Les États sont gérés selon les méthodes Madoff !
L’escroquerie du célèbre financier est vieille comme le monde : payer les intérêts des premiers souscripteurs avec le capital des suivants. Un tel système est evidemment voué à la faillite.
C’est pourtant selon ce principe que la plupart des états sont gérés...
De là à penser à la faillite de la France...
Une grande question d’actualité est de savoir si la France et une bonne partie des économies occidentales sont en faillite.
1°) La bonne et la mauvaise dette :
En la matière, il-y-a evidemment 2 écoles : ceux qui y répondent par l’affirmative sans toutefois préciser d’échéance, soit ceux qui estiment qu’il ne faut s’affoler. Mais tout le monde est à peu près d’accord pour dire que la dette actuelle de la France est une mauvaise dette. Cela laisse croire qu’il peut y avoir une bonne dette.
La bonne dette représentant des investissement que l’on laisserait aux générations futures : hôpitaux, écoles, universités, routes, etc.
D’abord, cela est tout simplement imprécis : on ne cède pas aux génération futures ces infrastructures, mais on les leur vend puisque ce sont justement ces générations futures qui devront payer l’addition, alors que la génération qui les aura mises en place ne les aura pas payées à leur coût véritable. Comme principe d’équité et de solidarité entre les générations, on peut trouver mieux...De plus rien n’est dit sur l’état dans lequel on transmettra -ou comme je viens de le rappeler vendra- ces mêmes infrastructures car leur entretien a evidemment un coût que les générations futures devront assumer en plus de payer les dettes des générations précédentes et rien ne garantit que les générations en charge de leur entretien ne le réalisent, peut être parce qu’elles seront sufisamment appauvries par le montant des dettes des générations précédentes qu’elles devront à leur tour payer...
2°) La bonne dette n’existe pas !
Si la bonne dette est utile : elle doit contribuer à nous enrichir.
Cela semble évident et pourtant... Si elle contribue à nous enrichir, alors elle alimente la croissance, donc le ratio dette publique / PIB doit être stable...
Comme on le vit actuellement depuis 30 ans, ce ratio ne cesse de se détériorer...
Alors, que dire ?
3°) Les étas utilisent la méthode Madoff...
On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu. Cependant les emprunts réalisés par l’état sont les meilleurs placements qu’un souscripteur puisse réaliser.
Pourquoi ? tout simplement car l’état dispose du monopole de la contrainte : il peut lever les impôts à sa guise si bien que le remboursement des intérêts s’en trouve considérablement facilité contrairement à une institution qui ne peut compter que sur ses propres débiteurs... De plus les états, puisqu’ils disposent du monopole de la contrainte, peuvent toujours émettre de nouveaux emprunts... pour régler les précédents. En vertu de cela, il n’est guère étonnant qu’ils trouvent toujours des liquidités...
La fin de Bernard Madoff s’explique car il ne pouvait tout simplement pas piocher dans la poche de chaque américain les 7 milliards de dollars qui lui manquaient !!!
4°) Conséquence logique : un appauvrissement généralisé :
Maintenant, payons !
Le deuxième budget de l’état, juste derrière l’éducation nationale, est maintenant le remboursement de la dette publique...
Si on continue sur notre lancée, il passera en tête...
5°) Comment s’en sortir ? L’augmenter encore plus !
La dette ne cesse de croître car il s’agit d’un cercle vicieux : pour la rembourser, il faut augmenter les impôts mais si on les augmente de trop, alors on pénalise l’économie : la solution ?
==> Augmenter encore la dette en faisant payer les générations suivantes !
On retourne alors au point N°4).
6°) Alors on se dirige vers la faillite ?
Il n’y a pas besoin d’aller très loin pour s’apercevoir qu’avant d’aller à la faillite, on se dirige vers un aupauvrissement de plus en plus important, la charge de la dette devenant de plus en plus lourde. Le plan Sarkozy n’est qu’ un énième plan de relance qui n’a jamais fonctionné dans le passé...La faillite n’arrivera que lorsque le pays sera sufisamment pauvre pour ne plus descendre plus bas. Mais avant d’en arriver à cette extrêmité, le niveau de vie baissera comme peau de chagrin...
7°) Conclusion : une société qui privilégie le court terme :
Puisque les emprunts d’états représentent le meilleur placement à long terme face à l’incertitude de l’avenir, il n’y a guère besoin d’aller très loin pour comprendre que les investisseurs soient de plus en plus pressés et exigent des rendements à court terme de plus en plus élevés...
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