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Accueil du site > Actualités > Economie > Le système bancaire et la dette

Le système bancaire et la dette

La Banque Centrale Européenne (BCE) oblige les banques d’avoir 2 centimes en réserve pour chaque euro qu’elles doivent à leurs clients. Nos avoirs bancaires sont couverts par quelques cents d’argent réel, le reste de l’argent n’existe pas. Les banques empruntent le vrai argent de la BCE. Cette masse de pseudo-argent ne cesse de croître. Aux alentours de 1970 elle avait atteint le stade où les avoirs dépassent le Produit Intérieur Brut. Il y avait beaucoup plus de pseudo-argent que nécessaire pour l’économie normale. Cela menait au développement d’un secteur financier, où l’on gagne l’argent avec l’argent, c’est à dire avec des intérêts et en soufflant des bulles à la bourse. Les banquiers savaient qu’à la longue il serait de plus en plus difficile de maintenir la croissance monétaire et de trouver suffisamment de partis fiables à qui fournir des prêts.

Ils ont réussi à convaincre les gouvernements, que ce serait mieux s’ils n’empruntaient plus à leur banque centrale (ce qui dans la pratique revenait à emprunter sans intérêts) et, à la place, d’emprunter à des banques commerciales, donc à intérêts. Dans tous les pays qui l’ont accepté la dette publique croissait exponentiellement. Non pas parce que ces gouvernements faisaient plus de dettes, mais en raison des intérêts sur intérêts sur la dette existante.

Les gouvernements devaient réduire leurs dépenses pour faire face à la charge croissante des intérêts. Mais contre l’effet de la croissance exponentielle des intérêts on ne pourra pas gagner avec des réductions de dépenses. Les gouvernements devaient vendre des services publics pour rembourser les dettes. Une longue vague de privatisations suivait, une par une de grands projets, pour lesquels les banquiers pouvaient fournir des prêts à des partis privés.

Déjà en 1970 le banquier Luxembourgeois Pierre Werner présentait une première esquisse pour l’euro, qui donnerait aux banques la possibilité de fournir des prêts dans une région beaucoup plus vaste. Des économistes éminents avertissaient qu’une monnaie unique dans une zone économiquement hétérogène mènerait à de grands problèmes. Les économistes prédisaient, que les pays dont les possibilités de production étaient moindres seraient inondés par des produits moins chers venant des pays les plus productifs, comme l’Allemagne. Les entreprises des pays faibles feraient faillite, tandis que l’argent quitterait le pays comme paiement des produits d’importation. Exactement comme il s’est produit.

Les pays faibles se retrouvent endettés, sans possibilité de s’en sortir. Les banques profitent de ces montagnes de dettes croissantes et font porter les risques par les payeurs d’impôts. En 2012 les gouvernements de la zône euro ont établi le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) alimenté sans limite [4] par les impôts des citoyens, qui remboursera toutes les pertes que les prêteurs subissent dans les pays faibles.

La solution de tous ces problèmes est aussi simple que sa cause. Nous devons ériger une banque à nous tous, une banque d’état, qui a le droit exclusif de créer de l’argent. Il faut interdire les prêts d’argent inexistant. Une banque d’état n’a pas besoin de capital, ni de bénéfices. Aussi, les intérêts peuvent rester très bas ou être compensés fiscalement. Les intérêts sont versés à la communauté. Un tel système d’argent n’a pas de nécessité de croissance d’argent, ni de croissance de rentabilité, ni d’inflation, ni de croissance de productivité, ni de compétition, ni d’exploitation et ni de chômage. Si décidé démocratiquement, le gouvernement pourra reprendre en main les services collectifs et les gérer dans l’intérêt des citoyens. Également, on pourra privilégier les investissements désirable pour la société et non pas ceux qui livrent des bénéfices financiers le plus rapidement possibles. Le gouvernement ne sera plus dépendant des banques. La dette publique sera du passé. Collectivement nous pouvons miser sur une société durable et de bien-être au lieu de l’engloutissement, la dilapidation et la pression toujours croissante sur les employés pour plaire aux prêteurs d’argent.

Il nous restera même de l’argent et du temps pour ériger un musée de statues de cire, où nous pourrons conserver les loups financiers et leurs complices politiques comme un avertissement aux générations futures : gardez-vous des banksters !

D'aprés Rudo De RUIJTER

http://2ccr.unblog.fr/2013/07/04/le-systeme-bancaire-et-la-dette/

Lire également : LA DETTE DE LA FRANCE

« Celui qui contrôle l’argent de la nation, contrôle la nation »…Thomas JEFFERSON


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44 réactions à cet article    


  • Daniel D. Daniel D. 7 août 2013 17:21

    Merci pour cet article simple, concis et pertinent.

    La reprise de la souveraineté monétaire est LE combat central pour retrouver un pays agréable et humain. Il ne peut passer que par une sortie de l’Euro et de l’Europe, et plus vite il seras réalisé et moins nous auront de sacrifices délirants a faire.

    Nous pouvons nous en sortir et ne pas passer par la case « tous des grecs », et nous seront un exemple qui seras suivi de prés par le reste du monde, qui n’attend qu’un exemple pour se débarrasser des vrais parasites économiques que constituent le système financier actuel et ses séides FMI BCE FED et autres banques centrales et organismes moins connus.

    Une banque ne doit servir que a deux choses : assurer la sécurité des dépôts et assurer la fluidité monétaire.

    Le système bancaire actuel est une escroquerie monstrueuse, une pieuvre infâme qui étouffe les peuples et les nations. Il doit disparaitre et etre remplacé.


    • julius 1ER 7 août 2013 18:08

      ce qui est rarement dit c’est que la moyenne des taux d’intérêt sur ces 30 dernières années a été de 4% !!!! sur une dette de 1850 milliards c’est énorme, il est clair que nos chers banquiers ne veulent rien changer, c’est une rente magnifique, pourvu que çà dure...................

      alors quand dans les médias on vante les taux d’intérêts négatifs, c’est l’arbre qui cache la forêt !!!

      • cardom325 cardom325 7 août 2013 18:18

        le crédit est le carburant de l’économie, il ne doit pas être traité comme une activité ordinaire, mais stratégique, une partie tout au moins de l’activité du crédit doit relever de banques publiques qui seraient moins frileuses que les banques privées, et surtout financeraient l’économie réelle au lieu de spéculer virtuellement


        • titi titi 8 août 2013 00:07

          Oui. Comme le Crédit Lyonnais dans les années 90...

           

           


        • Captain Marlo Pilou Camomille 8 août 2013 06:49

          titi,

          Le Crédit Lyonnais était dirigé par des escrocs, ce qui n’est pas forcément le destin d’une banque publique.

          Cherchez donc qui a nommé ses dirigeants, et surtout qui en a bénéficié ?

          Vous allez retrouver tous nos riches du CAC 40, qui ont fait fortune sur le dos des contribuables.

          Un livre « Argent public, fortunes privées » d’ Olivier Toscer.


        • Luc le Raz Luc le Raz 7 août 2013 19:13

          Les emprunts d’états au travers de grandes banques et, aussi, de leur filiales off-shore, nous prêtent, sans doute, de l’argent pas toujours « tout propre » provenant en partie de sources pas très claires, évasions fiscales, drogue, prostitution, vente d’armes, trafics humains, etc... etc...
          Les cartels de la finance internationale ne sont que de grandes lessiveuses à qui nous fournissons la lessive : les intérêts que nous leur payons. Pourquoi se gêneraient ils ?
          Qu’est ce qui fait marcher le monde ? L’argent et le cynisme. Alors....


          • BA 7 août 2013 20:10

            L’éditorialiste du journal « LES ECHOS », Jean-Marc Vittori, vient de comprendre que plusieurs pays de la zone euro vont faire défaut.

             

            http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0202911635059-reflechir-a-l-effacement-des-dettes-publiques-588695.php

             

            Et maintenant, dans le journal « LA TRIBUNE », c’est Patrick Artus.

             

            Ils commencent à comprendre.

             

            A propos des défauts de paiement des pays de la zone euro, Patrick Artus écrit :

             

            "Un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro"

             

            La Tribune : Mais n’y a-t-il pas un danger d’une réaction en chaîne si l’un des pays de la zone euro fait défaut ?

             

            Patrick Artus : Le problème, c’est que l’on n’a pas mis en place les institutions nécessaires pour permettre d’éviter la contagion. Par exemple, si demain le Portugal fait défaut, nous n’avons rien pour empêcher les marchés d’attaquer les autres dettes européennes. Quant à l’OMT, il est inefficace parce qu’il ne peut être déclenché que si un pays demande à être placé sous programme d’aide. Il n’intervient qu’après le désastre, alors que ce mécanisme devrait être préventif. Mais il n’y a pas que cela. Il faut aussi prendre en compte le fait que les banques sont d’énormes détenteurs de dette publique. Pour qu’il y ait un défaut organisé, il faut prévoir avant une recapitalisation des banques. Or, le MES n’est pas prêt. Donc pour l’heure, un défaut signifierait automatiquement une crise bancaire.

             

            http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130723trib000777111/patrick-artus-un-defaut-est-inevitable-pour-les-pays-les-plus-vulnerables-de-la-zone-euro.html

             

            Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

             

            Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

             

            1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

             

            2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

             

            3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

             

            4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

             

            5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

             

            6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

             

            7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

             

            8- Royaume-Uni  : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

             

            9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

             

            http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF


            • Dwaabala Dwaabala 7 août 2013 23:32

               La dette.
              On nous dit qu’elle est le problème principal des pays d’Europe.
              On fait comme si cette dette était notre dette, alors qu’entre 2009 et 2012 par exemple, l’endettement de la France s’est accru de 600 milliards d’euros qui ne peuvent être analysés comme la résultante d’une générosité débridée pour régler les problèmes sociaux, ou plus clairement pour développer l’activité productive du pays  !
              L’explosion de la dette est en fait liée à la crise financière spéculative et à la soumission de la Banque centrale européenne aux marchés financiers.
              Il est donc illégitime de présenter la facture aux peuples, c’est pourtant ce que fait F. Hollande.
              Il est tout aussi indispensable de placer le système financier face à ses responsabilités, c’est-à-dire tout le contraire de ce que font nos socialistes, malgré les rodomontades de campagne électorale .
              Connaître la réalité de la dette, et en tirer les conséquences pour l’action est donc une exigence capitale aussi concrète que celle de connaître la réalité des flux financiers au sein des groupes multinationaux.


              • titi titi 8 août 2013 01:18

                « L’explosion de la dette est en fait liée à la crise financière spéculative et à la soumission de la Banque centrale européenne aux marchés financiers. »

                Bah non.
                La dette c’est le moyen qu’on trouver nos gouvernants pour contenter toutes les corporations d’électeurs : hop un jour de carence gratos pour les uns, une TVA réduite pour les autres, pas de redevance télé pour ceux-ci, la retraite à 55ans pour ceux là.

                Pour que la charge de la dette n’explose pas, il suffisait de ne pas dépenser l’argent qu’on avait pas.


              • Eusèbe 9 août 2013 14:39

                En fait non, on peut mener quelqu’un au surendettemment sans lui faire dépenser plus que ce qu’il ne gagne, hors intérêts du crédit. Il suffit d’un crédit bien réglé (j’entends, pour le banquier). A partir du moment où le remboursement mensuel s’approche du montant des intérêts, on peut mener à la faillite n’importe qui, même pour un achat relativement raisonnable (Voiture d’occasion, Tv plasma...) ! C’est très intéressant pour les prêteurs, puisqu’en prêtant des montants dérisoires, ils obtiennent une rente, c’est à dire des esclaves à crédits, ad vitam eternam.


                En France, la charge de la dette est le premier budget. Les dépenses publics stagnent depuis 15 ans, mais le déficit continue de se creuser de façon exponentielle. 

              • Ruut Ruut 8 août 2013 07:11

                Et pendant ce temps notre président n’as pas réduit son salaire.



                • Captain Marlo Pilou Camomille 8 août 2013 07:21

                  Pourquoi inventer ce qui existe déjà, à savoir la Banque de France, qui finançait à taux 0% les Collectivités locales et l’ Etat ?

                  Parce que revenir aux fonctions précédentes de la Banque de France, c’est reconnaître que l’ UE a fait faillite et nous avec, et qu’il faut revenir aux Etats souverains.

                  Et cela est bien gênant pour tous les européistes/ atlantistes/mondialistes, c’est à dire pour toute la classe politique française qui nous a vendu à L’UE, à la finance et aux multinationales américaines... , et particulièrement pour la Gauche.

                  Dans ce rôle là, le PS a été champion :

                  * C’est Guy Mollet SFIO, qui a signé le Traité de Rome en 1957
                  * C’est Fabius qui a signé les accords de Schengen en 1985
                  * C’est Delors qui a imposé l’Acte unique européen en 1986
                  * Directives Delors/Lamy sur la mobilité des capitaux en 1988
                  * Mitterrand et Roland Dumas qui ont négocié, signé puis fait ratifier le Traité de Maastritch en 1991/92
                  * C’est Bérégovoy qui a dérèglementé les marchés financiers et les flux de capitaux au début des années 1990
                  * C’est Jospin qui a confirmé les critères de Maastritch, après s’être fait élire pour le modifier.
                  * C’est Jospin qui a signé le Traité d’Amsterdam en 1997
                  * Jospin pour la création de la BCE en 1998
                  * DSK favorise le régime fiscal des stocks options en 1998
                  * Jospin encore pour la création de l’euro en 1999
                  * Jospin toujours pour le X Sommet de Lisbonne en 2000
                  * Jospin aussi pour le Traité de Nice en 2001
                  * Jospin enfin, pour le Sommet de Barcelone en 2002
                  * La ratification du Traité de Lisbonne à Versailles en 2008, avec l’accord du PS
                  * Le MES et le TSCG Hollande, alors qu’il avait promis de le faire modifier.

                  Les faveurs pour la prospérité de la finance, autant savoir à qui nous les devons.... Si la Gauche n’existait pas, la Droite l’aurait inventée...

                  Revenir à la Banque de France, c’est revenir à l’indépendance de la France, c’est sortir de l’UE et de l’euro et en finir avec les errements en faveur de la finance.
                  * Audit et referendum sur la dette illégitime, cela ne pourra se faire qu’en récupérant la souveraineté.

                  Mais le danger principal est ailleurs, à force de jouer avec de la fausse monnaie, et en émettre en quantité astronomique, la fin de l’histoire sera une catastrophe planétaire.
                  Pour l’instant, seule la date du cataclysme est inconnue, tout le reste n’est que billevesées.


                  • Captain Marlo Pilou Camomille 8 août 2013 07:42

                    Traduction dans les articles du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’UE) :

                    * Article 123 qui interdit aux Banques Centrales des Etats européens de la zone euro, de battre monnaie et de prêter à taux 0%.

                    * Article 63 qui impose la libre circulation des capitaux, ce qui permet les délocalisations et aux fonds de pensions, ou au Qatar d’acheter les entreprises ou le patrimoine français.

                    Sans l’article 63 Mittal n’aurait pas pu acheter Arcelor....

                    Avant Maastritch, il y avait un contrôle des capitaux.

                    Les sorties ou entrées de capitaux étaient soumis à l’accord du Ministre des Finances et de la Direction du Trésor. Ce n’était pas interdit, mais régulé, en fonction des intérêts stratégiques de la France.

                    Ce sont toutes ces régulations qui ont sauté, mais qu’on peut remettre en route si nous redevenons un Etat souverain et indépendant. Tous les Etats du monde, en dehors de la zone euro, ont un contrôle des capitaux.

                    Si l’ Islande, ou certains pays d’ Amérique du Sud ont pu mettre un coup de pied au cul au FMI et à la banque Mondiale, c’est qu’ils sont indépendants et souverains.
                    Il faut arrêter les discours d’impuissance.
                    Quand on est un état souverain, on peut lutter contre la finance.

                    ****** Livre sur la dette et les diverses manières de ruiner les peuples :
                    « Confessions d’un assassin financier » de John Perkins

                    ****** Vidéos de François Asselineau :
                     « La tragédie de l’ euro » et « Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? »

                    ***** Vidéo d’ Etienne Chouard : « Les 10 raisons de sortir de l’ UE ».


                    • Tipol 8 août 2013 08:47

                      Bien expliqué, la solution est bonne, mais plutôt isolée par rapport au reste du monde.
                      Avec cette méthode, la monnaie doit être réévaluée, les autres monnaies seraient dévaluées par un taux de change (exponentiel) à chaque instant.
                      Vous avez bien vu que tous les chiffres sont très étroitement liés et strictement dépendants.
                      -
                      La solution antérieur était plutôt bonne, laisser un taux de croissance de la masse monétaire nationale équilibré par rapport aux autres pays, et faire des évaluations moins fréquentes. Cette ancienne solution n’est valable que si la monnaie appartient à l’Etat, au peuple.
                      Le disfonctionnement mondial actuel est uniquement dû que les billets sont imprimés par des bandes d’escrocs, et pas par les peuples.
                      En effet le principe actuel est basé sur le modèle que tout le travail, toute la croissance sont effectués par les peuples, et tous le bénéfice est inscrit sur le compte des escrocs qui équilibre cette croissance par la production de monnaie.
                      La croissance de la masse monétaire est exigée par la croissance économique :
                      Si j’achète 40 pour revendre 100, j’augmente moi-même la masse monétaire de 60.
                      C’est l’activité économique, ce bénéfice qui augmente le chiffre de la masse monétaire par l’accroissement de la demande ; c’est seulement après que l’ajustement est effectué par la création bancaire correspondante.
                      Il y a donc deux masse monétaire, celle de la croissance faite par le travail des peuple, et celle ajustée par la création de monnaie pour équilibrer ; entre les deux, il y a la dette.
                      La dette actuelle n’est pas une vraie dette, c’est la transformation du besoin de monnaie en dette.
                      Tous le monde se fait berner.
                      Se sont les dettes, les prêts interbancaires, qui permettent au système de déraper.
                      La bonne solution serait d’abord de faire fonctionner des guillotines, car tout cela n’est possible qu’avec la corruption.


                      • spartacus spartacus 8 août 2013 11:51
                        Le début est pédagogique il explique « mal » mais il explique le système de réserve fractionnaire.

                        La création de monnaie par les banques n’est pas un facteur d’instabilité, puisqu’elle ajuste complètement l’offre à la demande et répond aux besoins réels

                        Une création monétaire par l’état répondrait avant tout aux groupes de pression installés et proche de l’état. 

                        L’état est un organisme agissant en fonction des groupes de pression. 
                        L’élu dirigeant utilisera la création monétaire pour satisfaire des revendications de groupes de pression en défaveur de ceux qui ne sont pas représentés et de besoins qui ne correspondront pas à la demande des individus mais des groupes de pression.

                        Voila pourquoi la solution proposée est pire que la réserve fractionnaire.

                        L’auteur expose une société totalitariste ou l’état se substitue à l’individu « le gouvernement pourra reprendre en main les services collectifs et les gérer dans l’intérêt des citoyen ».
                         Il considère comme Oui-Oui que l’état est neutre et ses membres auraient « le bien commun comme idéal ». Une belle ignorance de la nature humaine, qui intrinsèquement n’est pas collectiviste

                        Milton Friedman (A Program for Monetary Stability, 1959) a qui on a attribué la naissance des réserves fractionnaires, avait proposé propose, des réserves à 100 % pour les comptes courants, sans se faire d’illusions sur la possibilité d’y parvenir face aux groupes de pression étatiques :

                        Les intérêts politiques qui s’y opposent sont trop forts, et les citoyens qui en bénéficieraient à la fois comme contribuables et comme acteurs économiques sont trop ignorants de ses avantages et trop désorganisés pour avoir une quelconque influence....Milton Friedman

                        • Robert GIL ROBERT GIL 8 août 2013 12:04

                          et pour mieux connaitre les theories de friedman, attention, c’est du lourd !

                          voir : LA DOCTRINE FRIEDMAN


                        • spartacus spartacus 8 août 2013 12:56

                          Le mieux c’est encore de lire Friedman que de se rapporter aux déformations ubuesques de ceux qui le critique sans jamais l’avoir lu.


                          Rappelons à tous que l’éducation nationale, ne le fait pas, et quand on évoque l’économie de marché dans cette organisation gauchiste c’est toujours à charge.

                          Vous n’apprenez pas l’économie à l’éducation nationale, vous êtes endoctriné.

                          Rappel des questions posées au bac en 2013...Par le gauchisme étatique des profs de gauche :

                          1-Endoctrinement de l’idolaterie de l’état

                          Bac philo les candidats devaient répondre à la question « Que devons-nous à l’Etat ? »,

                          2-Endoctrinement de la haine des plus riches. (Marxisme)

                          Le document soumis aux candidats est un Tableau des Français divisés en déciles et qui montrent les inégalités de patrimoine.

                          3-Endoctrinement de la haine des patron et des employeurs

                          Un sujet demande aux candidats de « montrer que les conflits sociaux peuvent être un facteur de cohésion sociale » (sic !)

                          4-Endoctrinement par des références systémiques de gauchistes totalitaristes :

                          Les extraits de textes du bac sont tirés uniquement d’ouvrage gauchistes dont les auteurs sont dirigeant de syndicats ouvertement de gauche : 

                          Texte de Patrick Fridenson ex secrétaire général du SGEN, directeur de la revue « Le Mouvement Social »

                          Texte de André Bruguière collaborateur appointé au du journal journal nouvel observateur dont nous connaissons tous sa parole rose.

                          Texte de Jacques Revel co auteur d’un livre « pour une histoire de la deuxième gauche » 

                          Sortez du conditionnement gauchiste et ses idées nauséabondes de l’éducation nationale et commencer à lire Bastia, Hayek, Friedman.

                          Ouvrez les yeux.


                        • Robert GIL ROBERT GIL 8 août 2013 13:00

                          au chilie il ont essayé friedman puis en argentine...faudrait demander leur avis aux survivants des camps de la mort ce qu’ils en pensent !


                        • spartacus spartacus 8 août 2013 15:45

                          Friedman c’est rendu au Chili pour y donner quelques conférences où il expliqua le libre marché....L’économie de marché n’a rien a voir avec la dictature. 

                          Cette réflexion prouve que l’information de gauche est toujours biaisée par la stigmatisation.

                          Milton Friedman est le détesté des cocos en France. Dans les livres d’économie Francais, les auteurs tous de gauche présentent une montagne d’ignorances et une diffusion des contresens et déformations volontaires de la réalité.

                          Voici donc une nouvelle preuve que pour comprendre l’économie il faut se détacher de l’endoctrinement de l’éducation nationale Française.

                          Une étude récente indiquait qu’en France les livres d’économie occultaient l’économie de marché :

                           Le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses est occulté

                          > Sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement qu’une petite dizaine de pages

                          > L’entrepreneur est absent des manuels. Aucune histoire d’entrepreneur n’est mentionnée

                          > Le marché et la mondialisation sont abordés d’un point de vue critique car « défaillants »

                          > Le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels

                          > L’Etat est toujours présenté comme l’acteur économique principal car c’est un « régulateur indispensable »

                          > Les auteurs des manuels sont tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a participé à la réalisation des manuels

                          > La revue de gauche « Alternatives Economiques » détient le monopole des citations dans les manuels

                          Pour lire l’étude en intégralité, téléchargez le document joint :

                          http://fr.irefeurope.org/SITES/fr.irefeurope.org/IMG/pdf/manuels_d_e_conomi e_-iref.pdf


                        • Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 19:30

                          Toujours aussi rigolo Spartagus,

                          vous dites une chose et son contraire.

                          Soit vous le faites exprès, soit vous êtes idiot.

                          Je vous laisse le choix !


                        • spartacus spartacus 8 août 2013 19:49

                          ? ??

                          Lisez 2 fois, vous comprendrez !

                        • foufouille foufouille 8 août 2013 20:14

                          « 

                          Le document soumis aux candidats est un Tableau des Français divisés en déciles et qui montrent les inégalités de patrimoine. »


                          et c’est pas bien ? ni vrai ?



                        • Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 21:53
                          Puisque vous êtes idiot, je vous explique donc.

                          Vous écrivez :

                          La création de monnaie par les banques n’est pas un facteur d’instabilité, puisqu’elle ajuste complètement l’offre à la demande et répond aux besoins réels. 


                          Une création monétaire par l’état répondrait avant tout aux groupes de pression installés et proche de l’état. 

                          L’état est un organisme agissant en fonction des groupes de pression. 
                          L’élu dirigeant utilisera la création monétaire pour satisfaire des revendications de groupes de pression en défaveur de ceux qui ne sont pas représentés et de besoins qui ne correspondront pas à la demande des individus mais des groupes de pression.

                          Or donc, les banques « ajustent complètement l’offre à la demande », quid des fameux CDS ???

                          C’est vrai, l’offre fut adapté à la demande, mais dans quelles conditions ? Etait elle adapté à la situation ? Et surtout, fut elle élaborée pour permettre à tous de gagner ou bien uniquement aux banquiers ? Ensuite, quand tout s’est écroulé, qui exerça des pressions sur l’Etat ?

                          Alors, vous écrivez « l’état est un organisme agissant en fonction des groupes de pression », mais tout en affirmant que les banquiers, eux, n’en subissent pas et n’en font pas sur l’Etat. Ils ne subissent pas les pressions de leur principaux clients et actionnaires ?

                          Non, mais, vous êtes vraiment idiot ou c’est nous que vous prenez pour des idiots ???


                        • spartacus spartacus 8 août 2013 22:48

                          Cher ostraciste,

                          Les « CDS » sont des assurances contre la banqueroute de ceux qui achètent l’emprunt. Elles n’ont pas rapport à la liberté ou la motivation de l’emprunt.

                          La grande différence entre une banque et l’état, c’est le conflit d’intérêt face aux groupes de pression. 
                          L’état créateur de monnaie, serait à la fois consommateur du crédit et émetteur du crédit en plus d’une situation monopolistique.
                          C’est exactement pour cela que les réserves fractionnaires ont étés inventées. Pour éviter les dérives du passé.
                          La banque elle est régie par le droit commercial, dans un espace concurrentiel. Dans une vraie économie de marché, contrairement à l’état elle n’a pas le pouvoir de changer le droit en sa faveur. 

                        • Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 23:44

                          Cher spartagus, vous écrivez :

                          Les « CDS » sont des assurances contre la banqueroute de ceux qui achètent l’emprunt. Elles n’ont pas rapport à la liberté ou la motivation de l’emprunt.

                          Seulement les faits ont montré le contraire ! Les banquiers ont dû faire pression sur les gouvernements pour éviter la faillite en voulant faire de trop gros profits.

                          Maintenant, les banques sont créatrices de monnaie mais pas consommatrice d’après vous ? Or, en quoi consistait ces crédits avec des taux usuriers sinon une forme de consommation de la création monétaire permise par le système fractionnaire ? Ensuite, elles ont joués au jeu de la patate chaude, où c’est le dernier à se retrouver avec la patate qui se brûle, mais entre temps, tous les autres se sont chauffé sans se brûler.

                          Vous écrivez ensuite
                          La grande différence entre une banque et l’état, c’est le conflit d’intérêt face aux groupes de pression.

                          Faux, la différence n’est pas sur le conflit d’intérêt face aux groupes de pression car les banquiers subissent les pressions de leur principaux clients et actionnaires (d’autant que ces mêmes banquiers subissent la pression de leur propre cupidité !). De la même manière qu’elles font subir des pressions aux gouvernements. D’autant que les banques privés n’ayant pas de missions de service public, leurs dirigeants n’ont d’autres objectifs que de réaliser des profits. Dans ces conditions, peu importe la stabilité sociale et politique.

                          De fait, les banques sont à la fois consommatrices du crédit par les intérêts qu’elles en perçoivent, et émettrices de ce même crédit. Donc, les banquiers sont en conflit d’intérêt permanent avec le crédit qu’ils émettent. En effet, plus ils font crédit, plus ils encaissent d’intérêt. Alors bien sûr, il y a le risque d’insolvabilité de l’emprunteur, pour lequel les CDS étaient censé répondre. Mais le conflit d’intérêt à fait que la cupidité fut plus forte que toute politique prudentielle. Résultat, les banquiers ont dû faire appel aux gouvernements et oublier pour le coup toute vos belles théories sur la vertu de votre système. En fait, le problème de votre système est qu’il repose sur le sens des responsabilité des acteurs économiques, dont la tempérance et un certain sens de l’intérêt commun, social, est censé être la plus grande des qualités. Sauf que s’agissant d’intérêt privés donc n’ayant pas de mission de service public, cette qualité est considéré comme un handicap et une tare incompatible avec la recherche du profit maximal. Peut être que Milton était un très grand naïf de la nature humaine. Peut être vous aussi ???

                          Pour finir, à part vous, tout le monde sait que les banquiers ont acquis le pouvoir de faire changer le droit en leur faveur en exerçant les pressions suffisantes sur les gouvernements.

                          Il me semble que c’est même un fameux banquier qui le dit dans une célèbre citation...

                          Mais peut être que vous l’ignorez ?

                          Seriez vous ignorant et naïf en plus d’être idiot ?

                          Non, je crois plutôt que c’est moi...


                        • spartacus spartacus 9 août 2013 09:22

                          Pour les dérives bancaires, vous confondez les responsabilités dans vos exemples. Vous accusez « les banques » alors que c’est l’état qui n’a pas respecté l’économie de marché.


                          Dans une vraie économie de marché les banques auraient fait faillite. Les CDS auraient du fonctionner. Mais nous ne sommes pas dans une économie libérale, mais dans une économie Keynésienne interventionniste.

                          Vous exposez une réalité sans en vous trompant de coupables et la vérité économique logique.

                          Vous avez compris une loi économique. Les entreprises (les banques dans ce cas) sont incitées comme à augmenter leurs profits et éliminer la concurrence au moyens d’avantages concédés par l’État. C’est exactement votre exemple.

                          C’est donc bien l’état qui est sensible aux groupe de pression, la banque en soit n’a jamais le pouvoir de changer l’économie de marché, puisqu’elle ne dirige pas le droit. Les coupables que vous désignez . 

                          Le coupable ce n’est pas le groupe de pression qui ne fait que défendre ses intérêts, même si vous ne l’approuvez pas, mais l’état qui concède les avantages.

                          L’état est composé de bureaucrates incités à maximiser la bureaucratie, L’état est composé d’hommes politiques qui aspirent à leur réélection. Ensemble, ils incitent systématiquement à augmenter les dépenses et/ou à diminuer les impôts et dépenser l’argent des générations futures pour des profits immédiats. Eux seuls, (donc l’état) sont capables de changer le droit. Eux seul ont la capacité de céder aux groupe de pression contre l’intérêt général, en modifiant le droit, puisque le droit est garant de la justice.

                          C’est donc l’interventionnisme étatique qui est la cause des dérégulations du marché libre.

                        • foufouille foufouille 9 août 2013 10:36

                          "Le coupable ce n’est pas le groupe de pression qui ne fait que défendre ses intérêts, même si vous ne l’approuvez pas, mais l’état qui concède les avantages."

                          donc quand ce sont les banques ou riches qui font pression, ils sont pas coupables. c’est la victime qui est coupable.


                        • spartacus spartacus 9 août 2013 13:09

                          Inversion de la victime. Celui qui décide et signe la loi est le coupable, parce que lui a obligation de responsabilité. 




                        • foufouille foufouille 9 août 2013 13:36

                          donc le MEDEF ne fait aucune pression ?
                          c’est pareil pour tes « fonctionnaires », il sont plus coupable ?


                        • spartacus spartacus 9 août 2013 13:54

                          @foufouille

                          Oui le Medef est un groupe de pression comme les autres.

                          Les fonctionnaires comme tels ne sont coupables de rien lorsqu’ils réalisent leur travail. 
                          Ce sont leurs droits « différenciés » qui posent problème, puisque leur groupe de pression accapare des avantages sur le dos de tous les autres. D’autan plus grave qu’ils sont plusieurs millions a vivre de l’inégalité en droits sociaux.
                          C’est l’état le responsable d’avoir privilégié des catégories sociales plus que d’autres. 

                        • Robert GIL ROBERT GIL 9 août 2013 14:16

                          sparagus,
                          t’es une espèce de BDB qui répète sans cesse les mêmes énormités, tu t’es échappé d’un asile ? Tu relis ce que tu écris ? est-ce que tu vis dans un monde parallèle ?

                          Au bout d’un moment on ne sait plus quoi te repondre...essai un psy !


                        • foufouille foufouille 9 août 2013 15:09

                          @spartacus
                          donc le MEDEF, qui est composé de gros patrons, est bien coupable ?
                          comme les banques qui ont un groupe de pression ?


                        • spartacus spartacus 9 août 2013 16:02

                          @Robet Gil


                          C’est un critère de sélection être grossier vulgaire et incapable d’accepter la contradiction quand on est communiste ? 
                          L’insulte c’est parce que tu es frustré ? Va consulter un psy. Ça te fera du bien.

                          On a tous compris que tu ne sais faire que des copiés collés d’articles déjà parus sur la coco sphère et que tu n’as aucun talent pour les faire toi même. En plus tu ne comprends même pas tes copiés collés...A l’image de tes commentaires qui se limitent a des insultes et des invectives de garnement déséquilibré.

                          Tes réponses ont comme seul intérêt de créer des liens vers ton site de merde, et donc confirme que chaque chose collective (collectivisme) est détournée pour des intérêts particuliers
                          En l’occurrence tes intérêts puis qu’a chaque commentaire tu crée un lien vers ton site de copié collé, pour en tirer un intérêt personnel de fréquentation.
                          La lecture de tes commentaires systémiques grossiers montre ton incapacité intellectuelle a écrire des articles qui soient de toi.

                          @Foufouille
                          Coupable de quoi ?
                          C’est un syndicat de dirigeant d’entreprises. Un groupe de pression. Comme les autres syndicats.
                          Un coupable est celui qui transgresse une règle.

                          Par exemple, la règle sur Agoravox c’est « -Évitez toutes les insultes ou tous les qualificatifs outranciers ». C’est assez clair, on a le droit de ne pas avoir le même avis, mais il n’est pas nécessaire d’insulter. C’est la règle. L’auteur par sa manière de répondre est « coupable » de transgresser un blog collectif certainement parce qu’il est incapable d’avoir une relation censée avec autrui. 

                          En sociologie ce comportement de l’insulte comme seul langage dénote une frustration. Robert Gil est donc un frustré. Il est jaloux parce qu’il n’a pas le talent d’écrire par lui même les articles comme les autres auteurs de AG.


                        • julius 1ER 10 août 2013 09:21

                          comme si les multinationales genre Nestlé ou Unilever n’étaient pas des monopoles ????

                          et comme si les lobbies n’étaient pas des groupes de pression qui manipulent l’état quand celui-ci est faible, Spartacus le comble de l’idolâtrie néo-libérale !!!!!!!!!!!!!!!!!

                        • poletmik 15 décembre 2013 23:11

                          Vous avez raison en première approximation en disant que ces pauvres banquiers ne font « que » respecter les lois. Et que d’autre part celle-ci ont été édictées par les élus (représentants du peuple). Vous oubliez de dire que ces élus qui s’arrogent la représentativité des citoyens font les lois sous l’influence, quand ce n’est pas achetés par les lobbys. La situation des banques et des entreprises est selon vos propres propos irresponsable car jouissant d’un statut qui n’est pas véritablement libéral. En effet la faillite devrait être la sanction d’une mauvaise gestion. Or il n’en est rien puisque en situation délicate (euphémisme), c’est à l’Etat que ces entreprises privées font appel pour les sauver grâce à des fonds qui en réalité sont ceux des français. Bénéfices pour le privé (les actionnaires ) pertes pour l’Etat autrement dit pour le peuple !!! Est-ce là la responsabilité de ces entrepreneurs ? 

                          Si je comprends bien vous plaidez pour un changement des règles du « jeu » ?

                        • Captain Marlo Pilou Camomille 8 août 2013 12:12

                          L’ Amérique latine lance « la banque du Sud » et défie le FMI
                          ( Source : mondialisation.ca 7 juillet 2013)

                          « Les pays à l’origine sont pour le moment l’ Equateur, le Paraguay, l’ Uruguay, le Brésil, la Bolivie, l’ Argentine et le Venezuela.

                          Le but est la création d’un fond pour financer les travaux structurels et impulser le développement économique, sans être obligés de dépendre des sources traditionnelles comme la Banque mondiale ou la Banque inter américaine, ainsi que les conditions avec lesquelles ces banques accompagnent leurs crédits. »

                          Quand des pays sont indépendants et souverains, ils peuvent agir.
                          Ils peuvent se débarrasser des contraintes imposées par le marché ou les banques.

                          « L’ Amérique latine donne l’impression de renforcer les institutions collectives pour DONNER PLUS DE POUVOIRS AUX GOUVERNEMENTS, le contraire de ce qu’on voit en Europe. »
                          A bon entendeur, salut !


                          • millesime 8 août 2013 14:30

                            je vous ++++++ pour cette info à diffuser partout

                            http://millesime.over-blog.com


                          • Cedric Citharel Cedric Citharel 8 août 2013 14:30

                            Les politiciens ne veulent rien changer parce qu’ils vivent des subsides que leur versent les banques.

                            Nous avons perdu la guerre économique, et nous vivons donc maintenant sous un régime d’occupation financière dont nos élus ne sont que les porte-parole, voire les représentants.
                            Il est temps de reprendre le pouvoir, et pour cela, il faut savoir que ceux qui dirigent réellement le pays sont obligés de passer par des intermédiaires pour imposer leur loi, heureusement, on les croise parfois.

                            • Juliette.G 8 août 2013 15:42

                              Le dessin résume assez bien la situation ^^. Le problème c’est qu’il n’y a jamais de responsable : cela est très bien montré par le livre (puis film) les Raisins de la colère : des personnes physiques subissent des dommages provoqués par un système immatériel. A partir de là, pourquoi s’étonner de se retrouver dans des situations aberrantes telles quel celle que présente l’image !
                              Juliette.G, rédactrice chez ToysRus


                              • Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 19:56

                                L’argent est la mesure de la valeur du temps travaillé... Enfin, en principe !

                                Du moins, c’est la définition qui est mise pour le crédit, donc la dette, mais c’est pas celle qui est de mise pour la spéculation et la capitalisation.

                                En effet, si on s’en tient à cette définition, le crédit est un outil incontournable de création de biens et de fonctionnement d’une société, mais la spéculation et la capitalisation en sont dès lors ses outils de destruction massive.

                                En d’autre termes, ce n’est pas le crédit et la dette qui sont le problème, mais la spéculation et la capitalisation financière parce qu’elles consistent à faire travailler une chose qui par définition ne peut pas travailler, mais seulement faire travailler pour en être la mesure.

                                 Le rôle de l’argent n’est pas de travailler, c’est quand il le peut que le système finit par s’emballer et s’écrouler suivant le mécanisme de la cavalerie.

                                Aussi, ce que nous voyons, c’est simplement une lutte entre deux définition de la valeur monétaire, celle écrite plus haut et l’autre, qui fixe la valeur des biens et non du travail, permettant la spéculation et la capitalisation financière.


                                • spartacus spartacus 9 août 2013 00:02

                                  L’argent est la mesure de la valeur du temps travaillé


                                  Non c’est un moyen de paiement. 
                                  La moité de la France n’est pas payé à l’heure mais au résultats. Tout le monde n’est pas salarié.
                                  Exemple un écrivain vit avec l’argent de ses droits d’auteur quels que soit son temps de travail.


                                  Le spéculateur anticipe sur les fluctuations de l’état futur du marché. Les revenus du spéculateur, est le prix de l’incertitude, c’est à dire une récompense pour avoir osé prendre des risques que personne ne voulait prendre dans un avenir incertain.

                                  Le spéculateur en prenant des risques que personne n’ose prendre, assure les développements économiques et industrielles qui n’auraient pas pu avoir lieu autrement.

                                  L’action du spéculateur (sur les monnaies) n’est pas un déséquilibre du marché mais au contraire un rééquilibrage du cours à sa juste valeur. 
                                  Exemple : spéculer sur la pénurie d’un bien consiste à acheter ce bien aujourd’hui pour le revendre demain plus cher, ce qui a pour effet de pousser à la hausse le prix actuel du bien, et donc de pousser à une augmentation de la production, et d’augmenter les quantités disponibles dans le futur, donc d’en baisser le prix tout en atténuant la pénurie prévue. 

                                  Autrement dit, toute spéculation tend à éliminer les motifs mêmes de cette spéculation. 
                                  Mais allez expliquer l’économie aux Marxistes...

                                • SamAgora95 SamAgora95 8 août 2013 23:01
                                  Le capitalisme en soit n’est pas un mauvais système, mais le notre est vérolé et corrompu.

                                  Votre solution comporte une anomalie, lorsque vous dites « Il faut interdire les prêts d’argent inexistant ».

                                  Le prêts d’argent est un financement d’un pari sur un projet qui devrait si tout se passe bien créer de la valeur donc de l’argent, cet argent virtuel au départ est sensé devenir bien réel si le projet réussit. c’est ainsi que se fait le progrès. sans argent virtuel au départ aucun projet d’envergure ne verrait le jour.

                                  Pour le reste vous avez raison c’est à l’état à la société de crée cette argent virtuel, si le projet réussi c’est à elle que doivent revenir aussi bien les intérêts que les bénéfices de ce projet, s’il échoue la communauté en paiera le prix par l’impôt, ce qui est normal.

                                  Aujourd’hui les banque privées ont détournées ce système pour jouer à qui perd gagne, si le projet réussi elles empochent les intérêts, s’il échoue elles se retournent vers l’état qui augmente les impôts pour les renflouées, c’est un jeu de dupe.

                                  • Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 23:49

                                    C’est exact ce que vous écrivez.

                                    La devise des banquiers est même « soit je gagne, soit vous perdez »


                                  • julius 1ER 10 août 2013 09:27

                                    en fait pour les banques c’est « Pile je gagne, face tu perds » !!!

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Robert GIL

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