Des milliards à la pelle
Quelques idées ( à destination de François HOLLANDE) pour récolter des milliards d’euros :
1°) Racheter à taux bas les emprunts contractés à taux plus élevés.
2°) Ne pas rembourser la dette odieuse.
3°) Faire payer les spéculateurs qui s’attaquent aux économies nationales.
4°) S’attaquer réellement à l’évasion fiscale, 50 milliards par an.
5°) Interdire les prêts avec intérêts.
1°) Racheter à taux bas les emprunts contractés à taux plus élevés.
On a entendu parler d’une possibilité de renégociation de la dette, c’est-à-dire allonger la durée de remboursement afin de diminuer les sommes dues chaque année. Or cette réorganisation ne conduirait qu’à prolonger nos ennuis et à augmenter la somme payée au final.
La renégociation de la dette doit aller dans un sens plus positif : racheter la dette à bas taux.
Prenons par exemple le taux à 10 ans depuis 1980 :
http://france-inflation.com/taux_10ans.php
Une partie de la dette française est constituée d’emprunts à 10 ans contractés depuis 2002. Sachant qu’à cette date, le taux était de 5% et qu’aujourd’hui, le taux est de 2.5%, en rachetant tous les emprunts à 10 ans depuis 2002 dont les taux sont supérieurs à 2.5%, il y aurait de quoi récupérer quelques milliards. Faire de même pour les taux à 3 ans, 20 ans 30 ans.
(Note au lecteur : si quelqu’un connait les chiffres permettant de calculer les sommes en jeu, je suis preneur. Volumes d’emprunts chaque année pour les emprunts à 3 ans, 10 ans, 30 ans etc...)
2°) Ne pas rembourser la dette odieuse.
La dette odieuse est la dette non nécessaire de l’état ou des collectivités locales provoquée par des achats douteux ou forcés par des financiers sans scrupules. La dette odieuse est dénoncée par les audits de la dette initiés par des associations citoyennes.
- Certaines collectivités locales ont été fortement incitées à acheter des produits indexés sur le Franc Suisse. Celui-ci s’est effondré en passant de 1.6€ à 1.2€ depuis 2008. De nombreuses collectivités locales et communes se trouvent en grande difficultés, trompés par leurs conseillers financiers. Ces conseillers doivent être embastillés.
- Il y a par exemple, la caisse d’Epargne qui a proposé à ses clients les plus vulnérables des produits dont la valeur devait doubler en six ans (Doubl’O). Ces gens-là devraient aller tout droit en prison.
- Les Partenariats Public Privé (PPP) lancés par Sarkozy, alors qu’en Angleterre où le système existe depuis 10 ans on constate des faillites d’hôpitaux et autres structures sociales qu’on a voulu privatiser. En France, on peut constater l’exemple de l’hôpital de Corbeil dont le coût est passé de 500 millions à 1.2 milliards au final. Les responsables doivent rendre des comptes.
On peut regarder l’exemple de la Grèce, de nombreux exemples de dette odieuse peuvent être relevés :
Achat de cinq sous-marins non nécessaires, financés par des emprunts aux banques françaises et allemandes.
Constructions d’autoroutes où personne ne circule.
Coût des JO 2004 : Budget initial : 1.3 Milliards de dollars, Coût final : 14.2 Milliards de dollars, avec les pots de vin : 20 milliards de dollars.
Sans compter avec les attaques sur la dette grecque et l’euro dont on reparlera plus bas.
Il n’y a pas de raisons que le peuple simple et humble paie les fautes, l’incompétence, l’impéritie, la couardise, l’hypocrisie, (...) de leurs administrateurs publics ou privés. Ceux-ci doivent rendre des comptes devant la justice.
3°) Faire payer les spéculateurs qui s’attaquent aux économies nationales.
La Grèce a été en première ligne face aux attaques des spéculateurs :
La Banque Goldman Sachs qui était chargée de truquer les comptes de ce pays pour lui permettre d’entrer dans la zone Euro a joué contre la dette Grecque se faisant des milliards d’Euros de bénef spoliant ainsi le peuple Grec. De nombreux fonds de produits spéculatifs ont joué de cette façon notamment ceux que dirige Georges Soros, spéculateur notoire.
Dans la zone Euro, on peut constater que des sommes énormes ont été détournées de l’économie réelle :
Regardons par exemple le graphique de la création monétaire de 2001 à 2010 :
http://h.abjean.free.fr/masse_monetaire_024.htm
Entre 2001 et 2010, 4000 milliards d’euros ont été créés mais 2000 milliards d’Euros ne sont pas allés dans l’économie réelle. Si toute la monnaie créée dans cette période avait été investie dans la vraie économie (l’économie du travail), la croissance aurait été de 12% en 2007 au lieu de 5%.
Il ne faut pas se demander où sont passés ces 2000 milliards, c’est évident : dans les poches des spéculateurs. Cet argent doit revenir aux états de la zone Euro, on pourrait estimer la part de la France à 600 milliards. Spéculateurs, rendez l’argent.
Il est plus que jamais nécessaire de créer des lois pour récupérer l’argent volé aux peuples.
4°) S’attaquer réellement à l’évasion fiscale, 50 milliards par an.
Le livre d’Antoine Peillon « Ces 600 milliards qui manquent à la France » (Seuil) révèle que 50 milliards s’évadent chaque année pour échapper au fisc.
A l’époque de Sarkozy, des enquêtes ont été bloquées au parquet, on attend que Hollande débloque ces enquêtes.
Mémé Bettencourt passera-t-elle entre les mailles du filet ?
Investir dans la recherche de la fraude fiscale, ça ne peut que rapporter gros.
Il est évident que la mise en place de lois nouvelles réglementant les échanges internationaux ne pourraient être que bénéfiques.
D’autre part, on nous dit que la dette française serait la propriété de l’étranger à 80%, mais allons voir qui détient cette dette dans les paradis fiscaux, on sous-entend ici et là que ce seraient des français !
5°) Interdire les prêts avec intérêts.
Les banques privées créent la monnaie « ex-nihilo » c’est-à dire « à partir de rien » en accordant des prêts de toutes sortes aux entreprises et au vulgum pecus. Il n’y a pas de raison de demander un intérêt sur de l’argent qui n’existe pas. La banque ne peut que demander à l’emprunteur de financer uniquement le service, c’est-à-dire l’établissement du contrat de prêt (déjà tout-prêt) et l’écriture d’une ligne sur le compte de l’emprunteur et sur celui de la banque, c’est tout.
Au lieu de payer 4% de nos emprunts chaque année à la banque et donc aux spéculateurs, cet argent aurait une meilleure efficacité à rester dans nos poches et donc à faire fonctionner l’économie réelle, l’économie du travail. Seul le travail crée de la richesse.
Solution : réformer le système bancaire, ce qui veut dire l’assainir.
Depuis six mois, j’analyse l’économie pour trouver des réponses à mes questions : « d’où vient la dette, d’où vient le chômage ? Comment en est-on arrivé là ? » . Je collecte des éléments de réponse que j’expose sur un modeste site : http://h.abjean.free.fr/
Le résumé est ici : http://h.abjean.free.fr/resume_175.htm
Merci de corriger mes erreurs.
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