Le rêve Européen se terminera en cauchemar ou, plus vraisemblablement, dans une indifférence généralisée…
La globalisation, on le sait, est à bien des égards responsable de nos déboires financiers. Pour autant, l'univers anglo-saxon n'est pas seul en cause pour avoir imposé cette vision du monde car l'intégration Européenne - en fait l'Union (monétaire) Européenne - a contribué de manière éloquente à l'intensification de cette globalisation. Cette Union - on le constate depuis la fin 2009 - n'est-elle en effet pas fondée sur le principe - on le sait aujourd'hui erroné - qui veut que, dans cette Europe et dans ce monde idéal, les stabilités financières et monétaires seraient la résultante quasi mécanique de règlements bien appliqués par les Etats et par les institutions importantes ? L'ensemble des développements (de nature financière) de l'Europe dès Maastricht n'ont-ils pas été construits selon le postulat d'une gouvernance allégée au possible ?
Et que constate-t-on depuis un peu plus d'une année ou, en d'autres termes, quels sont les défauts de cette cuirasse volontairement trouée de tous côtés afin de faciliter toutes les interactions ? Que la globalisation financière à outrance combinée à un cadre institutionnel déficient exacerbent la vulnérabilité d'un ensemble (l'Union Européenne) dont une poignée d'idéalistes étaient persuadés qu'il fonctionnerait grâce au préalable de la responsabilité commune. C'était hélas compter sans l'appât du gain et sans les tendances démagogiques de l'écrasante majorité...
Pourtant, cette Europe dont on rêvait avait tout pour elle tout en bénéficiant d'atouts considérables garants de son indépendance et de sa pérennité. Cet ensemble n'est-il ainsi pas totalement autonome du point de vue fondamental des échanges commerciaux ? Pour certains, il fallait toutefois parachever l'intégration financière de cette Union dans un contexte international en libérant et en stimulant à l'extrême les flux de capitaux. C'est ainsi qu'une Union autonome commercialement fut paradoxalement transformée en une zone totalement dépendante des investissements étrangers et, donc, des marchés financiers ... sans mise en place concomitante de garde fous ni de régulateur commun ! Ainsi, même à ce jour et après toutes les tourmentes de ces derniers mois, nul instrument collectif n'existe en vue de juguler - ou simplement de limiter les dégâts - de crises financières initiées à l'autre bout du monde.
Voilà donc une monnaie unique, l'Euro, sciemment modelée dans le but de faciliter les échanges et transactions transfrontaliers mais qui n'est néanmoins nullement concernée par le processus de décision politique de l'Union qui suit ses propres logique et dynamique... Voilà donc un Traité - celui de Maastricht - basé sur le principe voulant que ce soient les forces du marché qui parviendraient à imposer discipline et stabilité au sein des membres de l'Union mais qui n'a (toujours) pas prévu de mécanismes corrigeant les ajustements majeurs subis par des économies adoptant cette nouvelle devise. En fait, le Pacte de Stabilité et de Croissance supposé régir cette union monétaire se bornait à établir un cadre pour les endettements respectifs de chacun des membres, établissant implicitement une suspicion selon laquelle si défaillance il y aurait, elle proviendrait des Gouvernements et non des marchés ! Du reste, comment respecter (au sens premier du terme) un Traité qui favorise la stabilité des prix et la lutte contre l'inflation au détriment de la promotion de la croissance, de la création d'emplois et de mesures sociales ?
Ce rêve semble aujourd'hui de plus en plus voué à une mort prématurée car nul doute que des remèdes purement nationaux seront trouvés afin de régler les problématiques de chacune des nations Européennes en péril. Cette Union ressemble étrangement à l'antique étalon Or qui fonctionnait bien tant que tout le monde en respectait les règles mais qui a périclité dès lors qu'il fut abandonné par une seule nation...
38 réactions à cet article
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Le rêve pourrait aussi démarrer.
Car l’Europe de la finance n’a jamais été celle désirée par de Gaulle et Adenauer. Peut-on même parler d’Europe, überhaupt ?
Parlons de région monétaire géographiquement située en Europe, mais pas d’Europe !
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Car l’Europe de la finance n’a jamais été celle désirée par de Gaulle et Adenauer.
Ben peut-être, mais à la base, l’Europe a démarré par une union économique, ce qui a permis aux ultra-libéraux (ceux de gauche du PS comme ceux de droite d’ailleurs) d’y trouver le terrain idéal pour imposer leur idéologie, avec le brillant résultat que l’on voit apparaître mois après mois.
Ce a quoi aspirent éventuellement les peuples ou les grands idéalistes ne compte que pour du beurre, j’en ai bien peur et ne rentre en considération que lorsqu’il s’agit de faire de la propagande merdiatique basée sur la sempiternelle fausse question « quelle Europe voulons-nous » (comme si on avait le choix...). -
Vous dites : "Ce a quoi aspirent éventuellement les peuples ou les grands idéalistes ne compte que pour du beurre, j’en ai bien peur et ne rentre en considération que lorsqu’il s’agit de faire de la propagande merdiatique basée sur la sempiternelle fausse question « quelle Europe voulons-nous » (comme si on avait le choix...)«
Ceci est vrai si on considère l’action politique à l’échelle d’une vie humaine. C’est faux si on considère l’action politique à l’échelle de deux à trois générations, voire davantage.
»Ce a quoi aspirent éventuellement les peuples ou les grands idéalistes ne compte que pour du beurre«
C’est vrai, à condition de le croire. Ceux qui n’y ont jamais cru se sont battus. Le dernier exemple en date est les propos qu’a pu tenir M. Jacques Cheminade lors de l’élection présidentielle de 1995 : ce qu’il fit n’aurait jamais dû exister si on s’en tient à un raisonnement linéaire logique. Mais il y a mieux encore : son intervention du 17 octobre 2008 sur France24 n’aurait, là aussi, jamais dû se produire si on suit votre raisonnement qui veut, si j’ai bien compris, qu’il est impossible de »les« battre.
comme si on avait le choix...) »
On a le choix de se battre ou pas. Mais l’erreur axiomatique d’un tel combat est de vouloir contempler la victoire de son combat de ses propres yeux : or, les ennemis d’un développement mutuel de type westphalien ne réfléchissent pas sur des durées d’une vie humaine, mais sur plusieurs générations. C’est ce qu’il faut comprendre pour monter véritablement sur la scène de l’Histoire. -
Votre final ...vaut de l’or :
Une Union qui ressemble étrangement à l’antique étalon-or ...qui a périclité dès lors qu’il fut abandonné par une seule nation ( en l’occurrence, les USA sous Nixon )
Entendu que toute monnaie repose sur une garantie, celle de l’or ne vaut-elle pas celle de toutes les banques centrales ? Au vu de votre carrière, il m’intéresserait de savoir si vous le considérez comme l’ultime valeur refuge ou à tout le moins susceptible de servir de base référentielle à un nouvel équilibre monétaire mondial..
Merci pour vos articles-
« »Je croyais que l’avidité des banquiers était la garantie du bon fonctionnement de la finance" (Alan Greenspan cité par Dany Robert Dufour, France Inter, 10/10/09)
On attend que Michel Santi et avec lui ceux qui ont si longtemps chanté les louanges d’Alan Greenspan & co, fassent amende honorable. Je ne vois rien dans cet article qui y ressemble, au contraire : ce sont les mêmes qui se sont si lourdement trompés et ont conduit le monde occidental à la faillite qui prétendent aujourd’hui expliquer comment on doit y remédier ! Un comble !
L’avidité des banquiers n’est pas un gage de la bonne réparation de la finance ! Et cette avidité est rédhibitoire. A bon entendeur !-
Pour ma part, je crois que la globalisation est juste un instrument supplémentaire de profit pour les détenteurs de capitaux. Ce n’est pas cela qui est responsable de l’effondrement du système.
Je crois plutôt que le capitalisme, conjugué au neolibéralisme ont atteint leur point de non retour dans la prédation d’une majorité par une minorité. C’est cela la cause. Ce n’est jamais une bonne idée de scier la branche sur laquelle on est assis.
D’autre part, je ne comprends pas l’expression de l’auteur « les tendances démagogiques de l’écrasante majorité » ? Cela veut il dire que la majorité des populations qui réclament une amélioration de leurs conditions de vie, sont démagogiques ? Ce ne doit pas être cela, car ce serait la défense du système. (même si l’auteur alterne entre critique et défense du système).
La démagogie consiste plutôt à continuer ce qui ne fonctionne pas en promettant des choses que l’on sait maintenant irréalisables.Ce que l’on peut constater aujourd’hui, c’est que la construction européenne, évidemment présentée aux peuples comme garante de liberté, de prospérité, de fraternité ... est de fait, une entreprise au service des « détenteurs du capital », les fameux « rentiers-actionnaire », dans le seul but de leur permettre d’accumuler encore plus de profit. (d’ailleurs, lorsqu’on n’est pas sociopathe, on peut se demander ; pourquoi faire ?).
La construction européenne est une gigantesque tromperie et ses derniers développements qui voient les peuples payer pour rembourser et empêcher la faillite de leurs prédateurs en est une aveuglante démonstration.Chacun constate tous les jours que son pouvoir d’achat a diminué depuis 10 ans, que les plus riches le deviennent encore plus, que les politiciens sont « à leur service » ... qu’on nous annonce continuellement comme inéluctable notre paupérisation .. pour des générations.
Le premier bilan de la constructon européenne est tragique et ce n’est pas l’arrivée à la présidence européennes d’un pays et gouvernement Hongrois qui dérive vers un fascisme qui l’améliorera.
Tous aux canots ... les femmes et les enfants d’abord ...
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selon « Die Welt » , 72 % des allemands pensent que la zone Euro va imploser en 2011 .....
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Monsieur Santi...
La BCE a commencé à fonctionner comme la FED. Ne me dites pas le contraire.Ne reste plus qu’à vaincre les réticences de l’Allemagne et faire tourner la planche à billet.
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La planche à billet, je crains qu’au moment de la déroute des banques, elle ait déjà commencé à fonctionner .... confer une déclaration de Lagarde, à qui l’on opposait le fait qu’on trouvait de l’argent pour les banques , mais pas pour les salaires :
« Ce n’est pas du vrai argent ... »
.... ..... -
C’est un duel à mort : soit les spéculateurs mettent les peuples en faillite (hic, c’est déjà bien parti), soit les peuples s’organisent pour mettre les spéculateurs en faillite (euh, vous en êtes où ?). La procédure Glass-Steagall permettra de liquider la masse d’actifs financier toxiques qui parasite le système, une nécessité que même certains financiers jugent inévitable.
Dans un interview avec le site allemand infokriegernews.de , Hans Bocker, conseiller en investissement de spéculateurs les plus scabreux parmi lesquels figurent BP, Llyods, Royal Dutch Shell, etc., explique que le système financier mondial est fatalement sur-gonflé : une bulle obligataire de 100 000 milliards de dollars, à laquelle s’ajoute une bulle des dérivés de 1 million de milliards de dollars. Des dépréciations d’actifs sont nécessaires, explique-t-il, à des niveaux « raisonnables » :"il faut passer au niveau mondial d’un ratio actifs réels/actifs monétaires de 1 pour 400 à seulement 1 pour 3", soit une liquidation de 99% des valeurs fictives ! Chiche ? Les financiers commencent à reconnaître l’inéluctabilité d’un Glass-Steagall Global avec retour au Crédit productif public.
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En deux mots, on peut résumer l’article à :
« On nous a vendu l’Europe comme étant la seule garantie d’une protection contre les rigueurs d’une mondialisation (soi-disant) inévitable.
Hors, l’Europe s’est révélée a contrario comme étant l’outil qui a au contraire livré les pays européens en pature aux rigueurs de la mondialisation ultra-libérale, en facilitant et en dérégulant la circulation des biens et des capitaux et des hommes.C’est par exemple à cause de l’exposition des banques européennes aux actifs financiers pourris de Wall Street que la crise américaine s’est propagée avec une rapidité hallucinante sur notre continent ».
Voila, y a pas grand chose à dire de plus quoi...
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Le glas a sonner pour les vautours de cette planète avides d’argent
le jeu de dupe c’est fini qui consiste a acheter des dettes pas d’autres dettes et les faire payer
par les peuples
tout le monde (spéculateur) ont des jetons de Monopoly ( obligation DETTE non solvables des autres Etat )Même la planche à billet ne les sauvera pas de la faillite ( déjà mais maquillée)
les USE AVEC LEUR 200.000 MILLiARD déficit (des faux $)
l-apothéose de la nature rendra son verdict avec une inflation de 80% voir 100%
DU $
seul salut pour leur dette des USE une grosse inflation
les autres monnaies suivrons dans cette décente aux enfer des damnation de tout détendeur de fond vont perdre leur plume
bonjour la casse la spintronique ne va pas les sauver à suivre !!!!-
Ön a mis des décennies pour construire une Europe qui n’a jamais vraiment bien fonctionné, qui est pire qu’une usine à gaz où les intérêts particuliers passent avant ceux des états et où, à l’insatr du parlement et du sénat en France, les lobbies se taillent la part belle !
Que ceux qui seront aux manettes en 2012, aient le courage de faire un référendum sur le maintien de la France au sein de l’UE.
En sortir, quant à moi, présenterait qques avantages :
1 - Ne plus avoir à demander aux autres à chaque fois que l’on doit décider de qqchose.
2 - Comme au bon vieux temps que l’état puisse emprunter à la banque de France, à la place des banques privées.
3 - Puisque ns disposons (soi disant) de trois A, ns n’aurions aucune difficulté à attirer les investisseurs sur notre sol en reprenant le Franc commme monnaie.
4 - Libérer notre agriculture des quotas laitiers, céréaliers, viticoles et autres.
5 - cesser d’être la locomotive des états à la traîne.
6 - redevenir maître de nos frontières et des taxes afférentes.
Liste non exhaustive que je vs laisse le soin de complèter.-
« 2 - Comme au bon vieux temps que l’état puisse emprunter à la banque de France, à la place des banques privées. »
NON ! C’est la porte ouverte aux dépenses sans limite dans le cas d’un gouvernement dépensier. Cela revient à emprunter à soi-même.
Que les taux d’emprunt de l’état soient au plus bas, d’accord, avec une indexation sur une valeur présente dans la société représentant un besoin de chacun des citoyens. -
Monsieur Santi a de remarquables facultés à ................. retourner sa veste.
Après avoir, au cours de dizaines d’articles, accusé les pays de la zone €uro de s’être comportés en irresponsables, en s’endettant ; le voilà aujourd’hui qui pointe (enfin) les vraies responsabilités ; à savoir l’absence de régulation des marchés financiers, et le système capitaliste néolibéral, sans toutefois aller au bout de son raisonnement ; à savoir procéder, définitivement, à une réforme monétaire, qui supprime le pouvoir de création d’argent aux organismes privés, et le restitue aux états, sous la férule de banques centrales réellement contrôlées par ces états.Hors ça, le massacre va continuer...-
@Sisyphe« à savoir procéder, définitivement, à une réforme monétaire, qui supprime le pouvoir de création d’argent aux organismes privés, et le restitue aux états, sous la férule de banques centrales réellement contrôlées par ces états.Hors ça, le massacre va continuer... »entièrement d’accord avec ça !et la question suivante est : QUI PROPOSE CETTE REFORME MONETAIRE ? -
Elle propose de rester dans le cadre d’un système où la monnaie a une valeur en soi. Du Keynes, en fait.
Le critère qui doit déterminer, en économie, la valeur qu’a une monnaie est la question : « Ce pays élève-t-il ou diminue-t-il le potentiel de densité démographique relatif ? » Le mot-clé ici étant « potentiel » et non « densité démographique ».
Se basant sur les travaux d’Alexander Hamilton (le premier à avoir créé le système d’émission de crédit productif public sur le sol américain, afin de défaire l’empire britannique), sur ceux de Henriy Carey ou de Friedrich List, c’est tout l’enjeu d’un Glass-Steagall Global.
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Ah combien l’espoir de l’effondrement fait vivre !
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il suffit de se rendre compte que les Peuples ne peuvent pas etre en faillite du fait des speculateurs pour imaginer une solution au chaos actuel
si cela arrivait :
1/ Assemblée constituante.
2/ Nationalisation de toutes les infrastructures de tous les biens et des institutions (comme l’agence de santé qui semble déjà corrompue et privatisée).
3/ utilisation du DEL pour supprimer les lignes comptables du fichiers bancaires de la grande finance.
4/ la vie continue car les seules richesses réelles sont les biens et ressources issues du travail et des savoir-faire de millions de personnes chaque jour.
en prime : execution de quelques malfaisants et profiteurs pour faire du bien.
Signé : un actif en pleine possession de ses moyens, à son compte, qui en bave et qui evalue que nous avons créé trop de complexité dispendieuse et ettoufante mais que le capitalisme bien géré est un atout du developpement.
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Exact. Cela s’appelle la procédure Glass-Steagall, utilisée en 1933 par Roosevelt et applicable aujourd’hui au niveau international, et le retour au crédit productif public dans le cadre d’un nouveau Bretton Woods. C’était le programme pour l’élection présidentielle de 1995 de Jacques Cheminade, que Roland Dumas tenta de taire politiquement.
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bonjour michel
ce serait stupide d’en arriver à cela, autant qu’ils recherchent une solution politique dans un rôle à impartir à la BCE.
la référence à l’or porterait sa valeur au nu où alors il faut détruire de la monnaie.
ddacoudre.over-blog.com .
bonne année cordialement.-
Dette publique des Etats européens en 2010 :
- Grèce : la dette publique est de 140,2 % du PIB.
- Italie : la dette publique est de 118,9 % du PIB.
- Irlande : la dette publique est de 97,4 % du PIB.
- France : la dette publique est de 83 % du PIB.
- Portugal : la dette publique est de 82,8 % du PIB.
- Royaume-Uni : la dette publique est de 77,8 % du PIB.
- Allemagne : la dette publique est de 75,7 % du PIB.
- Espagne : la dette publique est de 64,4 % du PIB.
Dette privée (derniers chiffres connus : octobre 2010) :
- Espagne : la dette privée est de 171,2 % du PIB.
- Irlande : la dette privée est de 164,8 % du PIB.
- Portugal : la dette privée est de 154,4 % du PIB.
- Grèce : la dette privée est de 110,8 % du PIB.
- Italie : la dette privée est de 93,9 % du PIB.
- France : la dette privée est de 93,5 % du PIB.
- Allemagne : la dette privée est de 92,8 % du PIB.
(Alternatives Economiques, janvier 2011, page 6)
En Europe, nous allons voir une cascade de défauts de paiement.
Cela ressemblera à une chute de dominos.
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A moins d’une mise en banqueroute organisée du système financier et monétaire international, chose à laquelle certains gros bonnets de la finance pensent... enfin ! Un Glass-Steagall Global, en fait.
Dans un interview avec le site allemand infokriegernews.de , Hans Bocker, conseiller en investissement de spéculateurs les plus scabreux parmi lesquels figurent BP, Llyods, Royal Dutch Shell, etc., explique que le système financier mondial est fatalement sur-gonflé : une bulle obligataire de 100 000 milliards de dollars, à laquelle s’ajoute une bulle des dérivés de 1 million de milliards de dollars. Des dépréciations d’actifs sont nécessaires, explique-t-il, à des niveaux « raisonnables » : il faut passer au niveau mondial d’un ratio actifs réels/actifs monétaires de 1 pour 400 à seulement 1 pour 3, soit une liquidation de 99% des valeurs fictives ! Chiche ?
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Dans le cadre de ce qui fut proposé (ou pas) aux peuples, il n’y a jamais eu de rêve européen. Ce n’était qu’une façon d’englober dans un gluant pseudopode tous les pays de notre petit continent dans une aventure où seule comptait la mainmise et la fortune de quelques-uns.
Tente-t-on de nous faire oublier que la majorité des citoyens de cette Europe ne voulaient pas de ces traités , dont ils avaient compris les nuisances ? C’est bien pourquoi les accords se sont faits par-dessus la tête de ces citoyens, de peur de les voir voter non, comme les néerlandais, les français, et pour d’autres raisons les irlandais.
Les banquiers (privés) ont concocté un système, où les États devenaient prisonniers d’une dette artificielle envers ces mêmes banquiers. Cela signifie aussi que, à la faveur d’un retournement de tendance, tous ces pays saignés à mort peuvent déclarer nulle cette dette. Tant pis pour les banquiers, et pour les fonds d’investissements qui ont repris ces dettes copieusement re-titrisées. Ce sera un juste retour du bâton. Il n’est pas certains que les États-Unis, qui vivent du creusement permanent de leurs propres dettes, apprécient la plaisanterie.
Vivement ce fameux retournement de tendance : on pourrait bien rire.
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Mon commentaire posté en tout début de fil répond à nouveau à votre post. Je disais :
"Le rêve pourrait aussi démarrer.
Car l’Europe de la finance n’a jamais été celle désirée par de Gaulle et Adenauer. Peut-on même parler d’Europe, überhaupt ?
Parlons de région monétaire géographiquement située en Europe, mais pas d’Europe !"
Un petit film pour comprendre les racines épistémologiques du problème
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pour l’abandon de la spéculation, ne rêvez pas trop, ça n’est pas prêt d’arriver....
Car quand on regarde depuis environ 30 ans, qu’est ce que l’occident produit ? de moins en moins de biens et du service financier à la place...or qu’est ce que les services financiers ? c’est comment obtenir plus d’argent par des tours de passe-passe sur le dos de ceux qui produisent. C’est l’avantage technique de celui qui sait les mécanismes complexes de la finance sur celui qui ne les connaît pas et le croire béatement. Mais ce système, ça fonctionne un certain temps, jusqu’à ce qu’on se rende compte que le roi est nu.On va me dire que l’on prête de l’argent à ceux qui produisent et que donc on participe à la production, mais d’où vient cet argent ? en grande partie de produit financiers qui pompe l’argent sur d’autres productifs, bref, à part être des intermédiaires parasites, qu’apporte réellement la finance ?Donc, à moins que l’on veuille révéler au monde la vaste forfanterie que l’on a mis en place depuis plusieurs décennies, on préfèrera tuer celui qui révèlera le pot aux roses. C’est normal, après la phase de corruption généralisé des représentants du peuple, puis la phase de violence pour soumettre ce même peuple, vous croyez qu’ils vont s’arrêtez là ? d’ailleurs on voit bien l’empressement des gouvernements fantôche à trouver un bouc émissaire pour détourner l’attention, au hasard l’iran et l’islam par exemple-
Pour vous prouver le contraire, je vous recommande la lecture de « The Hellhound of Wall Street » par Michael Perino. Hélas (pour l’instant) uniquement disponible en anglais.
Il s’agit du récit de l’état d’esprit du peuple américain et surtout de ses élites dans les mois qui ont précédé, en 1933, la fermeture totale de toutes les banques des Etats-Unis pendant une semaine et le jugement, en public, devant les médias, des plus grosses puissances de Wall Street, donc du monde : la très fameuse (mais absente des livres d’histoire...) Commission Pecora.
Il faut savoir que jusqu’à la veille du jour où Wall Street fut jugé pour financement du fascisme européen et création de la crise de 1929, personne au monde n’aurait jamais imaginé la Commission Pecora réaliste.
Pour comprendre ce « phénomène », il faut avoir en tête 1) qu’aucun projet politique digne de ce nom ne peut être conçu à l’échelle d’une vie d’homme (chose que nos ennemis comprennent parfaitement) et 2) que l’évolution de l’univers n’est pas linéaire (i.e. statistique). C’est pourquoi aucune « prévision » économique fondée sur des « tendances » n’est valable. Car, n’en déplaise à Norbert Wiener, l’homme ne « réfléchit » pas comme un ordinateur.
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@Gotch vous avez bien raison, j’ajouterai qu’en « novalangue » on doit parler de gouvernance mondiale, de solution mondiale etc... bref d’homogénéisation des peuples, allez tous aux « Maque d’eau »....
Comment peut on envisager une seconde qu’un français , un italien, un allemand, un afghan, un suisse, etc... aient le même mode de vie ? aient les même envies ? etc... Pourtant c’est bien ce qu’on essai de nous imposer.
C’est bien effectivement le pôle économique mondiale qui nous l’impose sous couvert de crises économiques provoquées par ces même acteurs économique, sous couvert de culpabilisation écologique etc...
Qu’on sorte la tête du C.. ca nous permettra, un de mieux respirer, deux de voir la réalité en face : L’oligarchie financière mondiale essait par tous les moyens de nous asservir , en créant des problèmes puis des solutions qui vont dans leur sens !
On nous rabat les oreilles avec la libre circulation des biens et flux financiers sans jamais parler d’homogénéisation des droits sociaux ! On ne pourra pas sortir de cette mouvance mondialiste, par contre on peut l’utiliser pour imposer des droits et des libertés aux peuples de la terre, utilisons leurs outils contre ceux qui tentent de nous asservir.
Prenons le CO2, on nous les cassent régulièrement avec en oubliant de parler de pollution chimique de notre planète, de déforestation, de guerre, de famine etc... Poser vous la question du rejet de CO2 par un tank, un hélicoptère, un porte avion, des camions militaires etc... On peut en déduire que pour sauver la planète nos dirigeants nous font payer une taxe sur les véhicules privés mais ne font pas de même avec les véhicules de l’armée ? de quel droit ? on peut facilement en déduire que le droit de tuer exempt de polluer !
Bref tout ca pour dire que ces masturbations intellectuelles dont l’auteur de cet article nous fait part, ne sont que de la poudre de perlimpinpin afin de ne pas se poser les véritables questions : l’argent doit il être le principal but de nos sociétés ? non devenons tout simplement « humain ».
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Vous dites : "Comment peut on envisager une seconde qu’un français , un italien, un allemand, un afghan, un suisse, etc... aient le même mode de vie ? aient les même envies ? etc... Pourtant c’est bien ce qu’on essai de nous imposer.«
Pas du tout. Ce qu’on essaye de nous imposer c’est une réduction de la population mondiale, ce qui passe par un gouvernement mondial. C’est ce que dit le Dieu Keynes dans la préface à l’édition allemande de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 7 septembre 1936 (en Allemagne nazie). En 1944 à Bretton Woods, c’est la vision westphalienne de Roosevelt qui prévalu. Nos »économistes" l’oublient souvent (c’est plus facile pour gérer une carrière universitaire).
Vous dites :
"C’est bien effectivement le pôle économique mondiale qui nous l’impose sous couvert de crises économiques provoquées par ces même acteurs économique, sous couvert de culpabilisation écologique etc... [...] On ne pourra pas sortir de cette mouvance mondialiste, par contre on peut l’utiliser pour imposer des droits et des libertés aux peuples de la terre, utilisons leurs outils contre ceux qui tentent de nous asservir.«
Là, je suis d’accord. L’écologie est évidemment le cheval de Troie des politiques d’austérité qu’on nous impose et qui mènent inévitablement au fascisme (défini comme la destruction de l’infrastructure nécessaire au développement des hommes et de la nature).
Vous dites : »Prenons le CO2, on nous les cassent régulièrement avec en oubliant de parler de pollution chimique de notre planète, de déforestation, de guerre, de famine etc... Poser vous la question du rejet de CO2 par un tank, un hélicoptère, un porte avion, des camions militaires etc... On peut en déduire que pour sauver la planète nos dirigeants nous font payer une taxe sur les véhicules privés mais ne font pas de même avec les véhicules de l’armée ? de quel droit ? on peut facilement en déduire que le droit de tuer exempt de polluer !"
Le CO² étant l’élément indispensable à la vie dans la biosphère, on se demande bien comment cette arnaque a pu si bien fonctionner...
Vous dites : "Bref tout ca pour dire que ces masturbations intellectuelles dont l’auteur de cet article nous fait part, ne sont que de la poudre de perlimpinpin afin de ne pas se poser les véritables questions : l’argent doit il être le principal but de nos sociétés ? non devenons tout simplement « humain »."
Un film sur ce qui secoue les Etats-Unis actuellement et qu’un Barack Obama aux ordres de Wall Street ne veut surtout pas entendre parler.
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La misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade, l’industrie première.)
Les Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ».
Ils sont soumis à :
- Une monnaie d’occupation ;
- Des journalistes d’occupation ;
- Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ;
- Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe, les Américains, ou le Vatican ?
Néanmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés :
- « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice, la misère, les maladies, les épidémies, les conflits, les guerres, les famines, etc. »
Le tout reposant sur l’ignorance permanente et des flots de mensonges sous lesquels les médias noient les individus.
L’Europe est soumise au diktat de l’axe CIA-Vatican.
Seule la géographie distingue la CIA du Vatican. Pour le reste, c’est pareil.
- Les mêmes intérêts, les mêmes méthodes, les mêmes moyens, les mêmes personnes !
- Les curés manipulent. Ils contrôlent le premier et le plus grand réseau de renseignement. Ils vivent de la misère qu’ils produisent. Ils gagnent à pourrir la vie du plus grand nombre.
- Les américains manipulent. Ils imposent aux pays européens tout ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Etc.
Se sortir de l’Europe ! Et, vite !
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html
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Au lien auquel vous vous référez, on peut lire en tout premier :
« L’Europe politique est ingérable.
Par sa disparité d’intérêts nationaux, l’Europe politique est ingérable. On peut affirmer inconstructible. »Dire qu’on ne peut construire quelque chose qu’on a détruit à la racine, cela s’appelle un sophisme et le sophisme est la ruine de toute civilisation : il empêche de sortir d’un paradigme donné.
En France, une seule force politique se bat pour réaliser cette Europe politique. Lors des élections présidentielles de 1995, elle a TOUT dénoncé publiquement, et proposé des solutions... que tous les autres partis politiques savent aujourd’hui inéluctables. D’autant plus que le 17 octobre 2008, alors que la crise commençait officiellement, c’est cette même personne, M. Cheminade, que la diplomatie française faisait intervenir sur la chaine diplomatique française France24.
Si vous voulez vous battre, il est plus que jamais tant !
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@ Ferdinand Pecora
L’Europe politique, c’est trop tôt pour la faire. Donc, le montage actuel est à défaire, mais il ne faut pas le remplacer immédiatement par une Europe politique, ce qui serait prématuré. Un seul candidat jusqu’à présent a été suffisamment clair là-dessus, ce n’est pas Jacques Cheminade qui m’inspire des doutes quant à ses motivations et ses méthodes, mais François Asselineau.Une fois sortis de l’Europe, débarrassés de tous les traités, nous pourrons repartir sur des bases complètement différentes. Pour cela, il sera nécessaire que soient changées toutes les institutions, la Constitution, et renouvelés les personnels politiques et économiques des ministères. Ou sinon, ce sera une cautère sur une jambe de bois.
Cela peut paraître radical, mais au point de délabrement où nos politiciens ont volontairement mis notre pays et les autres, c’est nécessaire. Très certainement, si notre pays s’engage dans cette voie, d’autres l’imiteront. Alors, dans un délai raisonnable de plusieurs années, on pourra rebâtir une Europe Unie, plus petite, et complètement différente de ce machin qui n’est qu’une pompe à Phynances, un troupeau de sangsues.
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Je viens de lire le site de François Asselineau, que je ne connaissais jusqu’à présent que par ouï dire. Merci de m’avoir donné l’occasion d’approfondir le sujet.
Vous dites :
"L’Europe politique, c’est trop tôt pour la faire. Donc, le montage actuel est à défaire, mais il ne faut pas le remplacer immédiatement par une Europe politique, ce qui serait prématuré.
[...]
"Une fois sortis de l’Europe, débarrassés de tous les traités, nous pourrons repartir sur des bases complètement différentes. Pour cela, il sera nécessaire que soient changées toutes les institutions, la Constitution, et renouvelés les personnels politiques et économiques des ministères."
Imaginons que, demain, vous êtes élu président de la République française. Quelle est la première mesure que vous prenez ?
Vous dites :
« Jacques Cheminade qui m’inspire des doutes quant à ses motivations et ses méthodes »
Vu ce qu’il est dit sur lui suite à ce qu’il a dit en 1995, c’est le contraire qui m’aurait étonné :)
Retrouvons-nous donc sur le terrain des idées, puisque, au-delà des jugements de cour et de ceux des médias, c’est là que l’intention des candidats fait la différence. Puisque le précédent existe, je vous propose de discuter de ce qu’il dit en 1995 : avez-vous visionné la vidéo ? Quelles interrogations de fond celle-ci vous inspire-t-elle ? Eventuellement, son propos peut être complété par ce qu’il dit aujourd’hui
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J’ai beaucoup lu sur Cheminade. Je n’ai pas la télévision et je n’écoute pas la radio, ce n’est pas ce genre de média qui aurait pu m’influencer. Son lien avec LaRouche ne me plaît guère, ni la façon assez brutale de Solidarité et Progrès pour tenter d’enrôler de nouveaux membres, je m’en suis aperçu personnellement.
Je ne pense pas nécessaire d’en dire plus. Vous me proposez la place de président de la république, c’est à mon avis une réminiscence du passé, et de structures étatiques à modifier de fond en comble. Il faudra une assemblée restreinte et provisoire qui expédiera les affaires courantes, en commençant par défaire les « réformes » les plus récentes et les plus courantes par simple annulation, pendant qu’une autre assemblée plus consistante, issue directement des citoyens, avec quelques juristes pour aider à se dépatouiller du jargon juridique, planchera sur une nouvelle Constitution. Après, ce seront les citoyens qui auront la parole, pour une fois, y compris ceux à qui on ne demande jamais leur avis (ouvriers, simples employés, chômeurs qui ne sont actuellement pas représentés dans nos assemblées).
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Vous dites :
"J’ai beaucoup lu sur Cheminade. [...] Son lien avec LaRouche ne me plaît guère, ni la façon assez brutale de Solidarité et Progrès pour tenter d’enrôler de nouveaux membres, je m’en suis aperçu personnellement.
Je ne pense pas nécessaire d’en dire plus."
Si vous avez beaucoup lu Cheminade, au-delà des personnages et des méthodes qu’on peut effectivement critiquer à l’infini, que pensez-vous des idées ?
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Solidarité et Progrès n’est pas que négatif. Il prône la paix et le développement, et réfute le système usuraire des banques privées.
Cependant, il n’est pas par essence égalitaire. Ses positions sont bien timides en faveur de la non-discrimination des différences aussi bien de couleur, que de sexes (il y en a 4 ou 5 sans doute, en une gradation continue), que de positions religieuses et « morales ».
Il ne réfute pas le progrès matériel, au prix sans doute de plus de pollution. Il ne met surtout pas le PROFIT à l’index, car c’est cette notion qui est la source de tous les maux et toutes les inégalités.
Face aux groupes actuels, aussi bien financiers qu’industriels que politiques, il ne préconise pas un démantèlement de telles structures. Ne l’oublions pas, celle qui fut la grande amie des hommes d’argent US il y a environ 70 ans, I G Farben, existe toujours sous une forme apparemment morcelée. Elle a été rejointe dans l’abjection par Monsanto, Pfizer, Merck ou Novartis, Lockheed,Northrop ou Raytheon. C’est sur le sol où des centaines de nations disparurent pour la glorification de l’homme blanc, que sont implantées les plus nombreuses de ces hydres. Celles-ci font la pluie ou le beau temps sur les bords du Potomac, donc dans le monde entier. Il faut le dénoncer. C’est le premier pas. Je le fais constamment. Vous aussi ?
Washingto delenda est -
Vous dites : " Ses positions sont bien timides en faveur de la non-discrimination des différences aussi bien de couleur, que de sexes (il y en a 4 ou 5 sans doute, en une gradation continue), que de positions religieuses et « morales ».«Imaginez un robinet qui balance, dans un tuyau en plastique de piètre qualité, de l’eau ainsi que des produits corrosifs. Dans un premier temps il va forcément y avoir des fuites. Une fois sorti dans la nature, le produit corrosif va attaquer ce qu’il va trouver sur son passage, ce qui va endommager l’infrastructure alentour, les plantes, les animaux qui vont boire cette eau, etc. Dans un tel cas, ce n’est ni au tuyau, ni au robinet, ni au produit corrosif, ni même à l’organisation qui fabrique ce mélange eau/produit corrosif qu’il faut s’attaquer. Mais à ce qui fait que cette organisation n’a pas intérêt à fabriquer autre chose que ce mélange mortel, et y substituer l’intérêt de ne fabriquer que de l’eau, et en abondance.
Vous dites : »Il ne réfute pas le progrès matériel, au prix sans doute de plus de pollution. Il ne met surtout pas le PROFIT à l’index, car c’est cette notion qui est la source de tous les maux et toutes les inégalités."
Je me permets de vous renvoyer à l’image que j’ai utilisée plus haut.
Vous dites : "Face aux groupes actuels, aussi bien financiers qu’industriels que politiques, il ne préconise pas un démantèlement de telles structures. [...]"
C’est certainement pour cette raison qu’il a tellement accès aux médias qui dépendent justement de ces structures :)
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L’Europe a été conçue pour la paix entre les peuples qui la composent. Elle s’est construite au prix de la guerre civile dans les nations qui la composent.
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