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Accueil du site > Actualités > Economie > Comprendre HADOPI, ses enjeux, ses risques (2/6)

Comprendre HADOPI, ses enjeux, ses risques (2/6)

La baisse constante des ventes de disques n’est contestée par personne... mais il y a en revanche de profondes divergences dans l’analyse des causes. L’industrie culturelle met en avant une vision catastrophique de sa situation pour appuyer des textes répressifs en France et ailleurs. Pourtant, à bien y regarder, son chiffre d’affaire ne s’est jamais aussi bien porté...

Chapitre II : L’industrie musicale et cinématographique est-elle réellement en crise ?
 
La baisse importante de ventes de disque est un fait qui n’est pas contesté, même par les opposants à l’HADOPI. Il n’y a en revanche aucune unanimité sur les causes invoquées. Pour l’industrie, la principale voire la seule cause est le piratage. Pour les internautes, l’explication est beaucoup plus à rechercher dans la fin d’un modèle de distribution, le téléchargement (légal ou pas) permettant d’accéder de façon presque instantanée à la culture, sans avoir à se déplacer. D’ailleurs le téléchargement légal est aussi en hausse.
 
Mais les maisons de disques communiquent bien plus volontiers sur la baisse de leurs ventes de disques que sur la hausse très réelle et très constante de leurs revenus, notamment pour Universal Music (groupe Vivendi), la première major mondiale et la seule major française du disque. Quant aux bénéfices des auteurs, compositeurs et éditeurs, la collecte par les sociétés de gestion de droits vient de connaître dix années consécutives de croissance.
 
En réalité, seuls les revenus de la musique enregistrée (les disques) baissent d’année en année. Mais tous les autres revenus, en particulier ceux liés aux licences d’exploitation pour la radiodiffusion et la télévision, explosent. Avec la multiplication des médias numériques, il n’y a jamais eu autant de diffuseurs et donc de payeurs qu’aujourd’hui. La crise du disque est largement compensée par la croissance des nouveaux médias, et celle des films par la croissance des entrées en salle.
 
Le niveau de piratage est même devenu un indicateur de succès et de revenus. Les films les plus piratés sont également ceux qui ont le plus de succès en salle. Et l’Espagne, dont la jurisprudence a fait un havre de paix pour le téléchargement, est le pays du monde où le marché du disque est le plus solide !
 
Alors, pourquoi ce décalage entre le discours alarmiste des maisons de disques, soutenu par des projets de loi plus liberticides les uns que les autres, et la réalité des chiffres bruts ?
 
Parce qu’habitués à un modèle économique de biens matériels, qu’ils contrôlent de l’artiste au consommateur, d’une créativité qu’ils encadrent à leur profit, les industriels de la culture voient d’un fort mauvais œil l’irruption d’Internet et la dématérialisation de la culture, qui vient concurrencer efficacement leurs privilèges de découvreur de talents et de distributeur. Cette industrie préfère s’arc-bouter sur un modèle dépassé qu’en inventer un autre, basé sur les services et les produits dérivés, qu’elle risque de ne pas contrôler entièrement.
 
Les verrous numériques (DRM) qui ont longtemps empoisonné la vie des acheteurs de musique numérique procédaient du même phantasme de contrôle. Ils n’ont été abandonnés qu’à regret et longtemps après que leur caractère inutile et contreproductif soit démontré.
 
Mais la volonté de contrôle demeure. Elle rencontre en outre un fort écho auprès du gouvernement actuel, qui sait que les blogs, les sites alternatifs d’information et le Net en général, lui sont majoritairement hostiles, et se découvre donc une convergence d’intérêts (de plus) avec l’industrie.

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15 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 avril 2009 10:24

    « Cette industrie préfère s’arc-bouter sur un modèle dépassé qu’en inventer un autre, » Le chemin de fer a tué les canaux, le transport routier individuel vient à bout du réseau ferré français, l’autoroute tue les nationales...etc. Il est donc naturel que la toile nuise au disque et aux journaux, alors que la culture suit son chemin. Puis-je vous soumettre http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/un-tapis-rouge-pour-la-mafia-du-54674 cette approche que vous n’effleurez pas et qui pourrait bien être le nerf du problème.


    • Thomas Thomas 22 avril 2009 10:38

      C’est un paramètre supplémentaire sans doute mais je doute qu’il soit aussi crucial que vous le suggérez. Le « sex -business » est sans doute le plus inventif, le plus rapide à s’adapter et à apprivoiser les nouvelles technologies. Il était locomotive sur le 3615, sur les 0892, sur les VHS, sur les DVD, ...". Qui se souvient notamment qu’Iliad, la maison mère de Free, a débuté dans le minitel rose ?

      Contrairement à votre article, je pense que cette facette discrète de la production de contenus est vraisemblablement la moins effrayée par les nouvelles technologies parce que ne pouvant compter sur un soutien ouvert, sur les tribunes des médias, elle est condamnée à l’inventivité.

      Je n’ai effectivement pas abordé cet aspect car je le crois, à tort ou à raison, mineur.


    • Roux 22 avril 2009 10:54

      Bonjour,

      Afin d’aider M.Copé dans son difficille combat contre les godillots, qui se snt tristement illustrés durant les débats sur la loi Hadopi, des citoyens ont lancé le site Députés Godillots sur lequel des godillots sont dévoilés jour apprès jour et leur travail parlementaire décortiqué. Les premiers godillots en date sont :
      Alain Marty
      Françoise Guégot
      Jack Lang
      Françoise Hostalier
      Éric Raoult
      Pierre Morange


      • fred evers 22 avril 2009 17:52

        Donc :

        1_ Aprés le vote du parlement européen ( hier (* ) ), le conseil européen devrait entériner l’enterrement d’HADOPI. Sinon à commettre un déni de démocratie.

        2_ Si l’Europe refuse HADOPI, les internautes privés de leur ligne internet gagneront à coup sûr leur procés devant la juridiction européenne. D’où il appert que l’institution chargée en France de valider les lois devra constater cette infraction aux lois européennes.

        3_ Au cas où cette institution ferait défaut à son rôle, la cascade de procés individuels fait à l’Etat du fait de l’absence de passage devant un tribunal pour ’ coupure intempestive et non prouvée d’internet ’ finirait par créer une jurisprudence rendant caduque HADOPI.

        CCL  : Je suis pas juriste, mais il me semble avoir saisi l’impasse dans laquelle cette loi met l’Etat français.... ai-je bien compris ?



        (*) infraction aux droits de l’homme ( liberté de communiquer ) & non-passage devant une juridiction.


        • pendragon 22 avril 2009 17:58

          L’avis des instances européennes n’est que consultatif pour ce cas de cette loi. Donc, l’article expose une vue erronée.


          • pendragon 22 avril 2009 18:14

            Ce sont des instances mondiales qui veulent les sanctions contre les pirates. Et rien ne pourra s’opposer ou empêcher ces sanctions.


            • Thomas Thomas 22 avril 2009 22:33

              C’est lorsqu’on est convaincu qu’une chose est inévitable... qu’elle le devient effectivement !
              Le 9 avril, il était inévitable que l’HADOPI soit votée... et pourtant !


            • fred evers 22 avril 2009 19:10

              Shawford ...

              L’amendement voté n’est en aucun cas consultatif, il se doit par contre d’être voté en séance pleinière, ce qui interviendra dans quelque semaines.

              Je lis par ailleurs : 

              http://www.marianne2.fr/Le-Parlement-europeen-va-t-il-decreter-la-Hadopi-illegale_a178137.html

              Le conseil européen pourrait rejeter un vote du parlement européen ? 3 votes si j’en crois l’article de marianne2 ... ?


              ...dans quelques semaines


              Donc aprés le vote du parlement français probablement pro-HADOPI. Une séance plénière pourrait entériner les votes du parlement européen et dissoudre les prétentions d’HADOPI. Et seulement ensuite interviendrait le conseil européen qui pourrait la remettre en selle ? Sans compter les juridictions françaises charger de vérifier la conformité aux lois européennes....et françaises ( conseil constitutionnel et non-passage devant un tribunal, liberté de communication patati patata ....).




              Je n’insiste pas sur le formalisme de notre conversation, à l’heure des nouvelles technologies per to per ....




              • fred evers 22 avril 2009 20:43

                pour réponse j’ai trouvé ca :

                 

                Comme nous l’avions indiqué, le paquet télécom a été voté hier soir au sein de la commission ITRE, et l’amendement 138 dans sa version originale avec (on ne va pas vous résumer encore une fois toute l’affaire, ses tenants et ses aboutissants, nous l’avons fait hier). Catherine Trautmann, rapporteur du projet, a donc jusqu’au 29 avril pour aboutir à un accord avec le Conseil de l’Europe sur le texte. Elle a accepté de répondre à nos questions à propos d’un débat qui dépasse aujourd’hui le cadre du débat français autour de la loi Hadopi.

                Quel est votre programme pour les jours qui viennent ?
                Dès ce soir, je vais prendre acte avec le Conseil du vote qui a eu lieu hier soir. La commission a été très claire et c’est une position de force. Il faut donc à partir d’aujourd’hui tout faire pour cheminer vers un aboutissement. Il serait aberrant que le paquet télécom soit bloqué au stade où nous en sommes. Tout au long de ces derniers mois, le Parlement a montré sa volonté de parvenir à un accord basé sur le consensus, notamment à propos de l’amendement 138. Je crois que le Conseil n’a jamais vraiment saisi la portée de ce texte et a voulu simplement s’en débarrasser. Aujourd’hui, nous mettons le Conseil en demeure : nous devons trouver une solution. Il y en a plusieurs à explorer pour arriver à un résultat en séance plénière, début mai. Le Conseil ne peut pas prendre le risque de tout refuser pour un seul article.

                Pour arriver à un vote du paquet télécom en séance plénière, il vous faut donc parvenir à un accord avec le Conseil. Mais quelle est votre marge de manœuvre pour y arriver ?
                Elle est faible, évidemment. Avec les différents votes, en première lecture à 88% et en commission hier avec 40 voix pour, 4 contre et 2 abstentions, la position du Parlement est sans ambigüité. Et je ne veux pas dénaturer le sens de ce qui a été voté. Le Parlement a montré sa volonté de défendre systématiquement les droits fondamentaux. C’est un avertissement majeur du Parlement en direction des Etats membres. On leur demande maintenant de venir sur nos positions. Et, contrairement à ce que disent certains, il ne s’agit pas de trahir les artistes. On est vraiment sur une question de fond.

                Une question de fond qui arrive en même temps que le débat politique en France autour de la loi Création et Internet...
                C’est vrai, c’est presque ubuesque. La date limite de dépôt des amendements pour la séance plénière est le 29 avril, date du début de la deuxième lecture de Création et Internet en France ! Mais le Parlement Européen n’a jamais demandé à être impliqué dans le projet Français. Il faut se souvenir qu’au départ, la question des contenus n’avait rien à voir avec le paquet télécom, mais certains ont voulu en profiter pour valider la riposte graduée et Hadopi. Ce sont eux qui ont tout déclenché. Ceci dit, je pense qu’on doit aujourd’hui se poser la question de la limite de la sécurisation des réseaux et de l’équilibre avec les libertés fondamentales. Le débat actuel a montré que si on ne veut pas opposer les internautes et les créateurs, il faut absolument tout traiter en même temps. Il ne faut pas se contenter de choisir la sanction en prenant des dispositions attentatoires aux libertés.

                Donc, si le paquet télécom est voté en séance plénière début mai, la France devra renoncer à la riposte graduée...
                D’après le fonctionnement du droit européen, oui. Et, de toute façon, c’est vraiment de l’acharnement de la part du gouvernement français de vouloir imposer par tout les moyens un texte qu’ils n’arrivent même pas à faire passer en première lecture à l’Assemblée nationale. Depuis des mois, la France fait tout pour faire retirer l’amendement. La lettre du président Sarkozy à Barroso à ce propos est quand même très révélatrice. Il faut arrêter de jouer avec le Parlement !

                Aujourd’hui, le paquet télécom passera avec l’amendement 138 ou ne passera pas. Etes-vous optimiste sur l’issue des négociations à venir ?
                Aujourd’hui, nous avons, au sein du parlement, l’accord de tous les groupes politiques. Mais rien n’est encore gagné. Le Conseil a voulu depuis le début imposer son propre rythme, en espérant sans doute que l’échéance électorale finirait par mettre la pression sur les députés pour passer coûte que coûte le paquet télécom. Finalement, la pression est bien là, mais dans l’autre sens. C’est une pression citoyenne pour défendre les libertés fondamentales. Si le Conseil refuse un accord, il devra prendre ses responsabilités. Le paquet serait alors envoyé en conciliation en septembre. Et on serait dans l’obligation de rouvrir d’autres discussions importantes que nous avons mis des mois à boucler. Le retard pris serait très préjudiciable, et aucun gouvernement n’y a intérêt. Si ça arrive, le Conseil devra prendre ses responsabilités.

                On a l’impression qu’au delà de l’amendement 138 et du projet de loi français, cette affaire met en avant les problèmes de la représentation démocratique en Europe et de l’équilibre des institutions...
                Exactement. J’ai toujours, en tant que rapporteur du paquet télécom, privilégié la voie de la négociation et du consensus. Mais le Conseil s’est très vite crispé sur le sujet. C’est une question importante, parce que c’est une question de confiance. On sait que le Parlement est l’institution européenne dans laquelle les citoyens ont le plus confiance. Ca ne veut pas dire qu’on a un bilan irréprochable, mais on ne veut pas les décevoir. Au travers du respect ou non de la volonté du Parlement, des milliers de gens vont juger de le façon dont ils sont représentés au sein de l’Europe. Et il ne faut pas mettre en danger le Parlement. C’est un sujet très sensible. Ca m’a beaucoup préoccupée ces derniers mois, même la nuit. On est vraiment suspendu à un fil.

                *


              • fred evers 22 avril 2009 21:09

                Donc les nations européennes, vendues à l’ultra-libéralisme, peuvent tuer dans l’oeuf la réaction du parlement européen lui-même loin d’être sans tâches....Catherine Trautmann étant une des députés socialistes qui a le plus soutenu ces politiques ultra-libérales qui ruinent les plus fragiles. Mais espérons.


                • pendragon 22 avril 2009 22:54

                  La manif anti-HADOPI de Paris sera probablement annulée car moins de 1350 personnes se sont inscrites et le compte n’y est pas. HADOPI s’impose.


                  • Tchoa Tchoa 25 avril 2009 18:03

                    Je reviens sur le sujet de l’article : l’industrie de la musique et du ciné. D’abord, c’est une industrie. Et si problème il y a, il est totalement inadmissible qu’il soit traité par des mesures législatives touchant à la liberté et à la vie culturelle.

                    Avec en bonus le ridicule technologique de l’affaire des DRM, tout cela me rappèle furieusement la campagne menée il y a vingt ans par (à peu prés) les mêmes acteurs pour le vynil contre les K7. J’ai revu sur le net l’étiquette « Home taping kills music », souvenirs ...
                    A l’époque, la taxe dite « pour Copie Privée » les a bien calmés ; d’une part parce que c’était un dispositif relativement bien équilibré, et les sommes reversées sont loin d’être négligeables, et encore aujourd’hui sur les anciens supports comme sur les clés USB ou les cartes SD ; d’autre part parce que la « crise » de cette industrie était moins grave et que celle-ci préparait le CD qui allait lui assurer de calossaux bénéfices pendant des années et en plus ils avaient fait passer leur message : « copier = mal ».

                    Quant aux causes de cette crise, en qualité d’amoureux de la musique et ancien infiltré dans le millieu, je l’impute directement et totalement à l’industie elle-même.
                    J’ai commencé à desespérer il y a 10-15 ans, quand les maisons de disques, boursouflées des revenus du CD, se sont dévorées les unes les autres jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les 4 actuelles ; à l’époque, il en restait encore quelques dizaines et vingt ans plus tôt des centaines. ( ah ! l’édition ! )
                    Alors, ces industries ont cru pouvoir tout controler et surtout gagner un max sur tout ça : de la production à la diffusion.
                    Mais au delà de ces hérements mégalomanes, mon désespoir devient sans fond quand je vois l’offre culturelle musicale et ce depuis des années. Il n’y a plus de petits distributeurs, contrairement au livre avec lequel quelques libraires survivent encore, mais plus de disquaires. Et si l’on regarde dans la grande distribution, les supers marchés, il y a biensûr quelques artistes, incontournables de l’époque et ayant concédé pour simplement exister de passer par les circuits de distributions de cette industrie. Tous le reste n’est que fonds de catalogue repaquagés, compilations, best-off, fausses stars de télé réalités et autres produits purs studio à la mode du moment ; c’est affligeant, encore.

                    La musique est certainement la forme culturelle la plus ancienne et la plus populaire. Des industrielles demandent sans arret à nos politiques qu’on leur donne tous les droits exclusifs sur elle, le pouvoir en France aujourd’hui y répond par HADOPI, tant pis ... pour eux, car l’histoire jugera.


                    • Tchoa Tchoa 25 avril 2009 21:20

                      A la relecture, je souhaite juste ajouter un point, pour parraître moins ringard mais surtout pour répondre à l’argumentation pro Hadopi classique face à mon type de discour : « L’offre légale en ligne » de (soit disant) millions de titres.

                      Je n’ai encore jamais acheté de musique en ligne parce que :
                      - les prix sont absolument excessifs pour un produit immateriel,
                      - je ne veux pas être contraint par des normes propriétaires logicielles ou matérielles,
                      - les DRM étaient innacceptables : copies et compatibilité très limités, fichiers innutilisables, achats perdus et contrat floué quand les serveurs s’arrêtent,
                      - je ne trouve pas normal de devoir payer à nouveau pour des oeuvres que je posséde déjà sous forme analogique,
                      - les produits de l’ensemble des catalogues comme ceux mis en avant ne m’intérressent pas du tout.

                      Par exemple, quelle offre légale en ligne m’offre d’aquérir l’album « Live Loving » de Sugar Minott que j’ai téléchargé hier soir ? Et encore ai-je pris un grand classique (pour les connaisseurs), mais tant d’oeuvres éditées en analogique, que leurs droits soient ou non détenus par une major, ne seront jamais numérisées dans une démarche commerciale. Alors, heureusement qu’il y a des passionnés à la limite de la légalité pour faire exister sur le net ces pans de la culture que personne ne peux juger négligeables, dans un parfait esprit de respect pour les artistes et l’ensemble des acteurs ayant contribués à ces créations ; avec la seule volonté de partager, partager avant tout le bonheur de connaitre de belles choses, partager l’émotion que peuvent engendrer des chef-d’œuvres du passé, sans aucune intention de profit financier.


                    • norbert gabriel norbert gabriel 25 avril 2009 18:09

                      «  »Cette industrie préfère s’arc-bouter sur un modèle dépassé qu’en inventer un autre, basé sur les services et les produits dérivés, qu’elle risque de ne pas contrôler entièrement.«  »

                      est-ce que ça veut dire que la musique sera un produit d’appel, gratuit, pour vendre des tee-shirts ? ou des sonneries de portables ???
                      J’essaie d’imaginer la tronche de Mozart, « bien ta musique, coco, on la vend à SFR ! » mais fais plus court....


                      • norbert gabriel norbert gabriel 25 avril 2009 18:12

                        «  »"Et si l’on regarde dans la grande distribution, les supers marchés, il y a biensûr quelques artistes, incontournables de l’époque et ayant concédé pour simplement exister de passer par les circuits de distributions de cette industrie. Tous le reste n’est que fonds de catalogue repaquagés, compilations, best-off, fausses stars de télé réalités et autres produits purs studio à la mode du moment ; c’est affligeant, encore.«  »"

                        c’est en effet consternant, j’étais il y a quelques jours dans un hyper Carrefour du côté de Thiers, car il n’y a plus un disquaire à Thiers semble-t-il, et le choix de disques est affligeant, avec un rayon sans queue ni tête, au sens propre.

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