L’État est le principal boulet Français de la compétitivité.
Nos entreprises soufrent fortement. Les réglementations Françaises de gestion sont repoussantes et irritantes au maximum. Le nouveau « pacte de compétitivité » suit cette même logique bureaucratique et ignorante de la réalité entrepreneuriale.
La France, est sur le chemin du plus grand désastre économique de la zone euro et nos élites Françaises sont restées dans un déni. La compétitivité de nos entreprises est une urgence absolue.
Pourquoi a France n'est pas compétitive ?
Depuis plusieurs années, le fossé de compétitivité entre la France et ses partenaires dont son principal, l’Allemagne ne cesse de grandir.
La France a plusieurs facteurs de différences avec ses partenaires qui rendent ses services et ses produits moins compétitifs, c'est à dire moins attrayants pour les acheteurs potentiels.
Si la culture Française privilégie les gens en place, ou les acheteurs sont souvent prisonniers des habitudes, l'attitude de consommation dans d'autres pays est souvent différente. La compétition et la comparaison est une constante chez nos principaux partenaires commerciaux.
L'entrepreneur est pour l'élite française de Bercy auto-proclamée un personnage qui a le temps de lire, intégrer et digérer la législation la plus ubuesque du monde, aussi bien fiscale que sociale, et qu'il dispose d'un temps infini pour remplir des déclarations de demande d'avance de CICE comme du temps de faire valider le zinzin a sa banque et passer son temps a faire de la paperasse et courir les guichets.
Donc pour palier au manque de compétitivité de nos entreprises, nos élites Enarchiques nous ont sorti un CICE. Un Crédit d’Impôt Compétitivité Entreprise.
Une 1ere faute lourde : le nom !
Dans l'esprit de beaucoup, le mot « crédit » est associé à cadeau, cash-back ou prime.
Vous ne pouvez parcourir un forum de gauche sans voir la création de la haine anti entreprise par des accusations factices de soit disant « cadeaux aux entreprises que ferait l'état.
Dans n'importe quel autre pays occidental, cela se serait appelé de l’impôt négatif. Mais pas chez nous, il est de bon ton de montrer que l'entreprise doit soumission à Bercy. Appeler par son nom le CICE, c'est à dire « impôt négatif », c'est admettre par les mots que l'entreprise est trop ponctionnée.
La 2eme faute lourde : le paiement décalé.
Le paiement du CICE se fera à l'entreprise bilan clôturé. C'est a dire N+1. Voyant l'erreur nos élites ont un peu rectifié et feraient des exceptions pour "certaines entreprises". Par exemple des entreprises en difficulté. Vous avez vous la définition d'une entreprise en difficulté ?
La 3eme faute lourde : ne concerne pas ceux qui en ont le plus besoin de marge.
Si on comprend bien le CICE (crédit d’impôt) est un abaissement de l’impôt sur les bénéfices. Encore faut il que les entreprises fasses des bénéfices ! Seulement en France les bénéfices des entreprises sont particulièrement faibles. Nombreuses sont les PME qui en font peu voire des pertes. Les entreprises qui feront des « pertes » à répétition, recevront en cumul que l'année future ou ils feront des bénéfices. On imagine déjà les sociétés qui ne recevront jamais rien.
La 4eme faute lourde : mélange de torchons et de serviettes.
Vous les avez écoutés ? Théoriquement le CICE est fait pour palier le coût élevé du travail et compenser des charges sociales très différenciées de nos partenaires commerciaux. On aurait pu imaginer une baisse des charges, ou un crédit sécu ou un crédit URSAFF ou un crédit Caisses de retraite. Mais non. On mélange l’impôt société avec des prélèvements sociaux. Ubuesque mélange.
La 5eme faute lourde : un financement qui désavantagera les plus petites minuscules structures du pays.
Le financement du CICE est réalisé par une augmentation de TVA. La plus grosse progression sera la TVA intermédiaire qui va passer de 7 à 10%. C'est principalement la TVA des petites structures. La TVA des métiers de main d’œuvre comme la restauration, ou le bâtiment. Ces petites structures vont jouer le rôle de principal percepteur d'une recette qui ira directement dans la poche de leurs compétiteurs, les plus grosses structures. Les structures unipersonnelles, ne sont pas des salariés classiques, mais des TNS (travailleurs non salariés). Le CICE étant basé sur la masse salariale, ils seront exclus du dispositif. Eux qui ont créé courageusement leur propre emploi, non seulement seront percepteurs, obligé d'augmenter leur tarifs avec cette hausse de TVA, pour qu'en plus cet argent aille dans les entreprises concurrentes plus grosses qu'elles. Fumeux !
La 6eme faute lourde : de la paperasse à n'en plus finir.
La compétitivité passe aussi par moins de bureaucratie. La on peut dire que la compétitivité en prend un coup. Le CICE est une machine à litiges et une machine à contrôles fiscaux. Quid des salariés au forfait ? Quid des heures supplémentaires et des primes ? Effets pervers de seuil ? La masse salariale estimé à date de bilan ou à date calendaire, moyenne salariale ou salaires individuels séparés ? A quelle date la masse salariale sera-t-elle appréciée ? A une date calendaire, fin 2013 ou fin 2012, ou en fonction de la clôture de l’exercice social, ou en moyenne sur l’année calendaire ? Quid des entreprises en régime d’intégration ? Quid du paiement et des acomptes sur l’IS ? Quid si l’entreprise a disparu avant la régularisation ? Etc, etc... Nos Énarques doivent penser que le chef d'entreprise pourra augmenter sa compétitivité en passant son temps à parcourir les textes, la législation, les guichets de personnes pas encore formées et adapter son cas particulier au machin.
La 7eme faute lourde : Exit les CDD.
Vous ne le savez peut être pas, mais en France 78% des nouvelles embauches sont en CDD. Et dans ces 78% de nouvelles embauches, ces CDD nouveaux embauchés sont des embauches de peu de temps. Les CDD de plus de 6 mois sont des exceptions. Et bien ces CDD qui contribuent au CICE, par leur travail ne pourront pas bénéficier ni directement ni indirectement de l'argent du CICE. Quand l'argent arrivera...Ils ne seront plus dans les effectifs de l'entreprise.
La 8eme faute lourde : Trop tard !
Pour ceux qui gèrent une PME actuellement en France, nous pouvons affirmer que 2012 est « l'année des gros impayés ». L’expérience terrain n'a pas besoin d'attendre les statistiques INSEE de la fin 2012, pour vous le faire savoir, jamais les PME n'ont accumulé autant de retard de paiement qu'actuellement. 2013 sera l'année anti-choc de compétitivité et l'année du choc fiscal sur les PME. La compétitivité n'attendra pas sagement 2014 la réception du CICE pour pousser à la faillite de nombreuses entreprises. Sfac Heuler l'assureur de créances annonce au minimum 75 000 faillites en 2013. Une chose est sure, le changement c'est pas maintenant en plus le changement c'est consternant. Il n’empêche qu’on peut redouter que l’État ou les organismes de Sécurité sociale reprennent d’une main ce qui a été donné de l’autre : les pertes d’emplois sur 2013 vont se monter au minimum à 150.000 selon Rexecode, ce qui aboutirait à des pertes très conséquentes de cotisations sans compter les indemnités de chômage. Une augmentation des cotisations sera-t-elle évitable, sachant que le déficit de l’assurance-chômage pour 2012 va atteindre 2,6 milliards, et qu’il est d’ores et déjà prévu à 4,1 milliards pour 2013 ?
La 9eme faute lourde : un état qui fait de la cavalerie financière.
Pour financer le CICE, l'état à réalisé un tour de passe passe financier sur le dos des entreprises. En France, on ne parle que de la dette du pays. C'est une dette bancaire limité à 3% du PIB maintenant. Mais la dette du CICE est posée sur l'ensemble des PME du pays qui emploie des salariés. Ce n'est pas une dette « bancaire ». Elle permet de présenter un bilan sans augmentation du chiffre de la dette, mais sans les faits la France s'achète une nouvelle dette.
La 10eme faute lourde : La haine de Sarkozy,
Nous savons tous que la compétitivité passe par la baisse des charges sociales sur les salaires. Ce n'est pas parce que Sarkozy était l'ennemi à abattre qu'il fallait tout jeter. Dans ce domaine au moins sa méthode de baisse des charges avait le mérite d'être simple et adapté aux réalités économiques des PME.
La 11eme faute lourde : faire croire que ce sera financé par des économies sur le budget de l'état.
Ils font tous mine d'y croire ! Même Parisot. L'état c'est 42% de masse salariale. L'état c'est 25% de la population Française qui en dépend directement ou indirectement. C'est le lobby le plus puissant d’Europe.
Hollande et ses sbires ne vont quand même pas nous faire croire que cette population qui vote à 80% à gauche et constitue sa base électorale puisse écouter le sens des réalités.
Les obligés de l'état du secteur protégé Français sont sur-bénéficiaires d'avantages corporatistes et clientélistes depuis toujours.
Vous croyez Franchement qu'ils sont prêt à admettre qu'ils ont plus de vacances que toute la population ? Vous croyez qu'ils sont capables de simplement admettre que leur régime de retraite est scandaleusement inéquitable ? Vous croyez qu'avec des élus fonctionnaires en « détachement », qui votent un budget sciemment en conflit d’intérêt vont voter contre l'employeur qui les reprendra leur mandat terminé ? Vous croyez qu'ils sont pret à admettre que leur salaire c'est vos contraintes ?
Naïfs !
Il faut partir de vérités premières. Ce sont nos entreprises, et nos entrepreneurs, qui créent des richesses et donc la croissance. L’État ne créé rien, au mieux il redistribue, au pire il paralyse et gaspille.
Ce sont les entreprises qui créent des richesses. Ce sont les entreprises qui créent l'emploi et la croissance. Derrière les entreprises ou les ménages, il y a les personnes réelles qui travaillent, épargnent, consomment et payent les fonction régaliennes du pays.
Le gouvernement prétend l’avoir compris en adoptant des mesures démagogiques vaguement inspirées du rapport Gallois.
Mais c’est d’abord une révolution des esprits qu’il faut provoquer.
Une bonne partie de la population, qui croit vivre éternellement de la redistribution et de l’assistanat, et se satisfait d'une soumission aveugle à un état incompétent, il faut qu’elle se dise que la récession leur enlèvera l’essentiel de leurs moyens d’existence.
Le CICE rejoint la philosophie OSEO que la majorité des PME ne consulte même plus.
Il sera comme tous ceux qui savent et ont monté un jour un dossier ANVAR OSEO, Un effet d'aubaine si t'es dans les bonnes cases et sI t'as la chance de répondre le bon jour au bon moment aux bons critères, avant le nouveau changement de critère d'atribution.
Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.
Il faut arrêter cette manière de gérer à la soviétique. Il n'y a pas besoin de sortir de l'ENA pour savoir que pour la compétitivité il faut passer de l'age de la complexification à l'age de la simplicité.
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ils oublient aussi toutes les subventions qu’ils touchent ainsi que les conditions et les infrastructures que l’etat met a leur disposition...grace a l’argent des contribuables !
Ce pacte de compétitivité est décidément mal ficelé, pour que même un libéral qui en partage pourtant l’inspiration essentielle puisse le dénoncer avec autant de virulence !
Pour le reste, c’est hélas l’habituelle collection de clichés des thatchériens à la française. Des slogans politiciens simplistes qui ne reposent sur aucun fait tangible.
Par exemple, s’agissant des congés, soit vous êtes mal informé, soit vous mentez délibérément. La différence n’est pas entre public et privé (hors cas particulier des enseignants) mais entre cadres et non cadres. Les premiers, plus que les seconds, dépassent la durée légale hebdomadaire du travail, et bénéficient en conséquence de jours de RTT. La différence entre privé et public, à niveau hiérarchique équivalent, est dérisoire.
Concernant le « conflit d’intérêt » des parlementaires issus de la Fonction Publique, sachez que certains élus UMP, grands adeptes des coupes aveugles dans les dépenses publiques, sont eux-même fonctionnaires... Votre idée est d’autant plus absurde que l’employeur (l’Etat) ne pouvant s’opposer à leur réintégration, il n’a évidemment aucun moyen de pression sur eux.
S’agissant du système de retraite, les paramètres sont trop différents pour qu’une comparaison soit pertinente. Certains sont plus favorables dans le public (prise en compte des six derniers mois de salaire pour le calcul de la pension), d’autres au privé (intégration des primes, ce qui n’est pas le cas dans le public, au grand préjudice des cadres...). Et quand bien même le système du public serait plus favorable, pourquoi faire l’alignement par le bas, comme on a déjà largement commencé à le faire ?
Vous stigmatisez « l’état incompétent ». Il ne me semblait pourtant pas que les grandes banques anglo-saxones dont je n’ai pas besoin de vous rappeler les exploits, étaient publiques...
Un dernier cliché pour la route, « l’Etat qui ne crée pas de richesses ». Pourtant, si vous êtes vraiment entrepreneur, vous êtes bien content de profiter des compétences de vos salariés, pour la formation desquels l’Etat a investi (employer des analphabètes, ce n’est pas évident !), de bénéficier d’infrastructure de qualités, etc. Si l’Etat n’était qu’un fardeau, la Somalie, où il est inexistant, serait le paradis des entrepreneurs !
Quand pourra-t-on lire ici un libéral doté d’un minimum de rigueur et d’honnêteté intellectuelle ? Cela serait bien utile à la qualité du débat. En attendant, votre discours, c’est le café du commerce de Neuilly-sur-Seine !
La
vérité est que les investisseurs étrangers gagnent de l’argent en
France, mais les patrons français n’en gagnent « pas assez » à leur
gout, toujours à se plaindre et à pleurnicher dans le gilet de l’Etat.
C’est vrai que le patronat français a été habitué à vivre de marchés
publics, de subventions publiques, d’argent public. C’est une caste
d’assistés et de privilégiés que l’on retrouve à tous les niveaux de la
machine politique qui gouverne la France .........
que voulez vous en FRANCE quant un entrepreneur entreprend son but est ,avoir des esclaves et voler la société, donc la société se défend comme elle peut , ne venez pas vous plaindre !!!!!!
Comme dans tous les pays au monde, il faut purement et simplement interdire cette exception Française.
3-Retraite : Justement la comparaison doit être faite. Moins de cotisation, bonifications, assiette stupide 6 mois qui ne peut correspondre à une carrière complète et une porte ouverte aux abus d’augmentations de grade de fin de carrière. Depuis 2003 une partie des primes sont inclues pour les fonctionnaires. Par ailleurs, les gens du privé les primes sont incluses parce qu’elle sont « chargées de cotisations ». Pas celle des fonctionnaires.
Quand à l’alignement des retraites on est toujours surpris de ces fonctionnaires francais qui n’ont de mots assez dur pour fustiger les inégalités mais qui se confortent très bien de celle qu’ils bénéficient.
4-Le soit disant « cliché » « l’Etat qui ne crée pas de richesses ».
C’est une vérité. L’instruction peut tout aussi bien être privée.
5-Quand a la rigueur et l’honnêteté intellectuelle, vous constaterez que j’ai fait l’effort de vérification de nombreux passages... Mais je comprend que vous ne soyer pas en accord avec un point de vue différent.
L’arme fatale de « Spartacus » pour démontrer que les fonctionnaires ont plus de congés que le secteur privé : un vieille étude de l’INSEE (on y parle encore en francs !) consacrée... aux départs en vacances, et où, soi-dit en passant, je n’ai pas vu les chiffres indiqués. Sans commentaire...
J’attends toujours la source de vos chiffres, et une comparaison à niveau hiérarchique équivalent... Tenez, des chiffres, en voici puisque vous aimez cela : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES345B.pdf Les cadres du privé gagnaient en 2010 47 560 nets en équivalent temps plein, contre 35 720 pour les cadres de la Fonction publique d’Etat. Alors, privilégiés les fonctionnaires ?
Il n’empêche que c’est de l’argent issu du travail des salariés qui triment pour pas grand chose pour que d’autres profitent de la belle vie sans rien foutre de leurs dix doigts....
Concernant le parachute doré, cela peut être une disposition statutaire mais ce n’est pas une généralité. Difficile de penser que la majorité des SARL, EURL, SA, SAS et autres mettent ça dans les statuts, ça a tendance à faire fuir les investisseurs. En TNS le parachute doré s’apparente plutôt à un suppositoire quand le RSI annonce que peut-être il sera possible d’obtenir le minimum vieillesse (enfin dans les délais du RSI). La prime de non concurrence est une disposition contractuelle qui s"applique aux salariés si le contrat de travail le prévoit et qui est systématiquement déclarée illégale si aucune contre-partie financière ou limitation de durée n’est prévue.
Mais bon c’est tellement simple de généraliser et de simplifier que ça en devient lassant, alors avouons : dès que qu’une entreprise est créée elle est cotée en bourse et figure au CAC40 (même si c’est une entreprise individuelle), les patrons touchent au moins dix fois le SMIC (il suffit de remplir un formulaire et hop !), les patrons n’ont aucune obligation si ce n’est de remplir les poches des actionnaires....
C’est vraiment gonflant qu’on confonde les guignols médiatiques qui sont nommés en tant que « patron » des très grosses entreprises (souvent avec la connivence de l’état ou de Bercy) et des créateurs d’activité qui en prennent plein la gueule de tous les côtés pour pouvoir peut être espérer, un jour, se payer au-dessus du seuil de pauvreté.
non ce ne sont as les fonctionnaires qui raquent comme vous dites. tout ca c’est pris sur le budget de l’entreprise, donc sur la valeur ajoutée du travail fournit par tout le monde !!!!!
et seulement après on regarde ce que l’on va accorder à la masse salariale (le pdg prenant la plus grosse part )
Evidement lorsque l’on parle des riches, on parle des vrais riches ,
pas de ceux qui gagnent 4 ou 5000 euros par mois ou qui possedent un camion a pizza et pensent jouer
dans « la cour des grands ». C’est-à-dire ceux qui possèdent des maisons
à plusieurs millions d’euros, qui achètent à leurs petites amies des
cabriolets à 300 000 euros, qui possèdent leur yacht et avion privé et
qui le soir en quelques minutes perdent un demi-million d’euros au
casino sans sourciller ! Il est vrai qu’en France 20% de la population
pense faire partie des 1% les plus riches ! Quels blaireaux ! Ils n’ont
aucune notion de ce qu’est la richesse ! Ah, SI LES PAUVRES SAVAIENT…
Ce n’est pas parce que Sarkozy était l’ennemi à abattre qu’il fallait tout jeter.
Vous avez-vu un grand changement, vous ? Même pas la grande réforme de fond des impôts, pourtant promise Piketty n’est pas très content... Les fondamentaux sont inchangés.
L’état ne fait pas son travail de soupape. L’entreprise ne fait pas son travail au niveau social (sauf les artisans et entreprises non cotés en bourse.)
L’état et les entreprises en Bourses sont les 2 responsables de la crise actuelle en France.
C’est vrai sur le papier, Spartacus. Sauf que dans la pratique, s’agissant des grandes entreprises du CAC40, la consanguinité est telle dans les CA qu’il faut vraiment une très grosse boulette pour ces messieurs se fassent débarquer. Si vous enlevez aussi les entreprises dotées d’un contrôle familial, il n’en reste plus beaucoup où la situation du PDG est peut-être celle que vous décrivez. Les libéraux seraient plus crédibles s’ils s’appliquaient à eux-même leurs beaux discours prônant la responsabilité et le refus de l’assistanat ! Maintenant, je m’arrête là. Car je ne sais pas si vous êtes le roi des entrepreneurs ou le roi des libéraux, Spartacus. Mais je crois que vous êtes surtout le roi des trolls, et nous les rois des naïfs de continuer à vous nourrir, pour ne pas dire à vous gaver !
"C’est vrai sur le papier, Spartacus. Sauf que dans la pratique,
s’agissant des grandes entreprises du CAC40, la consanguinité est telle
dans les CA qu’il faut vraiment une très grosse boulette pour ces
messieurs se fassent débarquer."
Et alors ? Si ces Messieurs font des conneries, dans un système libéral, c’est l’entreprise qui paye. Je ne vois pas, où est le problème ?
Déjà des entreprises mal géres c’est mauvais pour l’économie française, ce qui semble être une préoccupation de l’auteur. Ensuite des patrons nazes ça fait des salariés au chomage et des systèmes sociaux qui rament pour nettoyer derrière, quitte à augmenter les cotisations ... dont se plaignent ces mêmes patrons.
assez amusant de constater que nos amis gôchistes ne critiquent pas les problématiques principales liées à ton article pour la simple et bonne raison qu’ils ne les comprennent pas car ils n’y sont pas confrontés .
ils se limitent comme d’habitude à « salaud de patron » , ni plus , ni moins
Le troll est à distinguer du flaming, qui consiste en l’envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l’intention de créer un conflit. wikipedia qui se réfère à .... agoravox
Spartacus défend la destruction de l’Etat obstacle au libéralisme. Donc la destruction de la sécurité sociale, l’école pour tous et a peu près tout ce qui sert le bien commun, à l’exception de la police et la justice bien sur. L’état que souhaite Spartacus n’a aucune assurance d’être moins opresseur que l’était celui de Staline. Un comble pour quelqu’un qui aime briguer le communisme comme épouvantail à tout ceux qui s’opposent à la pensée libérale. C’est oublier trop facilement qu’on peut être capitaliste aujourd’hui et pour Keynes.
Ah oui critique de gôchiste méchant, c’est pas mal ça comme appellation. Au moins, ca change de bobo coco (à supposé que tout ceux qui critiquent l’économie actuelle soit riche, bien sur, ca coule de source). Du raisonnement économique Barbapapa ? Très bien ? Vous voulez augmenter la compétitivité en France. Alors pourquoi le taux d’investissement dans le R&D (innovation pour faire simple) est toujours en dessous de ce que préconise l’Union Européenne et que pourtant les dividendes d’actionnaire ont bondi de 110 milliards d’euros nets, en une vingtaine d’années ? Je rappelle aussi que le modèle préféré de tous sur la compétitivité actuel est la Chine. Un modèle de démocratie dois je rappeler.
Sérial-entrepreneur Français, crée des entreprises, et les vends dès
qu’elles sont « revendables ». Gout du risque entrepreneurial....
Tu devrais sérieusement penser à ta reconversion, comme par exemple investir dans une petite fermette à la campagne avec un potager conséquent et te mettre à la culture, spartacus, pour ne pas mourir de faim..... Faire cuire les carottes est tellement plus gratifiant...et là, ça va être bientôt le bon moment ! http://auxinfosdunain.blogspot.fr/2012/11/la-finance-deflate.html ah ah ah !!!! ton monde crapuleux va finir comme le Titanic....à 10 000 pieds sous l’eau !! ..
Merci, Spartacus, d’analyser ce dispositif CICE. C’est dément !!! Chiche que ça va marcher ????? Je le souhaite vraiment, mais...... nos gouvernements ont déjà appliqué tant d’emplâtres sur des jambes de bois....que ce CICE risque d’être le dernier. Nous serions riches, si nous revendions nos « usines à gaz » créées par des gens qui ne savent pas ce qu’est, et comment marche une entreprise. Y compris des notions de base en comptabilité. Pour le catéchisme et l’idéologie, ça marche fort, mais pour la réalité, on voit bien que c’est déconnecté. Nombreux sont ceux qui en sont restés à l’école primaire : PRIX de VENTE = PRIX DE REVIENT + BENEFICE. Or, il y a beaucoup de PME qui subsistent en bouffant leur propre substance ; pour elles, prix de vente est égal à prix de revient MOINS pertes, ce qui les amènera au dépôt de bilan tôt ou tard. Notamment celles qui travaillent avec l’état, et qui sont payées avec de longs retards. Je vois d’ici les réactions, mais non, mesdames, messieurs, je ne parle pas de groupes où se déroulent une bonne part des excès que vous dénoncez, dirigés par de hauts fonctionnaires qui ont pantouflé, où de solides énarques que tout le monde a en mémoire. Et qui ont en tête le seul BIEN PUBLIC et notre bonheur, oeuf corse, dirait San Antonio !!
Les usines à gaz, quelques beaux exemples me reviennent : - l’apprentissage « à la française » de madame Cresson : excellente mesure, si compliquée qu’il n’y a plus d’apprentis, trop d’enquiquinements, de paperasse. -de monsieur DSK, cette idée géniale : si on divise le nombre d’heures travaillées par 35, AUTOMATIQUEMENT on crée des emplois (c’est oublier l’élasticité). Au début, ça marche, ça coûte 11 % au patron, qui est accompagné par l’état, qui lui paye 15 % ! (c’est authentique). l’année suivante, la « prime » n’est plus que de 13 %, ça devient moins intéressant, et quand il n’y a plus d’aide, il faut recommencer à licencier pour contenir ses frais. Soit dit en passant, le montant de ces aides a été PONCTIONNE sur le budget de la sécu, GENIAL !!! Après on crie haro sur son déficit, sans dire pourquoi le trou s’est agrandi. -les textes sur les stagiaires, brillante réussite, les étudiants ont plus de mal à trouver des stages, si les entreprises, pour beaucoup, estimaient devoir faire de la formation, il ne fallait pas non plus leur coller des contraintes qui devenaient insupportables -on a failli ne plus avoir de colonies de vacances, des touche à tout de génie ayant projeté un certain nombre d’ukases. Etc. etc. vous pourrez m’apporter d’autres exemples, comme la TVA sur la location de yachts de luxe...ou l’exonération des « oeuvres d’art », ça, c’est de la belle ouvrage !!
c’est curieux de penser que le peuple est un boulet, il est vrai que si l’on ajuster les populations aux besoins des entreprises, nous n’aurions que des robots à qui elles ne pourraient même pas vendre un bidon d’huile trois en un. Toi et moi nous sommes l’état, et sans lui nous serions peut être que de servile sujet de sa majesté, à plier les genoux devant des évêques, et sans le socialisme tu n’aurais même pas d’acheteur pour tes entreprises. Il n’y a plus de monde viable sans paperasserie, le besoin d’information et de donné est vital qu’elles soit regroupés par des acteurs publics ou privés. enfin toutes les dépense de l’état doivent être suivit car ce dernier n’est que la représentation du peuple et il est encore écrit dans la constitution que chaque citoyen est en droit de demander des compte de l’utilisation des sommes qu’il donne a l’état, je ne crois pas que dans les entreprise vous en soyez là. l’entreprise est un lieu d’expression du fait du prince ce qui emporte une organisation totalitaire et je ne vois pas en quoi le peuple devrait suivre son exemple pour édifier une démocratie. ensuite l’activité économique repose sur environ 25 à 27% d’activités industrielles qui portent tout le reste alors l’on peut discuter de savoir qui l’on allège pour permettre de tirer la charrette. quand à la compétitivité il faut savoir de quoi l’on parle, de capacité à produire, de productivité, de cout, si c’est pour dire que la vie hédoniste coute cher c’est du premier venu, alors il faut être clair si l’on pense qu’il faut que les populations appauvrisses pour entrer en compétition il faut choisir les mots approprier. Maintenant sur le plan de relance du gouvernement je ne pense pas qu’il soit d’une grande efficacité vu qu’il pratique les vases communicants, moins une réduction de la dette qu’il transfère sur les particuliers. cordialementddacoudre.over-blog.com.
Helas votre article a raison, il y a un phénomène sous jacent à ce gouvernement qui fait prendre un risque énorme à la nation. C’est un gouvernement où trop de ministres seraient franc-maçons pour que ce soit normal, et au niveau batons dans les roues, les francs maçons sont particulièrement des champions.
Leur terrains favoris est la bureaucratie, cela leur rappelle leurs rituels stupides, puis ensuite la justice qu’ils se permettent de doubler par une justice parralèlle, si vous recevez une lettre officielle avec des étoiles qui ne devraient pas y être, cela peut être le signe d’un « jugement étoilé » à votre encontre par la franc maconnerie, et ça se traduira par tout d’un coup une tolérance zéro à votre égard, plus un harcélement bureaucratique
Il faut savoir que c’est eux qui ont mis la france par terre à partir de 1924, et préparer l’avènement du pétainisme, comme ce gouvernement est en train de préparé lentement et surement l’avenement de l’extrème-droite.
Se croyant de grand batisseurs ces gens là ne peuvent que faire n’importe quoi, pour laisser leur marque dans l’histoire, tout en prenant des gens honnètes en otage. La petite Duflot pleine d’idéal et de verve s’est bien faite avoir maintenant qu’elle est associée à un programme immobilier pour construire des logements là où, précisement, il n’y a pas de travail
Une autre caractéristique de la franc-maconnerie est le secret, le refus de tracabilité. Si vous travaillez avec des organisme d’état qui refusent tout d’un coup toute traçabilité, mefiez vous, c’est qu’il y a peut être « poulpe sous gravier »
La seule solution que nous le peuple nous ayons, c’est de dévoiler au grand jour leurs pratiques, que la lumière sur leurs actes fasse se retourner ces vampires dans leurs tombes
Ah, les francs maçons. Il y a longtemps que l’on ne nous l’avait pas jouée celle-là. Responsables de tous les malheurs ? Toutes les dictatures s’en sont pris à eux. L’étoile jaune ayant déjà sé(r)vi, on les reconnaitra dans la rue à quoi ???
Le dispositif est absurde, probablement inefficace mais surtout il ne verra peut-être même pas le jour. Dans un an, c’est long, au train où vont les choses.
L’insécurité et le chaos sont bien les résultats directs de l’action de l’état.
« L’insécurité et le chaos sont bien les résultats directs de l’action de l’état. » il serait étonnant que le chaos soit le résultat de l’état, lire la théorie du chaos, tout le monde s’en sert pour faire des simulations qui sont toujours fausse à long terme et heureusement. L’état n’est pas la chose la plus parfaite et ne le sera jamais, et il sera toujours impossible de lire la conséquence de milliards d’actions même dans un système verrouillé par ce que l’on voudra que ce soit par le totalitarisme ou le libertarianisme car leur mise en œuvre est inévitablement privative des fondements qu’ils préconisent. Ce n’est pas pour rien qu’existe encore le principe d’incertitude d’Heisenberg, et que tous ceux qui dans un monde aléatoire veulent instaurer des absolues deviennent des obscurantistes. Sinon nous en serions à nous rendre au centuple ce que nous fait l’autre comme il est écrit dans ce libre d’absolue qu’est la bible.. l’état est encore suivant notre constitution le peuple, peut-être pas pour longtemps vu la déviance de la démocratie qui se dirige vers une dictature élective. mais si j’ai compris ce que tu voulais dire, cherche donc ceux qui ont fixé par leur choix ou leur laissé faire ce que tu reproches globalement à l’état. il n’y a pas de libertarianisme sans éducation et enseignement, l’on né le cerveau « vide », et ce que nous vivons est le produit de notre méconnaissance, sinon nous serions des dieux, comme certains l’on cru et on misà feu et à sang le monde. cordialement.ddacoudre.over-blog.com.
Spartacus , vous êtes vraiment indécrottable vous écrivez : « ......Ce sont les entreprises qui créent des richesses....... »
ce sont les travailleurs qui créent la richesse : « ....les 220 000 salariés de Mittal peuvent faire de l’acier sans Mittal ....Mittal ne sait pas faire d’acier sans ses 220 000 salariés.... »
Mais non, jmdest62, 220 000 salariés ne peuvent pas faire d’acier sans mittal, ou wendel, ou d’autres, ou de leurs papas. . Ou comme autant de salariés, bien incapables de faire des voitures sans ford, ou renault, ou citroën. Enfin, tout le monde peut croire aux fées. Et aux sirènes de l’autogestion !
Parmi les 220 000 salariés, il y a aussi des ingénieurs, des commerciaux, des gens qui savent faire un budget, des responsables RH, des cadres administratifs, etc. La seule chose que personne parmi eux ne sait faire, et que seul les Mittal et les Wendel peuvent accomplir ? Faire de l’argent avec l’argent. J’ai du respect pour les vrais entrepreneurs, ceux qui créent autre chose que du cash, mais c’est une espèce rare à ce niveau-là...
Au niveau où ils sont, je crois que la question « cash » ne les préoccupe plus, ils ont villas, appartements, danseuses, yachts, du caviar à tous les repas, que sais-je. Ou alors ils n’ont pas compris que leurs coffre-forts ne seront pas derrière leur corbillard. C’est autre chose qui les excite, le POUVOIR, être le premier aciériste du monde, être le roi du commerce de luxe, dépasser le concurrent, ou ils sont atteints d’hyperactivité. Ou même, pourquoi serait-ce impossible, proclamer partout l’excellence « FRANCE ». Quant à leur omniscience et omnipotence, on voit bien qu’il leur arrive de se planter. Mittal a cru faire un beau coup en achetant des mines de fer, patatras, la demande baisse, il est obligé de vendre ses cailloux moins cher.
Les entreprises ont besoin de ’trolls’ comme moi, puisque j’étais payé pour faire réaliser des gains de productivité à mon employeur, une très grosse boîte. Et bien payé, et par des gens qui ne sont pas des philanthropes, si la petite tête de piaf qui me tutoies comprend ce que ça veut dire.
oui , c’est bien ce que je dis , tu n’as jamais rien créé par toi même , jamais pris un risque , tu es juste un employé .
notre nation est un frein si tu es en concurrence directe avec des sociétés frontalières ayant des charges à hauteur de 28.8% tandis que nous, nous sommes à 50% !
Créer une entreprise ? Pfff ! la belle blague. J’ai créé des emplois, un peu ; j’en ai beaucoup détruit : c’était mon job. Je croyais que ça servirait à améliorer les conditions de vie des gens au travail. A faire baisser la charge qui pèse sur les travailleurs. Au contraire, ça a servi à faire du profit, ce profit qui nous revient à la gueule : on n’a jamais autant été exploités. « travailler plus pour gagner plus » qu’il disait l’autre cynique.
Qui es tu, toi, kalagan, qui parle comme s’il était un patron ? Et qui n’a rien d’autre à foutre de ses journées, que venir glander et faire le troll ici ? Drôle de « patron » !
Une entreprise ça se crée avec ses travailleurs, même si l’un d’entre eux est ou en a été l’initiateur. Facile, pour celui qui a gagné à euro-millions. Que savent-ils faire, ces gens qui font du fric ? Spolier les autres ! Cela s’apprend dans certains milieux que je ne voudrais surtout pas fréquenter.
Il me semble qu’il n’a pas dit que l’état est inutile, mais que c’est un boulet. Vu ce qu’il coûte, une bonne part du déficit national vient de l’état (président + ministres coûtent 4 fois plus cher que le gvt allemnd pour un peuple plus nombreux), superposition de tas de trucs générés par la (fausse) décentralisation. On ne dirait rien si l’état faisait correctement son boulot. Ce n’est pas le cas. Que l’on m’épargne la liste, celui ou celle qui la demande est un faux derche.
ouarf, passer mes journées ici ; j’ai dû suivre 4 discussions en 3 semaines .... et je peux même le faire en bossant puisque c’est moi le patron ... j’espère qu’un jour tu créeras quelque chose de part toi même et surtout que tu y engageras tes propres deniers , après tu pourras parler de tes expériences .
n’importe qui peut dire ce que tu dis, s’il se la pète : il vient ici, et se met dans la peau d’un entrepreneur.
Je peux dire que j’ai beaucoup créé, comme créent les chercheurs dans les labos de recherche, et avec des budgets au delà de mes possibilités, évidemment. Mais ça, tu ne sais c’est un monde que tu ignores.
N’importe quel misérable dealer peut acheter de la came - il engage ses fonds - et la revendre : il fait du bénef ! Il n’a rien créé, au contraire, il a détruit. Mais ça encore, ça te passe au dessus de la comprenette.
Je respecte tous ceux qui tiennent un discours intelligent ; je méprise les ânes qui s’y croient, cachés derrière leur écran et bâtés de leur ignorance.
tu ne m’as pas répondu à ma justification de mes écrits :
"notre nation est un frein si tu es en concurrence directe avec des
sociétés frontalières ayant des charges à hauteur de 28.8% tandis que
nous, nous sommes à 50%"
quelles solutions peux-tu me donner si la nation ne peux rien pour nous ? moi j’en ai une toute prête ...
Sur les fonctionnaires parce qu’il y a les bêtises débitées pas l’auteur et la réalité. Et cette réalité je l’ai vécu.
J’ai passé en 1974 le concours de technicien des PTT. A la fin de la formation de 9 mois rue Barrault à Paris des recruteurs des entreprises LMT et AOIP venaient pour nous débaucher. Le salaire : le double (eh oui ça gagne très peu un fonctionnaire en début de carrière) et en plus ils dédomageaient les PTT pour la formation et l’engagement de trois ans. Après 8 ans d’une vie parisienne très peu à mon goût retour en province et là terminé le concours interne d’inspecteur ne voulant pas reprendre une dizaine d’années de Paris. 1993 arrive la loi Quilès qui démantèle les PTT et adieux la perspective du concours d’inspecteur des plus de 40 ans (avec nomination sur place dans ce cas) Ayant gardé mon grade de fonctionnaire d’état et refusé les nouvelles classifs, plus aucune possibilité de promo par tableau d’avancement de grade
Marre de tout cela je suis parti en 1999 dans le privé (à TDF) pour faire le même travail (même niveau de recrutement) maintenance pour SFR alors qu’avant c’était pour Orange.
Bilan salaire multiplié par 1,5 (eh oui les fonctionnaires n’ont pas de 13eme mois) et des conditions de travail bien meilleures.
Voilà je n’aime pas raconter ma vie mais entendre de telles conneries sur les fonctionnaires me mets hors de moi.
J’ajoute que j’ai connu des ouvriers d’état aux PTT dont le salaire était < au SMIC Ils touchaient une prime pour compenser.
A l’autre bout de l’échelle le Chef de Centre qui était inspecteur principal et avait 150 gus sous ces ordres ne gagnait même pas le double de moi.
Alors Il rêve ou quoi ce mec ? A moins qu’il n’ait passé le concours et ayant lamentablement échoué il laisse aller toute sa rancœur
@ Aucune retraite anticipée aux ex-PTT c’était 60 ans et 37,5 années de cotis pour ceux nés avant 1951. 55 ans pour le service actif. Pour les réformes Sarkosy c’est comme les autres. Je pense même que cela n’existe pas dans le statut de fonctionnaire. Par contre il y a des cessations progressive d’activité mais le salaire est en rapport.
La retraite PTT est calculée sur les 6 derniers mois. C’est une ou le taux de triche au départ est la plus élevée. Plus de 40% ont une augmentation de grade juste avant de partir.
Les bonifications ????
Ça n’existerai pas ?
Mais alors dans cette superbe entreprise ou se côtoient deux statuts différenciés vous le fonctionnaire n’avez vous pas réclamé le statut de contractuel, comme les nouveaux embauchés ???
D’accord pour la bureaucratie et la rigidité étatique, mais pour le reste cet article est lui-même du gloubiboulga qui mélange torchons et serviettes
Vous devez être un rond-de-cuir vous-même Spartacus
Déjà faudrait arrêter de mélanger les grandes entreprises,les PME et les agriculteurs, les petits et les grands patrons. De même que les sénateurs et les fonctionnaires de base ne sont pas du tout sur le même plan.
Quant à vos délires sur les avantages financiers des fonctionnaires faudra vous faire soigner Spartacus : dans le public pas de CE, pas de participation ni d’intéressement, pas de voitures ou téléphones de fonction, une mutuelle santé indigente ...
Et dans beaucoup de boites du privé avec les RTT on atteint assez facilement 40 jours de congés (plus dans les banques).
Je suis très fier de ce que j’ai réalisé. je ne suis pas « rond de cuir » mais dirigeant fondateur de plusieurs PME.
J’essaye toujours de vérifier par des sources.
J’ai écrit plus de temps de loisir pour les fonctionnaires ...j’en suis confus si vous ne voulez pas le voir, mais c’est vrai par les chiffres INSEE par rapport à l’ensemble des diverses professions.
J’ai parlé d’une retraite scandaleusement différenciée....C’est évident....
Quand aux salaires, les choses se sont inversée ces dernières années, les fonctionnaires à travail égal sont plus payés.
Vos « sources » sont assez approximatives et grossières : - d’abord faire une moyenne
sur l’ensemble des salaires c’est assez grotesque : il faut comparer sur
des métiers comparables. Et là y a pas photo, le Privé paie beaucoup
mieux . Un peu plus haut Simir vous en donne un exemple flagrant. De mon côté j’ai pu comparer personnellement les deux situations.
Je ne sais pas si vos études prennent en compte l’intéressement/participation qui dans certaines entreprises dépasse les 2 mois de salaire par exemple. Un de vos liens fait état de 50h par an, en moyenne, de différence sur les congés (un peu plus d’une semaine) et encore compte-t-elle les « petits arrangements » du genre le lundi de pentecote ou les RTT cadeaux au moment des fêtes (pour les grosses entreprises bien sûr) ?
Bref, vous comparez des bottins téléphoniques, c’est ça que j’appelle une étude rond-de-cuir ; ça a peu de valeur à part vous dire ce que vous voulez entendre. Moi ce n’est pas ma démarche.
Les vrais différences sont effectivement la garantie de l’emploi, et la retraite ; mais sur la retraite là aussi c’est très variable selon les situations, donc c’est très réducteur de faire des généralités.
Moi ce qui me gène dans le Public c’est l’improductivité phénoménale et la non-reconnaissance du mérite : les branleurs sont aussi bien traités que ceux qui bossent.
Remarquez que dans l’article je n’ai pas abordé le salaire volontairement.
Les fonctionnaires ne réagissent jamais en salaire brut de brut. En plus ils l’ignorent contrairement a un dirigeant d’entreprise qui ne parle qu’en brut de brut toutes charges incluses, et jamais en net. Nous ne nous rejoindrons jamais sur la perception de cette thématique.
J’ai abordé dans l’article que des choses simples et clairement « visibles ». Comme les loisirs ou la retraite, plus facilement comparable.
L’intéressement ou la participation sont loin d’être généralisé. Mais je vous accorde que cela existe. Ca existe aussi dans les entreprise de service public.
Merci de reconnaître quelques différences, vous êtes surement la seule sur le fil de discussion.