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Accueil du site > Actualités > Economie > Le protectionnisme d’abord, le nationalisme ensuite

Le protectionnisme d’abord, le nationalisme ensuite

Dans le monde capitaliste, le progrès est synonyme d’innovation technologique, et de concurrence « libre et non faussée ». Les monopoles sont en théorie interdits, car ils remettent en cause le bénéfice du progrès, qui doit selon une définition plus vaste de cette acception servir au bien-être de tous les hommes. A travers la concurrence les prix doivent inévitablement baisser, pour permettre au plus grand nombre de profiter des bienfaits que nous offre l’innovation technologique.

Si la puissance des nations riches d’aujourd’hui s’est construite en grande majorité grâce à ces innovations, elle n’a pourtant été rendue possible que grâce au protectionnisme, censé défendre l’économie, et l’indépendance de ces nations (qui en réalité n’ont fait que protéger que leurs propres intérêts). Mais le protectionnisme a été remis en cause après la deuxième guerre mondiale, puis dévalorisé au cours des décennies suivantes, pour faire place à l’idée de la mondialisation, de la dérèglementation, du libre-échange. C’est ce qu’on appelle le « néo-libéralisme ».

Bien entendu, ce libéralisme proclamé n’est jamais allé jusqu’au bout, et le protectionnisme n’a jamais totalement disparu : même si l’entente de certaines entreprises par rapport à leurs relations parfois incestueuses est théoriquement condamnable, ces liens pour fausser la concurrence existent toujours. Comme existent toujours la dépose de brevets (qui ne sont rien de moins que l’autorisation d’un monopole pendant un certain nombre d’années), ou l’incompatibilité entre les produits des différentes marques, qui nuisent évidemment à la possibilité pour les peuples de bénéficier, au moins dans un premier temps, des bienfaits de ces innovations.

Mais avec la crise, qui n’est en définitive que la conséquence directe de la mondialisation (on va chercher ailleurs la main d’oeuvre moins chère, les lois les moins contraignantes au niveau du droit du travail ou des normes écologiques-en mettant en péril l’économie des nations dont sont issues les entreprises qui, auparavant, faisaient tourner leur propre machine économique), les gouvernements se sont aperçus que non seulement les impôts ne revenaient plus dans le giron national (paradis fiscaux, installation en pays étrangers), mais qu’en plus cet état de fait conduisait à terme à développer l’économie des autres pays dits « émergents », donc au détriment des « vieilles nations ». L’innovation technologique, par l’intermédiaire de contrats passés entre les Etats accueillant les entreprises innovantes (transferts de technologie) ou les « cerveaux », risquait également de leur échapper, et avec elle toute possibilité de conserver l’avance qu’ils avaient conquis de longue date sur le dos des pays les plus faibles.

Face à ce danger, on assiste désormais au retour du protectionnisme, comme l’a prouvé récemment l’affaire de l’appel d’offre de l’armée américaine sur les avions-ravitailleurs. Car pour être à peu près cohérents dans la logique libérale, les brevets ne tiennent qu’un temps, et les monopoles finissent par disparaître, comme on le voit avec la venue sur le marché des médicaments génériques qui, une fois tombés dans le domaine public, réduit considérablement les bénéfices de certaines entreprises toujours innovantes certes, mais pas forcément sur le territoire des dominants de l’économie.

Pour ne pas laisser leur pays dépérir à l’avantage de leurs ennemis économiques, il faut donc pour les pays puissants faire revenir à tout prix les capitaux sur leur territoire, et promettre monts et merveilles aux grands patrons (baisse des droits du travail, des cotisations et autres taxes, des salaires), afin de faire revenir l’innovation et l’emploi à l’intérieur de leurs frontières.

Comme l’argent est le nerf de la guerre, et que les grandes puissances d’hier ne possèdent plus que leur potentiel technologique (avec l’abandon des colonies et la « tertiarisation de l’emploi », les matières premières sont désormais importées) pour conserver leur pouvoir, il faut agir assez vite. La guerre en Irak, comme celle d’Afghanistan, sont bien une conséquence de la peur des pays riches de perdre ce pouvoir, et c’est évidemment pour cette raison qu’ils ont repris la colonisation de force, afin de s’emparer, et de transporter ces matières premières pour leur propre compte. Et de les défendre avec les armes s’il le faut.

Car le combat est féroce : face à des géants comme la Chine, l’Inde où le Brésil, il faut protéger son pré-carré, et ce malgré toutes les bonnes volontés fraternelles affichées : les Etats sont en cela comme les individus : à l’intérieur du système capitaliste, si ce n’est pas l’un qui prend la place, un autre la prendra.

Lorsque dans l’Histoire, de tels retournements de situation se sont produits, on a chaque fois assisté aux sourires de façade entre ennemis, aux embrassades officielles entre partenaires, et en sous-main à de secrets traités d’alliance permettant de s’assurer une force plus importante en cas de problème avec « un concurrent ».

On ne parle plus alors de protectionnisme, mais de nationalisme. Et face à la crise qui ne fait que s’amplifier par les mesures protectionnistes qui ne font qu’amplifier les tensions entre les nations, les mesures prises visent à rejeter ce qui coûte à la nation, et protéger ce qui lui rapporte. Le traité ACTA, en préparation discrète, semble être un bon exemple de cette bataille qui se conduit pour protéger les intérêts des pays puissants se sentant menacés. En prétextant la défense des droits d’auteurs, les brevets, ces nations s’arrogent le monopole quant à certaines innovations technologiques capables d’être stratégiques (économiquement, mais aussi militairement), tout en s’autorisant le contrôle et la surveillance, à ce titre, de toutes les communications possibles, qui pourraient vite être redéfinies en « espionnage », car risque provoquer une défaillance de ce protectionnisme.

L’usage d’internet, qui a profondément modifié les relations entre les peuples, a également modifié les relations entre Etats. Car à partir du moment où un Etat se renferme sur lui-même, et qu’il s’inscrit dans le nationalisme, l’ouverture sur les autres est un danger pour lui. Il n’est pas innocent que les signaux concernant la liberté sur internet virent peu à peu au rouge ; c’est que la course est désormais lancée, et il est fort possible que d’ici à peu certains masques tombent, et qu’on nous ressorte les vieux discours du genre « celui qui n’est pas avec nous est contre nous ».

Le pire dans tout cela, c’est que nous savons très bien, tous, où cela conduit, comme il en a toujours été : le nationalisme d’abord, la guerre ensuite…

 

Caleb Irri

http://www.calebirri.unblog.fr


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21 réactions à cet article    


  • Voris 18 mars 2010 11:55

    « nationnalisme » : pourquoi tant de « n » ?


    • epapel epapel 18 mars 2010 22:36

      Excellent !


    • plancherDesVaches 18 mars 2010 12:50

      Excellent article.

      Et toutes les données géo-politiques et économiques confirment vos écrits.


      • verdan 18 mars 2010 14:22


        @ Plancher des Vaches

        je peux recopier votre commentaire ? :) merci

        Excellent Article .....


      • verdan 18 mars 2010 14:23

        Excellent article de Caleb ... naturellement


      • L. D. T. L. D. T. 18 mars 2010 13:25

        Je suis nationaliste depuis longtemps, et de toute évidence vous n’avez aucune idée de ce que vous prétendez pouvoir juger de la petitesse de votre culture.
        Vous pensez que le nationalisme c’est la guerre ? Mittrand a dit cela uniquement pour attaquer le FN. Les royaumes et nations ont été nationalistes depuis toujours et cela n’a pas plus fait de guerres que sans cette idéologie. Ce qui a fait les guerres en revanche ignare, ce sont les centaines de crétins dans toutes les nations, qui ont imposé des politiques économiques et territoriales qui forçaient à l’aggression les uns des autres.

        Vous, qui défendez de toute évidence l’idée du néolibéralisme comme la seule valable et le protectionnisme comme une politique de malhonnête, vous voudriez voir les nations disparaître pour les fondre dans le grand moule de la mondialisation je présume ? Et surtout, vous omettez à votre avantage que les politiciens nationalistes tels Hitler ne sont arrivés au pouvoir que grâce aux politiques financières catastrophiques qui ont fait la destruction des économies d’Occident et que seuls les nazis ont relevé l’économie allemande, même s’ils l’ont fait par l’industrie de l’armement.

        Vous nierez je présume aussi que les nations seules sont celles qui font avancer les conditions sociales, les technologies et les modernisations. Vous nierez, comme tant d’autres dans votre genre, que la seule alternative proposée au nationalisme est soit un protectionnisme qui au fond n’est qu’une version allégée du nationalisme soit l’obéissance au capitalisme mondialisé.


        • caleb irri 18 mars 2010 13:37

          @ L.D.T.

          bonjour,

          pour constater à quel point je suis un chantre du libéralisme, vous n’avez qu’à lire mes autres articles !

          et si vous avez pu comprendre cela après la lecture de mon article, c’est qu’il est soit très mal écrit (ce qui est possible), soit que vous n’y avez rien compris.

          il n’est pas de mon ressort de trancher la question


        • L. D. T. L. D. T. 18 mars 2010 15:41

          Parkway, encore vous ? Vous êtes un troll amoureux de moi ou juste un morice de plus ?
          On en a assez d’un. Allez sur un autre forum, collant.

          Ou vous pensez que Napoléon était un monstre d’ambition, incapable de se contenir et qui a conquis l’Europe au nom de sa volonté sanguinaire, comme bien d’autres ignares ?
          Admirez-vous Roberspierre ou Danton, tous deux ayant finis sous le couperet, plutôt que celui qui a écrasé l’Europe entière moins deux(collants aussi ces deux-là, surtout l’anglais) au nom de la France républicaine ? Napoléon, si vous connaissez un tout petit peu l’histoire de France, a sauvé la France de sa destruction en abattant tous ceux qui nous déclaraient la guerre les uns après les autres. Cinq coalitions de nations ont été battues par les républicains et l’Empereur avant de tomber à la sixième. Vous croyez qu’elles se sont formées par simple défense, crédule ? Napoléon a vaincu tous nos ennemis qui étaient déjà déclarés pendant la révolution, et a emmené une république échouée vers un Empire génial. Vous croyez qu’il a fait vingt ans de guerre pour son ambition ? Comme vous êtes inculte. Allez lire ce qu’à véritablement été Napoléon pour nous et l’Europe, vous comprendrez beaucoup !

          http://www.napoleonicsociety.com/french/frameSetAccueil.htm
          Et ce sont des anglais, tristement plus cultivés que vous qui font ce site...


        • Peretz Peretz 18 mars 2010 17:03

          L’article ne nous apprend rien qu’on ne sache déjà, Certes le problème est monétaire, comme toujours. Les solutions sont évidentes : chacun pour soi, en essayant de retrouver une économie réelle derrière toutes ces liquidités inutiles. Ensuite, on fait comme d’autres l’ont fait : on ne paye pas la dette, et l’on fait marcher la planche à billets en freinant l’inflation par le blocage des prix temporaire. Rien de nouveau en somme. Pas de quoi s’affoler : personne ne fera la guerre parce que tout le monde fera comme tout le monde. Bien entendu il faudra nationaliser tout le beau monde de la finance. Et revoir complètement le système politique. www.citoyenreferent.fr


        • rastapopulo rastapopulo 18 mars 2010 23:48

          seuls les nazis ont relevé l’économie allemande, même s’ils l’ont fait par l’industrie de l’armement.

          Euh donc Morgan’s, Warburg’s, Ford,... finance les nazis (des millions de l’époque en plein récession !!!), les armes même (remignton si je me souviens bien) et ce serait les nazis aufinal qui ont relevé l’économie allemande...

          Mon problème est le même qu’avec l’auteur de l’article :

          Au lieu de prendre un vrai patriotisme opposé à l’impérialisme (celui des pêres fondateurs des USA avec Hamilton, Lincoln,...) comme référence et donc un patriotisme pour leS peupleS (Lincoln avoya des locomotives à la Chine, la technologie de pointe de l’époque) avec partage de technologie grâce à la renaissance de la démocratie non...

          http://www.solidariteetprogres.org/article4421.html

          ... vous vous entêtez à prendre pour protectionnisme des sbires d’impérialistes, le fascisme ce n’est que ça :

          Mussolini:m 6000€ actuelle/semaine du MI5 depuis 1917 (rendu publique récement) et 100 millions de Morgan en 1926 (officiel depuis le début).

          Voilà votre fascisme, des sous produit de l’impérialisme, pas comme les USA d’antan qui ont arrêté l’empire britannique du libre-échange par le progrès démocratique.


        • L. D. T. L. D. T. 19 mars 2010 00:32

          Minute là...
          Vous me dites que ce ne sont pas les nazis qui ont sauvé l’Allemagne en pleine crise ? Ce serait les entreprises américaines ? Précisez un peu... Et surtout dites-moi franchement si vous pensez que les nazis n’ont été que les pions de l’étranger ! Ces nationalistes finalement impérialistes étaient sans doute racistes et voués à l’échec dans leur conquête de l’Europe et leur maîtrise du monde, mais venir me dire qu’ils auraient été les jouets des américains depuis le début...Je ne vois pas comment je pourrais y croire !


        • ffi ffi 19 mars 2010 00:54

          L.D.T confond nationalisme avec nationalisme impérial.

          Napoléon / Mussolini / Hitler était des nationalismes impériaux. C’est la tentation impériale qui veut la guerre, l’appel au nationalisme dans ce cas ne sert qu’à « envouter » les foules de manières à ce qu’elles acceptent de soutenir le projet impérial.

          Ainsi s’explique parfaitement les guerres contemporaines (déclarée ou discrète) de l’Empire Anglo-Saxon.

          Nous avons donc un chef (un empereur) et ses oligarchies qui veulent accroître leur pouvoir, manipulant ses sujets par des discours visant à l’identification (soit vous êtes avec nous, soit avec les « terroristes », la nation).

          Ce modèle s’applique aussi bien aux multinationales qui veulent conquérir, dont les principes de management se vouent à créer une identité et des valeurs pour galvaniser ses employés.

          En revanche, une nation républicaine qui se voue à améliorer l’existence de ses populations par un développement interne (et non des conquêtes externes) et qui s’attache à sa souveraineté économique, territoriale, politique, cela n’a rien de guerrier, au contraire, c’est la meilleur garantie pour un avenir en commun.


        • ffi ffi 19 mars 2010 01:01

          L.D.T, il est bien connu que les Nazie ont étés largement soutenu par l’Empire Anglo-Saxon, voir par exemple l’affaire Prescott Bush (grand père de George), saisi pour collaboration avec l’ennemi en 1942. Il est aussi de notoriété publique que Ford construisait les moteurs d’avion Allemand. Le pétrole nécessaire étant largement importé des multitionales Anglo-Saxone. Les sociétés d’eugénismes étaient aussi très présentes dans le monde Anglo-Saxon.

          Globalement la politique Nazie a consisté à privatiser les consortiums économiques d’état qu’avait fondé Bismark, lesquels ont été acquis par la finance Anglo-Saxone.

          Evidemment, la marionnette, favorisée par ces intérêts, finit par y échapper, mais ce n’est pas grave, l’important, comme en 14, c’est qu’au final, l’Europe continentale soit décimée.


        • L. D. T. L. D. T. 19 mars 2010 17:28

          FFI, je n’ai sans doute pas été clair : Napoléon n’avait rien à voir avec Hitler. L’empereur a défendu la France contre tous ses ennemis et les a vaincus, mais n’a pas fait cela pour le plaisir de la guerre ou pour sa gloire personnelle ! Il disait lui-même qu’on ne se souviendrait pas de lui pour ses guerres mais pour son code civil... ! Hitler croyait que le destin de l’Allemagne était de vaincre toute l’Europe afin d’assurer la supériorité de la race allemande sur les autres, mais les deux ne sont pas comparables ! Le premier a transformé l’Europe entière, le second a servi son pays en le considérant supérieur, et les deux ne se sont pas battus avec l’idée d’étendre la puissance de leur nation de la même manière ! Napoléon voulait une France qui tenait l’Italie du Nord et la rive gauche du Rhin, Hitler voulait l’Europe entière sous sa coupe !

          Représenter les deux comme des conquérants, d’accord. Mais dire qu’ils sont comparables dans leurs principes et leurs objectifs est un pur mensonge : Napoléon a essayé de faire ce que Bismarck a fait : faire de sa nation la plus puissante, mais s’est écrasé après vingt-cinq ans de guerre contre l’Europe entière, alors que Bismarck n’a combattu que nous seuls. Et Hitler voulait de toute manière le monde pour lui...

          En revanche je ne peux que m’accorder à vous quant à la place des anglosaxons dans l’ensemble du jeu européen : ils ont joué le faible contre le fort pour mieux contrôler le fort. Ils ont utilisé la Prusse contre la France sous et après Napoléon, ils ont joué Bismarck contre leur serviteur Napoléon III, puis ont changé de camp et nous ont rejoint pour vaincre la trop puissante Allemagne dans la PGM avant de jouer l’armement et l’installation d’une dictature militariste dans une Allemagne trop affaiblie pour menacer la France(la prise de la Ruhr en fut un bon exemple) afin de rejouer la carte des deux grands l’un contre l’autre pour préserver la suprématie de l’Empire britannique.

          C’est là que je pointerais un défaut dans la vision de l’Europe et de la France d’Eric Zemmour qui fait un peu l’actualité avec autre chose que sa déclaration réaliste sur les drogueurs, pour moi l’Angleterre n’est pas Carthage. Elle n’a pas son potentiel, n’a pas tant d’argent et n’est pas si puissante que cela. Son pouvoir est très relatif et sa faiblesse inhérente à la terre l’handicape terriblement, en mer ils sont invincibles, mais sur le champ de bataille ils sont toujours à la traîne, peu d’anglais ou d’américains ou même d’Israéliens si possible s’aventureront sur terre, alors que la France ou l’Allemagne ou d’autres en Europe y sont prêts. Zemmour voit l’Angleterre comme notre intouchable duelliste tricheur, qui nous arrêtera à chaque guerre.

          Moi je pense que la suprématie anglaise n’a un : plus cours depuis le début de l’aviation militaire et surtout des porte-avions et des Exocet(ils ont un bon exemple de ce que l’on peut faire pendant les Malouines), et deux : est surévaluée puisqu’on regarde toujours les anglais comme des ennemis seconds alors qu’eux-mêmes attendent qu’on désigne un ennemi premier pour attaquer dans le dos(la haine des français était plutôt dans les Alpes qu’au Rhin dans les années trente, guerre d’Ethiopie oblige).

          Tant que l’on saura voir l’empire anglosaxon pour ce qu’il est et qu’on connaîtra ses méthodes(influence, corruption, trahisons), on peut le combattre et même le vaincre, même si le vaincre ne sera pas utile tant ils sont doués pour s’autodétruire-cf. crise financière-, mais il y a toutes les chances pour que les combattre nous demande une forme d’autorité politique nationaliste anglophobe, qui sera portée au pouvoir par un roi ou un dictateur. Je préfèrerais un roi d’ailleurs...


        • rastapopulo rastapopulo 19 mars 2010 20:11

          Ces nationalistes finalement impérialistes étaient sans doute racistes et voués à l’échec dans leur conquête de l’Europe et leur maîtrise du monde, mais venir me dire qu’ils auraient été les jouets des américains depuis le début...Je ne vois pas comment je pourrais y croire !

          Pourquoi finalement ? Le keizer était déjà impérialiste. Une fois l’Allemagne à bout, il suffisait de soutenir une bande de plouc à coup de millions et c’était repartie comme en 14 sauf que c’était plus pour les allemands cette fois !

          - les ANGLOSAXONS (seul dénomination exacte de ce mondialisme) avait soutenu le bolchévisme non parlementaire (le Keizer, c’était le bolchévismes parlementaire) avec l’aide indirect de l’antisémitisme du Tsar qui rallia les juifs au communisme. Mais avec Stalline marche arrière le communisme devient tout d’un coup méchant parce que Stalline est indépendantiste (péché mortel pour un mondialiste) et baise Lenine petit chouchou de la « Guaranty Trust » de Morgan
          - Du coup, tout le bordel communiste qu’ils avaient soutenu se retourne contre eux. Donc les régimes autoritaires seront arrosés de haut en bas. L’exemple de Mussolini est frappant non ?
          - 3° Reich = empire. Faut pas tergiversez 20 H : 1°) l’Allemagne ne connaissait pas l’antisémitisme et était un refuge pour les juifs très patriotes du reste, un gâchis comme ça par hasard ? 2°) Après le livre de Ford, Hitler écrit une copie conforme en prison (laquelle et pourquoi ?) comme par hasard 3°) en pleine récession il monte les jeunesses hitlériennes (avec quel argent ?) et à le soutien des financiers anglosaxons (Warburg’s, Ford, Morgan,...) pour contrer le communisme qui échappe à la main mise des anglosaxons avec Stalline.

          Tout ça c’est du téléphoné avec bien sûr l’intrigue précédente de la 1° guerre mondiale qui met au pouvoir les Saoud’s valets de l’empire anglosaxons. Le mieux pour s’étendre dans la zone du nouvelle or noir, qui prend de l’importance comme jamais, est d’implanter une colonie acquise à la cause anglosaxonne d’un mondialisme moralisateur... pour les autres. 

          http://mccomber.blogspot.com/2009/02/le-mauvais-siecle-12-iossif.html
          http://mccomber.blogspot.com/2007/06/henry-ford.html
          et Annie Lacroix Rize qui dissèque les transferts d’or de la banque de France vers Franco en plein gouvernement socialo (! !!) et de la banque d’Angleterre vers les Nazis (l’or de la Pologne et de la Tchéquie était « gardés » à Londres, bien mal leur en prit)


        • rastapopulo rastapopulo 19 mars 2010 20:48

          La vérité blesse et c’est comme ça.


        • Internaute Internaute 18 mars 2010 14:51

          L’auteur manipule des concepts selon la grille de lecture à la mode (à l’ex-mode devrais-je dire) tous cela pour nous balancer la chaîne des poncifs habitels : protectionnisme => nationalisme => guerre => AUCHWITZ. Le dernière implication n’est pas explicite mais tellemnt sous-entendue que tout le monde aura compris.

          Publié entre les deux tours, cet article n’est qu’une publicité politique pour ramener les électeurs « égarés » au bercail des partis mondialistes.

          Le paragraphe sur la recherche des matières premières par la guerre en Irak et en Afghanistan est de l’aveuglement doctrinal. Le soldat américain coûte 1 million de dollars par mois aux USA. Où sont les réserves pharaonïques de l’Afhganistan que les US exporteraient par trains entiers ? A part l’opium il n’y a pas grand chose.

          Voici un article de Joseph Stiglitz sur le sujet.
          http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/03/07/AR2008030702846.html

          Résumé des données connues sur la guerre en Irak
          http://usliberals.about.com/od/homelandsecurit1/a/IraqNumbers.htm

          Production américaine de pétrole
          http://tonto.eia.doe.gov/dnav/pet/pet_crd_crpdn_adc_mbbl_m.htm

          Importation américaine de pétrole
          http://www.eia.doe.gov/pub/oil_gas/petroleum/data_publications/company_leve l_imports/current/import.html

          N’importe qui peut faire le calcul. Les USA produisent 5,4 millions de baril par jour et en importent 8,2. A 80$ le baril la guerre en Irak leur a déjà coûté ce qu’ils dépensent en importation pendant presque 4 ans. L’argumentaire présenté ne tient tout simplement pas la route. La vraie raison de cette guerre est d’une part la volonté de l’Israël d’en découdre avec Saddam Hussein et d’autre part le complexe militaro-industriel qui, ne l’oublions pas, consomme la MOITIE du budget du gouvernement américain.

          Notons que la pression du lobby juif pour en découdre avec l’Iran est maintenant aussi vigoureuse qu’elle le fut pour Saddam.

          Quand au protectionisme, tout le monde y vient. Le FN est en avance sur l’UMPS ce qui dérange les mondialistes. Il se trouve que Paul Krugmann, économiste publiant dans les colonnes du New-York-Times, ancien prix Nobel, propose tout simplement de taxer à 25% les importations chinoises aux USA. De là à penser que Krugmann nous mène à Auchwitz il n’y a qu’un pas que je laisse l’auteur franchir tout seul.
          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3000


          • rastapopulo rastapopulo 19 mars 2010 20:22

            Arrêtez de prendre les USA pour des patriotes dans les élites Bush et Obama.

            Le but n’est pas d’enrichir les USA au contraire comme ça les USA sont inoffensifs contre le cartel des banques et du pétrole qui se gave des conflits et des crises tout en affaiblissant les opposants au 2 cartel.

            En bref les USA sont devenu l’épouvantail des Rosckfeller’s (pétrole et CIA preuve la « dynastie » d’incapable Bush,...) et des Rotschild’s (banque et média preuve l’incompétence de la FED grâce à Clinton, Obama,...).

            Mais vous pensez que les USA leur suffit ?

            ahahah

             C’est du mondialisme et donc d’impérialisme et donc de l’anti-nations (usa y comprit vu qu’historiquement c’est même ce pays qui est le plus anti-impérialiste avec Hamilton qui a battu l’impérialisme britanique) dont il s’agit.



            • epapel epapel 18 mars 2010 23:07

              L’auteur oublie un peu vite que c’est la suppression une à une de presque toutes les barrières protectionnistes qui nous a conduit dans la situation où nous sommes aujourd’hui. Il n’a fallu que 18 mois pour annihiler ce qui restait de l’industrie textile européenne après le suppression des quotas d’importation chinois.

              Je pense qu’il faut trouver le juste milieu entre protectionnisme intégral et libéralisme tout azimut, et il me semble qu’il y a un bon bout de temps que nous sommes dans l’ultra libéralisme.

              De même il ne faut pas confondre le nationalisme et l’impérialisme. D’ailleurs, la Chine qui est la grande bénéficiaire de la mondialisation économique est un des pays les plus nationalistes du monde à l’heure actuelle et qui pratique une forme de protectionnisme monétaire contre les USA. Les USA qui ont été les chantres de la mondialisation et du libre échange ont en même temps une politique impérialiste sous couvert de lutte contre le terrorisme.

              Le nationalisme est une réaction saine d’un peuple menacé, a défaut il n’a plus qu’à se soumettre. C’est l’impérialisme qui est dangereux pour la paix : celui des USA puissance déclinante et celui de la Chine puissance montante qui finiront tôt ou tard par entrer en conflit.


              • non667 18 mars 2010 23:38

                le libero mondialisme est comme un combat de boxe économique sans catégorie
                dans ce cas seul les poids lourds peuvent jouer , les autres peuvent seulement regarder , ,eventuellement parier , mais comme les combats sont truqués (entente entre gros = monopole )les cocus sont toujours les mêmes !!
                faut -être debile pour entrer dans ces combats là
                ou être appointé pour rabattre des gogos !!

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