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Accueil du site > Actualités > Economie > De qui se moque-t-on ?

De qui se moque-t-on ?

Une dépêche de l’AFP du 14/06/2010, reprise par tous les médias, a donné une information de première importance sur la générosité des plus riches pour aider les pauvres.
Son titre et son contenu ne laissent aucun doute :
 
« LES DEUX HOMMES LES PLUS RICHES DU MONDE S’ALLIENT CONTRE LA PAUVRETE :
 
Les deux hommes les plus riches du monde, le Mexicain Carlos Slim et l’Américain Bille Gates, ont annoncé lundi qu’ils investiront, avec l’Espagne, 150 millions de dollars pour améliorer la santé des plus pauvres d’Amérique Centrale et du Mexique.
« Je suis très ému de créer une société avec l’Institut Carlos Slim. C’est vraiment la première société que nous montons ensemble mais je suis sûr que ce ne sera pas la dernière », a déclaré à Mexico Bill Gates, pendant la présentation du projet en présence de l’Infante Cristina d’Espagne...
« La santé est pour moi la première priorité », a dit Bill Gates... L’argent servira à financer des projets pensés et exécutés par la Banque interaméricaine de développement (BID), dans les soins maternels, la nutrition, la vaccination, le paludisme ou la dengue, qui devraient bénéficier à 10 millions de personnes. »
 
Cette dépêche montre ainsi que les hommes les plus riches du monde sont sensibles aux difficultés des pauvres et n’hésitent pas à investir des sommes très importantes pour les aider. N’est-ce pas un bel exemple d’humanité de la part de ces hommes qui sont tant décriés pour l’importance de leur richesse ?
 
Cette annonce mérite pourtant d’être analysée pour vérifier si l’on peut réellement parler d’une alliance contre la pauvreté.
 
On peut constater en premier lieu qu’une somme de 150 millions de dollars répartie sur 10 millions de personnes, représente un investissement de 15 dollars par individu. Si en plus, on sait que cette somme sera donnée sur cinq ans, cela fait 3 dollars d’investissement par an et par individu pour améliorer sa santé. Peut-on raisonnablement penser que c’est suffisant compte tenu du dénuement de ces populations ? De qui se moque-ton ?
 
Aider les pauvres grâce à la création d’une société dont l’objet est de financer des projets qui sont eux-mêmes initiés par une banque dont l’objet est aussi de financer des projets d’aide au développement est pour le moins paradoxale. Faut-il rappeler qu’une société a pour vocation d’être bénéficiaire et de distribuer des dividendes à ses actionnaires ? 
 
Il faut savoir que la dépêche indiquait aussi que Carlos Slim avait une fortune estimée de 53,5 milliards de dollars et Bill Gates 53 Milliards, mais également que cet investissement se faisait sur cinq ans à parts égales avec l’Etat espagnol. Pourquoi créer une société et ne pas faire un simple don à la BID pour lui permettre d’améliorer le financement de ses projets ?
 
De plus, un rapide calcul permet de constater que les 100 millions de dollars sur 5 ans, investis par Carlos Slim et Bill Gates représentent pour chacun d’eux un investissement de 0,0189% de leur capital chaque année. Cet investissement, qui n’est même pas un don, est donc équivalent à l’effort que ferait un Français ayant un patrimoine de 265.000 euros en faisant un don de 50 euros. De qui se moque-ton ?
 
Peut-on s’étonner qu’aucun français faisant un don de 50 euros à une association caritative n’ait le privilège d’une dépêche spéciale de l’AFP afin de montrer l’importance de sa générosité au monde entier ?
 
En conclusion, cette aide contre la pauvreté en Amérique Centrale de Carlos Slim et Bill Gates pour les pauvres d’Amérique Centrale est, relativement à leur niveau de patrimoine, inférieure à ce qu’un Français moyen donne régulièrement aux associations caritatives. Non seulement cela ne mérite pas une dépêche de l’AFP mais cela procède d’opérations de communication particulièrement indécentes.
 
Certes, leurs apports ne se limitent pas à cette opération. Bill Clinton estime que Carlos Slim est un des plus grands philanthropes du monde et Bill Gates a annoncé en 2007 qu’il va donner 95% de sa fortune à sa fondation. Toujours est-il que malgré toutes ces annonces, ils restent, aujourd’hui, les plus riches du monde.
 
La grosse majorité des français est sans aucun doute, beaucoup plus généreuse que ne le sont les plus riches du monde. Par leurs impôts et cotisations, ils sont les champions du monde de la générosité avec quelques pays scandinaves, compte tenu de la part relative de leurs revenus et capitaux qui servent à la redistribution aux plus démunis, même si ce n’est volontaire. Toujours est-il qu’ils ne sont jamais remerciés et encore moins mis en avant pour cette réalité.
 
Quand verra-t-on en France, une étude annuelle donnant l’importance de la part de leurs revenus et capitaux consacrés à la redistribution aux plus démunis sous forme de prestations sociales et aides multiples ?
 
L’objet de cet article n’a pas pour but de faire le procès des riches mais de leur communication. Car contrairement à une idée reçue, en France, la suppression des milliardaires n’améliorerait en rien les conditions des plus pauvres. En effet, le patrimoine des milliardaires dans le monde est d’environ 3.500 milliards de dollars. La confiscation pure et simple de ces fortunes permettrait au maximum de générer un revenu de 140 milliards par an (hypothèse d’un placement à 4%).
 
Cette somme est à comparer aux 3 milliards de pauvres dans le monde, vivant avec moins de 912 dollars par an, suivant les données de la Banque Mondiale.
Si l’on partageait entre tous les pauvres le revenu annuel de la confiscation du patrimoine de tous les milliardaires da la planète, le revenu annuel de ces pauvres augmenterait de 46 dollars soit 0,12 dollar par jour.
 
Il n’est nullement besoin de rajouter à cette démonstration les effets d’une telle confiscation sur l’emploi et l’économie, pour montrer que ce n’est pas en dépossédant les milliardaires de leurs biens que le sort des pauvres serait amélioré.
 
Certains diront qu’il vaut mieux ces investissements que rien. Certes, mais j’aurais aimé lire qu’il s’agissait de dons et non d’investissement qui vont produire des bénéfices. Sait-on que la fondation Bill-et-Melinda-Gates investit 95% de ses fonds dans des investissements rémunérateurs sans lien avec son objet et gérés par des financiers ?
 
On est face à ce qu’on appelle le « charity business », avec ses opérations de communication dont le but est de mettre en valeur la philanthropie des milliardaires et améliorer leur image. On oublie trop souvent que leurs fortunes ont été démultipliées par l’accès aux paradis fiscaux.
 
Doit-on mettre à l’honneur ceux qui ne donnent qu’une partie des profits qu’ils ont fait illégalement ?

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30 réactions à cet article    


  • Annie 17 juin 2010 12:51

    Ce n’est pas tant la générosité de ces philantropes qui est à remettre en cause, que le fait que leur argent finance des projets des entreprises privées, projets qui devraient relever normalement des compétences du service public. Dans le cas de la santé, ils ont tendance à financer des initiatives avec des « fonds verticaux » pour soutenir des objectifs thématiques ciblées et en général non intégrées aux structures publiques. C’est le cas en Afrique de la Fondation Gates avec GAVI (immunisation) et le risque d’instrumentalisation par les plus gros donateurs a été identifié, notamment celui d’une privatisation par la porte de derrière des services assurés normalement par le secteur public.


    • Olivier Bach 17 juin 2010 14:27

      Je pense avoir bien précisé que ce n’est pas la générosité des philantrophes qui est à remettre en cause mais leur communication. Un peu de pudeur serait préférable.
      On peut aussi se poser des questions sur le bien-fondé d’associations entre ces donateurs et des états qui feraient mieux de mettre un terme aux possibilités d’évasion fiscales.


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 13:26

      C’est clairement la façade des montages financiers type « fondation » pour éviter les impôts et droit de succession...

      Tout juste si ce n’est le calcul qui est impossible des réellement plus riches personnes.

      Allez comptez les avoirs des Rockfellers que je rigole !


      • jmcn 18 juin 2010 08:37

        Je crois que cela ne ferait rire personne au contraire, il y a de quoi tout foutre en l’air. Je rappelle que la famille Rockefeller est une des fondatrices de la réserve fédérale américaine (avec JP Morgan aussi) et que cela fait près d’un siècle que ces intérêts privés émettent le dollar sous forme de dette avec intérêts.

        C’est à dire que la famille Rockefeller, c’est le dollar. On ne peut donc pas parler d’avoirs, c’est un autre concept.

        Aujourd’hui l’impôt fédéral ne sert qu’à une chose : payer les intérêts des dollars émis sous forme de crédit : ceci rentre directement dans la poche des Rockefellers.

        Il y a là un scandale faramineux, de quoi justifier à lui seul une révolution.


      • Gemini Gemini 17 juin 2010 13:59

        Ce n’est pas comme si, en outre, la richesse qu’ils se sont accaparés ne l’avais pas été au détriment de ceux auxquels ils viennent en aide maintenant. En résumé, cela revient à faire, au final, que d’une main il vous prenne tout, puis, dans un second temps, devant micros et caméras, il vous rendent une infime part de ce qui vous a été spolié auparavant. Et en plus vous êtes priés de dire merci. Effectivement, comme le dit l’article : mais de qui se moque-t-on ?


        • Olivier Bach 17 juin 2010 14:38

          Je suis plus nuancé. Les plus riches ne nous prennent pas tout d’une main et ne nous rendent pas qu’une infime partie. Leur fortune est le plus souvent le résultat d’une réussite industrielle incontestable. Par contre il n’est pas contestable non plus, qu’ils n’ont pas payé et ne payent pas les impôts correspondants à leur niveau de fortune et de revenus. C’est la raison pour laquelle, ils ne méritent pas qu’on leur dresse des lauriers pour leur « générosité ».


        • mcjb 17 juin 2010 15:58

          de qui se moque t’on en effet
          Mr bill gates avait connaissance du savoir euclide en son temps puisque 666 rejoint le nombre 518 puissance 313 en 4725, repris par Newrton en 1600,
          de qui se moque on en effet , aucune communication scientifique n’a ete faite par Mr Bill Gaetes,
          de qui se moque t’on en effet quand on sait que l’obelisque de Wachinton fait 5+5+5 pieds,

          decouvrant cela j’ai compris que la vision du monde etait differente d’un continent a l’autre, 
          ce que fait Mr bill Gaet ne m’importe peu, combien de vies aurait il pu epargner si il avait fait son devoir d’honnete citoyen des etats unis d’amerique ’


          • mcjb 17 juin 2010 16:16

            il y avait un site de reference , mais dsl j’ai perdu la page


          • Traroth Traroth 17 juin 2010 16:00

            Si je vole 1000 €, en rendre 1 n’est en rien de la philanthropie.


            • Olivier Bach 17 juin 2010 17:46

              J’ajouterais que voler 1 dollar et en rendre 1, n’est pas plus de la philanthropie. Cela me semble plus correspondre au profil de Bill Gates et de beaucoup de milliardaires. Le pire est qu’ils ne s’en rendent certainement pas compte.


            • cmoy patou 17 juin 2010 16:38

              Etre devenu riche en une vie n’est pas possible sans avoir marché sur les autres.


              • Olivier Bach 17 juin 2010 18:21

                Pour la grande majorité d’entre eux, c’est exact, mais pas pour tous. A mon avis, Jean Mantelet, le fondateur de Moulinex , a fait fortune sans marcher sur les autres et il y en a d’autres.
                Etre riche n’est pas honteux. D’autant plus, comme je l’ai montré, la confiscation de la fortune de tous les milliardaires de la planète et répartir cet argent aux plus pauvres, ne changerait absolument rien à leur niveau de vie. Par contre, c’est lecomportement de la plupart d’entre eux qui est trop souvent honteux. Ceux qui pourraient changer cet état de fait sont les hommes et femmes politiques qui, au lieu de leur faire des courbettes, feraient mieux de les rappeler à leurs devoirs. Mais il ne faut pas oublier que c’est nous qui élisons les dirigeants des pays démocratiques. C’est donc à nous de faire en sorte que cela change et trouver les hommes ou les femmes qui en sont capables. C’est sans aucun doute ce qu’il y a de plus difficile mais, j’ose l’espérer, pas impossible.


              • cmoy patou 17 juin 2010 19:21

                @ l’auteur,
                je n’ai pas écrit qu’il est honteux d’être riche je trouve même que c’est vital dans une société moderne pour avancer par contre les écarts entre pauvres et riches ne cessent d’augmenter donc c’est bien que les riches écrasent les autres pour êtres encore plus riche et de ce fait créée encore plus de pauvres et c’est là que le bât blesse le monsieur moulinex que vous citez faisait surtout du paternalisme . Pour le reste je suis en accord avec vous c’est nous tous qui avons les cartes en mains.
                le culte de la charogne vous connaissez je pense ?

                http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-30326423.html


              • Croa Croa 17 juin 2010 23:09

                à Olivier : FAUX !

                2% de l’humanité détient 50% du patrimoine des ménages


              • Olivier Bach 18 juin 2010 00:37

                A Patou,


                Il ya relativement nettement moins de pauvres aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Mais je suis d’accord avec vous sur le fait que certains accumulent une richesse indécente qui pose des problèmes aujourd’hui.


              • Olivier Bach 18 juin 2010 00:42

                A Croa,

                Je n’ai jamais dit le contraire. La question est de savoir quel ratio serait acceptable et quelles méthodes employer pour l’atteindre.


              • Mycroft 17 juin 2010 17:55

                Vous dites une non vérité dans votre article.

                Quand vous dites que confisquer l’argent des milliardaires ne ferait que 140 milliard d’euros par ans, soit 50 euros par pauvre, vous oubliez :

                - Qu’en mutualisant les biens, on gagne plus qu’en les répartissant. Cette somme pourrait profiter à la collectivité bien plus qu’en la répartissant parmi les pauvre. En l’investissant dans de larecherche publique, par exemple, ou dans des biens durables et de qualité. Il est bien connu que, quand on a de l’argent et des moyens, il est bien plus simple de gagner plus d’argent.
                - Que pour arrêter d’être pauvre, ce n’est pas un don régulier qui est nécessaire, mais un moyen de sortir de la pauvreté, de se remettre sur pied, de faire face à des difficultés qui sont infranchissable en l’état.
                - Que sans riche, on supporte bien mieux de se serrer la ceinture. La preuve, après la révolution, on vivait moins bien. Mais nos nobles étaient décapités, ça rendait la chose supportable.
                - Que lesriches utilisent leur fortune comme une arme contre les populations, via les banques, pour imposer leur idées. Pour s’en convaincre, regardez l’implication des riches dans le monde politique.Regardezl’impacte que peuvent avoir les banques sur des pays souverain comme la Grèce.

                Oui, en réquisitionnant la fortune des riches, on pourrait faire de grande chose. Mais il est vrai qu’il y a une possibilité qu’on en fasse pas grand chose. Mais une chose est sur : eux n’en font rien d’utile pour l’humanité. Voir même en feront quelque chose de nuisible pour l’humanité. Ils ont déjà commencé.


                • Olivier Bach 17 juin 2010 18:57

                  Je n’ai pas écrit qu’on ne pourrait rien faire mais que cela ne résoudrait en rien le problème de la pauvreté dans le monde.
                  Si je vous comprends bien vous êtes pour la nationalisation des riches. Cette expérience a déjà eu lieu avec le communisme et les résultats que l’on connait, soit plus de pauvreté.
                  Permettez moi de douter de l’efficacité de la recherche publique. Elle n’a pour le moment nullement démontré que plus elle reçoit de moyens, plus le niveau de vie de la collectivité s’améliore.
                  Là où je suis d’accord avec vous, c’est que les pauvres n’ont pas besoin que de dons. J’ai déjà écrit dans un article sur AV, que la première chose à apporter aux pauvres était des structures complètes d’éducation afin qu’il puissent recevoir un enseignement équivalent au nôtre. Il n’est pas nécessaire de couper les têtes des riches pour cela.
                  Jusqu’à preuve du contraire, la révolution n’a pas supprimé les riches...et le communisme non plus. Ce qui a rendu la vie plus supportable est l’arrivée d’une justice égale pour tous, riches et pauvres. Il n’y avait pas que le nobles qui étaient riches. Par contre, ils avaient des privilèges qui ont été heureusement supprimés.
                  Comme je l’ai dit précédemment, ce ne sont pas les riches qui posent des problèmes mais les politiques qui n’ont ni le courage, ni la volonté de faire appliquer les lois.


                • Marc Bruxman 17 juin 2010 19:06

                  « - Que sans riche, on supporte bien mieux de se serrer la ceinture. La preuve, après la révolution, on vivait moins bien. Mais nos nobles étaient décapités, ça rendait la chose supportable. »


                  En gros personne pour te rappeler que t’es un looser et tu vis mieux ? Super ! C’est ca la différence, la ou certains se disent dans 15 ans je roulerai en ferrari j’aurais une baraque de ouf avec piscine comme Maurice, d’autre se disent, Maurice c’est un salaud, il devrait vivre en HLM comme nous. Super ! 

                  « - Qu’en mutualisant les biens, on gagne plus qu’en les répartissant. »

                  Super, donc en gros, on paie cinq macdos à tous les pauvres de la planête ! Ca c’est de l’usage utile. A la place, il y a de l’investissement utile et rentable qui ne se fera pas. Tout le monde s’appauvrit. 



                • Olivier Bach 17 juin 2010 19:14

                  Ce n’est pas en réquisitionnant la fortune des riches qu’on peut faire de grandes choses mais avec beaucoup d’argent, d’où qu’il vienne. De l’argent, dans le monde, il y en a beaucoup mais il est effectivement mal utilisé. Pour le moment, l’argent des riches, est en grande partie prêté aux états. On voit ce qu’il en ont fait et en font...Que cet argent ait été prêté ou donné n’y changerait absolument rien si ce n’est quelques milliards d’intérêts en moins qui ne changent rien au problème.


                • Mycroft 17 juin 2010 21:17

                  L’argent des état, justement, quand on connait la nature humaine, n’est pas si mal utilisé.

                  Vous parlez du communisme qui aurait rendu les gens plus pauvre... Évitez le révisionnisme. Un pays comme l’URSS a été, après 2 guerre qui lui ont fait très mal, en mesure de rivaliser avec la plus grande puissance du monde (qui a elle, au contraire, largement profité de la guerre pour son commerce, vu qu’elle ne s’est pas déroulé sur son territoire). Le communisme a fini par être corrompue, c’est un fait, faute de démocratie. En déduire que, par nature, le système est un problème, c’est faire preuve d’un effrayant manque de logique. La corruption est le problème, pas le communisme. Après guerre, un système hybride « avec des vrais morceaux de communisme dedans » a été mis en place en europe de l’Ouest. Le résultat était plutôt bon.

                  Au passage, la richesse, ce n’est pas seulement l’argent, mais tout le confort. Les nobles vivaient plus confortablement que ceux qui se sont battus pour faire la révolution. Après, il est vrai que ces derniers ont été utilisés par la bourgeoisie de l’époque. Mais ce ne sont pas les bourgeois qui étaient dans l’armée révolutionnaire. ce ne sont pas eux qui ont libéré notre société. Eux n’ont fait que sauver leur peau et leur fortune, et promettre un avenir radieux qui n’est finalement pas venu (du moins pas de leur fait).

                  Quand à Bruxman, qui utilise le vocabulaire préféré des crapules, le mec qui vie modestement n’est pas un looser. Juste un mec normal, souvent bien plus utile que ceux que vous appelez winer, qui sont des parasites, le plus souvent, inutiles, mais très doués pour se faire mousser. Si on regarde le gratin actuel, combien on déposé un simple brevet, ou publié un article scientifique ? Très peu, pourtant, c’est ça qui fait avancer le monde. C’est grâce à ça que nous pouvons discuter actuellement. Le fait d’accepter de se serrer la ceinture, c’est de la décence. Parce qu’au final, à l’exception de certains génies, qui ne sont pas souvent riches, on a tous une utilité assez marginale et approximativement égale. Mais les gens comme Bruxman, préfèrent insulter les gens qui n’ont pas leur chance, plutôt que de faire preuve de décence. Ca leur permet de justifier leur situation. Car justement, nous n’avons pas les moyens de faire rouler tout le monde dans des Ferrari. Pas assez de ressource, pas assez de technologie. Et pas la nécessité non plus. On a besoin d’une voiture (et encore, mais c’est un autre débat), pas d’une Ferrari. C’est un gaspillage qui n’est tolérable que si on peut se permettre de gaspiller. Ce qu’on ne peut pas se permettre.

                  Quand à la recherche publique, quel que soit le pays qui la pratique, ne pas se rendre compte de l’importance qu’elle a pour les générations future est dramatique. Vous rendez vous compte que la plus part de notre technologie actuelle provient de recherche faite durant la deuxième guerre mondiale ou la guerre froide.

                  Et les avancé à long terme, justement, ne sont pas faite par les entreprises. Ce n’est pas rentable, ou plutôt, ce qui payent ne seront pas ceux qui bénéficieront des effets de la recherche (ce seront leur enfants ou leur petits enfants qui récolteront le gros lot).

                  Si vous ne voyez pas les effet de la recherche, regardez, au hasard :

                  -internet (développé à la base pour l’armée, par des labos publique américain)
                  - l’informatique (développé à la base pour monsieur Turing, académiste)
                  - Le nucléaire, issue de travaux théorique, notamment d’Einstein, et des travaux liés au projet Manhattan.

                  Toutes ces avancés, on les doit à des chercheurs payés par l’état.

                  Bruxman, il faudrait me dire où vous voyez que l’utilisation privée des fonds mène, pour l’humanité, à des résultats plus probants que celle faite des fonds publique. Les gaspillages privés sont légion, et nous en payons tout autant les conséquence. Un petit exemple, significatif, est la publicité. Véritable absurdité, puisqu’elle incite les gens au gaspillage. Les gens consomment ce dont ils ont besoin, il est néfaste d’accentuer ces besoin. Au contraire, il est souhaitable de les réduire sans que les individus ressentent une perte. L’opposé de ce que nous faisons.

                  Je ne parle même pas des gaspillage fait en luxe par les dirigeants. On ne voit pas souvent d’industriels à nos conférence, mais en même temps, il faut dire que nous le faisons pas dans les hotêls trois étoiles auquel ils sont habitué. Et après, on s’étonne que la recherche se coupe de l’industrie. Les industriels ne volent pas souvent en classe éco. Et j’en passe et des meilleurs. Ces gaspillage sont d’autant plus inacceptables qu’ils sont très simple à éviter, sans perte réelle efficacité.


                • Mycroft 17 juin 2010 21:24

                  Les milliards d’intérêt dont vous parlez change au contraire beaucoup au problème. Car ils font pression sur les états et les poussent à imposer aux peuple d’obéir à des mouvement non démocratiquement élus (les banques entre autre) et à sacrifier des choses essentielles pour sauver des choses superflues.

                  Dire que les états utilisent mal l’argent est facile. Pouvez vous me montrer quels organisme font mieux que les états démocratiques moderne ? Le cahier des charges n’est pas simple.

                  Il y a des optimisation possible, je l’admet volontiers. Mais un certain nombre des optimisations proposés sont faites par des gens complètement déconnecté des réalités technique (mais très doués en économie, du moins d’après eux, même si ils défendaient les placement de type subprime), alors que c’est justement les gens qui ont une connaissance technique réelle des chose qui sont à même de décider.

                  Quand on est pas soit même au fait des méthodes appliqués dans la fabrication du pain, on ne vient pas dire à un boulanger comment faire son travail.


                • Olivier Bach 18 juin 2010 01:00

                  A Mycroft,

                  Le monde auquel vous aspirez n’est pas le mien. Ceci a au moins l’avantage de la diversité. Des états puissants sont nécessaires mais ils n’ont pas à s’occuper de tout. Par contre, ils feraient mieux de concentrer leurs moyens et leurs actions sur leurs missions premières. Ce n’est pas aux états à nous dire comment être heureux et comment vivre.


                • Mycroft 18 juin 2010 10:45

                  Qui a dit que les états doivent s’occuper de notre bonheur.

                  Vous lisez ce que vous avez envie de lire.

                  Il y a des problèmes pour lesquels il existe des solutions techniques. Pour régler ces problème, la démocratie n’a pas sa place. On ne va pas voter pour ou contre la gravité. Mais ces problèmes sont rares. C’est pour cela qu’on a besoin de démocratie. Pour les problème pour lesquels il n’y a pas de réponse technique, juste des convictions.

                  A l’heure actuelle, les convictions d’une minorité font loi, pour bon nombre de problème. Notamment en ce qui concerne la gestion des entreprise, ou la gestion des grandes sommes d’argent.

                  Les entreprise sont des dictature, pas sanguinaire, certes, mais des dictatures tout de même. Alors qu’elle n’ont pas plus de raison que les états d’être non démocratique. Et on

                  Le fait est qu’on est dans un monde fini, avec des ressources finies, et qu’on est tous dans le même bateau. On n’a pas le droit d’agir sans tenir compte des autres à tout moment, c’est de l’irresponsabilité. On a pas non plus le droit de laisser les autres se planter sans réagir, ça aussi c’est de l’irresponsabilité.

                  Après, si votre crainte, c’est la concentration des responsabilité dans les mains d’un même groupe de personne, je suis d’accord pour dire que c’est une mauvaise chose. Mais en quoi sommes nous obligés de faire un régime présidentiel, ou on vote pour un groupe qui fait tout ?

                  Qu’est ce qui nous empêche de voter fonction par fonction, d’avoir un gouvernement qui gère la sécurité, et un autre qui gère l’industrie, un troisième qui gère l’éducation ? Ca fait plus d’élection ? Oui, mais pour avoir un monde juste, il faut faire quelque sacrifice, celui là, seul les feignasses le trouveront génant.


                • joelim joelim 17 juin 2010 19:10

                  La grosse majorité des français est sans aucun doute, beaucoup plus généreuse que ne le sont les plus riches du monde. 

                  C’est clair. Les riches ne le sont pas devenu par philanthropie !

                  Merci de cette démonstration. Le slogan « LES DEUX HOMMES LES PLUS RICHES DU MONDE S’ALLIENT CONTRE LA PAUVRETE » n’a rien d’une information. Ce n’est plus du journalisme, mais du gavage idéologique à la Pink Floyd - Another Brick In The Wall. Gavage dont les marketeurs/journalistes ne sont même pas conscients probablement.

                  C’est pô grave du moment que c’est rien qu’un petit organe de presse qui fait çà... 

                  C’est l’AFP ? Ah. smiley smiley

                  • Agoravocs 17 juin 2010 20:01

                    On peut aussi faire le cacul différement.

                    Imaginons que la totalité de leur patrimoine soit des capitaux propres, tous placés à 4% (comme dans l’hypothèse de l’article).

                    Sur 53 milliards, ca correspondrait donc à 2.12 milliards de dollars d’intérêts par an. Donc les 100 millions sur 5 ans (20 millions par an), ca représente 1% des intérêts qu’ils touchent chaque une année.

                    Ramené à ma petite personne, cela veut dire que je pourrais faire la une des journaux, dès que je donne 10 centimes d’euro contre la pauvreté...


                    • Marc Bruxman 18 juin 2010 00:45

                      « Après guerre, un système hybride »avec des vrais morceaux de communisme dedans« a été mis en place en europe de l’Ouest. Le résultat était plutôt bon. »

                      On ne sait pas si il fut bon à cause ou malgrés les vrais morceau de communisme comme vous appelez ca. Mais n’oubliez pas que l’europe de l’ouest était une économie en reconstruction. 


                      « Si on regarde le gratin actuel, combien on déposé un simple brevet, ou publié un article scientifique ? Très peu, pourtant, c’est ça qui fait avancer le monde. C’est grâce à ça que nous pouvons discuter actuellement. »

                      Il me semble que les entreprises technologiques et leurs dirigeants sont bien représentées dans ce que vous appelez le gratin. Certaines comme Google ont beaucoup apportées à l’humanité. IBM ou HP déposent chaque année des tonnes de brevets. 

                      Et non bien que croyant pratiquant en la technologie, les brevets ou la recherche ne sont pas tout. A un moment il faut mettre en application, que cela soit enfin utile pour les gens. Et souvent ce n’est pas simple et il y a encore de nombreux problèmes à régler. 

                      « Le fait d’accepter de se serrer la ceinture, c’est de la décence. Parce qu’au final, à l’exception de certains génies, qui ne sont pas souvent riches, on a tous une utilité assez marginale et approximativement égale. »

                      Ce qui est comparativement assez faux. Il y a des jobs ou vous peinez pour trouver des gens qui savent le faire. Ca a nécéssité des années d’apprentissage. Vous avez des managers qui ont un réel talent pour faire en sorte que les choses soient organisées et que tout fonctionne. Et puis vous avez des gens qui font une tache répétitive toute la journée. On ne peut pas vraiment parler d’égalité en ce domaine. C’est la nature humaine. Il y a des gens bien meilleurs que moi je l’admet volontier. Et d’autres moins bons aussi. 

                      « Mais les gens comme Bruxman, préfèrent insulter les gens qui n’ont pas leur chance, plutôt que de faire preuve de décence. Ca leur permet de justifier leur situation. »

                      Non ce ne sont pas les gens « loosers » que j’insulte mais un comportement. Celui de rejeter toujours sa condition sur les autres. Quand un mec qui n’a pas fait grand chose dit qu’il veut prendre aux « riches » je me dit qu’il ferait mieux de travailler. Et effectivement vu sous cet angle c’est un looser vu que sa seule perspective de gagner et de tricher pour voler la victoire du gagnant. 

                      « Car justement, nous n’avons pas les moyens de faire rouler tout le monde dans des Ferrari. Pas assez de ressource, pas assez de technologie. Et pas la nécessité non plus. On a besoin d’une voiture (et encore, mais c’est un autre débat), pas d’une Ferrari. C’est un gaspillage qui n’est tolérable que si on peut se permettre de gaspiller. Ce qu’on ne peut pas se permettre. »

                      Si tout le monde roulait en Ferrari, il faudrait inventer un truc mieux de toute façon ;) Mais ce n’est pas parce que les recherches sont limitées qu’il ne faut plus aller de l’avant. Il ne faut pas gaspiller parce que ca fait perdre du fric, mais après si je peux me payer une féfé ou une mazeratti je ne m’en priverai pas et si un écolo me fait chier, je l’enmerde. 

                      « Quand à la recherche publique, quel que soit le pays qui la pratique, ne pas se rendre compte de l’importance qu’elle a pour les générations future est dramatique. Vous rendez vous compte que la plus part de notre technologie actuelle provient de recherche faite durant la deuxième guerre mondiale ou la guerre froide. »

                      Je n’ai jamais critiqué la recherche publique en tant que telle. Du moins tant que l’on finance de la recherche fondamentale ce qui ne doit pas concerner grand monde. Le reste, la recherche appliquée le privé le fait bien. 

                      « internet (développé à la base pour l’armée, par des labos publique américain) »

                      « l’informatique (développé à la base pour monsieur Turing, académiste) »

                      Ces deux derniers exemples sont des bonnes preuves de développement mixtes. Les accadémiques y ont eu leur part, mais vous ne pouvez nier que le privé a bcp investit dans ces technologies. 

                      « Le nucléaire, issue de travaux théorique, notamment d’Einstein, et des travaux liés au projet Manhattan. »

                      Sur celui la j’ai tendence à être plus d’accord avec vous. 

                      « Bruxman, il faudrait me dire où vous voyez que l’utilisation privée des fonds mène, pour l’humanité, à des résultats plus probants que celle faite des fonds publique. Les gaspillages privés sont légion, et nous en payons tout autant les conséquence. »

                      Le fait qu’il y ait une exigence de rentabilité fait diriger les recherches vers des choses utiles. 

                      « Un petit exemple, significatif, est la publicité. Véritable absurdité, puisqu’elle incite les gens au gaspillage. Les gens consomment ce dont ils ont besoin, il est néfaste d’accentuer ces besoin. Au contraire, il est souhaitable de les réduire sans que les individus ressentent une perte. L’opposé de ce que nous faisons. »

                      Je ne suis pas écolo, je souhaite avoir plus, pas moins. Je ne souhaite pas me suicider. 

                      « Je ne parle même pas des gaspillage fait en luxe par les dirigeants. On ne voit pas souvent d’industriels à nos conférence, mais en même temps, il faut dire que nous le faisons pas dans les hotêls trois étoiles auquel ils sont habitué. Et après, on s’étonne que la recherche se coupe de l’industrie. »

                      Mdr. On a pas du aller aux mêmes confs scientifiques alors... Parce que j’en ai fait voyez vous. Et les confs IEEE ou ACM étaient plutot organisées dans de beaux endroits. 


                      • Mycroft 18 juin 2010 12:09

                        Mais ce ne sont pas les entreprises qui déposent des brevets ou font des découvertes, ce sont des chercheurs ou des groupes de chercheurs !

                        Google ne produit rien, les CHERCHEURS de Goolge produisent. Ils sont payés, certes, mais très loin des revenues de leur patron. Qui eux ne produisent que du vent. Citez moi un chercheur faisant partie du gratin, un chercheur authentique qui est millionnaire. Pour chaque chercheur que vous me citerez, je vous donnerait un héritier. Je pense que vous allez vous arrêter avant moi.

                        Il faut trouver des applications à la recherche, oui, mais ce n’est pas le gros du boulot. Souvent, dans ces domaines, il y a eu une bonne idée, rien de plus. Et cette bonne idée fait gagner gros. Trop gros. Par papier, on a au moins une bonne idée, si je gagnais le 1000 de ce qu’ont gagné les fondateurs de Google pour leur bonne idée (parce que leur moteur de recherche en est une, je l’avoue), pour mes bonnes idées, je serai millionnaire (et ça me ferait une belle jambe, avec 1300 euros par moi je n’ai besoin de rien).

                        De plus, autant une publi n’est pas toujours applicative, autant un brevet si.
                        Bon nombre de brevet concernent des système opérationels. Une fois qu’il est là, quel travail reste à faire pour obtenir quelque chose d’utile aux gens ?

                        Le privé, dans le domaine de l’informatique, est, en France, complètement à la masse (contrairement au publique, très présent dans les conférences internationales). Au USA, le fait est qu’en effet, le privé fait en partie son job, mais récolte tout les bénéfice de la chose. Tant sur le plan financier que sur le plan de la reconnaissance. Et souvent, le privé qui marche est au final un privé tellement gigantesque qu’on a l’impression d’avoir à faire à un état. Qui oserait dire que Mycrosoft n’est pas une super puissance ?

                        Quand on conf, elles sont peut être organisé dans des endroits qui sont de haut standing, mais quand on y va, on dort dans des hôtels normaux, et on prend l’avion en classe éco. Et les confs sont aussi souvent organisée dans des université, plutôt que dans des palaces.

                        « Le fait qu’il y ait une exigence de rentabilité fait diriger les recherches vers des choses utiles. »

                        Sophisme, qui ne repose sur absolument rien. La finance est très rentable, elle n’est pas utile. Notamment la finances moderne, qui fait de la finance pour la finance. Les « madame Irma », ou autre gourou, sont des entreprises très rentables et complètement inutiles. De même que les consultants bidons qui sont légions. Les contre exemple à cette affirmation gratuite, base de l’argumentation anti-fonctionnaire, sont tellement nombreux que je ne comprends pas comment vous pouvez avoir le culot de le sortir encore aujourd’hui. Quand au nombre de recherche qui ont été faite sanslamoindre exigence de rentabilité et qui ont abouti à des résultats fabuleux, eux aussi sont légions. Newton, Einstein, les Curies, et j’en passe, n’avaient pasun objectif de rentabilité. Tout les astronomes n’avaient pas un objectif de rentabilité. On bénéficient de leur travaux. Bien plus que de ceux d’un grand nombre de personne très « rentables » à l’heure actuelle, comme par exemple les publicitaires.

                        Vous emmerdez l’écologie, c’est bien, mais on fait comment pour s’assurer que notre système peut tourner sur le long terme ? On s’en fout, et on laisse à ceux qui suivent un monde sans ressources, dans lequel vivre sera un enfer ? Si pour vous une vie raisonnable est pire que la mort, alors oui, votre suicide serait un bien pour l’humanité. Parce que oui, l’avenir que vous préparez aux génération future, un avenir aux ressources limité, dans lequel la vie sera plus dur, lui, sera sans nom.

                        Le système s’est petit à petit séparé de ces « vrais morceaux de communisme ». La situation, pour les pauvres, ne s’est pas améliorée. Et vous le dites vous même, à l’époque, c’était plus dur, on avait un paysà reconstruire. Maintenant, il est reconstruit, et c’est tout de même plus dur. Cherchez l’erreur.


                      • dante haguel 18 juin 2010 06:17

                        salutation,

                        il me semble que vous ayez oublier un parametre et pas des moindre.....


                        aux USA, on paye ses impots au gouvernement, ou on a la possibilité de donné l’argent a une fondation « d’utilité publique » et ca, vous en parlez pas.... du coup les tres riches comme billou (et autres du starsystem ou autres) donnent chaque annee un gros cheque a une fondation, se font un coup de pub enorme (regardez billou comme il est genereux) pour simplement payer leurs impots....

                        les plus malin comme billou creer une fondation et se reverse des impots... bon ok, il recupere pas cette argent, bien que...... il le recupere par l’image (fondation bill gates) et la com que ca lui fait.....


                        bref, on peut pas appeler ca de la generosite, mais de l’abus du systeme !


                        ce qui, a mon avis, explique la creation de cette nouvelle fondation, se faire un coup de pub en payant simplement ses impots.... voyez !


                        donc pas vraiment phillanthropique, mais plutot pratique comme situation ^^


                        • xray 18 juin 2010 11:54


                          La misère est le fondement de la société de l’argent ! 
                          (Le malade, l’industrie première.) 


                          Un jour, on valorise les riches. Le lendemain, on pleure sur les pauvres. 
                          Faire courir les individus (sur place) pour fuir l’image de la misère en direction de l’image de la réussite imposée. 

                          Dans ce business, Bill Gates et Carlos Slim sont deux personnages mythiques. Un mythe est toujours un instrument d’une manipulation. On remercie qui ? Merci les pauvres ! 


                          http://mondehypocrite.midiblogs.com/ 

                          Menteur comme un journaliste 
                          http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/05/03/menteur-comme-un-journaliste.html 


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