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Face à la crise, une diminution sans précédent des crédits consacrés à la politique de l’emploi

Alors que la crise frappe de plein fouet le marché du travail en France avec une croissance sans précédent du chômage de longue durée, le gouvernement procède à une réduction de 15 % des crédits affectés aux politiques de l’emploi. Dénoncés par les collectivités territoriales et les syndicats, ces choix remettent durablement en cause la légitimité de l’intervention de l’Etat sur des politiques dont il partage la responsabilité avec les partenaires sociaux.

Alors que l’emploi demeure la première préoccupation des Français et que le chômage de longue durée connaît une croissance sans précédent (+36% en un an), le gouvernement a fait le choix de proposer une baisse sans précédent des crédits consacrés à la politique de l’emploi. Compte tenu du non renouvellement des moyens du plan de relance et de l’exécution 2010 du budget (dépenses effectives supérieures à 1,3 milliard d’euros à la Loi de Finances Initiale 2010), les crédits consacrés aux politiques de l’emploi connaîtront en 2011 une baisse de 15%.

Cette baisse concernera l’ensemble des axes des politiques de l’emploi :

- baisse de 25% du nombre de contrats aidés conclus,

- baisse des crédits consacrés à l’insertion professionnelles des jeunes : -330 M€ (fin du programme CAF[1] et non renouvellement du plan de relance sur l’emploi des jeunes,

- la formation professionnelle des publics fragilisés (détenus, militaires…) (-33%)

- le financement du réseau des Maisons de l’emploi (-50%),

- les crédits de prévention et d’accompagnement des restructurations (-27%),

 ou encore au développement de la VAE[2] (près de 50% de baisse).

Ces choix traduisent l’inconstance des choix du gouvernement, mais surtout le peu de cas qu’il fait tant des partenaires sociaux que des collectivités territoriales. Les contestations se sont en particulier multipliées sur les conditions d’élaboration de ce budget et sur les transferts et manœuvre de débudgétisation : non compensation budgétaire à Pôle emploi du transfert des conseillers chargés de l’orientation professionnelle issus de l’AFPA[3], prélèvement du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels à hauteur de 300 M€, gel de la Dotation globale de décentralisation, diminution de 50% des crédits consacrés aux Maisons de l’emploi…

Ces contestations remettent en cause la légitimité de l’intervention de l’Etat sur des politiques dont la responsabilité est aujourd’hui largement partagée. D’autres choix étaient pourtant possibles.

La note intégrale en cliquant ici

Retrouvez toutes les réflexions de Terra Nova sur www.tnova.fr


[1] Contrat d’Accompagnement Formation

[2] Validation des Acquis de l’Expérience

[3] Association pour la Formation Professionnelle des Adultes


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16 réactions à cet article    


  • Internaute Internaute 9 décembre 2010 16:24

    « baisse de 25% du nombre de contrats aidés conclus, »
    Les contrats aidés sont la même chose que le RMI. Ils ne sont pas créateurs d’emploi. En effet, si vous prenez le cas d’une école (un cas d’école smiley ) qui emploie un CAE pour aider aux cuisines, elle le fait parceque cela lui coûte 50 euros (cinquante) par mois. Dès que le CAE s’arrête, l’assisté perd son emploi. Certes, il vaut mieux payer quelqu’un à faire quelque-chose qu’à ne rien faire mais qu’on ne parle pas d’aide à l’emploi.

    « le financement du réseau des Maisons de l’emploi (-50%) »
    A-t-on un bilan des résultats obtenus par les Maisons de l’Emploi ? Combien coûte chaque emploi créé ? Pour connaître quelqu’un qui y est passé je peux vous dire qu’il s’agit d’une excellente pompe à fric. Un petit groupe de psycho-socios branchés avec les élus locaux monte à l’aide de subventions une maison de l’emploi. Ils proposent des stages de qualité. On fait passer des tests aux gens, on leur donne des conseils, mais tout cela ne débouche quasiment jamais sur un emploi car les gens n’ont besoin ni de conseils, ni de savoir rédiger un Cv, ni même de savoir mettre en avant les capacités uniques qu’ils ont et que les autres bien entendu n’ont pas. Une fois le stage d’une semaine passé, la Maison de l’Emploi facture l’ANPE et passe au stage suivant.

    Ce n’est pas à l’Etat de créer des emplois tous plus fictifs les uns que les autres. C’est aux milliers d’entreprises de le faire. Le rôle de l’Etat est de leur faciliter l’accession à leur marché naturel en fixant des règles du jeu utiles et c’est là que l’Etat a tout faux. La politique de mise en concurrence déloyale des PME et des industries françaises sur le marché national avec les importations du tiers-monde conduit à la faillite et à la fermture de milliers d’entre elles. C’est uniquement là-dessus que l’Etat doit agir en prenant des mesures au niveau européen pour redonner la priorité en Europe aux entreprises européennes et pour protéger les marchés européens. Il s’agit de remettre les protections douanières à l’importation. Il s’agit d’arrêter la mise en concurrence inter-européenne obligatoire comme les services publics - électricité, gaz, transport ferrovière etc. Savez-vous que le gouvernement oblige à changer tous les compteurs d’EdF (300 euros par foyer) afin d’augmenter le prix de l’électricité fournie par l’EdF de façon à ce que d’autres industries européennes deviennent concurrentielles en France face à l’EdF ? Ensuite on nous parlera d’aide à l’emploi. On se fout de notre gueule et vous êtes tombé dans le panneau.

    Tout le problème de l’emploi est là. Il ne sert à rien de former des gens quand on s’acharne à mettre en faillite les entreprises. Il n’y a que des politiques nationalistes qui pourront relancer la machine économique.


    • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 9 décembre 2010 17:54

      Ce gouvernement de branquignoles déstructure tout : l’emploi en l’espèce, la liberté de circuler en  réformant la DDE avec l’épisode « canadien » et son cortège de naufragés, les autoroutes, déjà payées par nos impôts. Ces sociétés, outre le fait ,qu’elles nous ponctionnent, de manière insolente, sont dans l’incapacité  de maintenir les réseaux en fonctionnement !!!  La réforme des retraites va permettre à des copains de pomper le fric qui va devoir être mis en œuvre pour compenser la diminution des pensions. Au plan de la santé, les médicaments mis sur le marché  dé-remboursés et certaines mutuelles ,suivez le regard du frangin,  vont encore se faire du fric sur le dos des malades, les hôpitaux fermés et chambardés et la petite dernière passée en douce en janvier de cette année la mise sous « tutelle financière »  des labos d’analyses médicales, fusion et concentration avant 2013 entre les mains des amis de qui vous savez aussi. Et puis il y a la poste, l’électricité, le gaz, l’eau, bref une véritable litanie de malfaisances.  

      L’Afpa out les maisons de l’emploi out Pôle Lanta en coma profond sous respiration assistée et bientôt mort mis à l’encan. Si il ya du chômage, c’est la faute aux chômeurs donc donnons les aux marchands de viande.

      Il reste encore de la viande sur les os, peu certes mais l’équarisseur nous revient ...... de lointaines contrées, très distancié du pays qui commence à ne plus finir de souffrir.  


      • La sentinelle La sentinelle 9 décembre 2010 18:42

        Bonjour

        Les contrats aidés sont la même chose que le RMI. Ils ne sont pas créateurs d’emploi.

        En partie faux, dans les structure ACI (Atelier Chantier Insertion) , il est obligatoire d’avoir un encadrant technique pour 10 contrats aidés. Cette mesure passe à 8 l’année prochaine.

        Je suis Président d’une association de réinsertion par le travail qui a 55 contrats aidés et de ce fait nécessite l’embauche d’un directeur, d’un comptable, d’un encadrant social et de 6 encadrants techniques. Tout ce personnel est en contrat CDI de 35 heures semaines depuis maintenant 12 ans .

        Nous travaillons dans l’environnement et le retraitement des déchets. Le taux de reclassement des contrats aidés l’année dernière a été de 44 % sur le marché du travail, il sera cette année autour des 50 %. C’est à dire qu’une personne sur deux passée chez nous a retrouvé un emploi. Ces personnes étaient auparavant aux RMI ou RSA.

        Plus de 15 tonnes de déchets en tous genres sont collectés, retraités et recyclés chaque jour simplement chez nous..

        Rappelons que les associations représentent 9.5 % des emplois en France, le tout bien sur, dirigé par des bénévoles qui prennent des responsabilités pour pallier à l’incompétence des politiques en place.

        Il ne faut pas tout confondre, en revanche, comme beaucoup de structures et notamment les pouvoirs publics ont usé et abusé de ces contrats , 80.000 seront supprimés en 2011.

        Encore une fois , les bons payent pour les mauvais qui se sont servi des ces contrats comme de véritables emplois de remplacement au lieu d’embaucher en contrat « normal ». Le plus ironique dans l’histoire, c’est que ce sont ceux qui en majorité ont abusé de ces contrats décident de leurs suppressions pour « raison économique ».

        Ces nouvelles mesures ainsi que l’obligation d’embaucher 1 encadrants pour 8 contrats au lieu de 10, vont créer un peu d’emploi dans les grandes structures, mais en faire couler un grand nombre.

        Rappelons que les ACI touchent 80 % des salaires par le biais du conseil général et doivent mettre les 20 % restants et qu’elles doivent verser des charges patronales , Assedic, Ursaaf etc. Et que bien sûr, elle ne récupèrent pas la TVA.


        • babadjinew babadjinew 10 décembre 2010 11:00

          Même si vous réalisez ce que vous écrivez, 50% de non emploi à la sortie de votre structure reste énorme.

          Ce dans la mesure ou votre matière première n’est ni l’environnement ni même le recyclage mais belle et bien les RSAiste, ou Rmiste. C’est eux par le biais des aides qui leurs sont octroyées (TUC, CES, CES Consolidés, CAE aujourd’hui) et de leur travail qui finances vos postes propres.

          Il est a noter que souvent dans vos types de structures les ayant droits se coltinent des mi-temps ou des 3/4 temps souvent voir toujours au smig et que les pseudos encadrants se nourrissent comme vous avez la franchise de l’écrire de CDI indexés sur des conventions collectives qui même si elles ne sont pas mirobolantes vous laisses la possibilité de vous construire un avenir.

          Quid des 50% que vous prétendez insérer ? (quel mot horrible appliqué à un être humain) Ont ils la possibilités d’un avenir ce créer ou restent ils adeternam au smig et à mis temps ????

          Quid des autres 50% ????

          Enfin sur un plan purement économique voir presque écologique quelles autres structures intégrées dans un circuit économique pourraient se permettre le luxe de finaliser uniquement 50% de sa matière première ???


        • Internaute Internaute 10 décembre 2010 12:25

          Trés juste. J’ai oublié dans mon commentaire de préciser que les CAE sont limités à 26 heures par semaine.


        • La sentinelle La sentinelle 10 décembre 2010 13:26

          Bonjour

          @ babadjinew

          Je vais essayer de répondre point par point à votre intervention.

          Même si vous réalisez ce que vous écrivez, 50% de non emploi à la sortie de votre structure reste énorme.

          Exact, mais :

          Ces personnes sont sans diplômes et/ou sans expérience ou ne souhaitent pas travailler, tout simplement. Il va sans dire que le marché du travail étant ce qu’il est, je peux vous garantir que c’est un bon résultat.

          Ce dans la mesure ou votre matière première n’est ni l’environnement ni même le recyclage mais belle et bien les RSAiste, ou Rmiste.

          Le but de l’association est la réinsertion par le travail effectivement, le recyclage étant le moyen de financer la pérennité de la structure, sans cela l’association ne serait pas viable financièrement.

          C’est eux par le biais des aides qui leurs sont octroyées (TUC, CES, CES Consolidés, CAE aujourd’hui) et de leur travail qui finances vos postes propres.

          Non, les postes CAE ne sont financés qu’a 80 %, ceux des encadrants en partie aidés par un mesure. Le reste provient des bénéfices de la revalorisation des déchets et de quelques aides communales ou départementales.

           Je ne comprend pas bien le fait que des postes en CDI soient créés semble vous gêner ?

          Il est a noter que souvent dans vos types de structures les ayant droits se coltinent des mi-temps ou des 3/4 temps souvent voir toujours au smig .

          Les contrats CAE sont basés sur 26 heures pour 790 € net, ça n’est pas nous qui décidons de ce fait.

          et que les pseudos encadrants

          Pourquoi pseudo ?

          se nourrissent comme vous avez la franchise de l’écrire de CDI indexés sur des conventions collectives qui même si elles ne sont pas mirobolantes vous laisses la possibilité de vous construire un avenir

          Pourquoi se nourissent ? Ils fournissent un travail et ils sont payés en conséquence .Ces encadrants sont pour la plupart tous d’anciens RMIstes ( à l époque) qui ont démarré en contrat aidés et que nous avons au fur et à mesure embauchés car ils présentaient des aptitudes à ces postes.

          Quid des 50% que vous prétendez insérer ?

          Je ne prétend pas, ces chiffres sont des chiffres exigés par les financeurs, sous peine de se voir retirer les subventions. Si demain les chiffres étaient catastrophiques, l’association n’aurait plus qu’à fermer ses portes.

          quel mot horrible appliqué à un être humain)

          Désolé, mais c’est le terme légal employé

          Ont ils la possibilités d’un avenir ce créer ou restent ils adeternam au smig et à mis temps ????

          Ils intègrent des entreprises dans le privé par le biais de tous types de contrat, ensuite cela ne dépend plus de nous. Certains font des créations d’entreprises.

          Quid des autres 50% ????

          Dejà répondu plus haut.

          Enfin sur un plan purement économique voir presque écologique quelles autres structures intégrées dans un circuit économique pourraient se permettre le luxe de finaliser uniquement 50% de sa matière première ???

          La je n’ai pas de réponse, car à relire votre post, j’ai l’impression que j’ai mal expliqué notre démarche.

          1) Cette association à été créé dans le but de permettre aux personnes éloignées de l’emploi de pouvoir bénéficier d’une aide psychologique, professionnelle et éventuellement pécuniaire pour y arriver.

           2) Cette association est régie par la loi de 1901 et composée d’un Conseil administration entièrement composé de bénévoles. Les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes.

          3) Nous travaillons avec 22 communes pour récupérer les déchets et encombrants et des entreprises privées pour leurs déchets revalorisations, cartons, papiers, emballages etc.

          Avant tous ces produits étaient mis en décharges, ils sont désormais triés, conditionnés et revendus à des entreprises de revalorisations. Ils sont recyclés.

          Nous embauchons des personnes qui restaient chez eux en touchant le RSA, ils peuvent désormais travailler, reprendre une vie sociale et retrouvent pour la moitié d’entre eux un travail en cours de contrat. Tout ça en recyclant des déchets.

          4) Si demain l’association venait à fermer, aucun d’entre nous ( les bénévoles) ne serait privé de quoi que ce soit, au contraire.

          Bref, l’argent public sert à aider des gens dans la misère, leur permettre de retrouver un emploi tout en participant à la sauvegarde de la planète. Je ne voudrais pas faire ma « Star », mais d’habitude, on me félicite pour ça.

          Je pense qu’il y a eu une confusion avec certaines structures misent en place par des politiques pour y caser les « amis de les amis » avec des salaires indécents, un ramassis de bras cassés, suce boules et de parasites qui sont les vrais profiteurs du système en vivant de la misère humaine pour se dorer au soleil. Ce genre de gluants que je passe ma vie à combattre..

          J’ai bon ?

          A+



        • La sentinelle La sentinelle 10 décembre 2010 13:31

          Bonjour

          Rectif :
          Je ne voudrais pas faire ma « Star », mais d’habitude, on me félicite pour ça.  smiley

           Il y a un smiley normalement, mais il n’est pas passé, enfin, si ça ne passe pas une nouvelle fois, c’est le smiley « humour ».

          A+


        • babadjinew babadjinew 11 décembre 2010 15:27

          Si les propos que vous écrivez sont réels, vous avez tout bon sur un plan micro-économique. Je dirai même que je compatis à vos difficultés de faire fonctionner aujourd’hui une assoc.

          Le vecteur écolo est un moteur sympa, donner la possibilité à des gens de retrouver du lien social tout en étant réellement utile est une porte à féliciter.

          Cependant, tous ces montages, tous ce qui tire vers le bas les salaires, les possibilités du ptit quidam quel qu’il soit à exister avec uniquement des miettes, est à mon sens contre productif sur le long terme.

          Cet état de fait aura en 20 années seulement créer ce que l’on nomme pompeusement aujourd’hui les travailleurs pauvres, et dans le même temps cela aura permis la stagnation des vrais salaires.

          Ce n’est pas de l’insertion (mot toujours aussi horrible) mais simplement un contrôle et une gestion de l’exclusion. Étrange d’ailleurs que partout dans le monde, les pauvres ce retrouvent du cotés des ordures, avec des salaires de misères alors que le service rendu est plus que louable et devrait au minimum permettre une vie digne.

          Pour ma part, mes motivations propres iraient plutôt dans le sens de la fermeture de toutes ces structures non viables et destructrices de vrais emplois, plutôt que vers leur pérennisations. En gros monter une entreprise avec les leviers et la participation des exclus, puis la transformer en en/ses normal, laisser les rennes à ceux que l’on veut insérer, et recommencer ailleurs.

          Le rôle du travailleur social étant d’aider les autres, mais certainement pas de devenir un simple tampon social qui préserve un système complétement inhumains.....

          PS : Je pense qu’il est peut être temps de sortir un peu le RMiste et autre RSAiste, ou encore ASSiste du craquant dans lequel il est enfermé depuis 25ans !!! Le publique extrême que vous décrivez ne représentant que 5 ou 10% de la population des « istes » Les autres n’ont ni besoin de soutien psy, ni besoin de quoi que ce soit d’autres hormis un vrai travail avec un vrai salaire.

          Bonne continuation et bon courage.

           


        • La sentinelle La sentinelle 12 décembre 2010 00:37

          Bonjour

          Oui, les chiffres sont réels, je n’ai aucune raison de mentir puisque je suis anonyme, donc aucun intérêt.

          Je pourrai aussi vous donner des liens vers la presse régionale reprenant ces chiffres, mais je tiens à garder mon anonymat. A moins que vous n’ayez un moyen de m’envoyer un message privé avec votre Email, mais je ne sais pas si c’est possible sur ce site.

          Quand au reste, je peux vous affirmer que sans ces aides, comte tenu des coûts d’exploitations comparés aux produits, ce ne serait pas viable pour une entreprise classique. Et croyez bien que je préfèrerai être PDG d’ entreprise plutôt que bénévole d’association.

          Je préfèrerai aussi être entourés de salariés « normaux » , mais nous ne sommes pas responsables du chômage et de la situation.

          Sans les associations de type ACI et EI, le pays compterait beaucoup plus de chômeurs et il y aurait toujours autant de personnes au RSA. Nous n’entretenons ni le chômage, ni le RSA.

          Franchement, je préfère voir les « RSAistes » collecter et traiter les déchets plutôt de devant un DVD. Et la majorité d’entre eux aussi contrairement aux idées reçues.

          Quand au terme insertion ou réinsertion, il est employé comme insertion dans le milieu du travail, car certains d’entre eux n’ont jamais travaillé de leurs vies et n’ont jamais vu leurs parents travailler non plus. Il apprennent également la vie en communauté, le respect des horaires et de la hiérarchie, conditions essentielles pour garder un emploi. Car il ne suffit pas de trouver un emploi, encore faut t’il le garder.

          A+

           


        • BA 9 décembre 2010 23:49

          Jeudi 9 décembre 2010 :

          La Banque du Canada est inquiète pour l’économie.

          Une nouvelle crise économique et financière mondiale est de plus en plus probable et les Canadiens ne seront pas nécessairement bien placés pour y faire face, prévient la Banque du Canada.

          Dans l’édition de décembre de sa Revue du système financier, présentée jeudi 9 décembre, la banque centrale soutient que les problèmes de dettes en Europe se sont tellement aggravés depuis juin qu’ils présentent maintenant un risque pour le système financier canadien.

          http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/201012/09/01-4350806-la-banque-du-canada-est-inquiete-pour-leconomie.php


          • patdu49 patdu49 10 décembre 2010 09:00

            Terra Nova est à la gauche mondaine, ce que l’IFRAP est à la droite dure.

            Si on pouvait mettre tout les nantis qui sont dans ces organismes, au RSA ou au SMIC, pendant qq années, ça leur activerait les neurones, pour avoir des idées pour un vrai partage des richesses dans ce pays.

            une vraie politique social économique fiscale, équitable.

            on est loin du compte...

            normal, les mêmes personnes qui sont dans ces organsimes, sont TOUS des nantis qui sont dans les 5% les + riches de la populations.

            ça ne les dérangent pas de pleurer pour multiplier les contrats aidés et autres merdes ... à conditions qu’eux mêmes ou que leur proches, ne se retrouvent surtout JAMAIS dans ces caches misères ..




                • Razzara Razzara 10 décembre 2010 11:29

                  A l’auteur :

                  Vous dites : ’Ces choix traduisent l’inconstance des choix du gouvernement ...’ C’EST FAUX !

                  Ces choix, de même que toutes les orientations, ’réformes’, lois, etc, proposés par ce gouvernement ne sont pas inconsistants, tout au contraire. Ils traduisent en réalité une logique très cohérente : celle du démantèlement systématique de tout ce qui peut être vu comme un frein au libéralisme débridé.

                  Observez le parcours de la sakozie à travers ce filtre, depuis ses débuts (pour faire taire les critiques hâtives : ceux d’avant avaient déjà bien préparé le terrain !), et vous constaterez que tout s’éclaire parfaitement. Ce qui semble complètement tiré par les cheveux, un assemblage hétéroclite et incohérent, ne l’est pas. Mais alors pas du tout !

                  Je l’ai déjà dit, mais il faut cessez de penser que cette clique est constitué de demeurés qui ne savent ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Ce serait une très grave erreur de jugement, de celles qui vous font mésestimer votre adversaire et perdre la partie. Le bling-bling et toutes ces conneries sans intérêts ne sont que ’l’emballage’ grotesque dont se pare l’horrible dessein pour mieux nous leurrer. Le nain et sa bande sont juste plus actifs, plus pressés à réaliser vite les désirs de la caste qu’ils servent.

                  Razzara

                   


                  • plancherDesVaches 10 décembre 2010 11:53

                    Je confirme :
                    Les accords AGCS de privatisation de toutes les structures de l’état ont été fait voter par Balladur en 1993.
                    Jamais aucun socialiste n’en a parlé.


                  • latitude zéro 10 décembre 2010 13:35

                    "Ces choix, de même que toutes les orientations, ’réformes’, lois, etc, proposés par ce gouvernement ne sont pas inconsistants, tout au contraire. Ils traduisent en réalité une logique très cohérente : celle du démantèlement systématique de tout ce qui peut être vu comme un frein au libéralisme débridé."

                    100% d’accord

                    En aparté :

                    Un décret , un de plus ( N° 2010 1405 du 12 Novembre) passé en catimini concernant l’éducation nationale,

                    paru au Journal officiel du 16/11/2010, met en place une « indemnité de responsabilité » pour les Recteurs. Cette indemnité comprend deux volets une part « fonctionnelle », et une part variable.

                    • La part fonctionnelle, versée à tous les Recteurs sera de 15 200 euros
                    • La part variable, sera déterminée en fonction "de la manière de servir et de la réalisation des objectifs qui leur ont été assignés" et le maximum sera de 6840 euros.

                    En clair, un Recteur qui se contente d’appliquer les directives ministérielles sur les suppressions de postes... ne percevra « que » 15200 euros

                    Celui qui appliquera cette politique avec zèle, qui nous expliquera que ces suppressions de postes n’auront pas d’effets sur les résultats des élèves, qui n’aura pas d’état d’âme pour s’attaquer aux EVS.... ce Recteur, particulièrement zélé, sera récompensé et percevra 22 040 euros


                    Autre chose, en 2012, abandon définitif à leur triste sort ( au fond de la classe) des élèves en grande difficulté ( déficient intellectuel et cas sociaux) par la suppression des réseaux d’aide spécialisée.

                    Les enseignants accueillent en classe « normale » de plus en plus d’enfants handicapés lourds dû au démantèlement progressif des organismes éducatifs spécialisés.

                    Dans quelques années, à ce rythme ; l’éducation nationale ne sera plus qu’une ruine et les Français n’auront plus d’autres choix que l’école privée ... pour ceux qui pourront payer !




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