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Accueil du site > Actualités > Economie > Les opérateurs téléphoniques, les nouveaux banquiers du monde (...)

Les opérateurs téléphoniques, les nouveaux banquiers du monde ?

Les pauvres du monde entier vivent un bouleversement financier sans précédent et inattendu. Jusque présent l’accès à un compte bancaire dans les pays sous développés était marginal. Un compte bancaire dans un monde capitaliste revêt une importance primordiale pour l’émancipation de l’individu.

L’intermédiaire financier bancaire est un élément indispensable au développement humain. La banque n’est elle pas une sorte de symbole du capitalisme ?

Pour l’individu, un établissement financier est obligatoire lorsqu’il envisage un prêt, un investissement. Sur le plan pratique, la banque reste incontournable parce que le paiement en liquide n’est pas adapté à tous les échanges.

La sécurité de l’individu est menacée s’il accumule du capital sous son oreiller.

Les entreprises de biens indispensables comme l’électricité, l’eau nécessitent des paiements réguliers, et il n'est pas aisé de payer sans intermédiaire financier si on est éloigné du centre de recette. 

La banque c’est ce qui permet de capitaliser, c’est a dire de d’accumuler de l’argent, faire des réserves financières.

La banque permet de payer votre créancier indépendamment de la distance qui vous sépare de lui. Elle dématérialise l’échange.

Dans notre pays occidental, un seul français sur cent ne dispose pas d’un compte bancaire. Dans les pays en développement, comme en Afrique, 70 habitants sur 100 ne disposent pas de compte bancaire...

Avoir un endroit pour capitaliser ou emprunter est la voie d’entrée dans le monde capitaliste. Investir, dépenser, consommer, c’est vivre, s’émanciper du féodalisme, du paternalisme, du corporatisme, de la servitude, de la dépendance à autrui. C’est disposer de son libre arbitre. Ne plus vivre au jour le jour.

Dans les pays pauvres ils sont nombreux a ne pas disposer de compte bancaire, néanmoins les habitants sont pratiquement tous équipés d’un téléphone mobile.

En 2007 l’opérateur du Kenya « Safaricom », pour garder ses clients lance un système de fidélisation identique a ce que nous connaissons dans notre monde occidental identique à la carte de fidélité. La fidélité à l’opérateur associe le numéro de téléphone qu’il vous donne, a un compte ou il crédite de l’argent à valoir sur les minutes de communication qu'il vend pour remercier de la fidélité.

Avec cet argent, l’opérateur souhaite que le client achète des minutes téléphoniques, et rajoute régulièrement de l’argent sur son compte s’il est fidèle.

Sans le savoir, l’opérateur Africain « Safaricom » avec son programme de fidélisation M-Pesa venait d’inventer la banque de l’habitant du pays sous développé. Le « numéro-banque »

mobile-moneyLe « numéro-banque », un marché mondial d'acquisition de 2,5 milliards d’habitants sans comptes bancaires……Pendant qu’on y est, pourquoi pas tous les habitants de la planète, qui payent cher un banquier physique ?

Les demande des habitants du Kenya a été de pouvoir s’échanger les minutes de téléphonie. Safaricom a donc ouvert la possibilité de transférer d’un numéro de téléphone à l’autre l’argent déposé. L’intérêt pour l’opérateur téléphonique étant toujours d’augmenter son nombre de clients, il avait tout bénéfice à le faire.

Les banques de micro-financement octroyant des micros crédits, ont souhaités ensuite pouvoir recevoir de l’argent par ce moyen. Il est quand même plus facile de recevoir l’argent par téléphone que d’aller chercher son échéance de microcrédit en brousse.

Le fournisseur d’énergie Power Kenya c’est mis lui aussi a accepter le paiement par téléphone de ses factures.

Depuis l’échange avec téléphone du numéro-banque c’est développé. De la cantine pour les enfants à tous les commerces, vous pouvez transférer de l’argent.

L’opérateur téléphonique a écrasé en 5 ans toutes les banques du pays en valeur comme en volume. En 2014, 75% des transactions du Kenya se font sur compte mobile. Le service a offert à 20 millions de personnes un accès au système financier formel. Un élément stucturant pour tous à l'économie de marché et l'économie moderne a été créé. Le système a même fait diminuer la criminalité. Le vol d’espèces est devenu l’exception dans la société Kényane. Le Kenya a bien changé en quelques années en matière de sécurité.

L’opérateur « Safaricom », c’est le partenaire local officiel de « Vodaphone » l’opérateur international. Vodaphone c’est 289 millions de clients à travers le monde, 45 milliards de £ivres sterling de chiffre d’affaire. Voyant la réussite de son partenaire Safaricom, Vodaphone principal, opérateur des anciennes colonies anglaises, a copié le business-model et commencé un déploiement qui se déroule au fur et à mesure dans l’ensemble des pays.

Tanzanie, Afghanistan, Afrique du sud, Inde, Mozambique et depuis 2014 l’Europe de l’Est avec la Roumanie, le succès est partout au rendez vous.

Maintenant du Kenya à la Tanzanie vous pouvez vous envoyer de l’argent sans vous faire prélever par Western-Union ou MoneyGram des coûts élevée. Les utilisateurs sont facturés une somme modique pour l’envoi et le retrait d’argent en utilisant le service….Une révolution.

Vodaphone n’est pas tout seul en Afrique !

Les compagnies de téléphonie se font une guerre mondiale de parts de marché. Le téléphone n’est quand même pas un marché de philanthropes, mais néanmoins la réaction c’est dans ce cas fait attendre.

ORANGE avec ces 38 milliards d’€uros de chiffre d’affaire a compris très tard que le téléphone mobile en plus de remplacer la montre, le réveil, le GPS, la télécommande, le support de musique, le lecteur vidéo, l’appareil photo, l’ordinateur, la console de jeux allait aussi remplacer la banque.

Les compagnies compagnies concurentes ont donc pris la décision ces dernières années de lancer le service de « numéro-banque ». En 2 ans c’est un succès inimaginable. Pour Orange qui a lancé le service pour l’instant que dans 3 pays Africains, c'est un succès. Orange Money est maintenant déployé en Cote d’Ivoire, Madagascar, et Mali. Les clients ont adoptés déja le service en un temps fulgurant. 

Aujourd’hui pour une transaction de 5€ vous envoyez dans ces 3 pays de l’argent et un taux de change bancaire invincible, a rendre vert le PDG de Western Union ou MoneyGram les actuels leaders de transfert d’argent qui analysent actuellement les parts de marché qu’ils vont perdre dans les 5 à 10 prochaines années comme le soleil quand il fait fondre la neige.

L’Angleterre, la France ont des relations particulières avec les pays en développement et représentent des flux importants qui vont être captés par Vodaphone et Orange. Les autres opérateurs vont s’y mettre un jour. Les jours de Western Union ou MoneyGram sont comptés !

La direction de Orange France, géré par la mafia d’Énarques étatistes auto-promotionnés du capitalisme de connivence spécifique à la France, sort du même tonneau que les dirigeants des banques Françaises, déploie « Orange Money » dans la plus grande discrétion. Le conflit d’intérêt des nominations par l’état des dirigeants nécessite du « doigté ».

Il y a même un risque que ce conflit d’intérêt des dirigeants consangains de l’ENA et nous empêche de profiter d’une future concurrence frontale entre l’opérateur et les banques traditionnelles par convence corporatiste. Orange « osera-il défier » l'establishment des banquiers en faisant son travail et créer le « numéro-banque » en France ? Se libérer du capitalisme de connivence étatique ?

Aujourd’hui le déploiement en Europe par les opérateurs du « numéro-banque » est bloqué par le lobby des banques traditionnelles.

Orange a intérêt à se presser sur ce futur marché, au dela de Vodaphone, plusieurs autres larrons aux dents acérées ont sentis l’odeur de l’argent à se faire et ne sont pas génés par la consanguinité des dirigeants Énarques des grandes entreprises Françaises et des accords de non-agression entre copains des mêmes promotions scolaires.

Apple vient de dévoiler un moyen de paiement par téléphone il ya quelques semaines, Samsung vient de s’allier à Paypal et Google teste un système de paiement avec une application numéro-banque avec la compagnie Sophcard….

Pas certain que ces larrons là attendent un accord secret entre « Énarques » du capitalisme de connivence Franco-français pour se déployer en Europe le « numéro-banque »….Et croquer ce marché planétaire.

 

Sources :

Banque mondiale : Les 3/4 des pauvres de la planète n’ont pas accès aux services banacaires

OrangeMoney : Transfert d’argent vers l’Afrique

Wikipedia : liste des opérateurs mobile dans le monde

Jeune Afrique : la révolution banque mobile en Afrique

Wikipedia : M-Pesa le transfert d’argent au Kenya

Paiement Mobile : Paiements par mobile Apple, Google, Amazon

Livre : Auteur P. Herlin La fin des banques ?


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16 réactions à cet article    


  • lsga lsga 12 mars 2015 15:17

    La banque est un État privé, une bureaucratie chargée de planifier l’économie en dehors des volontés individuelles. 


    • foufouille foufouille 12 mars 2015 15:44

      article con mais con de chez con.
      la plupart n’ont aucun revenu déclaré, il faudrait être débile et libéral pour ouvrir un compte bancaire.


      • TheRedBaron 12 mars 2015 19:30

        @foufouille
        Et le con n’est pas toujours celui qui ...

        Pour moi c’est un bon article qui résume une situation réelle d’une histoire qui est publique avec des faits avérés que personne ne remettra en cause. Pour les gens qui ne connaissent pas bien le contexte, qui sont un peu éloigné de l’Afrique de l’est, c’est un article de fond intéressant qui montre que les africains ont sur ce point une longueur d’avance sur l’Europe grâce à ce défaut de bancarisation qui bien évidement a sa cause dans la misère et l’économie informelle. @loufouille propose quoi , qu’ils restent à la merci des 10% de dîme que prélevait les Western Union & Co ? Et vous avez une idée de ce que coute un compte bancaire classique en Afrique ?
        Je crois que c’est un vrai progrès pour les revenus modestes et la diaspora de ces pays là n’en déplaise aux pourfendeurs de libéraux qui préserveraient bien les rentes des firmes anglo-saxonnes ...

      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 mars 2015 17:07

        tu peux même commander ta pizza au Zimbabwe et le faire livrer au Sahel quand il arrive, elle est encore chaude...pour les kébabs livrés par drones, méfiez vous, il y a encore trop de grenades... 



          • ddacoudre ddacoudre 12 mars 2015 20:59

            bonjour spartacus

            "Avoir un endroit pour capitaliser ou emprunter est la voie d’entrée dans le monde capitaliste. Investir, dépenser, consommer, c’est vivre, s’émanciper du féodalisme, du paternalisme, du corporatisme, de la servitude, de la dépendance à autrui. C’est disposer de son libre arbitre. Ne plus vivre au jour le jour".

            si tu dispose du libre arbitre c’est que tu es capable de te souvenir et de tenir comptes des 38 millions d’actions que nous faisons tous les jours. Comment peut-on penser que l’on puisse s’émancioper de la dépendance à autrui quand tu nous expliques que l’avenir c’est avoir un téléphone comme banque, parce que le téléphone ce n’est pas autrui qui le fabrique.
            je crois que tu confonds le capitalisme et les évolutions technologiques qui permettent de dématériéalisser la monnaie ce qui fait qu’elle peut être utilisé de n’importe où par n’importe qui puisque ce n’est que du vide, qui ne repose que sur la confiance des individus sur des programmes comptables.

            cordialement.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 12 mars 2015 21:25

              @ddacoudre
              Le libre arbitre et l’émancipation sont une capacité à agir et à penser par soi même envers son environnement.

              On dépend quand même toujours des autres, même avec le libre arbitre, mais avec la nuance importante, que c’est « c’est si on le souhaite ».

              Le libre arbitre c’est une capacité de faire un choix volontaire et personnel.
              En ce sens, disposer d’un compte bancaire aide a disposer de la capacité de faire des choix dans un monde capitaliste.

              Acheter ou refuser d’acheter, qui sont dans nos choix réfléchis les plus utilisés dans les 38 millions d’actions de la journée, le compte bancaire par sa capacité à accumuler, emprunter ou valoriser son capital est un instrument d’émancipation et favorable au libre arbitre.


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 mars 2015 04:40

              @Spartacus


              Je ne suis pas souvent du meme côté de la barricade que Spartacus. . Aujourd’hui OUI.  Ce développement est génial. Je vois tous les problmes de recupération, de sécurité, d’infiltration, de prise de controls..... Mais il faut se premunie contre ces problemes,, pas jeter l’enfant avec l’eau du bain. Il ne faut pas que ceux qui veulent plus de justice en ce monde s’opposent a cette innovation par sinple entêtement, par simple reflexe de penser qu’aucun bien ne peut s=en sortir. 

              Au contraire, ils doivent apprendre a manier ce nouvel outil , se hater d’en orienter les effets vers le bien.

              Pierre JC Allard


            • ddacoudre ddacoudre 13 mars 2015 08:39

              @Spartacus

              bonjour spartacus. faire des choix est un des attributs naturels de toutes les espèce , c’est la capacité de pouvoir réagir face à l’environnement dans lequel nous évoluons et duquel il faut que nous choisissions les possibilité qui vont dans notre seul intérêt, on change l’environnement et les choix changent, ils s’adapteront au nouvel environnement pour choisir dans ce nouvel contexte ce qui lui permet de survivre. Or notre existence est faite d’intrication de millions d’individus qui se partagent les tâche et qui de fait deviennent des éléments de l’environnement qui nous susciterons des choix. il n’ y a donc pas de choix volontaire si l’on a pas la maitrise de toute la chaîne, c’est comme si le maillon d’une chaîne me disait qu’il a fait le choix volontaire d’être dans la chaîne. ceci dit cela n’enlève rien à notre fabuleuse capacité de faire les choix les mieux adaptés dans un environnement donné, mais l’histoire humaine nous a appris que ce que nous pensions à court terme être le meilleur choix, dans le temps s’avère avoir des effets secondaires nocifs.
              nous savons cela depuis longtemps et tout en faisant des choix dans ce cadre de connaissance nous continuons à nous planter. et cela est une bonne chose, pas pour les malheurs que parfois cela apporte mais pour nous permettre de comprendre que nos actions influencent l’environnement qui en retour nous impose des choix, Alors peut-on affirmer qu’il est dans ces cas volontaire, certainement pas, il consiste seulement à trouver avec les aptitudes que nous aurons développé l’arc qui va nous permettre de nous nourrir du gibier que l’on pourra tuer, et si jamais cet arc et la chasse on la fait faire par un autre et que pour toute récompense on lui donne un os a ronger ; nous ne sommes que dans un processus d’exploitation de l"autre et non dans un processus de complémentarité des compétences, c’est à dire un processus capitaliste qui ne bénéficient qu’a ceux qui disposent d’un capital. le capital est une invention géniale et je suis bien d’accord avec toi là dessus mais ce n’est pas cela qui fait le capitalisme, cela est devenue la nov langue pour justifier la normalité à exploiter les autres.quand il est nécessaire de réaliser un projet qui dépasse les attributs d’un seul il faut donc se réunir pour y parvenir. que l’on réunisse la capacité travail des individus, ou qu’on leur demande 1 € par têtes de pipe pour réunir le capital nécessaire au projet,on peut le faire par la création monétaire, par l’appel à ceux qui ont de l’argent disponible, par rapport au dépôts mobilisables ou par l’impôt et toutes sortes de prélèvements.
              cela ne fait pas de nous des capitalistes, cela fait de nous des individus qui ont su mettre en commun leur énergie pour obtenir des choses qui individuellement les dépasses. mais si ce processus n’aboutit qu’ à la recherche de l’accumulation de capital sans rendre à chacun la part qui lui revient pour sa participation contrainte, alors nous sommes dans le capitalisme. toi souvent ce dont tu parles c’est de la financiarisation de l’économie, mais tu oublies que les banques ou les organismes qui les remplacerons,( faut pas oublier qu’avant les banquiers ce n’étaient que des orfèvres, je n’ai donc rien contre que l’on passe à une autre forme de circulation monétaire , c’est comme si je voulais rester avec un bic alors que je peux disposer du net) ne sont pas philanthropes et c’est dans cet rapport aux autres que se définira si ce sont des capitalistes ou pas.

              cordialement.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 13 mars 2015 09:25

              @ddacoudre
              Le problème c’est la vision « subie » que vous avez du capitalisme qui est fausse. Elle est subie uniquement par ceux qui ne disposent pas de leur « libre arbitre ».

              Vous ne voulez pas voir que le vendeur ou l’acheteur on le choix « d’accepter ou refuser » l’échange. Le choix se fait dans la paix. Il n’y a pas contrainte, et si elle existe elle est envers ceux qui ne disposent pas de leur propre « libre arbitre ».

              L’émancipation même inégalitaire est un meilleur choix de société que l’égalitarisme forcé.
              Toutes les autres idéologies collectivistes ont pour intérêt de disposer de gens qui ne disposent pas de leur « libre arbitre ». Le collectivisme est la contrainte obligée de participer a un but décidé par certain qui décrètent l’intérêt général. Le collectivisme se nourrit de personnes qui doivent agir en mimétisme. C’est le déni des talents, des individus, des différences.

              L’intérêt du capitalisme est donc de disposer de personnes disposant du « libre arbitre » ou s’en approchent si vous n’admettez pas qu’il puisse exister.
              L’intérêt du capitalisme est de disposer de gens toujours de plus en plus riche pour pouvoir être toujours plus riche soi-même.
              L’intéret du socialisme est de disposer de gens égalitaires non émancipés pour pouvoir faire marcher la société en mimétisme. De dénier le "libre arbitre". Comme vous le faite.

              Voila pourquoi le socialisme s’écroulera toujours, car il est association forcée, la ou le capitalisme est association volontaire.


            • Montdragon Montdragon 12 mars 2015 22:10

              J Attali on t’a démasqué !
              Félon !
               smiley


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 2015 09:33

                j’ai plussé cet article pour l’information brute, pour le reste, c’est toujours les mêmes inepties.


                • Alren Alren 13 mars 2015 19:16

                  Deux affirmations fausses dès le début de cet article :


                  « L’intermédiaire financier bancaire est un élément indispensable au développement humain. »
                  Il faudrait dire cela à ceux qui sont victimes des crédits revolving, des Étasuniens victimes des subprimes avec taux d’intérêt croissant ou des peuples entiers comme les Grecs victimes sans défense de Goldman Sachs !!!

                  «  Pour l’individu, un établissement financier est obligatoire lorsqu’il envisage un prêt, un investissement.  »
                  C’est d’abord pour recevoir sa paie que le travailleur français doit ouvrir un compte dans une banque de détail !!! Il n’a pas la liberté de s’en passer. Et c’est avec les particuliers d’ailleurs que les banques font « leur beurre ».

                  Quant au paiement par téléphone, il faudrait avant de s’enthousiasmer naïvement avoir toutes les garanties sur l’impossibilité du piratage.
                  Des solutions existent. J’invite ceux qui le peuvent à lire, dans la revue Pour La Science de ce mois de mars, l’article de Jean-Luc Delahaye sur les blockchains.

                  Mais croire que des entreprises dont l’unique but est le profit des actionnaires et les émoluments des dirigeants vont se mettre au service de l’intérêt de clients de l’Afrique de l’Est, c’est croire que les éleveurs de poulets se livrent à cette activité par amour des volatiles !


                  • MatB 14 mars 2015 13:15

                    Bonjour Spartacus,


                    Merci pour cet article intéressant qui a le mérite de mettre en avant un phénomène de plus en plus développé dans les pays émergents mais encore méconnu du grand public en France et en Europe.

                    Je ne commenterai pas la partie « opinion » sur laquelle chacun peut se faire son avis, mais il me semble qu’il y a quelques erreurs factuelles qui mériteraient d’être corrigées :

                     - Le compte MPesa est bien distinct du compte de minutes Safaricom, et il est régi par une réglementation spécifique. Si le transfert de minutes a pu servir de source d’inspiration, il s’agit d’un modèle différent encadré par une double réglementation Télécom et Bancaire

                     - Orange a lancé son premier service de « mobile money » en Côte d’Ivoire dès la fin de l’année 2008. Le service est aujourd’hui présent dans 13 pays et non 3 (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Madagascar, Cameroun, Niger, Botswana, Guinée, Egypte, Tunisie, Jordanie, Kenya, Maurice). Ce qui est spécifique aux trois pays que vous citez (Côte d’Ivoire, Sénégal et Mali) c’est uniquement le transfert international (ces informations peuvent être vérifiées sur l’article wikipedia Orange Money qui est sourcé, ainsi que dans les communiqués de presse Orange)

                    Bonne journée !

                    • Spartacus Lequidam Spartacus 15 mars 2015 17:28

                      @MatB
                      Merci de ces précisions qui complètent l’article.


                    • franck milo franck milo 28 mars 2015 00:25

                      le FN pour garder sa place et éviter la curée sera prêt à se renier. on parie ???

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