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Accueil du site > Actualités > Economie > Dépréciation d’actifs : le pire est à venir

Dépréciation d’actifs : le pire est à venir

Le FMI estimait fin janvier que les pertes sur les actifs détenus par les banques américaines dépassaient les 2000 milliards de dollars. Au vu des dernières informations, ces pertes pourraient se révéler deux fois plus importantes, compte tenu de la mécanique infernale entre dépréciations d’actifs financiers, dégradation de la conjoncture économique, et implosion des produits structurés hérités de la période de la bulle. Chronique d’une catastrophe annoncée. 

L’agence de notation Standard & Poor’s vient de mettre sous surveillance négative l’équivalent de plus de 550 milliard de dollars d’actifs financiers adossés à des crédits hypothécaires américains, appelés Alt-A. Cette catégorie de crédits hypothécaires est intermédiaire entre les crédits subprime, les plus risqués, et les crédit, prime, qui constituent l’essentiel des crédits immobiliers accordés aux ménages solvables.

Cette décision pourrait déboucher rapidement sur une dégradation de la notation de ces actifs, en raison de la chute continue des prix immobiliers aux Etats-Unis. Il y a un mois, S&P avait déjà remis sous surveillance négative l’équivalent de 427 milliard de dollars d’actifs adossés à des crédits subprime, dont la notation avait été fortement dégradée. Au total c’est donc près de 1000 milliards de dollars d’actifs supplémentaires adossés à des crédits hypothécaires qui pourraient être dégradés très prochainement, ajoutant de nouvelles pertes aux bilans des grandes banques américaines et européennes.

Mais on est encore loin du compte, et le pire est à venir.

Avec l’entrée plus que probable de l’économie mondiale en récession en 2009 - du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale ! - , les défauts de paiement vont commencer à se multiplier sur tous les types de crédit accordés aux particuliers et aux entreprises. Les banquiers qui avaient "poussé à la consommation" de crédits pendant les années fastes, pour gonfler leurs bonus de fin d’année, vont se retrouver "collés" avec des montagnes de créances défaillantes. 

Toutes les structures complexes à fort effet de levier, montées dans l’euphorie et la précipitation, les ABS (Asset Backed Securities), les CDO (Collateralized Debt Obligations), les CLO (Collateralized Loans Obligations) et autres CPDO (Constant Proportion Debt Obligations), sont entraînées dans un cycle infernal de dépréciation, à mesure que les actifs sous-jacents à ces structures (crédits hypothécaires, cartes de crédit, prêts étudiants, dette LBO, crédits syndiqués, etc) sont touchés par la crise.

Les pertes sur ces structures sont, en outre, amplifiées par le phénomène du "tranchage" qui concentre les risques dans les tranches les plus mal notées, et par un phénomène non anticipé de "recorrélation" entre les différentes tranches, qui dégrade l’ensemble de la structure dès lors qu’une partie est atteinte. C’est l’équivalent financier du phénomène de "résonance" qui provoque la destruction spéctaculaire de certains ouvrages d’art (ponts, tunnels), suite à une répétition de petits chocs ponctuels. La résonance atteint aujourd’hui l’ensemble du système financier. 

Ajoutez à cela que ces structures complexes ont été, en partie, acquises par des investisseurs (hedge funds notamment) qui se sont fortement endettés pour accroître leur gain potentiel, et vous avez une idée de la réaction en chaîne qui s’enclenche : dépréciations des actifs, pertes multipliées par l’effet de levier, ventes forcées en catastrophe sur un marché illiquide, nouvelles dépréciations d’actifs, et ainsi de suite. Les caisses de retraite qui avaient aussi investi dans ces actifs - réputés sans risque -, font alors jouer des assurances - appelées CDS (Credit Default Swaps) - contractées auprès de grandes sociétés comme AIG, elles mêmes en pleine déroute aujourd’hui. L’effet domino s’enclenche. Comme dans une tragédie antique, les différents protagonistes accélèrent leur chute collective en essayant d’y échapper individuellement.

Fin janvier 2009, le FMI estimait dans une note que les actifs compromis détenus par les banques américaines dépassaient les 2000 milliards de dollars, après avoir annoncé un premier chiffre de 1200 milliards de dollars en octobre 2008. Au vu des dernières nouvelles sur le front macroéconomique et sur le front financier, le FMI pourrait très rapidement revoir sa copie. D’ici la fin de l’année, les dépréciations d’actifs liés à des crédits compromis pourraient atteindre 3000 à 4000 milliards de dollars, rien qu’aux Etats-Unis. Un chiffre à méditer, surtout quand on sait que c’est le contribuable qui paiera la note finale.


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32 réactions à cet article    


  • TALL 11 mars 2009 14:52

    Il y a une solution en cours
    On les isole et on les met au frigo avec garantie de l’Etat
    On recapitalise les banques et les oblige à relancer le crédit aux entreprises et aux particuliers ( méthode anglaise )
    Bref, on réinstaure la confiance pour que l’argent circule à nouveau
    Ensuite, les affaires reprenant, l’immobilier reprendra de la valeur, ce qui diminuera les dépréciations
    Et ça coûtera au bout du compte moins cher au contribuable que si on laisse se crasher tout le système
    De plus, si la recapitalisation se fait par actionnariat de l’Etat, celui-ci pourra retirer un bénéf de la revente de ses parts après la reprise


    • Daniel Roux Daniel R 15 mars 2009 12:27

      Je ne vois pas ce qui mérite 14 MOINS dans ce commentaire, l’auteur ? le sujet ?

      Quoiqu’il en soit, le projet est sérieux et mérite d’être évoqué. Il fait actuellement débat entre le gouvernement et les millieux financiers américains.

      Ce qui ralentit la prise de décision, c’est l’évaluation comptable des actifs. Le gouvernement américain (idem en Europe), veut bien prendre les actifs mais à une valeur, qui sans être actuelle serait fortement minorée par rapport à la valeur historique, c’est à dire proche de "peanuts" avec l’espoir de les revendre avec une plus-value quand les beaux jours reviendront.

      A l’inverse, les financiers demandent que ces actifs dévalués soient repris à une valeur au-dessus de ce qu’ils valent actuellement afin de regonfler leur bilan et tant pis pour les contribuables, ils régleront l’addition au nom du patriotisme.

      Le bras de fer est en cours, d’où les annonces contradictoires. Aux dernières nouvelles, c’est le gouvernement qui tiendrait la corde. Les actifs pourris garderaient leur valeur peanuts.

      Il est vrai que lorsque l’on fonde la culture d’un pays sur le MARCHE ET SA MAIN INVISIBLE, il est contradictoire de vouloir mettre les principes entre parenthèses.


    • Alpo47 Alpo47 11 mars 2009 16:03

      Je suis d’accord avec l’auteur. Le "grand ménage" ne fait que commencer. 
      Pour s’en sortir, individuellement et collectivement, il va falloir être flexible, créatif, capable d’évoluer...

      Bon, dans quelques semaines, les prés et pelouses seront couverts de paquerettes, puis de jonquilles, les cerisiers fleuriront ensuite ... la nature reprendra vie.

      Serons nous encore capables d’en profiter ?


      • Mouche-zélée 12 mars 2009 12:08

        Alpo

        C’est bien d’être volontariste mais il ne faut pas gober l’optimisme affiché de nos "élites" pour argent comptant.

        La variable entre tous les pays concernés par la crise dont on ne parle jamais porte le nom de dette, et cela fait une énorme différence ....
        Même si tu gagnes autant que ton voisin mais que tu as des crédits à rembourser et lui non, ton entreprise/ pays ne pourra jamais se porter aussi bien que lui...

        Mais seulement voilà, l’occcident est en très très mauvaise posture dans l’équilibre financier actifs/passifs, car aucun de nos chers gouvernements de corrompus ne compare notre dette à celle des pays émergents, amputant d’autant toute réalité dans l’analyse financière.

        Tout ça pour dire que le pire c’est pour demain et certainement pour les 20 à 30 années à venir ...


      • Alpo47 Alpo47 12 mars 2009 13:14

        Mouche zélée ... mais je ne suis pas du tout optimiste ... pour la société en général et si tu lis mes autres commentaires, tu le constatera ..
        Simplement, lorsqu’on est "au fond du trou", on est contraint à trouver des solutions innovantes, à s’adapter, à changer sa vie, parfois renoncer au superflu et se remettre en question.
        Je pense que depuis le début de l’histoire de l’humanité, différentes crises, climatiques, migratoires, alimentaires.. ;etc.. ont jalonné notre histoire. Et si l’humanité a tout de même survécu, c’est parce que CERTAINS D’ENTRE NOUS ont su faire cet effort de s’adapter. Les autres ont disparu.


      • W.Best fonzibrain 11 mars 2009 16:29

        tall
        tu comprend pas que rien ne va etre fait pour s’en sortir
        cette crise va détruire les états et jetter les base d’un nouvel ordre mondial non démocratique.
        n’achete plus d’action ,sauf si tu vois à long terme,ou achète de l’or
        parceque à mon avis,la prochaine monnaie nord américaine ou mondial sera surement arrimé à l’or(enfin j’espère si on ne veut pas revivre cete distortion entre la finance et l’économie réel


        • plancherDesVaches 11 mars 2009 18:48

          Distorsion entre "financier" et réel... ? Où ça.. ????
          Le financier a toujours pompé tout ce qu’il pouvait au réel, puis, comme ça ne rapporte pas assez, il crée lui-même sa petite monnaie (de singe).
          Et vous pensez qu’un coup d’éponge avec une nouvelle monaie va :
          1) empêcher que le mouvement ne recommence pas
          2) plaire à tous les autres pays du monde qui ont des montagnes de cette cochonnerie de dollar.. ???

          Vous rêvez, là, dites-moi.

          Et l’arrimage à l’or vous plairait, à priori. Pour conserver votre petit pécule.... Si les US font ça, ils sont morts AUSSI à court terme. Entrainant d’autres avec eux, et raison de plus pour faire COMPLETEMENT à leur opposé.


        • bob 12 mars 2009 11:15

          Ce que vous proposez est tout simplement impossible : la quantite d’argent fiduciaire ( liee a la population) augmente plus rapidement que la quantite d’or decouverte. Votre solution sous-tend une hyperinflation. Nous ne ferons meme pas mention de la monnaie scripturale qui peut augmenter anarchiquement avec le nombre de prets accordes.


        • Mouche-zélée 12 mars 2009 12:12

          Bien joué, c’est donc par patriotisme que Sarkozy a ouvert en grand les vannes de la vente des réserves d’or de France .... ha ha ha

          Je me méfie de ce journal mais pour ce qui est de cet article il est confirmé par une foule d’autres articles de sources différentes ...


        • bob 12 mars 2009 13:17

          @ mouche-zelee

          La vente d’or etait prevue depuis 2006 ( vente par tranches). La crise vient en sus mais n’est pas la raison de cette vente. Par ailleurs, en ce contexte de crise, il ne s’agit pas de la solution la plus avisee.


        • fhefhe fhefhe 11 mars 2009 17:49

          "ON" n’a toujours décrit le monde de la Finance comme étant une Jungle....
          Nous allons Tous  connaître ce qu’est la réalité de la "Loi de La Jungle" ....
          Un grand Militaire a dit....

          "La Démocratie , c’est le pouvoir pour les poux de manger les Lions... !!! Clemenceau

          Soyons Actifs.... pour ne pas "Déprécier" le sens de nos vies....


           


          • plancherDesVaches 11 mars 2009 18:52

            Peut-être devriez-vous donner un lien. Car là, les é ont l’air de bloquer.
            Et éviter d’insulter les gens. C’est plus poli.


          • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 11 mars 2009 22:53

            Pourriez-vous vous passer de vos commentaires qui ennuient tout le monde ?
            A moins que l’anonymat du PC ne vous rassure et que vous soyez si intelligent que vous vous refusiez à des commentaires censés par peur qu’ils soient pompés ?
            Cyberentrepreneur smiley


          • plancherDesVaches 11 mars 2009 19:05

            Hhmm... votre chiffre est largement inférieur aux chiffres établis par des cabinets indépendants des US.

            Les crédits à la consommation qui seront défaillants entraineront des dépréciations bien plus grandes que les 4000 milliards de dollars.
            Nous allons rire... des US. smiley


            • Kobayachi Kobayachi 11 mars 2009 23:13

              Avant de vous vous rejouir du maleur de US, posez vous la question de savoir ou se retrouvent ces actifs aujourd’hui. Nos banques europeennes ont encore plein d’avoir toxiques US, qu’il s’agit de subprime ou de Alt-A.
              Alors, avant de vous rejouir du maleur de autres, commencer donc par vous rendre compte que nous nous sommes tous fait entuber... europeen ou americain.


            • Mouche-zélée 12 mars 2009 12:03

              Kobayachi

              Tu es très bien localisé pour infirmer ou confirmer mes propos (ci-après) .
              Il y a largement de quoi se marrer, on attendait une catastrophe initiée par Al Quaïda, et la catastropghe est made in USA ....

              Je connais plus de gens terrorisés par la crise, victimes de la crise, que de terrorisés ou victimes d’Al Quaida.
              Conclusion : Le pays le plus terroriste du monde ce sont les USA ....




            • Kobayachi Kobayachi 12 mars 2009 17:09

              Les USA etait deja les plus grand terroristes avant la crise !

              - Vietnam

              - Irak (millions de morts entre les 2 guerres)

              - Afganistant

              - Amerique latine
              La liste est tres longue....

              Livre tres interressant a lire a ce sujet : confessions of a economic hitman de John Perkins
              http://www.youtube.com/watch?v=yTbdnNgqfs8

              L’empire americain s’est vu aujourd’hui attaquer en son centre cad son system financier. Pour les fan de star wars, c’est comme lancer une bombe au centre de l’etoile noir.


            • John Lloyds John Lloyds 11 mars 2009 19:09

              Très bon article, convictions que je partage. Je vous engage à lire le dernier article de Roubini, qui démontre l’insolvabilité du système bancaire US.


              • TALL 11 mars 2009 19:20

                à lire absolument ...
                ici une bande d’ignares qui n’ont rien compris à la démonstration de Roubini


              • John Lloyds John Lloyds 11 mars 2009 19:33

                ça y est, la bourse a pris quelques points, et Tall, il en peut plus, il a sorti ses actions des toilettes et rêve de les refourguer au plus vite. Demain matin il va sprinter chez son agent de change avec ses brouettes pleines de paplars smiley Pour Roubini, rien compris tu repasseras, c’est un des premiers qui a anticipé, en 2006, la crise actuelle.


              • TALL 11 mars 2009 22:01

                johnny
                sprinter chez mon agent de change ? mais tu vis à quelque époque, Raspoutine ? smiley
                je fais ça sur mon pc, entre 2 échanges intellos avec momo sur avox
                et tu sais que de nos jours, nul besoin d’être riche pour acheter des actions
                par exemple : avec 250 € frais inclus, tu peux t’acheter 1000 actions RBS
                faut juste avoir l’estomac et l’intelligence de pouvoir penser que tout le monde se trompe quand toi t’as raison
                et si on traite de mégalo, c’est bon signe ... smiley


              • John Lloyds John Lloyds 11 mars 2009 23:19

                Non mais c’est qu’il croyait vraiment que j’avais jamais joué en bourse. Même avant le net, il suffisait de téléphoner. Bon ok, j’ai l’humour un peu lourdingue, mais je te voyais tellement avec une brouette smiley


              • Kobayachi Kobayachi 11 mars 2009 23:44

                Tall, je vous souhaite bonne chance avec vos actions RBS.
                Neanmoins vous devriez vous resoudre au fait que le systeme banquaire est mort et sera de facto repris par les états pour quelques années.
                En tand qu’actionnaire (donc ayant de l’equity dans l’affaire) vous serrez le dernier a vous faire payer.
                C’est comme au monopoly : avant RBS c’etait les champs elysées avec un hotel et payait de larges dividendes a chaque passage.
                Maintenant, RBS repris par l’etat, c’est plutot la case compagnie de distribution de l’eau. Elle rapporte aussi, mais bien moins que l’hotel.
                Donc, a moins d’avoir le bon timing en ces temps tres volatile (ce qui n’est pas évident) ou bien de voir sur le tres tres long terme, il vous faudra beaucoup de courage.

                RBS : Really Badly Sucks
                Good luck dude smiley


              • TALL 12 mars 2009 09:45

                Hello Kobayashi

                Avez-vous bien suivi de manière précise comment le Trésor de Sa Très Gracieuse Majesté a "nationalisé" la RBS ?

                En fait, l’Etat est devenu le gros actionnaire majoritaire à + de 70% de la RBS. Et ils n’ont aucune intention de passer à 100% en expropriant les autres actionnaires car ce serait contre-productif en vue du jour où l’Etat revendra ses parts.

                En donc, en tant que micro-actionnaire de la RBS, avec Gordon Brown, j’ai un porte-avion atomique comme ange gardien. Puisque si je perds mon p’tit cochon, lui il perd des dizaines de milliards.

                Pigé ? smiley


              • TALL 12 mars 2009 10:02

                A noter que je ne compte pas sur les dividendes. J’attends le rebond de l’action quand viendra la reprise, ce qui devrait suffire, vu que j’ai eu le cran d’en racheter un camion quand c’est tombé à 0,10 £ à la mi-janvier quand la rumeur parlait de nationalisation complète.


              • Kobayachi Kobayachi 12 mars 2009 22:00

                Tall,
                j’ais juste suivit un peu, je connais pas tout les details, mais il me semble bien que l’état avait pris de actions preferentielles, donc qui sont guaranties et payé avant les votres, ce qui a fait fuire beaucoup d’investisseurs.
                On parle de les convertir en actions standard ces derniers temps, je ne sais pas si cela est deja fait ou pas.
                Quand au garanties fournit par l’état, c’est un plus mais il se pourait bien qu’il soit obligé de vendre quelques sous-marins nucleair pour rembourser toutes les dettes de RBS.
                RBS annonce perte apres perte ces derniers mois. Il éxiste une regle d’or pour tout investisseur en periode de crise : never catch a falling knive. En d’autre termes : vous risquez de perdre beaucoup en investissant juste un peu trop tot, alors que vos benefice ne serais pas beaucoup moindre en investissant juste un peu plus tard.
                Je pense que votre théorie n’est pas forcement mauvaise, mais votre timing est extremement risqué. Si vous en etes conscient, c’est tout ce qui compte.
                Pour moi il n’y a pas photo, il existe beaucoup d’autres actions avec un potentiel bien plus élévé et bien moins risqué que RBS.
                Je respecte votre choix, vous avez confiance en l’état britanique et j’espere sincerement (pour vous et l’état britanique) que vos convictions se montrerons payantes.


              • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 11 mars 2009 22:58

                Bravo pour la pertinence de l’article. 
                Des jours meilleurs pour 2014 : telle est la conclusion de l’Oracle des marchés (Warren).
                Le cycle de la confiance est long : 4 à 5 ans. 
                Sauf qu’il faut en situer le point de départ, qui à mon avis et selon votre article est plutôt fin 2009. 
                Donc, retour des opérations en 2015 plutôt.
                En attendant, tous au boulot...

                Cyberentrepreneur


                • deovox 12 mars 2009 02:21

                  je croyais que citibank avait fait des bénefs et que le monde était sauvé, c’était l’euphorie sur les marchés hier, les bancaires ont pris jusqu’à 30% en une séance, tous les indices ont grimpé de 6%. décidément, les marchés sont indécrottables. A moins que les bruits de chiottes soient encore un outil de spéculation intraday efficace... on verra demain si le rebond se confirme. 


                  • Francis, agnotologue JL 12 mars 2009 09:50

                    Je ne comprends pas cet article. Peut-être s’adresse-t-il à des initiés. Ou bien est-ce de la langue de bois où chacun y trouve ce qu’il désire ?

                    Il me paraît évident que quand une bulle éclate ce sont des actifs qui se déprécient. Cet article dit-il quelque chose de plus ?

                    Ah, j’oubliais la dernière phrase : ""on sait que c’est le contribuable qui paiera la note finale.""

                    Ceci explique cela : les bulles et les crises sont la respiration de la Pompe à phynance.


                    • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:44

                      le but du jeu est de privatiser les etats
                      l’etat complice se porte garant sans rien changer, la banque coule et la BCE preteur devient proprietaire de l’europe
                      si les gens manifestent on envoie l’armee
                      vaut mieux se planquer dans les bois


                      • Mouche-zélée 12 mars 2009 11:43

                        LA CRISE ACTUELLE EST PREVUE DEPUIS 1999... Hé oui !

                        Préparant le bugs informatique de l’an 2000
                        , les états et les grandes entreprises dont les USA, ont pris des précautions pour éviter toute perte de données sensibles.

                        Malheur, enfer et damnation, les "sauvegardes" ont mis en évidence la finitude des escroqueries .
                        L’escroquerie mondialisée est devenue un danger géo-stratégique et géo-politique majeur pour l’image et l’influence des USA dans le monde.

                        Il fallait à tout prix faire quelque chose pour tenter de limiter ou de minimiser les responsabilités Yankee’s de l’escroquerie du siècle.
                        Les USA, "exemple" mondial, pays de la liberté, revendiquant avoir le "meilleur système juridique" au monde étaient très très ennuyés.. .
                        Il était essentiel de trouver une menace mondiale pire que les effets de l’économie d’escrocs Yankee’s, désigner un ennemi bouc-émissaire commun à tous les pays occidentaux :
                        Le commandant Sylvestre (le vrai) a donc proposé ses "bouc-émissaires" : Les niaquouais

                        Crise économique mondiale made in USA mettant des millions de personnes sur le carreau mais il parrait que c’est l’Islam le danger, ha ha ha (faut pas croire tout ce qu’on vous dit...)

                        GW Bush, informé de ce fiasco a décidé d’agir vite et fort .
                        De là sont nés les événements d’après 2000, dont le 11 septembre et les événements internationaux qui ont suivi ...
                        Est-ce un rêve, est-ce un délire ? Je vous laisse y réfléchir et vous documenter ... 
                        (vous devriez trouver, ça commence à bien circuler, les Ricains ruinés ont la rancoeur tenace ...)


                        Le cas Madoff est détail de l’histoire, très révélateur tout de même :
                        "Madoff, on te laisse en liberté jusqu’au procès, tu fais disparaître les preuves de la complicité des élites financières juridiques et politiques.
                        En contre-partie on te permet de rester libre et d’organiser ton insolvabilité tout en préparant l’avenir de ta famille.
                        T’inquiêtes pas Bernie, on te placera dans une prison VIP pour que même en prison tu sois ne sois pas traité à égalité des autres citoyens.
                        On dira à l’opinion publique que c’est pour des raisons de sécurité, ha ha ha les connards de pauvres ! God bless América " .


                        Mais seulement voilà, l’occcident est en très très mauvaise posture dans l’équilibre financier actifs/passifs, car aucun de nos chers gouvernements de corrompus ne compare notre dette à celle des pays émergents, amputant d’autant toute réalité dans l’analyse financière.

                        Tout ça pour dire que le pire c’est pour demain et certainement pour les 20 à 30 années à venir ...


                        • goc goc 12 mars 2009 12:20

                          ce qui est curieux, c’est que personne ne parle de l’influence de l’informatique sur les cours des bourses mondiales

                          pour info, je rappel que la plus part des bourses ont des systemes informatiques destinés a eviter les crashs type 29, or ces logiciels ont comme effet de reguler les cours des actions, mais comme tout systeme de regulation il est sujet eu "pompage" c’est a dire à amplifier les variations des lors que le systeme se destabilise. De plus ces regulations se font grace aux pools de banques, c’est a dire que si une bourse tends vers une chute, ce sont les banques qui rachetent a tour de bras pour re-equilibrer le cours

                          Donc quid du systeme avec la crise actuelle ??

                          sinon, en lisant l’article (excellent) , je me suis posé une question simpl(ist)e : est-ce que le ralentissement (voir le blocage) du credit aux entreprises et aux particulier n’a pas pour unique cause, justement le risque de depreciation de cette dette avec la chute des notations, c’est a dire, est-ce que les banques refusent de pretter uniquement parcequ’elle ont peur que ce pret, une fois deprecié, ne devienne une charge et non un produit generant du benefice. 

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