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Accueil du site > Actualités > Economie > Les banques et la nouvelle doctrine « Too Big to Jail »

Les banques et la nouvelle doctrine « Too Big to Jail »

Série : Les banques et la doctrine « trop grandes pour être condamnées » (partie 1)

Par Eric Toussaint (CADTM Belgique)

On connaît la maxime : « Trop grandes pour faire faillite » (’Too Big To Fail’). La manière dont les gouvernants ont géré la crise provoquée par les banques a débouché sur une nouvelle doctrine qui peut être résumée par : « Trop grandes pour être condamnées » [1]. Ou « Trop grandes pour être emprisonnées » si on traduit littéralement le nouvel adage qui fait florès aux États-Unis et au Royaume-Uni : « Too Big to Jail » [2] qui rime avec « Too Big to Fail ». En effet, alors que le gouvernement des États-Unis a laissé Lehman Brothers faire faillite en septembre 2008, aucune banque n’a été fermée [3] ou démantelée par décision de justice, aucun dirigeant de banque n’a été condamné à une peine de prison. L’unique exception dans le monde occidental concerne l’Islande où la justice a condamné à des peines de prison ferme trois dirigeants de banque. Larus Welding, principal dirigeant de la banque Glitnir, qui a fait faillite en 2008 quand elle était encore la troisième banque du pays, a été condamné fin décembre 2012 à 9 mois de prison. Sigurdur Einarsson et Hreidar Mar Sigurdsson les deux principaux dirigeants de la banque Kaupthing [4]ont été condamnés respectivement à cinq ans et cinq ans et demi de prison en décembre 2013 [5].

Pourtant, la justice des États-Unis et d’Europe est confrontée à de très graves délits commis par les plus grandes banques : escroquerie en bande organisée à l’encontre des clients, des (petits) actionnaires et des actionnaires publics, blanchiment d’argent du crime organisé, organisation systématique de la fraude fiscale à très grande échelle, manipulation en bande organisée des taux d’intérêts (Libor, Euribor…), manipulation en bande organisée des marchés de change, faux et usage de faux, délits d’initiés, destructions de preuves, enrichissement abusif, manipulation en bande organisée du marché des CDS manipulation du marché physique des commodities, complicité dans des crimes de guerre [1]… La liste n’est pas exhaustive.

Eric Holder, procureur général des États-Unis, interrogé en juin 2013 par une commission du Sénat de son pays, a résumé clairement le fond de la doctrine « Trop grandes pour être condamnées ». Il a déclaré en substance à propos des grandes banques que « ces institutions sont si grandes qu’il est difficile de les poursuivre en justice, et si on le faisait, on se rendrait compte qu’effectivement, les inculper pour activités criminelles pourrait avoir des répercussions négatives pour l’économie nationale, voire mondiale » [2].

Les retombées de cette position sont claires. Le fait que la spéculation et les crimes financiers ont causé la pire crise économique depuis le siècle dernier pèse fort peu dans la balance de la justice. Bien que de tels excès soient associés à une épidémie de fraudes [3], à tous les niveaux des opérations des banques des États-Unis, ces institutions sont autorisées à poursuivre leurs opérations. Il leur suffit de passer un accord avec la justice afin de payer une amende pour éviter une condamnation. Imaginez la situation suivante : après un mois d’enquête, la police retrouve une personne qui a commis un vol d’un million d’euros. Au moment d’être appréhendée, la personne en question déclare au juge d’instruction et à la police : « Je propose de payer deux mille euros d’amende, vous me laissez en liberté et vous n’entamez pas de poursuite. D’accord ? ». Le juge et la police lui disent : « Ok, pas de problème, excusez du dérangement. Bonne continuation. Essayez de ne pas vous faire prendre une prochaine fois, ce serait dommage ». Le traitement de faveur auquel ont droit les banques responsables de délits et de crimes financiers n’est pas très différent de cette situation imaginaire et Bertold Brecht avait pleinement raison de poser la question : « Qui est le plus grand criminel : celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ? »usique de Kurt Weil), présentée pour la première fois le 31 août 1928 au Theater am Schiffbauerdamm de Berlin, puis en version française le 14 octobre 1930 au théâtre Montparnasse.]].

Les conséquences directes des méfaits des banques sont particulièrement graves : 14 millions de familles aux États-Unis ont été expulsées de leur logement entre 2007 et 2013 (voir tableau ci-dessous), parmi elles, il est avéré qu’au moins 495 000 familles l’ont été de manière parfaitement illégale [4], des millions de personnes ont perdu leur emploi, une partie d’entre elles sont tombées sous le seuil de pauvreté, le taux de suicides a augmenté parmi les personnes affectées, la dette publique a explosé et les fonds de pensions des pays développés ont perdu près de 5 400 milliards de dollars [5].

Saisies immobilières aux États-Unis et en Espagne
Année États-Unis Espagne
2005 532 833  
2006 717 522  
2007 1 285 873  
2008 2 330 483 49 848
2009 2 824 674 59 632
2010 2 871 891 81 747
2011 1 887 777 94 825
2012 1 836 634 76 724
Total 14 287 687 362 776

Source : États-Unis, Espagne

Le rôle des banques privées est manifestement si important et indispensable au système capitaliste que leur fonctionnement transcende les contraintes légales et constitutionnelles des sociétés modernes. Dès lors, la justice se voile la face devant les délits et crimes commis par les banques et leurs dirigeants afin de leur éviter de passer ne serait-ce qu’un jour en prison. En fin de compte, on ne peut tout de même pas poursuivre en justice un dirigeant d’une institution bancaire qui « ne fait que le travail de Dieu » [6], pour citer Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs.

La déclaration ci-dessus pourrait prêter à sourire si des transactions entre banques et autorités judiciaires ou de contrôle ne venaient pas régulièrement confirmer l’application de la doctrine « trop grandes pour être condamnées » des deux côtés de l’Océan Atlantique. Les affaires se suivent et la justice se borne à des amendes qui représentent bien souvent une maigre fraction des bénéfices issus d’activités illégales, sans qu’aucun dirigeant ne soit inquiété. Tout au plus comparaissent devant des tribunaux et sont condamnés des lampistes comme Jérôme Kerviel, jamais les patrons qui les ont poussés à augmenter les bénéfices de l’entreprise en utilisant toutes les entourloupes possibles et imaginables.

Six exemples suffisent pour témoigner de la situation actuelle :

  • 1. les accords passés entre les banques des États-Unis et différentes autorités du pays afin d’éviter une condamnation en justice dans l’affaire des prêts hypothécaires abusifs et des expulsions illégales de logement (foreclosures) ;
  • 2. HSBC (1e banque britannique) mise à l’amende aux États-Unis pour blanchiment d’argent des cartels mexicains et colombiens de la drogue ;
  • 3. la manipulation des taux d’intérêt interbancaire et des taux sur les dérivés connue comme l’affaire du LIBOR ;
  • 4. le scandale des « prêts toxiques » en France ;
  • 5. les activités illégales de Dexia en Israël ;
  • 6. l’évasion fiscale internationale organisée par la principale banque suisse UBS.

Dans cette série ces 6 exemples seront analysés.

Conclusion

Il apparaît clairement que les banques et autres grandes institutions financières de dimension mondiale, agissant souvent en bande organisée (en cartel), font montre d’un niveau rarement observé à ce jour de cynisme et d’abus de pouvoir. Aujourd’hui, après que les États aient mis l’argent public à disposition des entités financières dont les paris spéculatifs ont mal tourné, les magistrats en charge de faire appliquer la loi s’emploient à protéger les responsables de ces entités et banalisent ainsi, voire justifient a posteriori la conduite illégale ou criminelle dont ils se sont rendus coupables.

Un tel contexte, où règne l’impunité, encourage les dirigeants des firmes financières à davantage d’abus et de prises de risque. Les banques en tant qu’institutions ne sont pas condamnées, et le plus souvent ne sont même pas convoquées devant un tribunal.

Ces banques font porter l’entière responsabilité à des traders comme Jérôme Kerviel et quelques dizaines d’autres et obtiennent que la justice les condamne pour leur avoir porté préjudice.

La situation des principaux dirigeants des banques est bien différente : le montant de leurs bonus croît suite à l’augmentation des revenus de la banque (il n’est pas rare de voir que le bonus augmente même en cas de baisse de la rentabilité de la banque), indépendamment de l’origine illégale des ressources ou du fait qu’elles soient issues d’activités financières spéculatives extrêmement risquées. Dans le pire des cas, s’ils sont découverts, ils n’ont qu’à quitter l’institution (souvent avec un parachute doré), ils ne seront pas poursuivis par la justice et conserveront sur leurs comptes bancaires l’entièreté des bénéfices obtenus.

Tant que ce genre de dispositif pervers est maintenu, les abus et le pillage des ressources publiques de la part du système financier ne peuvent que se prolonger au fil du temps.

Au-delà des hauts dirigeants, il faut souligner l’impunité des banques elles-mêmes à qui les autorités appliquent la doctrine « Too Big To Jail ». Il s’agit surtout de la démonstration de l’imbrication étroite entre les directions des banques, leurs grands actionnaires, les gouvernants et les différents organes vitaux des États.

En cas de graves manquements, il faut mettre en pratique une solution radicale : retirer la licence bancaire aux banques coupables de crimes, bannir définitivement certaines de leurs activités, poursuivre en justice les dirigeants et les grands actionnaires. Il faut aussi obtenir des réparations de la part des dirigeants et des grands actionnaires.

Enfin, il est urgent de diviser chaque grande banque en plusieurs entités afin de limiter les risques, de socialiser ces banques en les plaçant sous contrôle citoyen, et de créer ainsi un service public bancaire qui donnera la priorité à la satisfaction des besoins sociaux et à la protection de la nature.


Éric Toussaint, maître de conférence à l’université de Liège, préside le CADTM Belgique et est membre du Conseil scientifique d’ATTAC France. Il est auteur des livres Procès d’un homme exemplaire, Editions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet du livre AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège, http://www.cadtm.org/Le-CADTM-recoit-le-prix-du-livre

 

Prochain livre à paraître en avril 2014 : Bancocratie chez ADEN, Bruxelles, http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/toussaint-eric/bancocratie,58547448.aspx
Cette étude prolonge la série « Banques contre Peuples : les dessous d’un match truqué ! » parue en 2012-2013 sur www.cadtm.org ainsi que sous une autre version, la série Et si on arrêtait de banquer ?, http://cadtm.org/Et-si-on-arretait-de-banquer

 

[1] Voir plus loin l’action de Dexia dans les territoires palestiniens occupés par Israël.

[2] Huffingtonpost, “Holder admits some Banks too big to jail”, disponible sur : http://www.huffingtonpost.com/2013/03/06/eric-holder-banks-too-big_n_2821741.html Sur ce site, on peut voir et écouter la partie du témoignage du procureur général des États-Unis où il déclare : "I am concerned that the size of some of these institutions becomes so large that it does become difficult for us to prosecute them when we are hit with indications that if you do prosecute, if you do bring a criminal charge, it will have a negative impact on the national economy, perhaps even the world economy…". Durée de la vidéo : 57 secondes. Cela vaut la peine.

[3] Une étude récente sur les pratiques de crédits des banques aux États-Unis signale qu’en dépit de leur hétérogénéité, les irrégularités et les faux sont présents à divers degrés dans toutes les institutions financières analysées. Voir “Asset Quality Misrepresentation by Financial Intermediaries : Evidence from RMBS Market”, disponible sur : http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2215422

[4] The New York Times, “Banks to pay $8,5 billion to speed up housing relief”, 7 janvier 2013, http://dealbook.nytimes.com/2013/01/07/banks-to-pay-8-5-billion-to-speed-up-housing-relief/?_php=true&_type=blogs&_php=true&_type=blogs&_r=1

[5] OECD (2010) “The Impact of the Financial Crisis on Defined Benefit Plans and the Need for Counter-Cyclical Funding Regulations”, http://www.oecd.org/pensions/private-pensions/45694491.pdf

[6] The Wall Street Journal, “Goldman Sachs Blankfein : Doing Gods work”, 9 novembre 2009, http://blogs.wsj.com/marketbeat/2009/11/09/goldman-sachs-blankfein-on-banking-doing-gods-work/


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44 réactions à cet article    


  • miha 12 mars 2014 18:50

    Vous savez ce qui rime aussi avec « too big, to fail » ?

    « Too big, to sail » (trop gros pour flotter) - Ces banques seront un jour englouties à cause de leur monstrueuse obésité... et, franchement, ce jour-là, je ne vais pas pleurer sur leur sort.

    • baldis30 12 mars 2014 21:25

      Je me demande quelle morale possède les banquiers en me souvenant de ce proverbe

      « On n’a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard »

      Evidemment les banquiers n’iront jamais suivre le corbillard de ceux qu’ils ont conduit au suicide, ou dont ils ont aggravé l’état de santé. Ils ne sont pas concernés, tous juste des robots, sans aucun état d’âme, sans compassion .

      Et d’avance absous par toutes les religions 


      • claude-michel claude-michel 13 mars 2014 07:55

        The big « Mafia-Bank »...ou comment se faire rouler par ces institutions véreuses...toujours sur le fil du rasoir (en K de pépins nous sommes là pour rembourser leurs conneries)...

        TOUS POURRIS.. ?


        • seb71 13 mars 2014 08:57

          il y en a marre des paroles.agissons ...bloquons nos banques.la bourse de paris.les administrations.mais je reve nous ne sommes pas des ukrainiens.on est trop occupés a rembourser nos crédits et a regarder la télé


          • Michèle 13 mars 2014 09:56

            La première chose que chacun peut faire, c’est retirer son épargne de la banque, acheter du métal (or ou argent mais du vrai, du physique) auprès de maisons de change sérieuses...

            On y gagne à tous les coups : 1/ on met un coup de pied au cul à notre banquier, 2/ on met en sécurité notre argent... Résistance !


          • bubu123 14 mars 2014 11:35

            mouai acheter de l’or pas sur que ça soit LA bonne idée, l’or peut se casser la gueule aussi



          • Daniel Roux Daniel Roux 13 mars 2014 09:29

            N’oublions jamais que ce sont les lois faites par les hommes politiques qui nous ont conduit à cette situation dramatique.

            Sur les 800 milliards de dettes supplémentaires qui ont doublé la dette publique de la France pendant le quinquennat Sarkozy, une grande partie ont été versé aux banques pour les renflouer sans rien exiger en retour.

            En réalité, ce sont les mêmes hommes qui, au coeur de l’Etat et dans les banques, nous ont fait tomber dans leurs filets.

            http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-pantouflage-cause-de-la-crise-137217


            • claude-michel claude-michel 13 mars 2014 09:40

              Alors...vive les urnes.. ?


            • Michèle 13 mars 2014 10:24

              @ Claude-Michel : les urnes ne peuvent remplir leur fonction que dans un état non corrompu, ce qui n’est plus le cas depuis Pompidou, sous-fifre de la banque Rothschild...

              Ca ne date pas d’hier, la loi du 3 janvier 1973 nous a tous mis en esclavage bancaire et aboutit aujourd’hui à ce que chaque français soit endetté pour 30.000€ (le montant monte d’ailleurs évidemment chaque jour). Un petit français qui nait ne vient pas au jour avec une cuillère en argent dans la bouche mais avec 30.000 € de dettes, pour commencer sa vie !!!

              Voter ne présente aucun intérêt tant que ces escrocs seront au pouvoir, de Mélenchon à M Lepen il n’y a aucun choix véritable d’en sortir. Voter vient légitimer ce système pourri. Seul un gouvernement intègre, respectueux de l’intelligence des français me ramènerait à l’urne. C’est pourquoi je suis de très près François Asselineau qui propose un nouveau CNR. Enfin un espoir dans toute cette tromperie orchestrée.

               
              http://www.youtube.com/watch?v=FMQ1i5IrH48


            • Eric De Ruest Eric De Ruest 13 mars 2014 10:52
              1. Continuer à croire à l’homme politique providentiel, c’est à dire honnête démontre une irréductible naïveté des plus décou-ragente ! Et pour rappeler l’aphorisme parfait : « L’électeur, rien ne lui sert de leçon. »
              2. L’unique solution nous vient de l’Ouest ! Mettre en place une démocratie participative avec conseils de surveillance, dé-professionnalisation de la charge politique, révocation du mandat pour celui/celle qui n’aurait pas respecté ce pourquoi il/elle a été élu etc, etc. Apprenons des Mayas du Chiapas et des peuples indigènes en général !
              3. Le seul parti digne d’intérêt n’existe pas encore. Son programme comportera cet unique point : Ré-écrire la constitution pour installer la démocratie participative. Les lois de cette démocratie seront en tous les cas en accord avec la déclaration universelle des Droits humains et intégrera un ensemble de lois qui reconnaîtront des droits à la Nature et au Vivant en général. 

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 11:15

              Si le CNR, De Gaulle, Jean Moulin, les Communistes, et les mouvements de la Résistance avait attendu votre miraculeux système, tous les acquis sociaux de 1945 vous seraient passés sous le nez.

              La démocratie n’est pas liée au mode de scrutin, mais à l’existence d’un « demos », d’un peuple, et il n’y a pas de peuple européen.
              Donc aucune possibilité d’avoir une démocratie dans le cadre de l’ UE, avec ou sans vos propositions.

              Bientôt, nous fonctionneront avec les représentants du Congrès américain à la Commission européenne, vous aurez bonne mine avec vos utopies...

              La démocratie est la conséquence de la souveraineté, rendre la parole au peuple, le peuple est souverain, cela vous rappelle quelque chose ?


            • Eric De Ruest Eric De Ruest 13 mars 2014 11:27

              Votre interprétation de mon commentaire est absolument erroné !

              Qui parle de l’échelle européenne ? Vous, pas moi !

              Qui vous dit que les acquis de 45 ne seraient pas non seulement là, mais autrement renforcés, et nettement plus nombreux, qu’ils ne le sont aujourd’hui, dilués par main-mise de la bourgeoisie sur la respublica post WWII puis la fausse alternance gauche-droite post-68 !

              Vous dites : "La démocratie est la conséquence de la souveraineté, rendre la parole au peuple, le peuple est souverain, cela vous rappelle quelque chose ?« 

              Comme si c’était en opposition à mes propos... du délire to-tal !

               »L’électeur, rien ne lui sert de leçon" car il ne VEUT pas apprendre ce qu’est l’évolution naturelle de la démocratie. Il préfère les chimères de la révolution ou... le rêve   


            • baldis30 14 mars 2014 09:17

              @ fifibrind’acier

              Bonjour

              Mais ils y sont déjà à la commission européenne . Reste à savoir si c’est par désignation ( qui rime avec résignation) ou conviction ( dans conviction il y a « convict »). 


            • bubu123 14 mars 2014 11:37

              il faut une nouvelle constitution, et écrite par le peuple cette fois


              des gens trouvent normal que les gens au pouvoir écrivent eux même les lois, on marche sur la tête !

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 10:11

              Si j’ai bien compris, c’est le Trésor américain, avec les plus grands banques, qui ont magouillé le truc, à l’ OMC en 1997.

              C’est le journaliste d’investigation américain Greg Palast qui a trouvé un document expliquant la méthode qui a été utilisée pour déréguler le système bancaire.

              L’auteur du document est Thimothy Geithner, qui sera par la suite secrétaire du Trésor public américain, et viendra dire aux Européens, qu’il n’est pas question de
              taxe Tobin.

              Lors des négociations de 1997 à l’ OMC, le Trésor Américain, avec les 5 plus grandes banques ( Citibank, Bank of América, Goldman Sachs, JP Morgan, et Chasse Manhattan) se sont mis d’accord pour déréguler d’un seul coup toutes les banques du monde, et les placer sous la domination des vautours américains.

              Il fallait briser le mur entre banques de dépôts et banques d’investissement instauré par le Glass Stagall Act de 1933, censé empêcher une nouvelle « grande dépression ».
              En 1997, le mur était déjà poreux et les exceptions nombreuses.

              Le Trésor américain s’oppose à toute régulation des produits dérivés financiers.
              Clinton déclara que la loi Glass- Steagall Act n’est plus appropriée.
              Deux ans plus tard, abrogation aux USA.

              Mais cela n’aurait servi à rien, si la finance partait sous des cieux plus sûrs.

              Il fallait donc l’appliquer au monde entier. C’est ce qui a été fait à l’ OMC.
              L’ AGCS, sera conclu en décembre 1997, et entrera en vigueur en 1999.

              Avec dans son sillage, une longue suite de drames et de catastrophes.

              C’est la Commission européenne qui a négocié l’accord AGCS de 1997, pas la France.

              C’est la raison pour laquelle, l’ UPR propose la sortie de l’ UE et de l’euro, et «  la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre ses propres intérêts à l’ Organisation mondiale du Commerce, sans laisser cette tâche, à la Commission européenne. »


              • Michèle 13 mars 2014 10:53

                Tout à fait d’accord, le plus urgent est bien de sortir de l’UE de l’€ et de l’OTAN, sans cela nous resterons toujours dans les rets de ces crapules en tous genres et à chaque échelon  !


              • Daniel Roux Daniel Roux 13 mars 2014 11:10

                Le piège est bien solide et les imprécations ne suffiront pas à le briser.

                Toutes ces institutions internationales, Union Européenne, BCE, OMC, FMI, Banque Mondiale, OTAN et même ONU sont dirigés par des directeurs désignés sont entre les mains des conservateurs US (Républicains et Démocrates), ceux qui représentent les ultra-riches et seulement eux.

                Ce sont les mêmes qui mènent des guerres de conquête économiques un peu partout dans le monde, causant des centaines de milliers de morts d’innocents. Leur dernière tentative pour ouvrir un nouveau front en Ukraine est un bel exemple de manipulation des opinions avec le soutient des médias sous leur contrôle.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 11:29

                Daniel,
                Sauf si ceux qui tirent les ficelles finissent par perdre la partie...

                Les USA ont sans doute eu leur apogée au début des années 2000.
                Depuis, ils accumulent les revers militaires, en Afghanistan, en Irak, en Syrie ; leur économie est dans les choux ; l’affaire Snowden/ NSA a ouvert une crise majeure, et les pays émergents se font entendre.

                Il n’est donc pas utopique de penser que nous allons vers une autre géopolitique mondiale. C’est Poutine qui l’a définie le mieux dans son discours de Munich en 2007, et qui rend fou Washington.  : « Non alignement, non- confrontation, non ingérence dans les affaires des autres Nations ».

                Dès que la dernière conférence d’Asselineau sera en ligne, je la mettrai sur Agoravox : « Les Etats Unis, une hyperpuissance sur le déclin ? »


              • Daniel Roux Daniel Roux 13 mars 2014 11:52

                Ce qui est utopique, c’est de croire que ceux qui détiennent tous les pouvoirs et les moyens qui vont avec vont se laisser faire.

                N’oublions pas la façon dont le FBI et la CIA, les bras armés de services secrets du (vrai) pouvoir US, se débarrassent des opposants au Système : le meurtre par « tireurs fous et solitaires » ou empoisonnement ou infection létale discrète (morts par cancer ou crise cardiaque), la torture, l’emprisonnement, le discrédit par campagnes de presse, la déstabilisation de pays entiers par manipulation, les menaces..


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 13:41

                Daniel,
                C’est aussi ce qu’on disait sur l’ URSS, ses espions et ses services de renseignements. Elle s’est bien effondrée, alors que personne ne l’avait prévu.


              • lambda 13 mars 2014 14:00

                @ michèle


                N’est- il pas déjà trop tard pour se défaire de l’emprise de la matrice quand on en connait les dessous et tout ce que la plupart des gens veulent occulter, à savoir la 
                super technologie venue d’ailleurs dont se servent les Illuminatis qui ont pactisé
                avec les véritables maitres 


                et ce qu’en dit Paul Ponssot dans son livre












              • jaja jaja 13 mars 2014 14:01

                Sur l’URSS c’est pourtant dès les années 30 que Ciliga prédisait sa fin :

                « Il y a des raisons de penser qu’étant donné le rapport des forces du prolétariat et de la bourgeoisie, du socialisme et du capitalisme, qui existait en Russie et en Europe au début de 1921, la lutte pour le développement socialiste de la révolution russe était vouée à un échec. Dans ces conditions, le programme socialiste des masses ne pouvait vaincre ; il fallait s’attendre au triomphe de la contre-révolution déclarée ou camouflée sous l’aspect d’une dégénérescence (comme cela s’est produit en fait) »

                http://kropot.free.fr/Ciliga-Cronstadt.htm#5


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 19:55

                jaja,
                Merci de la citation, mais les Empires qui s’effondrent envoient rarement des faire parts avec la date de leur disparition...


              • drlapiano 13 mars 2014 11:26

                Éric Toussaint, maître de conférence à l’université de Liège !

                Et combien d’autre comme lui forment en France et ailleurs nos futures « élites ».

                Comment s’étonner devant un tel amoncellement de truismes dégoulinant de bonne conscience que nos dirigeant, nos journalistes, nos « spécialistes » que VOUS formez ... soient incapable d’agir et d’expliquer la complexité du monde et ses choix et laissent ainsi se former des sous-discours comme ceux de la pouffiasse Le Pen.

                Vous dénoncez en 50 ligne pleines de vertu le « je te tiens tu me tiens par la barbichette » entre l’état et les banque et on propose comme solution de « retirer la licence bancaire » !!! sous entendue que l’état, lui, est vertueux !!! Mais vous montrez vous même qu’il ne l’est pas !!! C’est le serpent qui se mord la queue !

                Les états on TOUJOURS eu un besoin massif d’argent, et on TOUJOURS voulu manipuler la monnaie et s’associer au financiers (pourquoi croyez vous que le roi de France épouse une Medicis ! ) ET LES POUSSER A TOUTES LES MANIPULATIONS ! s’en offusquer sans proposer de VRAIS remèdes c’est gentil, mais ce n’est pas digne d’un vrai formateur comme vous semblez l’être Monsieur Toussaint !


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 11:43

                  drlapiano,
                  Les Etats ont toujours eu besoin d’argent, mais emprunter à leur Banque centrale à 0%, le résultat n’est pas exactement le même, qu’emprunter au marché et aux banques privées, comme l’impose l’article 123 du TFUE.

                  La différence, ce sont les intérêts d’emprunts.

                  Avant l’ AGCS, il y avait bien des lois qui régulaient le système bancaire, et ces lois avaient été votées par des Gouvernements, pas par le St Esprit.

                  Il y avait aussi un contrôle des capitaux, ce qui excluait bon nombre de délocalisations. Avant Maastritch, Mittal n’aurait pas pu acheter Arcelor, et les entreprises délocaliser comme elles veulent.

                  Il y avait une maîtrise de la monnaie et des taux de change externe.

                  A jeter l’enfant, l’eau du bain et la baignoire, on n’avance pas beaucoup non plus.

                  Dans une démocratie, les élus sont responsables devant les électeurs.

                  Dans l’ UE, les élus ne rendent plus de comptes aux électeurs, mais à la Troïka qui donne les ordres. Cela fait une sacrée différence... 


                • Eric De Ruest Eric De Ruest 13 mars 2014 11:52

                  Juste pour être clair :

                  Eric Toussaint a rédigé cet article.

                  Eric De Ruest (son collègue) l’a posté ici et commente en son nom propre.



                  • Antoine Diederick 14 mars 2014 19:43

                    a Fifi,


                    je suis tout à fait d’accord d’être gaullien...mais faut élargir la chose...

                    faut un peu moderniser la « chose ».

                    vous êtes un militant(e) de belle conviction et décidé....étant un peu baudelairien et contemplatif, je me dis, que :« Commencez le changement, je verrai après ».

                    Bien sans rire, il serait bien de construire un modèle plus que franco-français.

                    il y a assez d’inconvénients , vu la situation actuelle à revenir à un souverainisme total, pour la raison que cela ne sauvera pas les banques françaises.

                    en revanche, il y a toutes raisons à défendre économiquement votre pays...

                    il faudrait convaincre pour le temps d’aujourd’hui, le contexte est différent qu’à la veille de 1956.

                  • jaja jaja 13 mars 2014 12:14

                    Malheureusement les solutions proposées par Éric Toussaint ne sont pas à la hauteur du problème. « Poursuivre en justice les dirigeants et grands actionnaires... obtenir des réparations de la part des dirigeants  » ne servirait qu’à créer des prisons, des matons, des flics une société encore plus policée.... Il serait beaucoup plus judicieux et radical d’exproprier les gros actionnaires jusqu’au dernier centime puis de socialiser toutes les banques et institutions financières sans aucune exception....pour créer un monopole public bancaire

                    Ce monopole public bancaire, placé sous le contrôle des travailleurs et de la population ferait que la société s’assurerait ainsi du monopole du crédit... ce qui permettrait de refuser de rembourser la dette à ses détenteurs capitalistes et de se prémunir contre les représailles financières de ces derniers.

                    Éric Toussaint parle bien de « de socialiser ces banques (du moins à celles à qui il faut « retirer la licence bancaire » et « aux banques coupables de crimes ») puis il propose ce qui est la proposition du FdG « de créer ainsi un service public bancaire qui donnera la priorité à la satisfaction des besoins sociaux.... »

                    Proposition qui laisse ainsi subsister les banques privées à côté de ce fameux « service public bancaire » qui laissera ce dernier en concurrence avec le secteur privé dont on sait que pour lui seul le pognon compte et qu’il n’a pas les contraintes sociales d’un service public. Autrement dit c’est une solution bâtarde qui se terminera tôt ou tard par la fin de ce service public étranglé par les capialistes..

                    La seule solution juste étant, je le répète, de créer le monopole bancaire de service public au service de la société, d’interdire et donc de fermer le casino qu’est la Bourse, enfin de s’assurer du monopole de la création monétaire....


                    • Eric De Ruest Eric De Ruest 13 mars 2014 12:39

                      Je sais qu’il est en accord avec certaines de ces propositions, mais patience...

                      Comme indiqué dans le chapeau de cet article, il s’agit d’une série et non d’un article isolé.

                      Le prochain épisode sera publié ici mardi prochain.

                      Commentaire perso :

                      L’histoire nous apprend que le monopole est une chose qui n’a pas fonctionné. Par contre des coopératives bancaires citoyennes, tel la NewB en Belgique sont certainement des pistes à ne pas négliger. Le retour des monnaies locales non plus.


                    • Antoine Diederick 14 mars 2014 19:21

                      à Jaja,


                      Eric De Ruest a raison selon moi.

                      les monopoles qu’ils soient d’Etat, de la puissance publique ou du privé, revient à assujettir toutes les initiatives à la bonne volonté de l’administration ou de la puissance capitalistique (telle qu’elle se développe aujourd’hui).

                      il s’agit de développer des initiatives alternatives à la tendance actuelle qui veut marteler la conviction que toutes les solutions doivent être traitées au niveau supérieur.

                      il me semble, qu’il faut rendre l’initiative aux personnes, qu’elles puissent désirer, vouloir organiser des projets alternatifs contribuant à des changements....cela suppose une nouvelle liberté associative afin de permettre l’émergence de solutions locales. Les grandes entreprises ne sont plus inscrites dans le local , elles cherchent autre chose. C’est leur liberté, il ne faut plus trop attendre de celles ci des initiatives de résolution locales. Il faut trouver des synergies nouvelles.

                      ce n’est pas être socialiste ou de gauche ou de droite, de désirer autre chose , qui n’est pas encore assez théorisée pour que les gens se rendent compte du rôle important qu’ils peuvent investir positivement pour un changement.

                      il suffit d’essayer de trouver autour de soi des personnalités « émotrices » qui veulent aller dans ce sens. ( du Jaures en quelque sorte, mais adapté à notre époque).

                      il est possible de s’accaparer profitablement de nouveaux moyens autrement qu’auparavant...



                    • Claudius Claudius 13 mars 2014 19:22

                      Rien qu’en France :

                      la Banque de France emploie à elle seule plus de personnels que chacune des 16 autres banques centrales de la zone euro.

                      Sans compter les banques privées : Credit Agricole 150 000 , une dizaine comme cela

                      Sans compter les banques publics : Caisse des dépôts : 140 000

                      Sans compter les « établissement financiers », innombrables..

                      La France, c’est encore plus de 2 millions de banquiers, 6 millions de fonctionnaires, 6 millions de chômeurs ..

                      Le système va être difficile à défaire ..

                      Sans compter la « culture », le PAF, les publicitaires, les intermittents, les précaires

                      Difficile à défaire ! Y’a pas beaucoup d’innocents dans le casino.


                      • oj 13 mars 2014 20:29

                        il faudra par necessité que le systeme bancaire soit mis à la disposition de la population et de l’économie comme réel instrument de tranfert et de développement plutot que comme machine a rente pour les malins ou chanceux qui ont patrimoine et richesses.

                        Actuellement en effet, l’économie qui se nourrit des nombeux petits entrepreneurs qui veulent se lancer ou simplement perdurer est étouffée.

                        Quand les banques auront ruiné l’économie pour satisfaire les rentiers qui fournira à manger aux banquiers et rentiers.

                        Je me suis amusé récemment de demandé 3000 euros pour lancer légalement un projet qui existe mais sans structure et sans moyen ;
                        on ne m’a meme pas demandé un business plan : on m’a dit : pas assez riche pour vous préter.

                        pour mes autres experiences bancaires et difficultés , je dirais que se sont des fils de putes prets à tous les mensonges et j’utilise rarement ce genre de terme sur un forum publique.

                        comme tout est dilué maintenant qui sont les fautifs, responsables... ?

                        qui va reprendre ce systeme en main et faire quelques exemples sur la place publique ?


                        • Antoine Diederick 14 mars 2014 19:50

                          les banques ne vous ferons pas de prêts pour le capital social, en revanche, elles devraient le faire pour le fond de roulement ou pour les investissements pour peu que votre projet fait de la valeur ajoutée...


                          mais dans le contexte actuel, si les Etats décident de ne pas honorer la dette publique, elles coulent et nous aussi. Nous sommes inscrits dans un cercle vicieux....

                          l’inconséquence des politiques de droite comme de gauche....

                        • Jean Keim Jean Keim 13 mars 2014 21:45

                          Je ne suis ni assez intéressé ni assez savant pour réagir sur l’article mais j’ai le sentiment qu’il ne faut pas parler des banques mais de LA BANQUE.

                          Les banques X, Y ou Z ne sont que des enseignes ou des vitrines d’une seule et même entité, entité qui n’est elle-même qu’un instrument au service de la finance.

                          • Jean Keim Jean Keim 13 mars 2014 22:00

                            Eric De Ruest

                            Pourquoi militer seulement pour l’annulation de la dette du tiers monde, pourquoi ne pas annuler toutes les dettes.

                            • Eric De Ruest Eric De Ruest 14 mars 2014 11:50

                              C’est le contexte historique à la création de notre comité qui a prévalu dans le choix du nom. Aujourd’hui, le système dette s’étant attaqué violemment à l’Europe, qui découvre dans sa chaire ce que le tiers-monde subit depuis la décolonisation, le travail se fait sur l’ensemble des dettes. Seul le nom est resté. 


                            • Jean Keim Jean Keim 14 mars 2014 17:09

                              Éric de Ruest,

                              La OK je comprends votre démarche.

                            • Antoine Diederick 14 mars 2014 19:32

                              a Eric De Ruest,


                              Les EU, sont une socité duale, proche d’une situation du tiers-monde pour une grande partie des populations étatsuniennes.

                              si cette crise continue ainsi, nous allons voir de plus en plus un grand écart entre les travailleurs riches et les travailleurs pauvres.

                              or, il faut choisir maintenant le saut qualitatif et non plus quantitatif uniquement.
                              (je vais sans doute choquer plus d’un et d’autres en faisant allusion à l’Eucharistie chrétienne ; de ton corps Seigneur, je vois ta profusion , de ton sang Seigneur, je vois ta qualité).

                              le petit quart d’heure de prosélytisme est terminé ! smiley



                            • Antoine Diederick 14 mars 2014 20:59

                              Eric, la colonisation a été maintenue par la dette des métropoles....c’est lorsqu’on a décolonisé que la dette métropole s’est trouvée amputée de retour, d’ou le post-colonialisme.... ??


                              la dette captive des pays du tiers-monde est liée à la politique us sur le continent sud américain pour des raisons bien différentes de celles de la colonisation européenne.



                            • Jean Keim Jean Keim 14 mars 2014 08:50

                              Quand on disserte sur de vastes sujets comme la banque, la finance, les firmes internationales etc., et que l’on dit par exemple que la banque est responsable de ceci ou de cela ; il ne faut jamais oublier que derrière il y a des individus qui œuvrent suivant une logique qui n’est peut être que de faire du profit ou une stratégie plus vaste comme le pouvoir.

                              Ces individus ne font que réagir à leurs idées comme tout un chacun et ainsi va le monde dans une démence générale.

                              • Antoine Diederick 14 mars 2014 20:51

                                a Jean Keim,


                                même pas de manipulateurs, cela aurait été intelligent, non même pas, tout simplement , ont pas réfléchi plus loin qu’hier. smiley

                              • Antoine Diederick 14 mars 2014 19:55

                                je comprends pas trop pourquoi la Belgique achète de la dette US.


                                le FMI dit que la croissance belge sera de 1,47 % en 2014...bref, ce n’est pas mauvais du tout.

                                mais nos élus feraient mieux de trouver une meilleure dépendance de créance.

                              • BA 15 mars 2014 10:26
                                15 mars 1944 : le programme du CNR.

                                70 ans après, souvenons-nous…


                                Admiration sans borne pour le programme du CNR, plus que jamais d’actualité.

                                Nous savons ce qui va se passer tout au long du XXIème siècle.

                                Nous savons quelles sont les quatre étapes que nous allons suivre tout au long du XXIème siècle :

                                1- Effondrement.

                                2- Ensuite, révolte.

                                3- Ensuite, libération de la France.

                                4- Ensuite, épuration.

                                L’Histoire est un éternel recommencement.

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