D’accord pour la seconde partie, mais pas la première.
le marché est irrationnel et à court terme, on ne peut pas compter sur lui pour gérer un problème de disponibilité énergétique à long terme.
Le marché n’a pas pour but de résoudre les problèmes humains, mais d’en profiter pour faire de l’argent. Il est cupide et cynique.
Voire par exemple l’absence de recherche sur le paludisme.
Voire aussi l’achat des brevets sur les véhicules électriques par les pétroliers pour en empêcher le développement.
Il n’y a donc aucune corrélation rationnelle entre les besoins humains et ce que développent les marchés. D’autant qu’avec la pub, le marché peut manipuler ces mêmes besoins (voire les smartphones).
Lorsqu’il y a colinéarité entre les besoins humains réels et les marchés, c’est souvent fortuit.
Le but du marché est de trouver le meilleur moyen pour faire le plus d’argent possible, qu’elles qu’en soient les conséquences, et rien que cela.
Une vraie question serait : l’automobile sous sa forme actuelle est-elle un moyen efficace pour se déplacer ?
La réponse est évidemment non.
Que faisons-nous pour trouver un moyen énergétiquement efficace, qui conserve la liberté de se déplacer individuellement, mais qui puisse être également utilisable par beaucoup, compatible des villes et de la campagne ? Rien. Car cela ne correspond à aucun marché et la rehcerche coûterait trop cher par rapport aux bénéfices potentiels.
Contrairement à ce que l’on peut croire, le marché, les grandes entreprises, n’ont pas d’imagination, n’innovent pas.
L’innovation provient soit des programmes de recherches types CNRS, soit d’individus ou de petites entreprises indépendantes.