Le pic pétrolier, c’est quand ?
En faisant baisser la consommation de pétrole, la crise de 2008 a donné des ailes à ceux qui prédisaient que nous avions atteint le pic pétrolier, ce moment où l’humanité devrait faire avec une production en baisse continue. Mais les dernières années ont montré qu’ils avaient tort, pour le moment.
43 réactions à cet article
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« aujourd’hui, on annonce toujours autant de réserves » Qui ? Sources ?
Ensuite, il y a la question des réserves probables et des réserves prouvées...-
A propos des réserves, voir les dernières synthèses de Lahérerre :
http://iiscn.files.wordpress.com/2013/05/jlreserves.jpg
La courbe importante est la verte, qui décroit depuis 1980.
Liens vers les articles complets :
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Merci pour les sources.
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Réfléchissez 2 secondes...
Tout le monde gagne a ce que l’on croit que l’on va manquer de pétrole :
* Les gouvernements : faites ce que je dis (accepter le nucléaires, les gaz de schistes, l’éolienne dans votre jardin, etc....)
*les pétrolières : bientôt la fin, pas le choix de vendre plus cher.
* Les écolos : le pétrole c’est fini, faut passer au velo (et arrêter le nucléaire au passage)...
* les banques : Money, money, money... Si tu perds j’y gagne, et si tu gagnes, j’y gagne encore plus...Il y a beaucoup de gisement que les compagnies/gouivernements refusent de passer en reserves, car cela ’eclaterait’ le mythe de la fin du petrole, et tout le monde y perdrait. En gardant se ’stress’ sur les marches, les pétrolières/gouvernement vendent au prix fort !
RÉFLÉCHISSEZ !!!
Note : désolé pour les anarchistes/fin du mondistes.... le pétrole ne va pas manquer dans 50ans... -
Personnellement, je n’ai pas la science infuse. Je t’invite donc à te documenter sur la question :
A moins bien sûr que tu aies des sources appuyant ton propos. Auquel cas, je serais heureux de les lire.
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« le pétrole ne va pas manquer dans 50ans... »
déclin 2014-2015
effondrement 2020
conforme au rapport du Club de Rome (1972) – Meadows (2012)
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@ citoyen du monde
Pas besoin d’être insultant pour exposer tes idées.Je n’ai pas d’autre source que moi même. Quand je travaillais en exploration chez TOTAL, des qu’un projet était prometteur, il était mis sur la ’glace’. Les traveaux d’exploration avance repoussée a plus tard. Mais rien ne t’oblige a me croire...
Quand a ta ’source’ sur laquelle tu te bases, elle rentre tres clairement dans une des categorie que j’ai mentionnee ci-dessus. (et meme dans 2...)
Membre du comité stratégique de la Fondation pour la Nature et l’Homme (anciennement Fondation Nicolas Hulot)Pour connaitre les conclusions d’une ’étude scientifique’ pas besoin de la lire, il suffit de savoir qui la commandite.
Si tu es pas trop bête, tu pourras y réfléchir ;) A moins bien sure que tu fasses partie d’une des catégories mentionnées ci-dessus.
En tant que geologue, je peux te dire une chose, quand on cherche on trouve ;) Pas plus complique que ça, vérifié depuis 7000ans d’histoire. Évidement, maintenant c’est pas pareil, c’est sur notre tête que le ciel va tomber... (comme tu es un grand amateur de sources internet serieuse pur te documenter, tu n’as qu’a le googler tu verras qu’il y a des centaines de sites qui documente cette certitude prochaine).
En -
Ce qui c’est passé en 2008 et bien le résultat du pic pétrolier, la crise que nous connaissons depuis n’est rien d’autre qu’une décroissance forcée par ce manque de pétrole.
Vous oubliez de dire que lorsque le prix du pétrole s’envole le prix des biens et services qui en dépendent font de même, ce qui devient vite ingérable pour la population et les collectivités, pas de consommation pas de croissance.Croissance -> prix du pétrole qui monte car rare -> biens et services trop chers à la consommation -> décroissance-> prix du pétrole qui baisse -> consommation -> Croissance etc.. etc..Nous allons donc traverser un cycle de plus en plus pénible de croissance décroissance qui s’arrêtera lorsque d’autres énergies aurons remplacées le pétrole.-
L’article dit :
"quand on manque de pétrole, les prix montent, ce qui rend rentable l’exploitation de gisements qui ne l’étaient pas et stimulent la recherche de nouvelles ressources."Oui mais non. Il y a une limite infranchissable.
L’extraction de pétrole utilise de l’énergie.
Le jour où il devient nécessaire d’utiliser l’équivalent énergétique de 1 litre de pétrole pour extraire 1 litre de pétrole, tout est terminé, le prix de vente ne change rien à l’affaire.
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Le rapport Meadows ne s’est pas « trompé », il suffit juste de le lire correctement. Il n’était pas dit que le pétrole disparaitrait brusquement après le réveillon de l’an 2000. Mais plutôt qu’on allait devoir passer aux hyrocarbures non-conventionnels durant cette première décennie. Or c’est bien ce qui est advenu (sables bitumineux, gaz de schiste etc.)
So what ?
Eh bien, comme vous l’avez constaté le prix du baril a grimpé de 30$ à 100$
Et ?
Et comme par hasard on a connu une énorme crise « financière ». Les états ne pouvant plus rembourser les crédits faute de croissance.
Or, rien qu’en France la facture énergétique « consomme » 3% de PIB en plus par rapport à 2000, passant de 3 à 6%.
Sans quoi nous aurions aujourd’hui 3 points de croissance annuelle en France ! Etonnant non ?
Bref : 2000/2010 = ralentissement de l’économie (stabilisant les prix et la production de pétrole)
Ce qui donne un « plateau ondulé » pendant environ 5 ans. Puis, faute de retour de la croissance les ennuis sérieux commencent :
- faillite des états
- recul de niveau de vie dans les pays les plus fragiles
- hausse des tensions internationales.Puis, vers 2020 : révolutions, coups d’états, guerres, émeutes, protectionnisme, fascismes, pogroms en tous genres etc.
Avec en option un certain nombre d’accidents nucléaires faute d’entretien et de maintenance.« La Crise est derrière nous » qu’ils disaient. Mouarf !
Un site spécialisé sur la question :
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Puis, vers 2020 : révolutions, coups d’états, guerres, émeutes, protectionnisme, fascismes, pogroms en tous genres etc.
Avec en option un certain nombre d’accidents nucléaires faute d’entretien et de maintenance.
Processus déjà en cours dans le monde arabe et dans d’autres parties du monde. Les égyptiens veulent avant tout mieux vivre, mais ils connaissent une crise malthusienne dont ni les partis religieux, ni les militaires ne les sortiront puisque personne ne la reconnaît. Le tour de l’Europe arrive et le tableau pourrait bien être aussi noir que ce qu’on dit ici. -
libertus 10 août 2013 19:22Déjà, le prix du pétrole a une forme de limite maximum. Elle est liée au fait que l’essentiel du coût de production est en fin de compte énergétique. Donc si cela coûte 4 litres de pétrole pour extraire, transformer et acheminer sur son lieu d’utilisation 3 litres de pétrole, cela devient ridicule de l’extraire, il y a alors des réserves, mais elles sont inutilisables tant que les progrès techniques ne les rendent pas utilisables (ce n’est donc pas une question de prix de vente, mais bien de « prix énergétique de revient »).
Le pétrole « très rentable » a déjà atteint son pic de production. On arrive à fournir la demande mondiale parce que les sables bitumineux, pétroles profond ou pétroles de schiste sont devenus rentables, mais ils le sont relativement peu. Mais de même que les cueilleurs récoltent d’abord les fruits les plus accessibles avant d’aller récolter ceux qui le sont moins, les pétroliers commencent à devoir exploiter maintenant les pétroles les plus difficiles, même parmi les sables, profonds ou schistes, or cela n’est vraiment plus rentable (la rentabilité moyenne entre les pétroles très rentables et ceux ci leur permettant quand même de le faire, et ils espèrent que les progrès seront suffisamment rapides pour les rendre rentables).
Donc, oui, le pic pétrolier à déjà eu lieu, car le pétrole rentable est en diminution, et le pétrole non rentable est une partie grandissante de ce qui est amené sur le marché. Et on arrivera brusquement au moment ou les pétroliers devront massivement abandonner les exploitations non rentables, et l’effet réel du pic pétrolier se fera sentir à ce moment.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire ça ou ça.
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Le véritable indice de rentabilité est l’EROI (Energy Return On Investment), c’est à dire la quantité d’énergie retirée par rapport à la quantité d’énergie extraite.
En Arabie Saoudite on approchait du 100 pour 1 au tout début des extractions.
Pour les sables bitumineux on a du 2 pour 1.
NB : pour les agro-carburants ce serait proche du 1 pour 1 (aucun intérêt autre qu’électoral, donc). -
Edit : le lien n’est pas apparu, il s’agit du site Oleocene.org
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C’est un très bon forum effectivement.
J.M Jancovici a mis à jour sur son site toute une page de courbes sur l’énergie :
http://www.manicore.com/documentation/chiffres_energie.html -
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@ satyournenkare
comment ce "dinosaure,plancton,ou je sais quoi) c’est retrouvé a plus de 10 000 m
sous terre ?
Si on peut m’expliquer je veux bien.c’est bien connu les squelettes de ces bestioles sont enfouis très profondément.
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« sous une pression de 25 000 bars & à plus de 2000° C, pour obtenir tous les constituants du pétrole »
tout changement d’état demande de l’énergie primaire : pour obtenir 1 l de pétrole, combien de litres de pétrole : 1, 10, … ?
ce qui est complètement loufoque, farfelu, saugrenu, aberrant ...
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Bien... Ceci est partiellement vrai.
Il existe 2 sources de ’petrole’ (hydrocarbure, donc un truc du genre, méthane, éthane, butane, propane, etc... vers le ’pétrole’).
1/ Il y a le pétrole ’sédimentaire’ en gros de veilles plantes pourries :D [idem que le charbon]
2/ Et il y a le petrole ’magmatique/hudrothermal, en gros de bulle de gaz (CH4) qui se forme en profondeur dans la croute par demixion entre certain compose carbone (C) et d’autre qui ont plus d’affinité avec la silice (quartz). Donc en gros ça donne des cailloux et dans ces cailloux du gaz (méthane). Possiblement exploitable... Mais a date, aucune exploitation n’existe de ces poches de gaz non sédimentaires (en tout cas a ma connaissance !)Voila, faites vos jeux ;)
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Ca ne change strictement rien au problème : il faut des millions d’années pour le produire.
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Pas forcement non. Dans tous les volcans en activité actuellement, il y a une certaine quantité d’hydrocarbure produit.
Mais encore une fois, il n’y a pas de ’gisement’ connu exploité ou exploitable d’origine magmatique. (mais qui sait dans 10-15ans ?)
C’est pour cette raison que l’on peut trouver sur d’autres planètes des hydrocarbure qui ne sont pas d’origine biologique.Seul les gisement sédimentaires sont exploitables. Ces derniers ont généralement plusieurs millions d’années d’age oui.
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Le pic pétrolier c’est maintenant, la date précise n’a aucune importance (et passée depuis longtemps par capita).
C’est aussi une, si ce n’est la raison principale de la crise actuelle, même si on préfère la valse des adjectifs financiers.
Résumé de la situation (schiste et bitumineux inclus) :
http://iiscn.files.wordpress.com/2013/05/jlliquidsworld.jpgCe qui amène à (évolution du prix du baril) :
http://iiscn.files.wordpress.com/2013/07/bp-oil-price-2013.jpgLes montagnes de dettes ?
Oui c’est en plus, et leurs accumulation a démarré après les deux premiers chocs pour retoruver la croissance « trente glorieuses » et accumulation aussi facilitée par l’abandon de Bretton Woods (passage au fiat petro dollar).http://blogs.mediapart.fr/blog/yt75/030713/transition-energetique
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Le pic pétrolier c’est maintenant, la date précise n’a aucune importance
Exactement !
C’est aussi une, si ce n’est la raison principale de la crise actuelle, même si on préfère la valse des adjectifs financiers.
Tout à fait d’accord. C’est parce que les spécialistes savent que la croissance n’est plus possible, que les crédits seront non remboursés que la crise ’financière’ existe. Aussi longtemps qu’on a la certitude que la croissance épongera la dette on continue à prêter à intérêt. La prolifération de l’espèce liée à la création de besoins artificiels créés par le capitalisme (société de consommation) a conduit l’humanité droit dans le mur en quelques décennies.
Les choix capitaux (contrôle de la natalité, croissance raisonnée, préservation des ressources) auraient dus être fait dans les années 60. L’imbécillité des dirigeants nous conduit là où nous sommes obligés de poursuivre la fuite en avant et de dégrader encore plus l’environnement (nucléaire, gaz de schiste. Nous constatons qu’en France l’équipe actuelle n’a une fois de plus rien compris au film (pas plus que la précédente d’ailleurs). -
C’est quand même pas croyable, avec les moyens d’aujourd’hui, d’avoir des données aussi pauvres et aussi fausses sur les énergies fossiles. Chacun y va de selon son petit doigt mais surtout en donnant la direction qui kl’arrange à l’information. Les données des WEO (World- Energy-Outlook) de l’EIA (Internationnal-Energy-Agency) me semble les plus au point, et pourtant la majeur des données sont fausses et non vérifiables (OPEP)
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Les sources sont parcellaires et anciennes.
Compter sur les marchés pour gérer les stocks, c’est soumettre la raison d’une humanité durable à l’irrationnel du boursicotage.
Les gaz et pétroles de schistes ont l’avantage d’être énergétiquement et économiquement non rentables, de détruire les sols, la faune, l’air et l’eau, et les humains qui vivent autour. Tout cela favorise la création d’une bulle spéculative qui rapporte surtout aux constructeurs de puits et de tuyaux (Varoulec).
Cela illustre bien le caractére rationnel, logique et à long terme du marché.
Si c’était rentable, ils brûleraient le pétrole pour faire monter les prix !
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je pense que tout ce beau monde ce fout complètement de l’avenir au delà de 10 ans
10 ans de plus pour ceci 10 ans pour cela.
cela doit être leur age mental.-
Je le pense aussi. Les politiciens qui arrivent au pouvoir entre 50 et 60 ans raisonnent à l’échelle de leur carrière c’est à dire une dizaine d’années. c’est littéralement ’Après moi le déluge’.
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Exact. Ils prennent des décisions à l’échelle de leur mandat, afin d’être éventuellement réélus.
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La taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) avait longtemps placé la France en modèle comparé à ses voisins (une coccinelle consommait le double d’une 2CV !) et surtout à l’Amérique ! Hélas, cette politique fiscale qui aurait dû être perfectionné avec ce que nous savons aujourd’hui a été allégée au contraire. Les exonérations accordés à certains démontrent le niveau d’incompétences crasses des prétendues élites politiques d’aujourd’hui !
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Il ne faut pas croire que l’on cessera l’extraction du pétrole quand elle demandera plus d’énergie que ce que l’on peut en tirer car il y a des choses que l’on ne sait pas faire sans pétrole et qui sont beaucoup plus utiles que d’en tirer de l’énergie.
Par contre, si on laisse la transition se faire gérer par les marchés, on va à grands pas vers le retour de l’esclavage.
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il y a des choses que l’on ne sait pas faire sans pétrole et qui sont beaucoup plus utiles que d’en tirer de l’énergie.
Le pétrole est un produit trop noble pour le brûler. -
Ah ... les sacro-saints mécanismes du marché qui vont qui vont réguler l’offre et la demande, lisser l’impact du pic pétrolier !
L’exploitation des gisements qui n’étaient pas rentables il y a 25 ans, le sont aujourd’hui, et après ? c’est juste reculer l’échéance de la limite des réserves, qui avaient été d’ailleurs artificiellement gonflées dans les années 80 .L’envolée récente de la production de pétrole aux EU grâce aux schistes bitumineux permet ,au mieux, de stabiliser les cours provisoirement . Et de saccager l’environnement durablement .
Les EU consomment 23 % de la production mondiale - 2 fois plus que la Chine . Si les pays émergents rattrapent leur retard par rapport à leurs standards de confort de consommation, la fin des réserves n’attendra pas les 40 ans souvent cités .
Il n’y a pas que le pétrole dont la consommation atteint une limite mais beaucoup de matières premières, souvent pillées dans les pays peu développés . Mais financiers et exploitants n’ont pas intérêt à ce que ce modèle économique change .
Comme l’écrit l’excellent Superno : « Peak everything ou la fin des haricots » .www.superno.com/blog/2012/01/le-peak-everything-ou-la-fin-des-haricots/
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Dans les années 2000, les pays de l’OPEp, ayant le droit de mettre sur le marché, selon un accord entre eux, et les experts internationaux, un certain pourcentage de leurs réserves, les spécialistes prirent au sèrieux ces chiffres, et firent des projections pour les années futures, pratiquement à la tonne près......Ors ces chiffres n’étaietn que spéculatifs, et destinés à donner une justification à l’ouverture présente du robinet ouvert : Plus les réserves prétendues étaient importantes, et plus vous aviez le droit de vendre une quantité ad hoc de pétrole......
Il s’avéré ainsi que ces chiffres avaient été totalement surestimésles spécialistes, c’est drole, sont incapables de comprendre la nature humaine, qui n’a guère évolué depuis le néolithique.Bien au contraire même....Puisque c’étant débarassé de dieu et des problèmes de conscience, et de transmission, l’homme moderne développe surtout son énergie dans la satisfaction de ses plaisirs, et à horreur d’anticiper.....Au diable les déchets d’uranuim, les problèmes à venir, les générations suivantes seront bien plus sages que nous, et surement assez savantes pour résoudre tous les problèmes qu’en un siècle on va leur laissé.....ca risque de leur prendre plus de temps que de résoudre un problème de sidokuon espère pour eux qu’ils auront des génis et des philantropes d’un autre calibre que Servier ou Tapie, les produits non recyclalbes de notre époque....Bon, pour l’énergie, les américains semblent avoir trouvé la parade pour être auto suffisants !Il faut rendre gorge à la terre !Putin, tu vas le cracher ton pétrole, où tu veux qu’on continue à te fracturer !Un cauchemar digne des prires scénarios de science fiction.Mais tout, plutot que d’arrêter de rouler en 4.4 !Mad Max n’est plus très loin maintenant !-
mmm du bon malthusianisme, bien réchauffé,à la mode écolobobo.
vous racontez n’importe quoi comme d’habitude, mais vous avez des excuses, cela est depuis longtemps imprimé de façon indélébile dans votre logiciel.
Dans un puit conventionnel, on extrait environ,s 30 % de la réserve.Pour le moment, nous n’avons pas accès aux 70% restants, mais faites confiance au libéralisme, ce n’est qu’une question de temps(cf la fracturation),il resterait donc dans les puits connus 2 fois le pétrole consommé à ce jour.
Les nouvelles techniques ont un avenir certain( pas chez les peuples soumis aux dictats des enclumes, mais ce n’est qu’une question de temps pour que cette secte soit renvoyée au compostage de ses toilettes sèches)
Aux USA, l’indépendance énergétique est assurée pour cent ans, et personne n’a la moindre idée des percées à venir dans d’autres domaines.Il y a un commentaire que j’aime bien
Le pétrole est un produit trop noble pour le brûler.
lors de la crise pétrolière des années 70(une vraie crise, hein, avec des files aux pompes, et des gens ne se déplaçant qu’avec des bidons dans le coffre) crise à laquelle vous devez d’ailleurs cette superbe filière nucléaire, le regretté c/o de Fina, Mr Demeur de l’espaul, était apparu à la TV, et avait prononcé la même phrase, avec gravité, une larme à l’oeil, et l’air tellement sombre, que vos jérémiades font figue de clowneries de mauvais goût.
Ceux qui étaient dans le secret étaient morts de rire, car déjà, on avait une bonne idée de l’ampleur des découvertes en mer du nord.
Il n’y a pas plus cynique, plus roublard, plus tordu qu’un dirigeant pétrolier.
Dans 50 ans, vous roulerez toujours à l’essence ou au gaz,sauf à avoir une découverte majeure en matière de stockage d’énergie,la voiture électrique étant encore un de ces jouets coûteux et inutile issu des lubies des zozos verts(dans un gsm, la chose qui lâche ,c’est la batterie,comme votre laptop, comme votre tablette(elles sont soudées car il est financièrement idiot de les changer,comme tous vos appareils « portables ».La seule différence,c’est que votre bagnole coûte un pont, à vous, et au contribuable(comme tous les jouets verts)http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-23317370)
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20130723.OBS0711/sera-t-on-noye-sous-le-nouveau-petrole.html#xtor=EPR-1-[Actu8h]-20130812
vous rêvez de mettre par terre cette société, comme vous rodiez autour de FUKU, pour trouver un mort.
http://www.contrepoints.org/2013/08/12/134333-ecologie-le-sommet-des-pasteques
Seulement, comme Malthus, comme tous les prophètes Philipulus de malheur,vous avez tout faux, encore et toujours,comme pour les pluies acides, le DDt, la liste est sans fin
profitez de la vie, regardez autour de vous, jamais l’homme n’a eu une aussi belle vie,aussi longue dans de bonnes conditions, et cerise sur le gâteau, le nombre d’humains qui peuvent espérer cette vie ne cesse d’augmenter.
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pas de vacances le marteau ? c’est vrai qu’à 100 ros les cinq commentaires...
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Entièrement d’accord avec votre conclusion. Le pic recule comme un horizon au fur et à mesure qu’on avance, parce que le marché se charge de réguler la production en fonction de l’augmentation des prix. C’est en effet la seule qualité des « marchés » que de s’adapter en permanence.
Pour autant, ça n’est pas une raison pour rester assis sur des stocks aussi hypothétiques qu’imaginaires, mais au contraire profitons-en pour développer des énergies de substitution, autant que possible renouvelables et propres.-
cela me paraît être une idée...« géniale » comme seuls les zozos verts en sont capables.
bon, il y a des petits inconvénients
EU members states have spent about €600 billion ($882bn) on renewable energy projects since 2005,
cela c’est la partie émergée de l’iceberg, mais si on était capable de chiffrer les coûts indirects, on peut doubler la mise
c’est combien encore le problème grec... une aumône
- German’s electricity bills have doubled since 2000. (Germans pay about 40c a KWH.)
- Up to 800,000 Germans have had their power cut off because they couldn’t pay their bills.
- Germany’s renewable energy levy rose from €14bn to €20bn in one year as wind and solar expanded. German households will pay a renewables surcharge of €7.2bn this year alone.
- Germany has more than half the worlds solar panels. They generated 40% of Germany’s peak electricity demand on June 6, but practically 0% during the darkest weeks of winter.
- Seimens closed it’s entire solar division, losing about €1bn. Bosch is getting out too, it has lost about €2.4bn.
- Solar investors have lost almost about €25bn in the past year. More than 5,000 companies associated with solar have closed since 2010.
- Germany has phased out nuclear, but is adding 20 coal fired stations. Gas power can’t compete with cheap coal or subsidized renewables and 20% of gas power plants are facing shutdown.
- Despite the river of money paid to renewables, emissions have risen in Germany for the last two years.
Germany’s green energy transition alone may cost consumers up to €1 trillion by 2030, the German government recently warned.
vraiment, vous avez une bonne idée..
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D’accord pour la seconde partie, mais pas la première.
le marché est irrationnel et à court terme, on ne peut pas compter sur lui pour gérer un problème de disponibilité énergétique à long terme.
Le marché n’a pas pour but de résoudre les problèmes humains, mais d’en profiter pour faire de l’argent. Il est cupide et cynique.
Voire par exemple l’absence de recherche sur le paludisme.
Voire aussi l’achat des brevets sur les véhicules électriques par les pétroliers pour en empêcher le développement.
Il n’y a donc aucune corrélation rationnelle entre les besoins humains et ce que développent les marchés. D’autant qu’avec la pub, le marché peut manipuler ces mêmes besoins (voire les smartphones).
Lorsqu’il y a colinéarité entre les besoins humains réels et les marchés, c’est souvent fortuit.
Le but du marché est de trouver le meilleur moyen pour faire le plus d’argent possible, qu’elles qu’en soient les conséquences, et rien que cela.
Une vraie question serait : l’automobile sous sa forme actuelle est-elle un moyen efficace pour se déplacer ?
La réponse est évidemment non.
Que faisons-nous pour trouver un moyen énergétiquement efficace, qui conserve la liberté de se déplacer individuellement, mais qui puisse être également utilisable par beaucoup, compatible des villes et de la campagne ? Rien. Car cela ne correspond à aucun marché et la rehcerche coûterait trop cher par rapport aux bénéfices potentiels.
Contrairement à ce que l’on peut croire, le marché, les grandes entreprises, n’ont pas d’imagination, n’innovent pas.
L’innovation provient soit des programmes de recherches types CNRS, soit d’individus ou de petites entreprises indépendantes.
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George Monbiot, célébre journaliste du Guardian et un des principaux partisan de la théorie du pic pétrolier outre-manche à revu sa copie l’an dernier. Selon lui il reste beaucoup de pétrole ...
We were wrong on peak oil. There’s enough to fry us allConcernant la hausse des prix du brut en 2008, elle est surtout due à certains spéculateurs qui se sont fait une petite fortune en achetant à la baisse (le cours du brut ayant perdu près de 70 % de son prix record de 145 dollars le baril en juillet 2008).
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Combien il en reste n’est pas réellement important.
Rappel : La magie des fonctions exponentielles
http://sametmax.com/la-theorie-de-la-salle-de-bain-et-un-tout-petit-peu-de-python/Ce qui est important c’est qu’on le consomme de façon exponentielle et qu’on ne fait pas grand chose pour essayer de s’en passer, donc l’atterrissage ne peut être que brutal (disparition d’une partie importante de la population humaine).
Car le pétrole ce n’est pas que pour les voitures.
Essayez d’imaginer tout ce dont nous devrons nous passer.
Les engrais, les matières plastiques...Bientôt dans les avions, la classe affaires ça sera les sièges ou il n’y a pas de pédales (sans jeu de mot).
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Mr Pinsolle affiche une belle regularité dans la promotion du gaz de schiste .
Comme Mr de Castries , Mr de Montebourg ou le président de total ,On a l’impression d’une action concertée .1) quelles sont ses compétences en la matière2) s’il n’a pas de compétences quelles sont ses sources3) de quel lobby est il le représentant , quelles sont ses motivations ?l’avis d’un expert : JM Jancovici-
La notion de pic pétrolier est un peu simpliste.
Néanmoins la production de pétrole n’augmente pas ou peu malgré de nouvelles sources comme le forage en eau très profonde, le pétrole de schiste, le pétrole « non conventionnel » comme celui des sables bitumineux.
Mais les grands contributeurs aux énergies mondiales n’évoluent que très lentement et le trio pétrole gaz, charbon sera encore dominant (80-85 %) jusqu’en 2050 malgré le développement de l’éolien terrestre et off shore, le nucléaire de troisième génération (64 projets de réacteurs en cours de réalisation ou de projet avancé), l’hydrolique (Afrique, Chine, Amérique du Sud), le solaire photovoltaïque, thermique, à capteurs, la géothermie, l’énergie des mers, la biomasse de troisième génération (à partir de CO2 et d’organismes sélectionnés) etc.
Il n’y a pas de bonne énergie sur les 3 points essentiels (économie, durabilité, écologique) mais chacune ont leur avantage et leur inconvénients.
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