néolibérale d’une nouvelle France qui remplacerait l’industrie manufacturière des biens de consommation par une nouvelle industrie aux contours flous et incertains, mais s’appuyant sur l’innovation, les R&D, l’énergie, la formation, les nouvelles technologies et autres produits à haute valeur ajoutée, était, et demeure récurrente.

Après quatre décennies de politique économique néolibérale européiste et mondialiste, le bilan est amer : des générations entières de français ont subi de graves difficultés d’emploi tout au long de leurs vies professionnelles et des millions de travailleurs, moins qualifiés, moins jeunes ou demeurant dans des régions sinistrées, ont connu des vies de misère, alternant petits boulots, emplois temporaires et minimas sociaux.

Aujourd’hui, bon nombre de leurs enfants ont hérité de cette précarité. La paupérisation semble maintenant s’être définitivement installée dans de nombreux territoires entièrement dévastés et économiquement exsangues. La délocalisation n’épargne aucun secteur : produits de transition énergétique, hautes technologies, automobile, électroménager, industrie pharmaceutique, luxe, hélicoptères et avions Airbus ou Dassault, TGV, énergie et centrales nucléaires, R&D, services etc. Les transferts de technologies de nos derniers fleurons, l’absence d’aide à l’industrie manufacturière traditionnelle et la vente à nos concurrents, des dernières usines et de leurs savoir-faire, pourraient bientôt, si la France ne change pas fondamentalement sa politique économique, venir à bout de ce qu’il reste de l’industrie et de la population ouvrière mais ainsi condamner définitivement notre pays au chômage de masse et à la régression sociale. 

Francis JOURNOT 

www.vetements-made-in-france.com

www.rendez-nous-notre-industrie.com ,

www.international-convention-for-minimum-wage.org  

 


Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

47 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2014 09:52

    Jamais, dans son histoire, la France n’avait connu un nombre de chômeurs aussi élevé. Et ce chômage n’est pas une simple courbe, une statistique abstraite. Il a de nombreux effets délétères sur la société et sur la prospérité commune. Ces effets concernent en premier lieu les 3,3 millions de personnes de la catégorie A, qui n’ont eu aucune activité salariée le mois précédent, donc aucun revenu salarié, et dont certains, notamment les plus jeunes, n’ont pu bénéficier d’aucune allocation compensatoire. A ce chiffre il faut ajouter les presque 2 millions de chômeurs qui ont pu bénéficier d’une activité réduite, ou les presque 300 000 personnes qui sont dispensées de recherche d’emploi pour cause de formation ou de stage......

    Et il faut savoir que le chômage a également des répercussions sur les fonctionnaires, les retraités et au final sur l’ensemble de la population française...

    voir : LE CHÔMAGE CONCERNE TOUT LE MONDE


    • bnosec bnosec 13 mai 2014 14:10

      Et pendant ce temps, on continue d’accueillir à bras ouverts des centaines de milliers d’immigrés chaque année...


    • bnosec bnosec 13 mai 2014 14:11

      Mais chuuuut, c’est politiquement incorrect de le dire...


    • mmbbb 13 mai 2014 21:29

      @, Par bnosec J’avais evoque precedemment dans un article sur la misere et le lien entre l’acharnement en france a tuer les PME PMI artisan et professions liberales d’une part et d’autre part cette immigartion de peuplement qui coute cher et n’est jamais evaluee Bon je me suis fait jeter ( au passage mon frere etait artisan et a arrete dommage il aurait pu transmettre ses savoirs de dessin decoration et batiment les emplois jeunes a rensigner les gens a la sortie d’un bus est un metier d’avenir ) D’autre part il est etonnant de voir les personnalites d’extreme gauche, chantre d’une immigration sans frontieres et participe de facto au dumping social Nous avons maintenant le meme taux d’industrialisation que la grece Moscovoci traitait la Suisse d’etat pas tout a fait democratique notre arrogance francaise nous aveugle et nous situation actuelle n’est pas etrangere a toutes notres contradictions A quoi bon d’etre de creer une entreprise en france sur des produits couramment manusfactures en Chine en Turquie ou ailleurs Quant l’arcticle dit reinsdutrialiser la France quel produits ? Les bagnolles les ecolos n’en pas L’elecronique grand public trop tard les leaders sont Corens et japonnais etc


    • bourrico6 13 mai 2014 11:39

      Pas de panique, avec le retour à l’esclavagisme prôné par Spartacrotte et sa bande, bientôt le chômage à 0% !

       smiley


      • bourrico6 13 mai 2014 11:42

        Mais le plus lamentable, c’est de continuer à gesticuler dans le vent sur ce sujet.

        Le chômage est structurel, il est induit par le mécanisation, par la délocalisation.
        Le premier, personne n’en parle, et le second serait un bienfait, voyez comme on est loin de regarder non pas le problème, mais le diagnostic en face, non, on préfère faire l’autruche.

        Les discours sont destinés à ce que les débiles profonds continuent d’y croire, et ainsi perpétuer la caste au pouvoir.


      • bourrico6 13 mai 2014 12:33

        Il conviens toutefois de relativiser une chose quand on parle de pauvreté et de niveau de vie ...

        On en parle jamais en absolu, car depuis les années 50, il est difficile de parler de régression non ? (argument de base des spartachiottes & Co)
        Ca devient pertinent en relatif, c’est ce qui a été gagné depuis qui est en train d’être perdu... et pas pour tout le monde.


      • André Martin 13 mai 2014 16:35

        Analyse globalement intéressante et utile compte tenu de l’enfumage permanent de l’UMPS et des grands médias ... qui bien entendu ne parlent jamais du NAIRU.
        Pour ceux qui s’intéressent aux causes profondes du chômage de masse et aux vraies solutions, voir les nombreuses contributions, diaporamas et vidéos dans « Comprendre le chômage de masse et la crise » sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?rubrique2 . Voir également les meilleures contributions sur le thème « Partage du temps de travail » sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?rubrique64


        • Chaz Chaz 13 mai 2014 16:36

          Merci pour l’article. Le chômage en soi ne devrait pas être vu comme un problème mais une évolution logique.

          Il faudrait en effet rentrer dans la têtes des gens (leur expliquer sereinement) que ce même chômage est voué a augmenter, le précariat -les 99%- avec. C’est la conséquence et la continuité (avec l’automatisation, la robotique) de la révolution industrielle, du trans-humanisme (qui peut être très bien comme très mauvais, jusqu’à l’eugénisme).

          Le travail emploi disparait. De là, au moins deux chemins :

          - Chaque pays se réindustrialise et ne profite pas de l’évolution technologique. Un pas en arrière. Vous êtes libre -pour l’instant- de faire ce choix à votre échelle.
          - Nous acceptons que l’emploi ce n’est pas la vie et laissons faire les machines*.

          Nous fonçons malgré nous vers ce deuxième choix. Il est maintenant de notre devoir de trouver des solutions excluant laisser les 3/4 de la population mourir de faim (ce que fait la Troika).

          Mais il est clair pour moi qu’il ne faut rien attendre des marionnettes au pouvoir ou de la BCE. Que ce soit cette solution ou une autre, il faudra la revendiquer (sans violence j’espère), ne pas la lâcher. Eux, divisent pour régner, il faudra bien un jour s’unir pour une même cause. (des sittings, une grève massive de la consommation, du travail : le rêve)

          Une des solutions est le revenu de base (ici ou ) qui aurait pu être mis en place depuis des décennies. Cela valoriserait des emplois comme ceux ci dessous, en créerait d’autres.

          "mais quand même des jobs de merde là dedans , surtout la restauration avec horaires de merde et salaire indignes , pas étonnant qu’ils ne trouvent pas preneurs" LE CHAT à propos du Pole Emploi

          Et pourtant ils trouvent preneur ! Nombreux sont ceux -vécu l’année dernière- qui considèrent que payer les heures supplémentaire n’est pas important (et ils embauche, ne pas s’inquiéter pour eux).

          *ce n’est par exemple qu’une question de temps avant que le petit Chinois sous payés soit un Chinois au chômage. Il sera toujours plus rentable d’investir dans un robot, qu’on ne paye pas, qui bosse H24. On est tous dans la même merde.


          • passtavie passtavie 13 mai 2014 17:48

            "

            Il faudrait en effet rentrer dans la têtes des gens (leur expliquer sereinement) que ce même chômage est voué a augmenter, le précariat -les 99%- avec. C’est la conséquence et la continuité (avec l’automatisation, la robotique) de la révolution industrielle, du trans-humanisme (qui peut être très bien comme très mauvais, jusqu’à l’eugénisme).

            « 

            Bonne approche...

             »Nous fonçons malgré nous vers ce deuxième choix. Il est maintenant de notre devoir de trouver des solutions excluant laisser les 3/4 de la population mourir de faim (ce que fait la Troika)."

            La Troika estime t-elle qu’on est trop nombreux sur la planète ?


            • gotjy gotjy 13 mai 2014 18:16

              Quand je vois Gattaz j’ai la haine,son physique correspond tout à fait à sa mentalité de prédateur au service de la finance,que représente pour cet homme un ouvrier ou tout autre employé ? J’en profite pour féliciter les guignols de l’info qui ont très bien cerné la nature de cet individu.


              • Garance 13 mai 2014 18:45

                Gotjy


                Gattaz représente le patronat : il est dans son rôle : il n’agit pas masqué

                Quand Hollande lui qui « n’aime pas les Riches et la Finance » refile 20 milliards à fonds perdus " à ce même Gattaz , on peux se dire que lui avance masqué 

                Qui est le plus méprisable des deux ?

                Mais si les Guignols ( les biens nommés) vous aident dans votre détestation ciblée ; grand bien vous fasse

                C’est bien connu : le patronat ne se goinfre jamais autant que quand la gauche est au pouvoir

                Le seul à pleurer Mitterrand quand il fut enfin viré fut le patronat

                Continuez de vous détendre en regardant vos Guignols ; ils sont là pour ça

              • Yohan Yohan 13 mai 2014 20:08

                Gattaz et Hollande, même combat, même vermine


              • babadjinew babadjinew 13 mai 2014 18:25

                Ni structurel ni conjoncturel, le chômage ou volant de chômage est un outil indispensable à la structure pyramidale de Babylone. Au delà de son utilité économique qui permet d’avoir un vivier inépuisable d’esclaves disponible, il sert surtout de référentiel sociétal qui permet à tout un chacun de ce situer dans cette pyramide.


                Ainsi un volant de chômage de 10% permet aux esprits primitif d’avoir peur de demain et de ce fait engendre la peur et la jalousie vis à vis des fonctionnaires, le rejet de l’étranger, le refuge dans des idéologies sécuritaire et liberticide, un retour acceptable des temps de Germinal histoire de continuer à financer la retraite des plus reac qui ont pourtant profité à 500% des 30 glorieuses. 

                Mais et ceci est le but pas grand monde ne cherche à stigmatiser le 1% qui détient 80% des richesses mondiale et qui profite de génération en génération de notre stupidité propre.

                Effectivement un revenu de base est certainement la seule piste raisonnable pour sortir de l’impasse, malheureusement la stupidité ambiante nous en éloigne de plus en plus préférant la piste de la haine de l’autre !

                Wake up !
                     

                • titi titi 13 mai 2014 18:26

                  Les lieux communs ont la vie dure...

                  Population active en 1975 : 23 millions pour 1 millions de chômeurs
                   => soit 22 millions d’emplois

                  Population active en 2010 : 28 millions pour 3 millions de chômeurs
                   => soit 25 millions d’emplois

                  40 ans de mécanisation et de délocalisation ont créé un solde net de +3 millions d’emplois.

                  Le problème de la France c’est que la population active augmente plus vite que la création d’emploi.
                  Sauf que... même si nous avons un bon taux de fécondité il n’excède cependant pas le taux de renouvellement de la population.
                  Question : comment une population qui n’assure pas son renouvellement, peut-elle voir sa population active augmenter de 5 millions de personnes en 40 ans ?

                  Une petite idée ?


                  • babadjinew babadjinew 13 mai 2014 18:55

                    Dont 10 000 000 de travailleurs pauvres et précaires exploités en tous sens sans véritable salaire. Votre équation primitive est pour le moins simpliste et orientée !


                    L’Autre est une richesse et votre ennemi réel bien loin de votre univers. Lui il plane entre LA, NY, Bejin et munbay rigolant à pleine dents de votre naïveté..... !

                    Wake Up !

                  • mmbbb 13 mai 2014 21:36

                    il faudrait savoir chaque fois que l’on annonce notre taux de natalite la classe politique monte sur ses ergots et se pame devnat l’europe et surtout l’allemagne en avancant les francais : font des gosses ils ont confiance en l’ avenir sauf qu’il faudrait analyser plus finement cette croissance ( motivation et quel partie de la population a le plus fort taux mais c’est tabou ) Dans votre propos vous ne mettez pas en exergue la tranformation radicale de l’outil industriel Une chaine de montage de renault a boulogne billancourt en 1975 et maintenant ne sont pas comparable


                  • titi titi 13 mai 2014 23:29

                    @babdj

                    Mes chiffres sont ceux de l’INSEE : + 3 millions d’emplois créés en 40 ans.

                    Non seulement « le système » ne détruit pas d’emplois, mais présente un solde positif.

                    Après vous me dites que ce sont des emplois précaires.
                    Que savez vous du niveau de vie des Français en 1975 ? Quel niveau de vie ?
                    Comment vivait un « manœuvre » du BTP dans les années 70 ? Un ouvrier agricole ? Un salarié vacataire ?


                  • titi titi 13 mai 2014 23:44

                    « Dans votre propos vous ne mettez pas en exergue la tranformation radicale de l’outil industriel Une chaine de montage de renault a boulogne billancourt en 1975 et maintenant ne sont pas comparable »

                    Parce que ca n’a aucune importance.
                    Des secteurs disparaissent. D’autres les remplacent.
                    Les méthodes changent, les process également.

                    Combien restent ils de maréchal ferrant ? des rémouleurs ? Ces métiers ont disparus. Comme la photo argentique. Comme la télé cathodique.
                    Mais d’autres prennent la place.
                    La différence c’est juste le temps de cycle qui est beaucoup plus court. Kodak a régné sur la photo argentique pendant 100 ans. Sony sur l’appareil photo numérique pendant 10 ans. Nokia sur l’appareil photo intégré au portable pendant 5 ans. La roue tourne.

                    Le problème de la France, ce n’est pas qu’Arcelor ferme ou aille en Chine. Le problème que c’est que les Google, Amazon, Twiter ne s’y installent pas, et pire encore, c’est qu’avec notre-super-système-éducatif-que-tout-le-monde-nous-envie il ne sorte aucun projet d’envergure.

                    Notre pays n’est plus en mouvement. C’est un pays du 20ème siècle.


                  • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 12:11

                    Notre pays n’est plus en mouvement. C’est un pays du 20ème siècle.

                    Nous avons eu un sursaut de 1945 à quelque part entre 1975 et 1985, puis nous sommes retombés dans une situation comparable à « L’étrange défaite » de Bloch, oeuvre qui fait souvent penser à la France actuelle. C’est aussi ce que disait Drieu, écrivain mal compris, quand il parlait d’un pays qui se regardait crever, qui était devenu trop petit face aux états-continents, Drieu appelait d’ailleurs à une alliance européenne. 

                  • bourrico6 14 mai 2014 12:35

                    Non seulement « le système » ne détruit pas d’emplois, mais présente un solde positif.

                    Sont contents les chômeurs qui s’entassent de savoir que leur pays créent toujours plus d’emploi.

                    Dans le genre je regarde ailleurs, elle est énorme celle la.

                    Tu peux m’expliquer en quoi c’est pertinent comme constat ?
                    Non parce que c’est vachement corrélé avec l’actualité de l’emploi en France, y a pas à chier !!

                     smiley


                  • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 14:59

                    Sur ce coup, titi a tout a fait raison, la population au travail a bel et bien augmenté en France. Les femmes travaillent plus, il y a moins d’inactifs (au sens statistiques, en dehors volontairement de l’emploi ou de sa recherche), moins de rentiers, et il me semble aussi, plus de 50-65 ans (on pourrait être surpris). Il faudrait aussi voir le résultat de l’immigration, même si les grosses vagues ont eu lieu avant 1973 et le début de la crise. Les immigrés sont bien plus jeunes et donc avec un plus fort taux de population active (et peut-être même d’emploi, malgré leur chômage plus important). Je pense qu’il ne faut pas être dogmatique, il est fort possible qu’il y a quarante ans, la richesse produite l’était par un pourcentage plus réduit de la population que maintenant. Ce n’est pas du tout incompatible avec l’idée qu’il existe bel et bien, au dela d’un certain niveau de productivité du travail, la quasi impossibilité du plein emploi, même d’ailleurs dans les pays à l’économie fortement structurée par les exportations profitant de compétititivité avantageuse.


                  • el cogno 14 mai 2014 17:22

                    Mais on s’en fous, si le nombre d’emploi n’absorbe pas la hausse de population, à quoi ça sert de se gargariser sur ça ?


                  • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 18:14

                    Ben c’est justement là le problème. Au début, malgré l’automatisation et malgré l’arrivée de nouvelles couches de la population sur le marché du travail, notamment une partie des femmes, il peut rester théoriquement possible d’augmenter la population active, il suffit de pouvoir étendre la production économiquement soutenable de biens susceptibles d’être consommés, ou de faire dans l’emploi inutile (l’hypertrophie des bureaucraties tertiaires publiques et privées). Au bout d’un moment, à force d’automatiser, même ces expédients ne suffisent plus et c’est ce qu’on vit actuellement.


                    Et il y a un autre problème, en 1975, la population du pays est de 52 millions d’habitants, et de 65 en 2010. Et si on rapporte à la population active, on obtient 2.26 hab pour un actif en 1975, et 2.32 aujourd’hui. J’aurais du en tenir compte dès le début. Non seulement la population active est moins nombreuse en proportion, mais elle est encore plus au chômage. En plus, l’utilisation de la population active pour calculer le chômage est de plus en plus critiquée depuis quelques années, avec le développement des « chômeurs découragés », qui seraient 500 000 en France depuis l’INSEE. Il faut ajouter l’extension des catégories diverses de chômeurs (franchement, considérer la catégorie B comme des non-chômeurs...). Donc en gros, il faudrait comparer les nombres respectifs de 18-65 ans en 1975 et 2010 et avoir les stats des nombres d’heures travaillées ces deux années. Et comme tu le dis, il est des plus probable que les heures travaillées ont augmenté moins vite que les 18-65 ans. Et bien sûr qu’il y a une destruction d’emplois, il faut moins de monde pour faire vivre un nombre donné d’habitants. 

                  • philoxera philoxera 13 mai 2014 19:09

                    Y’a pas 36 solutions : il faudrait :
                    - mieux partager les emplois, notamment par la réduction drastique du temps de travail ! 
                    - mieux partager les revenus, notamment en déplacant les revenus du capital vers le travail


                    • Yohan Yohan 13 mai 2014 20:06

                      Partager les emplois ??? ça ne veut rien dire....encore un marronnier de la gôche qui se nourrit d’illusions. Vaudrait mieux faire en sorte que les gens aient envie d’en créer et pour commencer de créer le leur sans rien attendre d’autrui, surtout si c’est pour insulter ceux qui se lèvent tôt pour monter une entreprise dans le pays qui méprise ouvertement les patrons. 


                    • passtavie passtavie 13 mai 2014 21:37

                      Le problème est le système. Et le système profite aux patrons... ça c’est un raccourci. Il y a patrons et patrons... Il y a la finance aussi.
                      Il y a le mec qui crée sa boulangerie et qui bosse dur pour que ça marche, qui emploie quelqu’un pour l’aider. Il y a le blaireau qui millionnaire et augmentant sa paye de façon obscène se plaint que les temps son durs et qu’il faut réduire le salarié au quasi stade d’esclave.


                    • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 08:55

                      D’où tu sors ça Yohan ? La réduction du temps de travail a été mise en oeuvre dans de nombreux pays et sans mériter tes commentaires imbéciles. http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_215793/lang—fr/index.htm

                      Je te signale aussi qu’on a encore le droit ici d’exprimer autre chose que « sale métèque » et « salaud de pauvre ». Avant de parler de les-méchants-gauchos-qui-ne-laissent-pas-les-autres-parler, t’as qu’à te regarder devant une glace. Ce que tu fais n’est qu’un com à la Morice. Quant à l’argument de la micro-entreprise, oui mais quoi ? Pour ouvrir la 56843ème enseigne de junk food dans l’agglomération de Paris ? Une auto-entreprise de revente de déchets trouvés dans les poubelles ? Je croyais au contraire qu’il y avait un gros problème sur les autoentrepreneurs peu qualifiés, qui n’ont rien à vendre et ne font aucun chiffre d’affaires, faute de qualifications. Là aussi, accuse pas les autres de réciter des mantras.

                    • bourrico6 14 mai 2014 10:21

                      D’où tu sors ça Yohan

                      Ces gens sortent tout et n’importe quoi, il n’y a rien à en tirer, et surtout pas à causer avec eux.


                    • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 10:34

                      Ils sont dans une croisade, fanatisés, et rien ne peut les influencer. Dans le cas particulier de Yohan, là où il est particulièrement dégueulasse, c’est qu’il connait très bien l’état du marché du travail et les mécanismes de la formation/reconversion professionnelle. Or il balance des trucs qui sont factuellement faux, que je sais faux d’après ma propre expérience du milieu, en utilisant des arguments d’autorité pour raconter n’importe quoi. Ce type vient tout droit de la décharge publique.


                    • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 11:32

                      C’est ça mon grand, tout le monde peut obtenir une invalidité juste en se montrant un peu insistant auprès du corps médical. Il suffit d’y penser. Allez, t’es sur un forum ici, t’es pas au cirque. Je crois voir ce à quoi tu fais allusion, mais une telle incapacité à comprendre quoi que soit m’amène à poser une question. C’est quoi ton QI ? Ce qui expliquerait aussi tes discours complètement aberrants sur mes anciens articles. 

                      Et en matière de « fracassitude », j’ai pas de leçons à recevoir d’un type qui prend du Stilnox. Et pourquoi pas un parkinsonien qui se prend pour un mime tant qu’on y est ? smiley smiley smiley

                    • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 14 mai 2014 14:51

                      Passons à autre chose, je sais que t’es un type qui voit tout en termes de conflits personnels et qui se nourrit d’une ambiance de relations interpersonnelles dégueulasses. Ici, sur ce fil, on peut contester des arguments de rocla ou titi, et sans s’écharper. Il y a aussi Yohan et Spartacus, où là on est au delà de toute notion de respect de l’interlocuteur. Or, tout ce que tu vois à dire, c’est à t’en prendre à moi, ou à ignorer les questions que pose un passtavie ou un philoxera sur la possibilité de plus recourir au temps partiel, comme dans d’autres pays, ou le fait que comme dans le cas d’un passtavie, des chômeurs ont souvent l’impression, et sans savoir pourquoi, d’avoir un bandeau « inreconvertible » au front, alors qu’ils ne se sentent pas moins employables que d’autres. Mais de tout ça, t’en as rien à foutre, parce que la réalité de ce que te es, c’est celle d’un petit rentier-retraité, un petit bourgeois qui méprise au fond les chômeurs (pour les immigrés, pas la peine de s’étendre, mais c’est aussi un mépris de classe) et considère les pauvres comme une menace pour son petit confort personnel.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mai 2014 21:10

                      Tout ce texte est bien mais il confond causes et conséquences.

                      1-Les 30 glorieuses et l’industrialisation de cette période sont le fait de l’effet levier de croissance entraîné par le passage d’une productivité multipliée par 10, passée d’une société du cheval au moteur à combustion. D’une énergie et d’un pétrole très bon marché.

                      2-La crise et désindustrialisation démarre en 1973. La Guerre entre les pays arabes et Israël fait monter les prix du pétrole et stoppe la croissance économique.

                      3-Elle est amplifiée par une élite formée à l’ENA, Science Po et Polytecnique ou l’enseignement économique Keynésien est institutionnalisé, sorte de venin Canada Dry de gauchisme.
                      L’ensemble des politiciens en 1973 de tous partis ont adoptent le Keynésianisme comme « vérité » économique. Le Keynésianisme, s’affranchit d’adapter les dépenses aux recettes de l’état. Alors les politiciens successifs en 1973 dépensent sans compter au lieu d’adapter les dépenses de l’état aux recettes. 

                      4-Le Keynésianisme est la meilleure solution pour se faire élire ou ré-élire. Relancer l’économie irraisonnablement sans se soucier des coûts. Dépenser sans compter. Alors les politiciens depuis 1973 font la surenchère ! Allocs en tout genre, emplois fictifs, retraites trop tôt, exonérations, niches fiscales...L’ensemble chargeant la « mule » entreprise. 

                      5-Les dizaines de relances Keynésiennes devaient créer la fin du chômage, mais n’ont créé que la dette et des charges sur la société pour les payer. Etat plus cher et énergie plus chère s’ensuit encore plus de chômage. 

                      6-Le Keynésianisme entraîne une demande incessante de subventions, revendications corporatistes d’intérêts et interventions de l’état. Les hommes politiques Keynésiens Français ne veulent pas admettre leurs erreurs.

                      7- La désindustrialisation amplifié par le socialisme. Ils se réfugient derrière des « Nobels » style Stiglitz qui s’expriment hors sujet, loin de leurs thèses de nobel. 
                      Pour financer leur énièmes plans de relance et les dettes engendrées ils étouffent d’impôts les entreprises seules créatrices de richesses. L’image de la France devient le pays ou il ne faut surtout pas être. Sièges sociaux, industries quittent le pays...

                      Les PME ne parviennent plus à se développer dans un matraquage réglementaire, fiscal, pseudo-social et bureaucratique. 
                      Les investisseurs sont ostracisés et conduit nos grandes entreprises sous contrôle étranger ou sont démembrées pour éviter les pluies de taxes.

                      Voila pourquoi la France détiens le triste record du monde de décroissance industrielle....Factuellement la Suisse, l’Allemagne, l’Angleterre sous politiques plus libérales n’ont pas cette incroyable casse. 

                      • bourrico6 14 mai 2014 10:23

                        blabla, blablabla, blablabla.

                        T’as pas compris que tes discours sont du niveau d’une propagande Stalinienne ?

                         smiley


                      • Werner Laferier Werner Laferier 13 mai 2014 22:05

                        Il n’y a pas de chômage, nous vivons dans un âge d’or, celui ou les gens vivent confortablement, ont un toit, des biens de consommation, une éducation quasiment gratuite, des biens de luxe qui à l’époque n’était pas accessible deviennent accessible aux plus modeste, pas de guerre entres occidentaux, bref, la belle vie.
                        De quoi se plaignent certains ?
                        Je dirai même que pour éradiquer la crise économique qu’il faut réduire les salaires, c’est ce qui aggrave la crise, un revenu selon les compétences serait plus approprié, supposons qu’il y’est deux personnes du même profil, celui qui accomplit des prouesses sera mieux payé que son camarade qui aura un salaire réduit car le travail n’est pas au rendez-vous.
                        D’où on sort l’argent pour compléter le revenu du salarié ? il faudra bien le prendre dans la poche de certains, c’est a dire en bonne partie dans la poche des salariés .
                        Une deuxiéme mesure serait de permettre les départs en retraite à 70 ans, une fois que la personne se sera rendue utile à la société et ne pourra plus rien faire par vieillesse.
                        Le monde économique fonctionnait mieux avant avec des écarts de salaires très inférieurs. Nombre d’entre ceux qui sont propulsés dans les hautes sphères le doivent à leur compétences, les patrons ne méritent pas d’être décriés, ils ont fait des études et ont travaillé pendant l’enfance, c’est ce qui explique pourquoi ils sont la ou ils sont pendant que d’autres sirotait un verre en cours au lieu d’apprendre.
                        Aussi longtemps que les communistes et les démagogues de tout poil trouveront excessifs et scandaleux les salaires des patrons de sociétés importantes faisant vivre des millions de personnes , le prétendue chomage de masse si il existe a peu de chance de baisser en France.
                        Nous voulons de la compétitivité, ou les meilleurs doivent se démarquer des autres afin de produire de la richesse et faire fonctionner l’occident.


                        • mimi45140 14 mai 2014 02:04

                          Madame Bettencourt a du beaucoup étudier dans sa jeunesse , pour le travail vous avez raison , pendant son enfance . Pour la période adulte je n’ai pas vraiment le sentiment d’une intense activité . Je ne me sent ni communiste ni démagogue.


                        • babadjinew babadjinew 14 mai 2014 08:09

                          Et la marmotte elle emballe le chocolat !


                          Comment peut on après cette crise terrible lié directement aux erreurs voir holdup d’une classe plus que minoritaire de financiers (subprime) ternir des propos aussi pathétiques ?

                          De plus, les valeurs phares de l’économie d’aujourd’hui sont des boites qui n’existaient pas il y à encore 15 ans. Facebook, Google, et autres Dailymotion..... Les patrons comme vous dites de ces mastodonte de Wall Street n’ayant même pas 40 ans.....

                          Bref vos propos sont purement idéologiques, déconnecte du monde réel et esclavagiste... 

                          Triste lobotomisé.....

                          Wake Up ! 



                        • Spartacus Lequidam Spartacus 14 mai 2014 08:53

                          @mimi45140

                          Madame Bettancourt est la fille du fondateur de Loreal (Schuller), et veuve de son co-fondateur André Bettancourt. Elle a toujours travaillé dans cette entreprise et son ex-mari l’a mise à l’abri du besoin. L’argent de ces personnes c’est fait librement sur le marché des cosmétiques. 
                          Le groupe LOREAL assure le prestige de la France, et fait vivre directement 25 000 personnes et compte 2.7 milliards de clients...

                          @babadjinew
                          La crise des subprimes voit sa cause dans l’interventionnisme de Clinton qui a demandé à Fannie Mae et Freedie Mac des banques quasi-étatiques, de prêter a des gens insolvables pour tirer profit des votes de ces derniers. Ce sont ces 2 banques qui ont inventé un produit dérivé qui a mélangé les parts des prêts insolvables avec des produits bancaires classiques. 
                          C’est l’état interventionniste qui est la cause, les subprimes étant les conséquences !

                        • bourrico6 14 mai 2014 10:25

                          Il n’y a pas de chômage

                          Bon j’ai signalé « ça » comme abus parce que la c’est vraiment d’une rare crétinerie, et je suis gentil.

                          Un type arrive et balances « la Terre est plate et j’ai les couilles carrées » .... ben ici ça passe, ça choque personne, et son propos reste en plus.


                        • bourrico6 14 mai 2014 10:27

                          Mon pauvre Spartacus, tu es prêt à tout pour justifier que les plus forts enculent les plus faible.

                          Pire, c’est même un bienfait selon toi, et les sodomisés devraient s’estimer heureux.

                          Pauvre type, parasite, cafard abjecte !


                        • zygzornifle zygzornifle 14 mai 2014 09:08

                          MOI PRÉSIDENT mais surtout pas des 8,4 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté, ni des 9 millions de demandeurs d’emploi,ni des retraités faisant les poubelles, ni des smicards dormant dans leur voiture, ni des SDF, ni des RSA, ni des habitants des 1000 cités de non droit confronté à la violence, si on ne peux rein faire pour tous ces malheureux pourquoi as t’on été élu ? Ha on aura son nom dans le dictionnaire et une bonne retraite avec pleins d’a cotés faramineux et on vous dira toute votre vie Mr le président même si on à été le plus minable de la 5é raie publique.........


                          • Tzecoatl Claude Simon 14 mai 2014 16:07

                            La banque centrale européenne prépare un plan pour juin qui pousse les banques à financer l’économie des PME par différentes mesures :



                            • smilodon smilodon 15 mai 2014 22:23

                              @ l’auteur : Ben moi en 1974, en juillet 1974 pour être précis, après ma 2ème 6ème et mon BEPC enfin dans ma fouille, je suis allé demander du boulot à l’usine du coin. Une usine de « gâteaux », biscuits, madeleines et autres... On m’a gentiment reçu à l’accueil.. On a fait venir le « chef », qui m’a regardé de la tête au pied, m’a demandé 2 ou 3 trucs, et au bout de 5 minutes m’a dit ; « tu passes par là, tu vas là-bas, tu demandes une tenue, et demain tu viens à 8 heures » !!.. Voilà, j’avais mon job !... 1/4 d’heure montre en main ça m’a pris !.. Et le lendemain, j’étais au boulot !... La 1ère nuit après, croyez-moi ou pas, mais j’ai bien dormi !.... C’était pas trop facile quand même pour un mec de 17 ans et de 50 kgs tout mouillé de soulever des sacs de farine qui pesaient le double de son poids !... Mais bon !...J’avais un « job » !.. 5,20 francs de l’heure j’étais payé, en 1974 !..Francs, je confirme !..5,20 FRANCS !...De l’heure !.... Sans pouvoir dépasser 40 heures par semaine, vu que depuis Giscard, en dessous de 18 ans, on était « mineur » !.. Les « vieux » se tapaient 48 heures, eux !... Marrant qu’à cette époque je n’ai jamais croisé de dinosaures !...... J’ai l’impression de parler de préhistoire en racontant cela !.... Mais bref !... A l’époque, du boulot y’en avait, pas facile certes, mais y’en avait !... Y’avait des « usines », y’avait de la production !... Dans mon petit patelin de 5000 habitants (y’en a pas plus aujourd’hui), y’avait 5 usines de « biscuits » !.. Y’avait 2 minoteries !..Y’avait une usine de construction de caravanes (baillou), y’avait un élevage de truites, y’avait une champignonière, y’avait un « mécanicien-dentiste », y’avait tant de choses !...Y’avait plus de boulot qu’il n’y avait de monde !..... Un pauvre « patelin » de campagne !....... En 2014, y’a pratiquement plus rien !..... Rien même !.. Sauf ma pauvre « usine » ou ce qu’il en reste !.... A tous mes anciens « potes » de « COLIBRI », à PONS en CHARENTE-MARITIME, je fais des gros bisous !.... Adishatz.


                              • smilodon smilodon 15 mai 2014 22:36

                                ......J’avais oublié la « WESPER » aussi !... Désolé... Elle tourne aussi encore celle-là !. Au ralenti aussi !... Mais bon !.. La « WESPER » à PONS, c’est comme « COLIBRI » !.... Dans l’ADN !... Ceux qui savent sauront !... Adishatz.


                              • smilodon smilodon 15 mai 2014 23:08

                                Quand je vois les « fonctionnaires » défiler dans les rues pour la « revalorisartion du point d’indice », je leur demande à tous les « fonctionnaires » de bien se souvenir de quels « gens » payent leurs salaires !.. C’est les caissières de leclerc, les vendeurs du « brico » du coin, c’est les boulangers, les paysans, les créateurs ou vendeurs de la « vraie vie », au moins financière... Bref, c’est les gens qui gagnent beaucoup moins qu’eux, qui les payent leurs salaires, aux « fonctionnaires » !...... Moi qui suis dans la « vente » en magasin de « brico », qui doit savoir comment poser une moquette, réparer une tondeuse à gazon, remplacer une chaine de tronçonneuse, savoir comment et avec quel produit éliminer la « verdeur » d’une piscine (que je n’aurais jamais les moyens de me payer), comment installer un nouveau chauffe-eau, ou installer un disjoncteur thermique, sur n’importe quel circuit électrique, savoir quelle produit pour éradiquer les taupes, les rats ou les rats-taupes, bref tout savoir sur tout, pour 1200 nets par mois.. Quand je vois les « fonctionnaires » défiler !... Je me marre !... Ca va pas dans votre « job » !..??!!.. Venez donc bosser dans le « civil », vous allez voir comment ça fait !......Adishatz... 57 ans... 13 ans dans la même « boutique » !..1208 euros NETS mensuels !.. Qui dit mieux ?????En sachant TOUT dans TOUS les domaines !..Qui dit mieux, amis « fonctionnaires » ??.. VOUS ??.. J’crois pas !.... Adishatz.


                                • bourrico6 16 mai 2014 12:42

                                  Ca te fais chier de payer le salaire du flic du coin ou de la prof de tes gosses, bon, c’est un peu bizarre, mais limite je peux comprendre.

                                  C’est juste que tu te trompes de cible, mais c’est une caractéristique des teigneux un peu simplets, un truc que je commence à connaitre vu qu’AV en est un véritable vivier.

                                  - D’abord, on trouve un exemple bien gras, comme il en existe partout, et on en fait un cas général... je sais, c’est très simple comme raisonnement, mais c’est la base du discours du simplet de base dont tu viens de nous servir un bel échantillon.

                                  - Ensuite, on fixe bien le doigt hein, surtout ne pas voir que l’impôt sur le revenu finance l’intérêt de al dette, ou dit façon « gauchiste », qu’il engraisse les banquiers... le fait que ce fric pourrait financer les fonctionnaires ça ne t’effleure même pas l’esprit, si tant est que tu en aies un.

                                  Et c’est la que c’est formidable, c’est que les simplets dans ton genre, crachent comme c’est pas permis sur les premiers, et font mine d’ignorer les seconds.

                                  On trouve donc quelqu’un qui aboie comme un pittbull sur plus faible que lui, et qui rampe comme une lavette devant plus fort que lui.

                                  « Je serais odieux avec les faibles, et serviles avec les puissants. »


                                • bourrico6 16 mai 2014 12:45

                                  Une dernière chose, écris lisiblement, de façon détachée, claire, sans coller des majuscules au petit bonheur la chance, ça augmentera ta lisibilité.

                                  Je te dis ça parce que j’ai lu tes conneries en diagonale, tellement c’était indigeste.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès