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Accueil du site > Actualités > Economie > La « Transition » !

La « Transition » !

Pourquoi échafauder des théories sur la transition, tandis qu’une rupture franche avec le capitalisme pourrait être à priori la solution pour se débarrasser de la pensée unique !

Mais comment organiser alors cette rupture ? Pour ce faire, on pense tout de suite aux grands mouvements populaires de 1936, 1945, 1968, qui font dire à certains nostalgiques qu’il faut reconstruire une nouvelle forme de Front anticapitaliste pour recréer la dynamique de ces époques. Mais de quelles dynamiques s’agit-il ? Si ce sont celles qui ont permis les grandes avancées sociales à chaque événement, cela ne peut être contesté.

Seulement voilà, ces embellies n’ont duré qu’un temps puisqu’elles n’ont pas réglé le fond du problème, à tel point d’ailleurs que un peu plus de soixante dix ans après le Front Populaire de 1936 on va travailler le dimanche, prendre sa retraite à 70 ans, et avec les heures supplémentaires faire des semaines de 45 à 50 heures, un recul sans pareil ! Et pour cause, même si l’on a gagné maints avantages sur le moment, on n’a pas éradiqué le capitalisme qui, lorsqu’il cède pendant un temps, fini toujours par récupérer les acquits qu’il a octroyés. Donc, à dates fluctuantes, quand on ne s’est pas attaqué véritablement à la cause profonde de nos maux, il faut recommencer à lever le poing pour tenter de remettre les pendules à jour ; ce qui fait qu’à chaque fois, cela étant encore plus symptomatique depuis quelques temps, quand on a l’impression d’avoir négocier un bon accord, c’est toujours en y laissant une partie des acquits sociaux déjà durement négociés.

D’autant que, à la mode actuelle, ce n’est pas par quelques manifestations parfois éparses, mal structurées, peu dynamiques, que l’on va vraiment bousculer l’hégémonie capitaliste. C’est même pire puisque c’est avec une certaine satisfaction que les patrons regardent passer un rassemblement somme toute sympathique d’où fusent quelques slogans lancés pour la forme, on fait de jolies photos d’une procession sage, on affiche de grandes banderoles, un peu à la manière, mais en moins bien que les défilés de carnaval qui autrefois faisaient le bonheur des petits et des grands dans beaucoup de cités. C’est d’ailleurs souvent avec trop peu d’enthousiasme et de désinvolture que sont préparées ces manifs ! En effet, j’ai assisté récemment à une balade roborative où la sono ne fonctionnait pas car, avant, on avait tout simplement oublié de vérifier l’état du groupe électrogène, comme si les prises de parole étaient secondaire et finalement importaient peu. On a eu l’impression d’être là pour la forme, trois petits tours et puis s’en vont…si ça ne vous gêne pas, on reviendra peut-être dans deux mois ! Ne faisons pas de vague pour ne pas réveiller une société en profonde léthargie ; en somme, un peuple qui a complètement oublié qu’il était souverain ! ; mais sait-on encore ce que cela veut dire !

Ce n’est, à l’évidence, pas la méthode pour la rupture, du moins, tant que la motivation en sera à l’état larvaire ainsi qu’elle est actuellement… La vraie Révolution n’est donc pas pour demain !

Il y a ceux qui pensent que l’on va pouvoir renverser le système par les urnes. Comme si le suffrage universel était la réponse à tout. On devrait pourtant se souvenir de 1981, la montée d’espoir ; et puis la gauche plurielle qui en 1983 baisse son pantalon devant le diktat de la société de consommation et qui se met alors au service des marchés sous prétexte de croissance. C’était, effectivement, la rupture. Rupture inconditionnelle avec une société que l’on aurait voulu de partage, mais qui ouvrira en grand les bras à l’hégémonie capitaliste ; la grande tromperie, qui annihilera toute revendication néanmoins fondée sous prétexte que le gouvernement était prétendu de gauche et qu’il n’était pas de bon ton de s’opposer à un régime que l’on avait souhaité, ce qui nous mena au summum de l’incompétence politique avec une privatisation tout azimut sous la férule de Jospin et des instances dirigeantes du PS comme même la droite n’aurait pas osé. Parti Socialiste, qui, depuis, poursuit dans la lignée en n’affichant aucune revendication anticapitaliste, si ce n’est de se prévaloir d’en être l’assistante sociale. Comme on sait que le rôle des assistantes sociales est toujours mis plus ou moins sous l’éteignoir en système ultralibérale, on imagine que leurs propositions d’actions futures ne seront que de la poudre aux yeux.

Au regard de cette expérience, somme toute ratée pour le peuple, ils y en a qui rêvent à une sorte de front de gauche pour sortir du marasme idéologique dans lequel les socialistes ont conduit la gauche. L’idée n’est pas à rejeter sur le principe, mais avant que le rapport de force projette cette composante sur le devant de la scène politique pas mal d’eau aura coulé sous les ponts.

Il y a plusieurs raisons à cela. Considérons d’abord la forme d’abord.

Si le Parti Communiste a toujours des structures et un nombre de militants actifs et encore agissants, malheureusement c’est devenu un parti vieillissant où l’on constate que peu de renouvellement. Pour le Parti de Gauche, là, par contre, il n’y a pratiquement pas de structure et un nombre infime de militants, donc un parti essentiellement électoraliste. On ne s’attardera pas sur la Gauche Unitaire qui n’existe que par le fait de Picquet, en fait, un fantôme politique.

Sur le fond maintenant, c’est un peu plus difficile pour bien sérier le problème car si on prend le cas du PCF par exemple, on aura vu de tout, et de fait, un peu n’importe quoi.

Effectivement, lors des régionales ont a assisté au balais sauve-qui-peut-les-élus assez incompréhensible pour la plupart des citoyens. Tantôt on a trouvé des candidats avec le front de gauche, tantôt, des candidats partis batifoler avec les socialos dès le premier tour ; sans qu’il y ait d’ailleurs une véritable mise en cause de ces troublions de la part des instances dirigeantes du PCF. Si, quelques admonestations ont donné le change pour conforter une désapprobation de façade, et c’est tout. Il aurait été bien qu’ils soient radiés du parti, cela aurait été perçu comme un geste fort. Mais on sait par expérience que quelques élus ne sont malgré tout pas négligeables quand on est conscient que le parti n’a pratiquement plus d’électeurs !

Le Parti de Gauche quant à lui c’est une autre paire de manches ! D’abord, quoique l’on y fasse, les repentis laissent toujours perplexes et trainent derrière eux leurs passés. Ce n’est pas un procès d’intention, mais il suffit de lire les textes récents de ce parti pour s’apercevoir que son concept est encore marqué par la sociale démocratie, surtout lorsqu’il préconise des demi-mesures pour le système bancaire. Peu de nouveauté donc, si ce n’est de pomper à droite et à gauche quelques poncifs prétendus évolutifs sur nos sociétés. Si je ne m’abuse, il a même été question de décroissance avec un survol assez allégorique de la question. A l’évidence, Mélenchon, s’est taillé un parti à sa mesure, d’ailleurs on l’a entendu dire à plusieurs occasion, et lire : « Mon parti… », c’est tout dire. Bon, nous laisserons patauger dans les rêves ceux qui ont besoin d’un leader pour faire de la politique, leader qui, de surcroit, a trop longtemps été en politique et qui en connaît suffisamment les rouages pour ne pas en abuser. Il faudra sans doute un peu plus de détermination anticapitaliste, et de fraicheur politique pour que l’on accorde quelques crédits à ce parti. Car aussi, une nouvelle fois, le culte de la personnalité est porté au pinacle, ce qui n’est pas le mieux pour donner du vrai pouvoir au peuple…D’autant qu’il s’agit d’un parti qui ne s’appuie sur aucune idéologie de fond, si ce n’est qu’une sorte de magma électoraliste conçu autour d’approches politiques qui seraient soi-disant les désidératas des citoyens pour construire une nouvelle société.

Reste l’élément fédérateur, s’il le voulait, ce pourrait être le NPA car c’est un parti jeune avec néanmoins des structures militantes qui s’affirment. Cependant, pour l’instant, ce parti, n’a pas, semble-t-il, encore abandonné définitivement la rigidité parfois excessive du trotskysme ; même si l’on sent un certain assouplissement sur les principes de base d’une révolution permanente ne voulant pas s’impliquer systématiquement dans une prise de pouvoir, révolution permanente qui d’un autre côté n’est pas à dédaigner, ni à rejeter.

Pour ma part, j’ai beaucoup de respect pour l’attitude du NPA lors des élections européennes car sa position fut à contrario d’un électoraliste débridé, en dénonçant une élection particulièrement inutile. Le peu d’efficience du parlement européen vient de le confirmer, on en a pour preuve l’inexistence de députés européens fantoches qui ont été totalement incapables d’empêcher la prolifération des OGM. Ce n’est pas une surprise, mais une désagréable constatation ! Malheureusement, cette position qui fut la plus honnête politiquement a été mal perçue, mais surtout mal comprise par des gens qui ne voyaient l’avenir que dans une union électoraliste allant néanmoins à contre-sens de la logique, c’est dommage pour cette attitude responsable car c’était là qu’était la vérité. Sur la lancée de l’incompréhension est venue s’ajouter l’histoire du foulard islamique. Qui tombant après l’épisode inopportun de l’identité nationale, a dans la continuité donné du papier à noircir à des médias qui n’en demandaient pas tant pour finir de jeter le trouble sur une prétendue formalisation de la société française. Si l’on peut regretter cette mauvaise approche du mélange des genres en politique, on ne peut que reconnaître le respect de la démocratie de base du NPA pour laquelle le bureau national à laisser l’initiative aux instances locales. Ils y a eu d’ailleurs dans d’autres partis des gens qui ont tiré à boulet rouge sur le NPA à cette occasion, mais qui ont surtout oublié de dire que dans leur parti des femmes voilées y militaient aussi, voire des élues municipales, mais que l’on avait fermé les yeux et que de surcroit, si cela avait été médiatisé à outrance comme se fut le cas pour le NPA, le centralisme démocratique aurait vite fait régler le problème par le sommet, concept pyramidal à contrario d’une démocratie horizontale et directe. La besace de devant pour les défauts d’autrui, on connaît la suite…

Par conséquence, le résultat des régionales ne peut pas être significatif en terme d’alliances puisque le très bon résultat du Limousin est particulièrement atténué par celui des Pays de Loire où l’alliance était encore plus large avec en prime un accord programmatique assez complet, et dont beaucoup d’orientations laissaient apparaitre des mutations singulières pour l’avenir de notre société. Sans doute quelques erreurs stratégiques comme le non-démarquage franc vis-à-vis du PS en sont l’une des causes ; toutefois, cela demanderait une interrogation plus profonde sur la réactivité de l’électorat lors de vrais enjeux de société desquels serait absent l’hyper médiatisation en faveur du « bi-partiste », et raison de plus pour la politique spectacle qui fait un écran de fumée aux problèmes de fond. L’accent fort porté sur la médiatisation des leaders pour un oui pour un non en est le meilleur exemple.

 

Malgré ses accords et alliances dans les composantes les plus représentatives de la gauche qui se targue d’être anticapitaliste, les conceptions sur cette notion sont néanmoins assez floues pour certains et particulièrement autour de la mise en place et construction d’une autre société ; c’est d’autant plus flagrant pour le productivisme pour lequel on sent de grosses divergences sur l’analyse que l’on pourrait avoir sur ce principe, principe qui sans conteste favorise pourtant le consumérisme à outrance du capitalisme. Le PCF a pour sa part du mal à se désengluer de l’idée d’industrialisation forte et planifiée, alors qu’il y a déjà assez longtemps des intellectuels marxistes comme Marcuse ont rejeté la « laideur industrielle », puisque c’est ainsi qu’il l’appelait. Le meilleur exemple est celui de l’avenir des chantiers navals demandant un tout autre regard que celui qui veut que l’on soutienne inconditionnellement, par une politique à court terme de renflouement, une entreprise qui devrait pourtant opérer une mutation, et s’en doute une dispersion structurel, si elle veut entrer dans l’ère des relocalisations futures. Surtout si l’on part du principe qu’il est préférable de fabriquer des jouets dans de petites entreprises françaises plutôt que les faire venir par porte-container de l’autre bout de la planète ; c’est une autre façon de concevoir l’avenir et qui mérite une attention différente pour sortir des concepts habituels. De toute façon, dans le système capitaliste, même en mettant en avant le savoir faire, lorsqu’ils veulent profiter d’une main-d’œuvre moins coûteuse qui existe ailleurs, sans vergogne les décideurs délocalisent à un moment ou un autre sans toutefois s’être privés des subsides que la collectivité à gentiment donnée pour maintenir les bassins d’emploi ; enfumage que les naïfs et ceux qui se voilent la face pour ne pas voir la réalité n’ont encore pas compris. Il en est de même pour Notre-Dame-des-Landes dont il semblait que l’abandon du projet faisait consensus jusqu’à ce qu’un responsable communiste, Le Bronze, revienne en arrière et demande un moratoire. On sent bien qu’il y a là encore des divergences profondes et que la décolonisation de « la pensée unique » de l’imaginaire demande un travail peut-être différent. Du moins une approche qui serait plus en continue que des élections où des coups de gueules qui mèneraient, si on ose l’espérer, à la révolution.

Nous n’en sommes pas là, mais par contre on peut commencer à tisser des réseaux locaux de contre-pouvoirs. Les contre-pouvoirs ne sont pas nécessairement des actions fortes et médiatiquement reconnues, mais un lent travail de sape des structures capitalistes et des réflexes productivistes et consuméristes que cela engendre.

Le tissu industriel traditionnel va disparaitre du fait de la délocalisation active que les actionnaires poussent à l’envie pour aller chercher un rendement maximum des intérêts du capital où la main-d’œuvre est la moins onéreuse, celle-ci n’ayant à leurs yeux que la valeur d’une variable d’ajustement. Alors, changeons les règles du jeu, reconstruisons localement nos moyens de fabrication que l’on orientera essentiellement vers la demande de l’usage. Les subsides donnés lors des licenciements pourraient fort bien aider à pourvoir aux besoins premiers, machines, outillages, pour des petites structures autogérées. Les aides que les régions apportent aux grosses sociétés seraient sans doute plus utiles pour développer cette forme d’entreprise qui répondrait aux besoins locaux en pérennisant un emploi qui ne serait plus sous le dictat capitaliste. Outre le fait de redonner un sens aux savoir-faire, le travail retrouverait une notion de partage que la productivité a complètement effacée des réflexes sociétaux. C’est une forme de contre-pouvoir dans la mesure où l’entreprise ne participe plus au consortium de la pensée unique au service de quelques nantis, mais travaille pour la collectivité en offrant une responsabilité directe aux travailleurs.

Sans être utopiste, avec un peu de bon sens on peut préconiser la gestion communale de l’eau afin de la sortir des profits des grands groupes, une gestion collective et locale des déchets qui seront en concomitance avec leurs diminutions l’un des enjeux de l’avenir ; ce qui permettrait de mettre en place des petites fonderies non polluantes avec les métaux récupérés, etc. Tout ceci en parallèle avec des circuits de distributions courts afin de court-circuiter la grande distribution mondialisée. Ce ne sont que quelques pistes qui peu à peu pourraient modifier les perceptions de la société de demain et amener vers la rupture. Il serait aussi naturel que par exemple dans les lycées professionnels, lors des cours sur l’entreprise, que les notions d’autogestion, voire de coopératives ouvrières fassent partie du panel éducatif proposé aux élèves, et non pas uniquement comme innovation une auto-entreprise qui ne se démarque pas vraiment du système capitaliste.

C’est donc en transformant les racines de notre société que la transition peut se faire, transition effective qui lorsqu’elle aura suffisamment tissé ses réseaux de contre-pouvoirs créera une masse critique qui fera basculer dans une autre société. Il est sûr et certain que cette forme de rupture sera beaucoup plus pérenne qu’une révolution qui ne s’appuiera sur aucun travail de base, et surtout sur une vraie démocratie directe dont seule l’autogestion en est l’élément moteur.

Il s’agit donc bien de « transition » pour permettre la création de la masse critique et non de la métamorphose dont Edgar Morin en a fait l’éloge. Métamorphose qui est basée sur le principe de transformation d’une société capitaliste en une autre forme de société capitaliste avec tout un ensemble de cache-misères n’apportant que peu de bien-être à la condition humaine, sans parler de l’écologie dont il n’a fait que survoler les causes profondes de la désagrégation planétaire. D’ailleurs il place à dessein le concept croissance/décroissance dans la même entité économique alors que ce sont deux principes totalement différents ; car en effet, si la croissance est un paradigme essentiel de l’économie capitalisme, dont le productivisme en est la conséquence directe et duquel est absent à fortiori un distinguo volontariste entre l’usage et le mésusage ; la Décroissante pour sa part s’apparentant plus à une forme sociétale qui remet en cause les structures de la productivité et donne, de fait, la priorité à l’usage. On ne peut que regretter qu’il cite la mutation de l’ère de l’automobile vers le chemin de fer sans faire une approche complète et profonde sur la collectivisation des transports qui pourrait mettre un frein à la déshumanisation de notre société, et rompre avec l’obsession individualiste. A l’évidence dans sa théorie, les fondements de la pensée unique ne s’en trouvant véritablement pas ébranlés, seule la forme et les priorités changent…

Tandis que la transition est un passage vers la mutation totale de la société pour asseoir durablement la rupture, qu’elle soit physique ou intellectuelle, avec le capitalisme.

 http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com


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22 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 5 avril 2010 10:18

    toute « transition » ayant deja ete prevu par les dirigeants, elle est impossible
    sauf a etre comme les AMAP insignifiant et reserve aux « riches »


    • elec 42 elec 42 5 avril 2010 10:24

      a l’auteur, vous avez déja vu une différence de politique entre la droite et la gauche ?moi pas,ils se battent pour une mème chose,le pouvoir.


      • Fergus Fergus 5 avril 2010 10:31

        Bonjour, Elec42.

        Vous avez entièrement raison dans votre conclusion. Pour ce qui précède, il vaut quand même mieux avoir affaire à des lynx qu’à des tigres !


      • rastapopulo rastapopulo 5 avril 2010 14:02


        Les 2 haïssent leS nationS et donc leS peupleS.

        Les 2 veulent un gouvernement mondial pour un seul peuple... bref de l’impérialisme déguisé.

        Quand au protectionisme et aux grand penseurs classiques, à quoi servent t’ils encore ?

        http://www.solidariteetprogres.org/article4422.html


      • bob 5 avril 2010 11:28

        Hem,

        Ancien gérant de société ayant un faible pour le NPA ( Un parti anarchiste), n’est-ce pas paradoxal ?
        Le gentil petit facteur n’est-il pas maqué avec une cadre dans l’édition et cela ne lui suffit-il pas pour vivre ?
        Autrement dit, demandez-vous à un rentier de défendre les intérêts des classes moyennes et pauvres ?
        Quelles ont été les résultats de mai 68 ( une manifestation que vous mettez au même niveau que 1936 ou 1945) et quelle carrière ont eu ses leaders ?

        Sur votre texte,

        Si révolution il y a, quelle est la certitude que vous continuerez à toucher votre retraite ?
        Quelle est la certitude que vous bénéficierez de la protection d’un état régalien dès lors que celui-ci n’existe plus ?

        Sur le respect du NPA pour les femmes voilées, pourquoi ne pas rappeler que certains de ses militants ont aggressé un rassemblement constitué notemment de musulmans. Une video sur youtube montre clairement un adhérent attaquer une femme musulmane enceinte. Besancenot se vantera et se félicitera un peu plus tard sur une émission de télévision de casser les mouvements qui ne lui conviennent pas. ( amour de la démocratie ? sens du dialogue ?)

        Sur la protection des travailleurs, qu’a fait le NPA si ce n’est brailler et disparaitre ( comme le font traditionnellement les anarchistes). Quels sont les projets constructifs et faisables qu’il n’a jamais proposé ?


        • jaja jaja 5 avril 2010 12:27

          Bob hostile à la Révolution ou à Mai 68, sous prétexte que ses leaders ne furent pas des plus glorieux (ce qui est le cas des leaders en général dont le but est souvent de s’élever au-dessus de la masse et rien d’autre)...

          A nous d’inventer des formes de lutte interdisant la création d’oligarchies visant à instaurer leur pouvoir avant de devenir elles-mêmes nos futurs exploiteurs. La démocratie directe étant l’un des outils permettant de les contrer dès leur naissance.

          Votre crachouillis sur Besancenot et sa compagne, bof... Quand aux évènements dont vous parlez dites franchement que c’est la bande de fachos à Soral qui fut dégagée par le SO des orgas (dont le NPA) initiatrices de la plus grosse manif pro-palestinienne jamais vue dans les rues de Paris...


        • rastapopulo rastapopulo 5 avril 2010 14:10

          A nous d’inventer des formes de lutte interdisant la création d’oligarchies

          oui oui, genre le mode de domination impérialiste est nouveau.

          bonjour l’expérimentation de niveau 68 si chère au NPA.

          Parce que ce qui n’est jamais dit c’est que seul les nations sont techniquement capable de s’opposer à l’impérialisme par le protectionisme (ce qu’a très bien compris Mélenchon anti-UE), ne vous en déplaise, c’est comme ça.

          Alors votre fierté de d’exclure Soral ! Si c’est ça la révolution de servir l’impérialisme !


        • jaja jaja 5 avril 2010 14:41

          Les peuples sont les meilleurs résistants face à l’impérialisme.... Les Palestiniens, les Afghans, les Irakiens etc... résistent contre l’impérialisme et contre les États fantoches créés par les USA pour les combattre....

          Mélenchon qui a appartenu à un gouvernement impérialiste (celui de Jospin le privatiseur) et qui fut un mitterrandien acharné (Mitterrand le colonialiste en Algérie et l’assassin de la 1ère Guerre du Golfe), Mélenchon donc n’est pas le mieux placé pour donner des cours d’anti-impérialisme de même que Soral ce partisan de la colonisation française


        • bob 5 avril 2010 15:06

          Soral, partisan de la colonisation ???

          Je vois, il s’agit d’un trait d’humour.

          C’est vrai que le gigolo qui ne doit son ascention au sein du parti qu’à ses séductions répétées de filles issues de la bourgeoisie a bien plus de légitimité qu’un aparatchik corrompu.


        • liliette 5 avril 2010 15:51

          Soral se revendique lui-même de la colonisation... Faut suivre Bob...

          http://www.dailymotion.com/video/x876md_soral-houria-bouteldja-fermerait-sa_news


        • bob 5 avril 2010 15:57

          @ liliette,

          Ou avez-vous que Soral se revendiquait de la colonisation ???
          Votre lien prouve que certaines personnes se sont vu donner de nouveaux horizons grâce à la France. La prochaine fois donnez un lien pertinent avec vos propos.


        • bob 5 avril 2010 16:00

          Et bravo pour les nombreux pseudos prétant allégeance au NPA mais qui ne correspondent finalement qu’à peu de monde. On peut le vérifier dans les manif’ souhaitées par ces révolutionnaires virulents mais finalement peu nombreux ( ou peu courageux ) pour défendre dans la réalité leurs convictions.


        • liliette 5 avril 2010 16:06

          quelle mauvaise foi ! le lien est clair pourtant


        • bob 5 avril 2010 18:55

          Quelle mauvaise foi ?

          Votre vidéo souligne le fait que la France ait donné à certains « indigènes de la république » ( en fait une autre façon pour vous d’ostraciser un français qui n’a pas la bonne couleur de peau) la possibilté de faire autre chose que ce que le carcan de leur culture leur aurait ordonné. En aucun cas Soral applaudit le colonialisme qui reste un projet de gauche. Ferry parlait d’ailleurs de civiliser les « peuples inférieurs ». Maintenant si vous ne connaissez pas votre histoire, je ne peux rien pour vous.

          Il n’est pas de plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ... en particulier si ses petits privilèges sont remis en questions. Je vous laisse changer de pseudo pour me moinsser et ainsi prouver votre attachement à la libre parole et à la démocratie. Bien évidemment, vous pouvez aussi jouer sur le pathos ou bien encore ratonner des femmes musulmanes enceintes ( mais pas tout seul, elle pourrait se défendre ) afin que votre chef plein d’avenir et d’humanisme puisse s’en vanter à la télévision.

          Sur ce, bon vent les bobos.


        • jaja jaja 5 avril 2010 12:12

          Michel en ce qui concerne le NPA je pense qu’il est à la croisée des chemins. Soit il affirmera de plus en plus nettement son opposition et sa différence face aux forces politiques défendant le capitalisme, y compris dans leurs différentes versions « de gauche », soit il fait le chemin inverse.

          Dans le premier cas il peut devenir le parti révolutionnaire dont nous avons besoin, dans le second il ne servira en rien la « rupture avec le capitalisme » dont il se revendique. Le Congrès, prévu, à priori en novembre, sera décisif de ce point de vue...

          Ses militants trancheront selon le principe de la démocratie directe où chacun dispose d’une voix, outre la possibilité de pouvoir présenter sa propre plateforme ou ses amendements...

          Cette démocratie directe au sein de l’organisation me rend optimiste pour la suite. Le NPA doit devenir le parti de celles et ceux qui souhaitent l’égalité sociale, le renversement du capitalisme, y compris par la Révolution, et l’instauration de l’autogestion dans les entreprises où les travailleurs décideront ensemble et de tout.


          • rastapopulo rastapopulo 5 avril 2010 14:22

            La meilleure manière de garder le statut quo est de ne pas aborder le sujet de la création monétaire qui affaiblit les nations et donc les peuples.

            La finance s’en fout de qui de quoi dirige si c’est eux qui décide de l’allocation des ressources.

            Alors ce blabla ressassé partout est aussi creux que l’ultralibéralisme.

            Où est le protectionisme ? à gauche ? chez Mélenchon !


          • bob 5 avril 2010 14:30

            @ jaja,

            Hé oui, si une personne s’autoproclame exemple et souhaite donner le la dans une révolution, qu’elle donne effectivement l’exemple plutôt que de se réfugier dans les juppes de l’UMP et dans les vices tels que la pédophilie. De plus, pensez-vous que chacun doit réviser ses prétentions morales ( puisque mai 68 en avait le dogme de sa « révolution ») à la baisse au motif qu’il y a pire ?

            Vous parlez de démocratie directe mais vous mettez les pleins pouvoirs dans les mains de gens dont le seul intérêt est leur auto-promotion et leur enrichissement personnel n’est-ce pas paradoxal ?

            Sur mon « crachouillis » : rien d’autre à dire de plus constructif et surtout de plus pertinent ?

            Tiens, vous étiez au courant mais avez oublié d’en parler, preuve de courage sans doute, votre SO ( milice privée à l’instar des fasci italiens disparus depuis 65 ans que vous stigmatisez) aggresse des femmes enceintes et anecdotiquement musulmanes, cela fout mal pour une défense des palestiniens.Quant au terme de fachos, il n’est guère plus utilisé que par les gauchistes bobos et les étudiants décérébrés et rétrogrades.

            En tout cas, bravo pour votre défense de milices privées, anonymes qui se permet d’aggresser en toute impunité les gens dans la rue. J’attend avec impatience que l’un d’entre eux viennent me voir : il sera bien reçu.


          • bob 5 avril 2010 14:37

            Le NPA n’a jamais été qu’un parti de bourgeois glosant quotidiennement de la révolution à partir de son canapé. Qui, dans ce parti, a réellement intérêt à faire une quelconque révolution ?
            Ses adhérants pensent ètre important en votant pour tel ou tel organe du parti mais que changent-ils réellement au sein de la société française ? rien comme les actions du NPA qui ne se sont toujours conclu que par une absence de résultats tout en criant victoire et en souhaitant une révolution qu’ils devront éteindre à tout prix pour ne pas perdre la vie de privilégiés qu’ils ont toujours connu.


            • quasar 5 avril 2010 17:39

              bien d’accord , il faut un travail de fond pour changer les choses , bien qu’il puisse être peu être plus rapide dans certaines circonstances .
              bientôt la situation sera à un stade critique , où l’implosition des fondements du système finnancier dans sont ensemble pourrait avoir lieu et sera mort ( du moins virtuellement , semant le trouble et la panique chez le peuple , la précarité partout et le chômage , la famine et la mort , les vols et les meurtres ) , à l’image de la Grèce hier , demain d’autres , puis nous , à ce moment la , il se créera 2 fenêtres .

              La première fenêtre sera celle des nantis dirigeant du monde actuel ,ils recréeront un nouveau système qui ne servira toujours que leurs propres intérêts ( un système pro capitaliste , l’illusion d’un nouveau mode de vie , sûrement toujours plus avantageux pour eux mais assurément moins pour le peuple ).

              Et la deuxième fenêtre qui pourrait être celle voulu par une vrai démocratie ( concept idéalement aussi bon que les religions dans leurs ensembles ) profondément dénaturé par la nature mauvaise de certaines personnes .

              Un changement profond de direction voulu par le peuple , et non par les dirigeants , une table rase de ce qui existe , ne rien garder de la politique finnancière , une vrai révolution , que nous ne pouvons raisonnablement demander que quand notre système sera mort .

              Nous serons dans un telle état de précarité , de famine , et d’insécurité , qu’il n’y aura qu’a ce moment précis que l’ensemble du peuple à l’unissons pourra avoir la force ( les corones ) la rage , d’abandonner les acquis , pour fomenter une véritable révolution .

              Dans les deux cas demain sera aux antipodes d’aujourd’hui .

              Aurons nous laissez trop de temps aux dirigeants pour qu’ils reforment un nouveau système pire que l’ancien , plus de taxes , moins de liberté , plus de lobby ,etc ...

              Où aurons nous reprit le pouvoir , recréer une vrai démocratie citoyenne , diriger nos vies vers un futur meilleur et plus humain , réapprendre à partager avec autrui , etc ...

              Personnellement je suis à 1000 % pour la deuxième fenêtre , mais que faut’il faire à part vivre collectivement un enfer , pour que tous le monde puisse ouvrir ses yeux et plus se laissait diriger par de mauvais berger .

              Quelle est la seule chose qu’y puisse priver l’élite dirigeante de tous ses pouvoirs , qu’elle est cette chose qui peu corrompre l’esprit d’un être humain au point de le rendre totalement cupide et immorale .

              La seule chose qui à était planté et cultivé dans l’esprit de toute la société , sans elle le monde ne serait que partage , qu’égalité , ne serait plus manipulé par des corporations et gouvernements soumis , il n’y aurait plus de corruptions ,plus de chômage , plus de vol ,plus de secret caché (santé et science) car non lucratif , et à l’échelle mondiale avec du partage plus de guerre ,plus de conflit d’intérêt , plus de maîtres , mais une vrai collectivité .

              Cette chose , s’appelle l’argent , la finance , et imaginez un monde sans semble à première vu complètement fou , irréalisable , trop idéologique , idyllique , une vision que peu accepterons car le gain , la monnaie à était cultivé à outrance dans nos esprits , et ce depuis notre plus tendre enfance , à vrai dire depuis des millénaires .

              Il faudra toujours des lois pour contenir nos comportements humains , mais l’argent n’est qu’une illusion créée pour que certains puissent tout s’accaparer .

              Demain serat’il un futur généreux , ou un pire qu’aujourd’hui ?


              • rastapopulo rastapopulo 6 avril 2010 03:02

                La culture classique sert à quoi ?

                L’usure a toujours été combattu moralement depuis l’antiquité et ce combat est reprit par les 3 grandes religions (Pie XII était ardent défenseur du crédit social bien plus progressiste que les mesures de NPA mais c’est vilain la religion hein ?!?).

                L’argent en soi c’est un moyen ni bon ni mauvais (et un potentiel énorme depuis qu’il est dématérialisé les nations pourrait utiliser le crédit pour l’investissement sans intérêts puisque ça ne provoque pas d’inflation même dans le dogme anglosaxon)

                Un idéal se construit sur la connaissance par sur la fantaisie.

                http://transversel.apinc.org/spip/article.php3?id_article=45


              • quasar 6 avril 2010 10:29

                La culture classique sert à quoi ?
                en restant pragmatique , pour une réponse courte et général la culture classique nous construit une connaissance basé sur l’histoire .

                « Pie XII était ardent défenseur du crédit social bien plus progressiste que les mesures de NPA »
                je suis d’accord avec toi , en pouvant inclure bon nombre de personnage historique , ce modéle est assurément plus humain que le capitalisme d’aujourd’hui .

                «  http://transversel.apinc.org/spip/article.php3?id_article=45
                Quel est ce capital communautaire ? I1 y a d’abord les ressources naturelles du pays, qui n’ont été produites par personne, qui sont une gratuité de Dieu à ceux qui habitent ce pays. Puis, il y a la somme des connaissances, des inventions, des découvertes, des perfectionnements dans les techniques de production, de tout ce progrès, acquis, accumulé, grossi et transmis d’une génération à l’autre. C’est un héritage commun, gagné par les générations passées, que notre génération utilise et grossit encore pour le passer à la suivante. Ce n’est la propriété exclusive de personne, mais un bien communautaire par excellence. »

                la communauté , le partage me semble être la seule voie si nous voulons vivre convenablement tous ensemble .
                la modialisation par le capitalisme actuel , qui passe par la concurence acharné , est un modéle qui ne peu semé autre chose que les inégalités et le chaos .


                « L’argent en soi c’est un moyen ni bon ni mauvais »
                « Un idéal se construit sur la connaissance par sur la fantaisie. »
                j’aime aller droit au but , ne pas me compliquer trop la vie , ça ne veut pas dire que je suis ni fantaisite ni fainient .
                en faisant simple l’homme irait à l’essentiel , la vie à était compliqué à un point , il n’y à qu’a voir des lois cachant des dérives carrément opposés dans des annexes excéssivement compliqués .

                « Le capital communautaire » c’est bien , à mon avis c’est au mieux ce que l’on peu avoir sans être défaitiste .
                Car l’immense majorité , ne verraient un monde sans argent que comme fantaisite , or sans argent ne veut pas dire sans valeur , sans travail , sans production , sans progrés .

                L’argent en soi c’est un moyen ni bon ni mauvais , à mon avis c’est seulement la que tu te trompe , et où je perd espoir dans le futur que je voie possible .
                L’argent , la monnaie au titre de mes connaissances , est un facteur primordiale dans l’histoire de l’humanité pour tous ce qui pousse l’homme au pire .
                ce n’est pas nouveau , quand aujourd’hui nous disons « les élites ils en veulent toujours plus , etc ... » en faite il en à toujours était ainsi depuis que rome est rome , les plus grandes guerres se sont faitent pour l’argent , il est synonyme de pouvoir est de corruption .
                L’argent est tellement inséré dans la matrice de tous les cerveaux , que tous le monde ne peu voire d’avenir sans lui , or c’est cette argent qui est lié à tous les maux du monde , qui rénére la cupidité des hommes , est c’est de l’histoire , celle de nos derniers millénaires .

                Je voie sans aucune fantaisie , la possibilité d’un monde sans argent , basé sur l’obligation de chacun de travailler ne serais ce que quelques heures par jour, pour avoir une quote part valeur sur les biens gratuit , et vivre comme un petit cadre , plus de chomage , plus de vol , puisque tous le monde à travaille et rétribution , tous le monde égaux , l’exedent de production partagé avec le monde sous forme de troc de valeur ( échange mondiaux de produit non disponible sur le térritoire) .

                il est possible que tous le monde ne voit la que fantaisie , moi j’y voit l’avenir , dans la mesure où l’esprit des gens est inextricablement lié au pognon , peu être que dans un premier temps l’avenir doit passer par la vision d’un crédit social , il n’empéche que l’argent signifiant toujours une valeur sur , les dominants y verront toujours leurs territoires .



                 


                • rastapopulo rastapopulo 7 avril 2010 13:04

                  Je vois pas en quoi ta quotte-part se départie de l’argent. C’est jouer sur les mots. Donc l’argent est un moyen.

                  Quand aux élites, ce n’est pas l’argent (quasi sans valeur puisque dématérialisé si les états flanchent) mais le pouvoir qui les intéressent. C’est pour ça que pour eux une crise est profitable puisque les seuls adversaires valables s’affaiblissent = les nations (seul capable techniquement par le progrès technologique du protectionisme de renverser un ordre supranational comme les pères fondateurs des USA ont fait avec l’empire britannique, pas du menu frottin).

                  Je parle de fantaisie parce qu’il n’y aucune référence aux forces en présences. Ça ressemble fort au discours de la décroissance qui oublie qu’il y a une opposition et une protection à mettre en place contre la finance anglosaxonne ET des accords internationaux à nouer entre les plus grandes puissances pour assurer une stabilité financière des échanges.

                  Parce que l’homme a besoin d’échange.

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