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Accueil du site > Actualités > Economie > L’euro a déjà couté 56 000€ à chaque français. Sortir de (...)

L’euro a déjà couté 56 000€ à chaque français. Sortir de l’euro, une urgence !

Les travailleurs le savent, ils ont beaucoup perdu à cause de la monnaie unique. L’euro leur coute très cher. Casse des services publics, délocalisations, fermeture des usines, dumping social, écrasement vers le bas des salaires… ils vivent – contrairement aux éditorialistes à gage payés grassement pour en vanter les mérites sur toutes les chaines de télés et radio des milliardaires – les dégâts de l’euro. C’est pourquoi il n’est pas étonnant qu’une large majorité des ouvriers et employés a massivement voté NON au traité constitutionnel européens en 2005 et qu’ils s’était majoritairement prononcés contre l’euro en 1992 lors du referendum sur le traité de Masstricht. Une étude menée par le pourtant très eurolatre centre de politique européenne, un cercle de réflexion basé en Allemagne, vient d’ailleurs confirmer ce que chacun sait : l’euro est une catastrophe pour la France. Les économistes ont en effet estimé pour plusieurs pays européens ce que l’euro à couté.

Chaque français a perdu 56 000 € à cause de l’euro

Selon le Centre de Politique Européenne chaque Français a perdu à cause de l’euro56.000 euros sur la période 1999-2017. Si la France et l’Italie sont les grands perdants, les grands gagnants sont l’Allemagne et les Pays-Bas.

Selon le CEP, grace à l’Euro, l’Allemagne a gagné 1893 milliards d’euros de PIB sur la période 1999-2017 soit 23116€ par habitant. C’est un peu plus que les 21003 € gagné par habitants aux Pays-Bas, ce paradis fiscal qui ne dit pas son nom qui profite également de la libre circulation des biens et capitaux rendus obligatoires par l’Union Européenne afin de favoriser le dumping fiscal et social.

L’effet de l’Euro a été très négatif pour l’Espagne et la Belgique (-5031 € par habitant et -6370 €) mais c’est pire pour le Portugal (-40 604 €). Mais l’effet le plus dévastateur est pour les deux pays industrialisés souffrant le plus de la concurrence de l’Allemagne en raison de l’euro interdisant la juste évaluation de monnaie nationale (le franc ou la lire) par rapport au marc. La France ( -55 996 €) et l’Italie (-73 605 €) ont été saignée à blanc au profit de l’Allemagne. C’est respectivement 3591 et 4325 milliards d’euros qui ont été perdus à cause de l’euro en 20 ans.

L’euro n’a jamais rien rapporté à la France. Sur la base de ce qu’il a couté en 2017, l’euro coute 177 000 € par seconde à la France. Le temps de lire cet article, l’euro aura couté 53 millions. Le salaire annuel de plus de 1000 infirmières !

Qui plus est l’analyse menée par les économistes du CEP démontre que si l’euro a profité à l’Allemagne au Pays Bas et quelques autres, il a eu un effet globalement négatif sur la croissance économique à l’échelle européenne.

L’Euro ne protège que le Capital et l’Allemagne, il détruit la France, ses salaires, ses conquêtes sociales

Chacun connait la chanson “l’euro protège”. “sortir de l’euro ce serait la ruine” – argument repris jusqu’au FN/RN qui est contre la sortie de l’euro, à l’unisson du grand patronat et du bloc LR/LREM/PS/EELV. Et de se moquer de ces communistes qui sont les seuls à s’être battu depuis toujours pour ne pas rentrer de l’euro, puis à l’image du PRCF, pour en sortir.

Eh bien cette étude vient une nouvelle fois leur donner raison. Et devrait donner à réfléchir à ceux qui des directions de LFI et du PCF en passant par la CGT rechignent à reprendre le mot d’ordre populaire du frexit progressiste et de la sortie de l’euro. Quand pour certains ils ne sont pas déjà, parti de la gauche européenne stipendié par la commission européenne oblige, des perroquets de l’impossible réforme sociale de l’euro et de l’UE.

En effet, au delà de ce bilan économique catastrophique, il faut comprendre que l’euro c’est essentiellement un instrument de domination de classe. Une arme massive d’exploitation pour les capitalistes. Une arme permettant tout à la fois de mener la guerre aux salaires et de renforcer le pouvoir politique de la classe capitaliste.

L’euro arme de guerre aux salaires car elle oblige en interdisant la dévaluation monétaire à faire pression à la baisse sur les salaires. C’est l’euro austérité bien connus des français qui se traduit par la disparition des augmentations de salaires directs, mais également la baisse du salaire indirect à travers la baisse des pensions de retraites, des remboursements de sécurité sociale et la fermeture massive des services publics.

L’euro arme qui protège les rentiers capitalistes. C’est inscrit dans les traités européens qui ne peuvent être modifiés, la Banque Centrale Européenne doit assurer la stabilité des prix. C’est à dire une inflation nulle. Pas le plein emploi ou la croissance économique. Non l’inflation zéro. Le but économique assigné à l’euro, c’est de faire que jamais le Capital ne puisse se dévaluer. Oui l’euro protège. La rente et les rentiers. Mais pour cela il fait les poches aux travailleurs.

L’euro arme de la dictature du Capital, car l’euro prive les gouvernements du contrôle de leur monaie et donc les soumet directement à la pression des banques, du grand capital financier, auprès de qui les pays sont contraints de financer par l’endettement sur les marchés financiers leurs investissements. L’occasion de faire les poches des peuples en s’attribuant des juteux intérêts sur les dettes publiques, mais également de mener un chantage permanent : qu’un gouvernement décide de ne pas mettre en oeuvre les directives européennes d’euro austérités, de libéralisation et de privatisation de ses services et entreprises publiques, et c’est l’attaque spéculative, voir le blocus financier. Comme l’ont connue Chypre ou la Grèce.

Si l’euro appauvrit les travailleurs, de France et au delà, il protège les capitalistes dans toutes la zone euro et assure à la classe capitaliste allemande la domination sur l’ensemble de l’Union Européenne.

C’est pourquoi si les travailleurs veulent réussir à reprendre le contrôle et à récupérer les richesses qu’ils sont les seuls à produire, à reconstruire leurs services publics, c’est un impératif que de sortir de l’Euro et de briser les chaines de l’Union Européenne.

Le coût de l’euro supérieur à la totalité de la dette publique.

Rapporté à chaque français, la totalité de la dette publique du pays (2400 milliards d’euros) c’est environ 37 000 €.

Qui ne l’a pas entendu pour justifier les coupes dans les effectifs des professeurs, des personnels soignants, la privatisation de la SNCF, des autoroutes, des aéroports ou d’EDF GDF, ou celle de la Française des Jeux qui se prépare ? Celà même qui tentent de terroriser les français avec la dette publique sont ceux qui expliquent que sortir de l’euro serait catastrophique pour la dette. Qu’elle serait impossible à rembourser que ce serait la faillite du pays. Bref, qu’il est impossible de sortir de l’euro. Vraiment ? regardons les chiffres.

Eh bien l’étude menée par les économistes démontre que cette dette publique aurait pu être entièrement effacée si la France n’était pas dans l’Euro. Et même mieux, sans l’euro, l’Etat aurait encore pu, une fois la dette remboursée disposer de 1500 milliards d’euros – trois années complètes de budget de l’état – largement de quoi financer nos services publics exangues, développer l’industrie et l’agriculture au service des défis du XXIe siècles et éradiquer le chômage et la pauvreté.

Sortir de l’Euro : une urgence

On le voit, sur le strict plan de l’économie, sortir de l’Euro est un impératif urgent et nécessaire pour la France. Le risque ce n’est pas de sortir de l’euro, mais bien d’y rester. Car y rester c’est littéralement y rester.

Oui, il y a urgence à sortir de l’euro et au delà car cela n’est pas suffisant, de l’Union Européenne, ainsi que de l’OTAN et bien sûr du Capitalisme

JBC pour www.initiative-communiste.fr

https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/leuro-a-deja-coute-56-000e-a-chaque-francais-sortir-de-leuro-une-urgence/


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25 réactions à cet article    


  • titi titi 1er mars 2019 03:00

    Si les Français « ont perdu » 56000 c’est qu’ils ne sont pas compétitifs.

    Sortir de l’euro pour faire quoi ? Dévaluer ?

    Dévaluer c’est juste diminuer la valeur d’une unité de compte pour faire baisser artificiellement les couts : aujourd’hui vous êtes payé 1000 de quoi acheté un iPhone… demain vous êtes toujours payé 1000 mais ne pouvez plus acheter que 90% d’un iPhone.

    On peut très bien arriver à la même chose en conservant l’euro : il suffit de baisser les coûts… aujourd’hui vous êtes payé 1000 de quoi acheté un iPhone… demain vous êtes payé 900 de quoi acheter 90% d’un iPhone.

    C’est juste plus visible et psychologiquement plus difficile à avaler ; mais que ce soit compter en euros, en francs, ou en livres tournois, ça ne change rien.


    • gaijin gaijin 1er mars 2019 09:47

      @titi
      «  pas compétitifs. »
      par rapport a quoi ? aux slovaques ?
      aux chinois ?
      au habitants du bangladesh ?
      bien sur que les français sont les perdants si on nivelle par le bas .....


    • Pere Plexe Pere Plexe 1er mars 2019 10:49

      @titi
      demain vous êtes toujours payé 1000 mais ne pouvez plus acheter que 90% d’un iPhone


      Oui
      Mais vous pouvez toujours acheter 100% d’un produit fait en France.
      Et un étranger pourra lui acheter 110% d’un tel produit.
      C’est l’intérêt, qui vous échappé, de l’opération.


    • titi titi 1er mars 2019 11:03

      @Pere Plexe

      « C’est l’intérêt, qui vous échappé, de l’opération »
      Il y a eu 4 dévaluation entre 1981 et 1991... vous avez vu le plein emploi en 1991 ?
      Bah non…

      Renault a placé ses usines à Tanger : salaire 300 euros/mois.

      Dites moi de combien il va falloir dévaluer pour que ces usines soient rapatriées ?


    • titi titi 1er mars 2019 11:07

      @gaijin

      « par rapport a quoi ? »
      Bonne question

      « aux slovaques ? aux chinois ? au habitants du bangladesh ? »
      Mauvaise question

      Compétitifs par rapport à quoi, et pas à qui, c’est la bonne question.

      Compétitifs sur des produits low cost, c’est impossible.
      Il faut donc « sortir par le haut » et se concentrer sur la forte valeur ajoutée.
      Pour cela il nous faut une formation à la hauteur et un « esprit » qui pousse à l’innovation. 
      Sauf que c’est justement là que ça pêche.


    • gaijin gaijin 1er mars 2019 11:34

      @titi
      et oui ...la formation role que les entreprises en france refusent d’assumer ( plus pratique de demander a l’état ? drôle de libéraux et résultat : la gabégie de la formation professionnelle )
      l’innovation ?
      mais impossible d’innover en france il y aura toujours une loi pour vous en empêcher .....


    • titi titi 1er mars 2019 11:50

      @gaijin

      Dans un pays ou l’apprentissage est quasiment interdit mentalement et bureaucratiquement, vous ne pouvez pas mettre la faute sur les entreprises.

      L’apprentissage c’est de la « collaboration de classe » pas bôôôôôôô
      Il veut mieux pousser les enfants à la fac à faire un deug qui sert à rien mais qui laisse du temps pour coller des affiches :)


    • foufouille foufouille 1er mars 2019 12:05

      @titi
      sauf que presque personne ne pourra acheter ton haut gamme. vuiton fabrique ses sacs en asie .......


    • signéfurax 1er mars 2019 13:00

      @titi , dés le départ , il y avait une différence de 20% entre l’ allemagne et la france ; au bout de 15 ans de vol , l’ europe répond aux perdants ( voulus ) par l’ achat d’ armes ( contre le peuple) , fait voter des lois liberticides et enrole des flics ...
      un 4 eme reich , on vous dit !


    • signéfurax 1er mars 2019 13:04

      @signéfurax
      oupps , maqiavel enfouce le clou avec ses 25 % , on en est plus a quelques milliards !


    • titi titi 1er mars 2019 21:34

      @foufouille

      « sauf que presque personne ne pourra acheter ton haut gamme »

      Et ?
      Heureusement que dans le commerce on ne vend pas ses produits à soit même...


    • gaijin gaijin 2 mars 2019 07:29

      @titi
      «  vous ne pouvez pas mettre la faute sur les entreprises »
      bien sur les entreprises ne sont coupables de rien ..............


    • foufouille foufouille 2 mars 2019 08:04

      @titi
      sauf que le nombre d’acheteurs est trop faible pour fournir 6 000 000 d’emplois ....... rien n’interdit aux pays de faire pareil ni de produire en asie ton haut de gamme.


    • titi titi 2 mars 2019 18:57

      @gaijin

      Vous avez déjà essayé d’engager un apprentis ?

      Il faut … trouver l’apprentis et trouver l’école… ça c’est facile ...
      Il faut l’accord de votre « chambre consulaire » (en fait chambre de commerce, ou d’artisanat, ou autre truc qui sert à rien).
      Il faut l’accord du rectorat
      Il faut l’accord de votre OPCA

      En gros quand vous avez un apprentis en France, il faut un tuteur (normal) et un mi-temps administratif pour suivre le dossier.


    • zygzornifle zygzornifle 1er mars 2019 10:23

      Et si on sort de l’euro il faudra récupérer par tous les moyens nos 56 000€ ....


      • Olivier 1er mars 2019 10:25

        De nombreux économistes avaient mis en garde contre l’euro même avant son adoption. Vingt ans plus tard, notre appauvrissement est devenu patent et ça ne fait que commencer. Mais l’oligarchie et ses laquais des médias sont là pour convaincre le con moyen qu’il faut absolument rester dans l’euro...


        • mimi45140 2 mars 2019 20:52

          @Olivier
          Pour moi le problème de l’euro n’est pas économique,il est politique.
          C’est la volonté ou l’erreur de deux présidents Mitterand et Kohl de réunir l’Europe monétairement avant de le faire de manière politique, aucun économiste sérieux ne défendra la survie d’une monnaie unique dans une zone économiquement hétérogène.
          Certains émettent l’hypothèse que les deux présidents avaient validé l’euro pour imposer une europe politique et fédérale,les allemands ont tirés la couverture vers eux.
          Nos présidents avaient le choix d’une monnaie commune déjà existante depuis 18 ans l’ECU,non connu du particulier européen,elle était la deuxième monnaie mondiale lors du passage à l’euro.


        • Matlemat Matlemat 1er mars 2019 11:06

           Passez au franc et faire tourner la planche à billet, c’est bien pour la dette publique, ça ne gène pas ceux qui n’ont rien, par contre c’est la ruine pour les petits épargnants. 


          • Matlemat Matlemat 1er mars 2019 19:16

            @seul le contenu compte...

            Oui il y a des gens qui économisent péniblement un petit pécule sans être de cruels spéculateurs, vous êtes grave dans votre genre, et quand on en arrive comme vous aux insultes c’est qu’on a pas d’arguments.


          • Allexandre 1er mars 2019 12:15

            Que l’euro ait été une machination diabolique du Bilderberg ne fait aucun doute. Il n’y a que ceux qui ont vu leur fortune s’envoler de façon exponentielle pour vous dire le contraire.


            • Dom66 Dom66 1er mars 2019 12:41

              Perso je ne suis pas économiste, 56 000 € à chaque français !! ça me fait rire.

              C’est ce que l’on cherche à vous faire croire..c’est de l’enfumage ;

              Disons que c’est plutôt un manque à gagner pour chaque français...Vous croyez que les gros du CAC 40 on perdus ???

              Moi j’ai rien perdu, j’ai toujours reçu ma paie à la fin du mois.


              • banban 1er mars 2019 12:52

                @Dom66

                Ils sont de moins en moins nombreux dans votre cas.


              • Pierre 1er mars 2019 13:45

                Quoi qu’il soit, peut-être ne fallait-il pas faire l’euro mais désormais en sortir ne pourrait être que catastrophique ! Inutile d’écouter les apprentis sorciers...


                • Réago 1er mars 2019 14:17

                  Dans les années 90 la France avait des excédents de balance commerciale avec sa monnaie. Dans les années 2000 la France a remplacé le Franc par l’Euro qui connaît une forte appréciation et sa balance commerciale devient déficitaire de façon de plus en plus importante au fil des années. En 1997 la France a encore un excédent commercial de 173,46 milliards de francs, à partir de 2004 sa balance commerciale devient déficitaire de façon permanente et avec des chiffres qui ne tardent pas à devenir énormes. Dès 2008, elle a 55,7 milliards d’euros de déficit commercial (365,37 milliards de francs). Il s’agit de l’année où l’euro atteint un plus haut face au dollar (1,6038 dollar), contre un plus bas à 0,8252 en octobre 2000. Bien évidemment passer en seulement 11 ans d’un excédent commercial conséquent à un déficit commercial d’un montant faramineux est le signe que des phénomènes macroéconomiques anormaux se sont produits entre temps en France durant cette période. Pour la France il s’agit de deux erreurs macroéconomiques majeures commises en même temps dont les effets nocifs se sont additionnés : l’entrée dans la zone euro et les 35 heures. C’est l’addition des deux qui expliquent principalement les chiffres ci-dessus mais pas seulement car à l’inverse de la France, l’Allemagne fait des réformes abaissant le coût du travail. Celle-ci a bien compris que le cadre institutionnel de la zone euro comportant taux de change bloqué, le respect de règles drastiques concurrence, le système des travailleurs détachés, etc. est idéalement conçu pour permettre aux pays à économie « performante », et la performance c’est aussi le moins-disant social, de profiter des faiblesses des économies moins performantes qui partagent la même monnaie, ce que manifestement les dirigeants français à l’époque de la mise en place de l’euro ne réalisent pas.

                  En 1997 un responsable politique allemand déclare que les 35 heures en France à salaire constant « sont une bonne nouvelle pour l’industrie allemande ». Effectivement, mais la France n’est pas punie tout de suite car avec l’Euro les marchés financiers n’attaquent plus la monnaie. Au lieu que ce soit une crise aiguë immédiate, c’est un mal chronique qui se met en place et qui au fil du temps affaiblit de plus en plus le malade. Dans le cas de la France ça a été la désindustrialisation et, associé à celle-ci, le déficit commercial. Pour l’instant, elle n’est pas encore punie au niveau du spread sur la dette souveraine, mais rien ne garanti qu’elle ne finira pas par être punie par là aussi, et le secours de la BCE en cas de difficulté de financement sur les marchés n’est pas automatique contrairement à ce qui est le cas pour les banques centrales des pays ayant leur propre monnaie. Dans le cadre de la zone euro le soutien de la BCE passe par l’OMT qui implique une mise sous tutelle européenne du pays en difficulté de financement sur les marchés.


                  • julius 1ER 1er mars 2019 15:14

                    Le problème avec l’économie et l’Histoire c’est que les interprétations varient tellement que l’on n’a plus le sentiment de vivre dans le même pays au même moment ..... 

                    coller toutes insuffisances d’un pays sur le dos de l’euro me semble outrancier pour le moins et pour le plus pas à même de vouloir régler les « dîtes insuffisances » ???

                    historiquement l’analyse de cet article est fausse, la plupart des problèmes mentionnés sont antérieurs à la mise en place de l’euro, l’exemple le plus emblématique est la libération des prix mise en place en 1992 par le gouvernement Balladur a certainement bien plus plombé le pouvoir d’achat des classes moyennes que la mise en place de l’Euro 10 ans plus tard .....

                    mais ce n’est pas tout, le déploiement des grandes entreprises françaises dans les pays de l’est afin de pouvoir profiter du dumping salarial (il n’y a qu’à se rappeler la saga Gervais-danone dans les années 90, cette entreprise fermait des boîtes ultra-moderne en France pour les installer en Roumanie ou en Bulgarie et bénéficier du dumping salarial et fiscal des dits-pays ... tout cela antérieur à l’Euro et cela a continué après l’Euro bien sûr mais c’est cela le développement inégal du Capitalisme et c’est étonnant que des prétendus communistes fassent une analyse aussi simpliste !!!!

                    il ne faudrait pas oublier les salaires et autres émoluments des PDG et actionnaires des grandes entreprises qui ont explosé dans les années 90 multipliés par 10 et 100 ... tout cela bien avant l’Euro !!!

                    encore une fois il ne faut pas confondre les causes et les conséquences sinon on court le risque de ne pas faire les bonnes analyses et de ce fait pas trouver du tout les solutions pour remédier à ces distorsions de concurrence sociale et fiscale entre les pays intra-UE !!!

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