Payons-nous trop d’impôts ?
"Par l’imposition progressive sur le revenu, le gouvernement prive ses citoyens dont le succès couronne les efforts de leur rémunération pour la donner à ceux qui ne réussissent pas ; il pénalise ainsi l’industriel, l’économie, la compétence et l’efficacité et subventionne l’oisif, le dépensier et l’incapable. En dépouillant l’économe, il tarit la source du capital, entrave les investissements et la création de nouveaux emplois, ralentit les progrès industriels... "
Citation du rapport de la Commission des principes économiques de l’association nationale des industriels américains (1946) faite par John Kenneth Galbraith dans son oeuvre Le Nouvel Etat industriel.
Conformément à l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’impôt constitue une nécessité liée à l’organisation de la vie sociale à laquelle tous les citoyens doivent se soumettre. Cependant, l’Etat, détenteur des prérogatives de puissances publiques se doit de maintenir ses prélèvements obligatoires à un niveau acceptable. Lever des impôts constitue depuis la nuit des temps une pratique fortement impopulaire. De nos jours, les détracteurs de l’Etat régalien diabolisent ce dernier en prétendant qu’il est le prédateur n° 1 des richesses du peuple et que le poids fiscal est par trop déraisonnable dans notre beau pays, les contribuables devant plier l’échine sous le poids des prélèvements obligatoires exercés notamment à la source, c’est-à-dire sur les salaires pendant que d’autres avencent le fait que le poids fiscal pénalise l’économie et la croissance économique. Quoi de plus naturel qu’un large consensus entre partisants d’une baisse des prélèvements obligatoires ?
Pour Arthur B.Laffer, diplômé en sciences économiques de l’université de Munich (Allemagne) et de l’université de Yale, auteur de la fameuse « courbe » qui suggère que la hausse du taux d’imposition marginale peut entraîner une baisse des recettes fiscales est l’auteur du fameux dicton « trop d’impôts tue l’impôt ». Selon lui, le poids fiscal décourage tellement l’activité que les recettes fiscales diminuent à mesure que les taux d’imposition augmentent, ainsi que l’analyse Gilles Raveaud, éconoclaste, dans le Petit Bréviaire des idées reçues en économie. Il va même jusqu’à affirmer que les plus fortunés, dont les ressources subissent de plein fouet les prélèvements obligatoires, décident de moins travailler ou renoncent à travailler, voyant leurs revenus fortemment diminués par les impôts. Ceci aboutit donc à une baisse des ressources étatiques. Force est de constater qu’en réalité, peu d’actifs décident réellement de leurs heures de travail ainsi que les moduler. De plus, le désir de reconnaissance sociale ainsi que la conscience professionnelle et le respect de certaines déontologies limitent fortement la menace décrite par Laffer.
François Bourguignon et Dominique Bureau, dans un rapport de 1999 pour le Conseil d’analyse économique, constatent, paradoxalement à ce que l’on peut communément croire, que les taux moyens d’impposition ne sont pas si élevés que les détracteurs de l’Etat "prédateur" veulent bien le laisser entendre. Ils montrent, ainsi que le rappelle Gilles Raveaud, que pour un couple sans enfant, les taux d’imposition de ceux qui touchent une fois le SMIC sont quasiment les mêmes que ceux qui touchent dix fois plus ! Les premiers voient 25 % de leurs revenus prélevés aux titres de la TVA, CSG et autres cotisations sociales contre 30 % pour les seconds. Le système d’impôts proportionnels permet d’expliquer de tels résultats, le seul exemple français étant l’impôt sur le revenu.
Il convient de signaler que le système français ne prend pas tant que ça aux riches pour donner aux pauvres, le système allemand étant beaucoup plus distributif. Ce sont les classes moyennes, de plus, qui bénéficient le plus des infrastructures collectives mises en place grâce aux impôts. L’image du Français moyen croûlant sous le poids des impôts est donc à relativiser quelque peu. Il convient de souligner le fait que la France, au sein de l’Union européenne, n’arrive que 5e parmi les pays ayant les systèmes fiscaux les plus lourds, loin derrière la triade des pays scandinaves : Suède, Danemark et Finlande, c’est-à-dire trois pays parmis les plus riches et prospères du vieux continent. Haut niveau de prélèvements obligatoires et richesse nationale vont ainsi souvent de pair. En France, l’augmentation progressive des impôts a été rendue obligatoire par l’augmentation des cotisations sociales, notre pays voyant sa population moyenne vieillir inexorablement et les régimes de retraites et de santé par exemple coûtant horriblement chers. Les impôts paient également les fameuses allocations chômages à ceux qui perdent leur emploi, leur permettant ainsi de continuer à consommer. Ce n’est en rien le "trou" de la Sécurité sociale ou une mauvaise organisation étatique qui explique l’augmentatation des prélèvements obligatoires !
Peut-on baisser les prélèvements obligatoires, ainsi que le promet Nicolas Sarkozy ? N’est-ce pas une simple promesse populiste et démagogique ? Una baisse de ces prélèvements conduit inexorablement vers une baisse des ressources étatiques issues de ses dispositions fiscales qui constituent des recettes sûres. Les gains à envisager par rapport à une telle entreprise semblent faibles par rapport à l’importance financière des enjeux. Qui dit baisse des recettes de l’Etat implique baisse des prestations sociales. Ainsi que le dit Gilles Raveaud, "diminuer le taux de prélèvements obligatoires est la chose la plus facile du monde, fournir à la collectivité au moindre coût les services de qualité dont ele a besoin en est une autre."
Pour finir, certains impôts, comme les taxes sur le tabac, pour ne citer que lui, répondent à un objectif économique, social ou environnemental. Baisser les taxes sur le tabac en encouragerait ainsi inévitablement la consommation. Une étude de vie publique.fr démontre qu’il est extrêmement rare que la baisse des impôts accélère suffisamment l’activité économique dans son ensemble pour que l’élargissement de l’assiette compense la baisse des taux d’imposition. Elle cite pour exemple la baisse de la TVA sur les voitures jaunes. Elle conduirait intrinsèquement les acheteurs à préférer les voitures jaunes et ceci augmenterait les recettes de TVA assises sur ces voitures, mais n’augmenterait pas les recettes de TVA totales. Nous ne pouvons vouloir moins d’impôts et plus de policiers dans les rues afin de garantir la sécurité publique. Alors ? Le beurre ou l’argent du beurre ?
67 réactions à cet article
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Votre article est intéressant et recoupe les données que j’ai recueilli.
Il me semble toutefois qu’il faudrait bien séparer les différentes formes d’impôts :
- > L’impot direct d’une part, qui ne compte en France, contrairement à beaucoup de pays industrialisés, que pour 10% des revenus de l’Etat.
- > Les nombreux impôts indirects que l’on peut eux-même subdiviser en taxes (comme la TVA) qui pèsent également sur tout le monde, et en cotisations sociales réservées au monde du travail.
Je pense que ce sont les pourcentages de ces différentes formes de revenu de l’Etat qui différencie les pays entre eux et qui sont à la source de bien des inégalités.
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Bonjour,
Sujet intéressant, vocabulaire trop « dans le moule » : vous gagnerez en clarté à simplifier vos propos.
Soyons clairs pour le coup, et tout à fait dans la lignée du commentaire de Finael :
L’Etat dispose principalement de 5 canaux de ressources que l’on peut simplifier comme suit :
- La TVA (50%)
- L’impôt sur les sociétés (15%)
- L’impôt sur les revenus (15%)
- La TIPP (7,5%)
- Les « divers » (7,5%)Les collectivités territoriales et établissement publics disposent elles aussi de ressources propres (TH, TFB, TB, TP) auxquelles viennent s’ajouter d’autres recettes et les dotations de l’Etat.
L’impît est donc diverse, direct et indirect, mais surtout concentré sur le levier « TVA ».
La TVA a l’avantage de « frapper » suivant la consommation, plus on consomme, plus on paye de TVA, et donc de s’avérer proportionnel... mais pas progressif.
Vauban, déjà, demandait au roi l’instauration d’un impôt républicain progressif sur les revenus : il avait raison. Le problème étant de trouver la « courbe » qui fâche le moins, surtout quand on arrive dans le haut avec de fort taux de pression fiscaux.
Au lieu de focaliser sur un impôt progressif complété par des impôts « proportionnels » ou même par « franchise », les gouvernements ont fait le choix de multiplier les impôts, multipliant ainsi les moyens d’échapper à l’un ou à l’autre quand on connait les dispositifs.
Au lieu d’avoir des règles du jeu clair, on a un système d’une complexité incroyable, tant à la « montée » qu’à la descente :
- L’impôt ne serait pas si mal vécu si l’on savait réellement où l’argent allait et dans quelles proportions.Le problème étant aujourd’hui qu’une bonne part des impôts va à rembourser des intérêts de la dette (l’équivalent de l’IR).
Une autre partie va dans les aides, allègement, déductions et autres subtilités qui bénéficient à certains et pas à d’autres.
Une autre partie va encore dans les frais somptuaires du train de vie de l’état et la prolifération d’élus et de structures.
Bref, le système français est constitué de sédimentation sucessives qui font qu’un système simple succèdant à l’autre crée un système d’une complexité redoutable et ouvre les brèches de l’imposition « à la carte », et surtout à la carte de celui qui connaît les failles.
De la TVA à 5,5% en passant par la case « frais réels » sans oublier les « déductions fiscales », les abattements à l’ISF, les exonérations de droits de succession... le système français s’est renversé pour faire subir au plus grand nombre une assiette d’imposition large et à la minorité la plus aisée, une fenêtre d’imposition plus réduite.
Il n’est pas étonnant alors de voir un célibataire à 1,5 SMIC net/mois payer autant d’impôts qu’une famille à 3 enfants et 4,5 smic net/mois. Politique familiale, choix contre ou pour tel ou tel aide, les prétextes sont toujours bons... mais toujours partiels.
Voilà pourquoi l’impôt est de plus en plus rejeté, et pire encore, devenu injuste, inégal et considéré comme tel.
C’est parce que les règles du jeu sont à géométrie variable que ce système « féodal » est dangereux. Mais combien sommes nous à en être conscient et plus encore, combien d’élus seraient capables d’y porter atteinte ?
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Rage,
pour une fois je suis entierement d’accord avec vous.
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Trop pour un fonctionnement normal d’une grande puissance comme la France.
Avant tout,rappelons que le budget de l’Etat c’est 40% de masse salariale et des crédits pour financer les salaires des fonctionnaires et des crédits remboursés en impôts,taxes ou réductions d’avantages sociaux pour les citoyens du privé.
Peut-on dans ce pays réduire le nombre de fonctionnaire et améliorer la qualité du service public ?
Ensuite,trops de structures ont été créés (nationale,régionales,départementales) avec trops de taxes ,qui ne menent à pas grand chose,quand un regroupement suffit afin de réduire les couts et améliorer la productivité et la qualité du service.
Prenons au niveau régionale,l’exemple de JP Huchon et sa femme qui se faisait « payer » par chaque société qui signé avec la Région dont le président n’est autre que JP Huchon.
De droite mais de gauche,ces magouilles ne sont pas acceptables et cela représente quand même un impôt supplémentaire que paie le contribuable et des projets financés par le crédit et donc l’impôt.
Si Nicolas Sarkozy créé le Grand Paris,nous aurons une meilleure gestion des projets et il n’existera plus de correlation entre égos de président de conseil général,regional,maire....qui n’apporte à ce jour que bureaucratie,taxes,détournement de fond.........
A ce titre,il suffit de regarder le nombre de travaux dans des villes qui ne font qu’apporter emboutaillages,pollution,dégradation des conditions de libre circulation..........
Si on regarde objectivement depuis mai 1981 ce que les hausses d’impôts ont apportés à la société française on comprend difficilement que la misère sociale s’est répandu à vitesse grand V,alors,que l’impôt est normalement un outil de redistribution
Il conviendrait d’harmoniser et de ne pas hésiter à flexibiliser le status des fonctionnaires ,voir de procéder à des plans sociaux pour réduire le poid de la dette que représente trop de fonctionnaire et qui engendre de la misère en France car quand un budget part à hauteur de 40% dans la masse salariale,l’outil de redistribution ne fonctionne que dans un sens,celui des fonctionnaires et non de l’ensemble des français
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désolé mon commentaire n’a aucun rapport avec le sujet de l’article.
plus on vous lit lerma plus j’ai l’impression que nous ne vivons pas dans le même monde : vous et NS d’un coté et tout le monde d’un autre.
votre monde n’est remplis que de fonctionnaires, chômeurs, réseaux mafieux, profitant tous directement de votre argent, et tout ca a cause de gouvernements socialiste ( chirac pendant 2 septennats ).
quel que soit le sujet de vos commentaire on retrouve les même bouc-émissaires des problèmes de la France, aucune vraie réflexion, rien que du vent et des propos de quelqu’un qui ne sait visiblement pas remis des années mitterrand (loin de moi l’idée de dire que ce fut un bon président).
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@lerma : « A ce titre,il suffit de regarder le nombre de travaux dans des villes qui ne font qu’apporter emboutaillages,pollution,dégradation des conditions de libre circulation.......... »
Il faut savoir ce qu’on veut : Le beurre, et l’argent du beurre ?!?! Trouvez la solution pour faire des changements sans perturber un état existant, déposez un brevet, et vous serrez sans doute le nouvel homme riche de cette planete. ...
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Lerma, je pense définitivement que tu ne gagnes pas à être connu... Toujours cette rengaine sur les fonctionnaires : tu veux les diminuer, voire les éliminer (?). Mais sais-tu que eux aussi consomment, qu’ils participent à la vie économique. Dans ma ville, quand une caserne s’est vidé de tout son régiment pour une autre ville, les 1er à pleurer c’était les commerçants. Ce sont aussi les 1ers à dire qu’il y a trop de fonctionnaire. Sacré paradoxe heiiiiin !!! Alors cruel dilemme : on tranche dans les effectifs des fonctionnaires, mais on veut toujours plus de sécurité, des meilleurs soins gratos si possible, des plages d’ouverture élargies etc etc...
Bref, on veut que tout soit gratuit, mais on ne veut surtout pas payer...
Belle mentalité d’irresponsable !!!
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Oula, voila un commentaire bien senti qui a deplu ! he bien tant pis, je votre pour et rajoute mon grain de sel :
Oui, on paye trop d’impot en regard de la qualite du service rendu et du cout de ces memes services dans les administrations etrangeres.
Rappelons que dans la tres anglo-saxonne Suisse, le statut de fonctionnaire n’existe pas
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Dans toutes choses il y a ceux qui parlent sur l’abstrait et les chiffres, generalement pour leur faire dire ce qu’ils souhaitent entendre a savoir : tout va tres bien madame la marquise, surtout ne changeons. Et ceux-la ont interet pecunier ou par ideologie et psycho-rigidite a ce que rien ne change... et tant pis si ca signifie pour certains de leurs concitoyen le blocage et le desespoir de ne rine pourvoir entreprendre par faute de liberte.
Et puis il y a ceux qui vivent le reel et comparent les environnement d’exercice de leur activite et se rendent comptent que partout ou il est facile d’embaucher et de licencier, ou les impots sont justes, leurs activite a interet a s’installer.
Raison pour laquelle je cree en ce moment meme une filiale de ma firme en Suisse ou je m’embaucherai. Bien sur tout le monde ne peut le faire, bien sur la France reste attractive puisqu’elle possede des infrastructure (tout l’impot n’est pas gaspille qd meme) et que de toutes facon, les multinationales qui s’installent en France delocalisent leurs benefices - Luxembourg, Jersey et je ne sais ou - tout en touchant parfois des aides a l’implantation et les conseils fiscaux ... du fisc lui-meme. Alors bien sur que dans ces conditions, la France garde une part d’attractivite mais encore faut avoir enleve ses oeilleres ideologiques pour bien comprendre les raisons de cette attractivite.
La question qu’aurait du poser l’auteur n’est pas ’paye-t-on trop d’impot’ mais ’paye-t-on trop d’impot en comparaison des autres pays europeens dans une economie ouverte ou chacun est libre de mettre en concurrence les entreprises et leurs produits’.
Et la pour repondre a cette question, il faut comprendre qu’en retour de cette concurrence, les entreprises mettent en concurrence les territoires d’exercice de leur activite, leurs charges, taxes et conditions d’embauche
Et la oui, clairement, on paye trop d’impots en France.
Et que ceux qui nient ce constat creent donc leur entreprise et comparent avec d’autres pays europeens.
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@Stephane Klein qui nous dit : ...Rappelons que dans la tres anglo-saxonne Suisse, le statut de fonctionnaire n’existe pas
Vous nous dites une énorme connerie et même un mensonge. Il y a en Suisse 3 type de fonctionnaires : fonctionnaire fédéraux, fonctionnaires cantonaux (les plus nombreux) et fonctionnaire communaux. Tous, absolument tous ont un statut de fonctionnaire. je connais bien la Suisse, pour y avoir travaillé un certain temps.
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Stéphane Klein,
j’ai créé mon entreprise et je donne des éléments clairs, mais qui vont à l’encontre des idées reçues, personne ne répond.
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@Stephane Klein :
@Spartacus1 :
« Rappelons que dans la tres anglo-saxonne Suisse, le statut de fonctionnaire n’existe pas »
Très anglo-saxonne Suisse ??? Je vous laisse la responsabilité de vos propos. S’agissant du statut des fonctionnaires, en Suisse la statut de « fonctionnaire fédéral » (fonctionnaires de l’état fédéral) a été aboli en 1991 :
« Au lieu d’être nommés pour une période de quatre ans, les quelque 120 000 fonctionnaires fédéraux, Poste et CFF compris, deviendront des employés soumis au droit public. Les rapports de travail seront résiliables en tout temps. » (note : CFF : Chemins de Fer Fédéraux).
Au niveau cantonal, la plupart des cantons ont également abrogé ce statut, notamment en Suisse alémanique. Idem au niveau des communes où la plupart ont abrogé ce statut, surtout en Suisse alémanique.
@Spartacus1 :
Affirmation de Spartacus1, s’agissant des fonctionnaires en Suisse :
« Tous, absolument tous ont un statut de fonctionnaire. je connais bien la Suisse, pour y avoir travaillé un certain temps. »
Votre affirmation est donc tout à fait inexacte. Il ne suffit pas d’avoir travaillé « un certain temps » en Suisse pour bien connaître ce pays, il faut s’intéresser à sa vie politique. Il faudra donc revenir en Suisse pour constater que ce pays est beaucoup plus dynamique que vous ne l’imaginez !
Très Cordialement !
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Date de l’abolition du statut de fonctionnaire fédéral en Suisse :
+++ Il n’a pas été aboli en 1991 mais en 2001 ... !!! +++
Mes excuses !!!
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Bien, bien... c’est bien de mettre une question dans le titre de l’article mais ça serait encore mieux d’y répondre !
L’article fini par : « Nous ne pouvons vouloir moins d’impôts et plus de policiers dans les rues afin de garantir la sécurité publique. » Pas sûr que ce soit le rêve le mieux partagé de France.
Au pire on peut tout privatiser et ne garder que la police la justice et l’armée au cas où ça râle, et les Lermas vivront enfin dans un monde qui leur ressemble !
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Il est aisé de dire que nous payons moins ou plus d’impôts que tel ou tel pays, mais aux impôts s’ajoutent un fort taux de prélèvements sociaux qui, pour certains, n’existent pas dans ces pays là ou, s’il existent, font partie de l’impôt. En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de moins travailler car ces prélèvements sociaux ajoutés aux impôts font que je n’ai absolument aucun intérêt à travailler autant que je travaillais il y a 10 ans. En l’espace de 13 ans, j’ai vu pour un chiffre d’affaire équivalent, mon pouvoir d’achat diminuer de près de 30% à cause de cette augmentation constante à la fois des impôts et des charges. Si cela continue, j’irai travailler dans un autre pays. Payer des impôts et des charges sociales, oui. Payer pour un système qui dépense ces ressources n’importe comment, non.
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« En l’espace de 13 ans, j’ai vu ... mon pouvoir d’achat diminuer de près de 30% à cause de cette augmentation constante à la fois des impôts et des charges. »
Je ne suis pas travailleur indépendant, je suis seulement salarié, mais le constat est le même : salaire qui n’augmente pas et pouvoir d’achat en baisse d’environ 30% aussi... Le problème n’est pas le montant de l’impot, mais plutôt la façon dont il est utilisé. Et là les politiques sont totalement coupables de cette gabegie. Ca ne me dérange pas de payer 2000 euros par an d’impots sur le revenu si je sais qu’ils vont être redistribué à l’ensemble de la population, ça me dérange plus s’ils servent à payer tel ou tel pot de vin. Et ce n’est pas diminuant le montant de mes impôts que les pots de vin vont diminuer, c’est evident !!
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le pouvoir d’achat en baisse c’est pour moi à cause du passage a l’euro, on paye en général 30% de plus pour la même chose qu’avant mais comme c’est en euro cela se voit moins mais une baguette de pain, essence, bref tout les consommables utilisés au quotidien sont concernés.
et dans l’autre sens puisque tout les décideurs du passage a l’euro on clamé qu’il n’y aurait pas de hausse des prix a ce changement et bien il n’y a eu aucune augmentation des salaires dans le même mouvemement, et bien cela fait une baisse directe du pouvoir d’achat.
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Bathsheaba,
vous donnez des chiffres, vous dites que vous êtes travailleur indépendant. Mais pour vraiment débattre il faudrait en savoir plus :
Quel est votre statut, votre régime fiscal, votre régime de TVA par exemple ?
Quelle est votre profession, votre baisse de pouvoir d’achat est-elle due uniquement aux prélèvements et taxes ou à l’augmentation de vos charges d’exploitation ?
Sans ces informations il m’apparait un peu difficile de discuter.
Cdt
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@Bathsheaba qui nous dit : ,,,En l’espace de 13 ans, j’ai vu pour un chiffre d’affaire équivalent, mon pouvoir d’achat diminuer de près de 30% à cause de cette augmentation constante à la fois des impôts et des charges.
Rappelez-moi, durant toute cette période, qui était au pouvoir ? N’était-ce pas pas un homme de droite, J.Chirac, membre du RPR puis de l’UMP ? Toujours dans cette période, un certain N. Sarkozy n’a-t-il pas pas été plus de 7 ans ministre, dont 2 ans comme ministre du budget et près d’une année comme ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie ?
Pourquoi voudriez-vous que les choses changent alors que c’est toujours les mêmes (ou leurs copains) qui sont au pouvoir ?
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Tiens mon commentaire part dans le négatif.
étrange, j’ai dit une connerie ?
je demandais juste à Bathsheaba quelle était son régime fiscal micro entreprise ou réel simplifié ?
Sans cet élément, impossible de discuter.
et dans cet baisse de pouvoir d’achat y a-t-il augmentation des charges d’exploitation ? Et cette augmentation a-t-elle pu être compensée par les produits d’exploitation ?
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Le pouvoir d’achat en baisse, que de vastes catégories des classes moyennes ou même aisées constatent depuis une quinzaine d’années n’est pas la faute à l’impôt mais à la stagnation des salaires.
Si j’en crois les statistiques, j’appartiens aux 10% de Français les mieux payés, et je ne trouve pas que 15% d’impôts sur le revenu soient monstrueux, même si le budget de l’Etat pourrait être nettement mieux géré. En GB ou aux USA je ne paierais pas moins, certainement même plus. Ce sont les très gros salaires avec avantages modulables style stock-options qui sont favorisés là-bas.
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Au sein de ce très vaste sujet n’y-a-t-il pas trois problèmes bien distincts :
- La détermination de l’impôt
- L’utilisation qui en est faite...
- Le périmètre des besoins à financer et la douloureuse afférente...Ne convient-il pas de partir de ce dernier point ?
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Il y a effectivement énormément de sujet derrière le mot « impôt » : la quantité de dépense publique, mais également sa nature, son taux de financement par l’impôt et le déficit budgétaire, l’assiette de prélèvement et la redistribution, etc, etc, ... Cela a donné de la matière à la rédaction de quelques centaines d’ouvrages, parmi lesquels je recommande encore une fois « L’histoire de l’impôt » de G. Ardant.
Parmi tous ces sujets, il y en a un qui est un peu plus d’actualité : le lien entre taux de prélèvement et compétitivité. C’est un sujet un peu vicieux, puisque l’optimum pour chaque pays dépend du comportement des autres, comme dans tous les problèmes de Nash. Il y a en particulier un optimum local qui n’est pas un optimum global : supprimer tout impôt. Mais évidemment, on revient un peu au paléolithique.
Je suis toujours surpris du fait que beaucoup clament que la compétitivité française est insuffisante à cause des impôts trop lourds et des 35h, alors que la France est le pays de l’OCDE accueillant en proportion le plus d’investissements étrangers. Et si les 35h avaient vraiment conduit à une baisse de productivité de 10% par rapport aux 39 heures, pourquoi alors n’est-ce pas un problème que l’euro se soit apprécié en 4 ans de 30% par rapport au dollar, ce qui diminue d’autant la compétitivité de la valeur ajoutée française hors zone euro ?
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Merci de ce commentaire constructif et des ouvertures qu’il suggère.
Un début de réponse à votre remarque pertinente quant au hiatus entre l’attractivité française et le manque à gagner de productivité lié aux fameuses 35 heures, ne serait-il pas le recours objectif à des expédients sociaux de la part des PME, c’est à dire maquillage des heures supplémentaires en primes, ou plus drastiquement travail au noir ?
Par ailleurs le lien, très intéressant dans son principe, entre taux de prélèvement et compétitivité ne gagnerait-il pas à être corrélé par d’autres données macroéconomiques telles que le poids de la dépense publique (incluant la charge de la dette ?) ?
Cdt
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Ouh la la...
Si j’en crois M. Lerma (quel drôle de nom !), la qualité du service public est insuffisante.
Plutôt paradoxal : si on veut augmenter la qualité du service public (par exemple avec plus d’enseignants dans les zones difficiles, une médecine à disposition du plus grand nombre et pas à une heure de route, ou encore la possibilité pour tout un chacun de se balader en ville sans se faire agresser), ne faut-il pas un peu d’impôt à redistribuer et un peu de fonctionnaires ou assimilés pour faire tourner la boutique ? Non ?
(Au fait, merci à tous ceux qui pensent encore qu’écrire un français correct n’est pas has been...)
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Arcturus, lerma est peut-être le verlan de Mahler... Qui sait ? Mais pour une fois, il n’a pas tout à fait tort, notamment sur deux points :
« »le budget de l’Etat c’est 40% de masse salariale et des crédits pour financer les salaires des fonctionnaires et des crédits remboursés en impôts, taxes ou réductions d’avantages sociaux pour les citoyens du privé« »
et
« »Ensuite, trop de structures ont été créés (nationale, régionales, départementales) avec trop de taxes ,qui ne mènent à pas grand chose, quand un regroupement suffit afin de réduire les coûts et améliorer la productivité et la qualité du service".
Voir plus loin mon autre commentaire.
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Article interessant. Attention toutefois a ce que l’on appelle impot. A titre d’exemple l’impot sur le revenu que l’on pourrait qualifier de relativement bas, ne l’est en fait pas du tout quand on rajoute les prelevements sociaux et autres « charges patronales » qui sont payees au final par le salarie (en manque a gagner de salaire). Si l’on fait le ratio de l’imposition en partant du salaire avant charges patronales et autres charges salariare, on se retrouve plus a une imposition de l’ordre de 50% pour des salaire dit aises (mais pas exuberants). A cela, il faut ajouter la TVA. Disons qu’un tiers de ce qui reste parte dans le loyer, un autre dixieme dans l’epargne (les deux n’etant pas taxes), on se retrouve avec un taux d’imposition de l’ordre de 55% (TVA moyennee a 15%). On est loin des 30% de l’article.
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La question que nous avons le droit de nous poser en tant que citoyen français,comme se la pose le 1er ministre est de savoir si dans ce pays,nous pouvons parler des fonctionnaires.
La réponse est oui.
Peut-on améliorer la qualité du service ?
Productivité + disponibilité = qualité du service
La productivité amélioré du fonctionnaire et de sa disponibilité doivent etre améliorer afin d’avoir une meilleure qualité du service.
Vous parlez de sécurité,alors ils convient de chasser de la police et de la gendarmerie les fonctionnaires qui travaillent en parallèle dans la sécurité privée ! (secret de polichinelle)
Ensuite,concernant les enseignants,avec les horaires et les vacances,ils ont 2 ou 3 métiers dans le privé en parallèle (secret de polichinelle)
Sur ces points,j’en ai connu beaucoup et nous sommes en France (peut etre pas vous ?) beaucoup à en connaitre
Les ignorer c’est porter atteinte à l’intégrité du service public,au sens ou nous devrions l’avoir ,c’est à dire de grande qualité.
Pour mon nom,LERMA,oui,je sais,c’est pas français comme nom...
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encore des idées toutes faites,
comme je ne connais personne dans la police, je ne pourrait donc pas réfuter les arguments sur la police : je ne parle que de ce que je connais.
ma femme étant professeur je peux donc donner mon avis dessus. les professeurs ne s’arrêtent pas de travailler au moment ou la cloche de l’école sonne, il y a une masse de travail a coté pour préparer les cours (tu ne crois quand même pas que les professeur arrivent en classes sans savoir de quoi il vont parler, et surtout il n’ont pas les même classes, différents niveaux qui n’évoluent pas de la même façon, il y a également la chose que l’on oubli (volontairement) la correction des copies.
pour les horaire a proprement parler, cela équivaut à un 35 heures dans le privé (et dans le privée j’en vois des personnes qui donnent l’impression de travailler, toujours a écrire des mail et en réunion mais je ne généraliserait pas, cela se réduit à certains individus)
bon et par dessus tout cela il y a la non reconnaissance de leur travail , a cause des fausses idées qui courent sur eux, alors que la plupart des professeurs (la totalité de ceux que j’ai rencontré) font ce travail par vocation, cela se ressent vraiment quand ils parlent de leur élèves.
donc il faut peu être arrêté de s’en prendre au prof avec pour seule image ce que l’on montre au jt de TF1, essaye de réfléchir plutôt que de repeter ce que te dit une seule source « d’information ».
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Pour étayer le débat, j’ai calculé le montant total des prélèvements sur l’année 2006 de mon activité d’indépendant en informatique : 73% du CA s’envole au paradis étatique. En gros : 38% charges sociales, 15% impôt sur le revenu, 20% en TVA.
Donc quand je facture 100€ à un particulier ou une entreprise, il m’en reste 27 pour moi. Il faut que je trouve les clients et réussisse au moins 2 interventions par jour pour gagner le smic, et encore sans congés. C’est la preuve que quelquechose ne tourne pas rond non ? Comment voulez vous lancer des activités dans ces conditions ?
Je trouve cela plus révélateur que des comparaisons internationales de taux, très difficles à réaliser.
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Non, vous mélangez ! 38% de charges sociales c’est une rémunération différée. Lisez mon post à Arcturus, et celui à l’auteur.
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Les cotisations maladie (pour le remboursement des soins), incapacité temporaire (arrêt de travail) ou permanente (invalidité), décès ou accident de travail, c’est de la rémunération différée ?
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Donino,
démonstration fausse car vous faites porter vos chiffres sur 100€. Si vous ne dégagez que l’équivalent d’un smic, l’impôt sur le revenu ne s’applique pas, donc exit les 15% par exemple.
Même réponse qu’à Bathsheaba plus haut.
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Le raisonnement est d’autant plus faux qu’en fait si votre activité est soumise à la tva, votre comptabilité est tenue en HT. Donc en admettant que vous n’ayez aucune charges d’exploitation vous devrez en fait calculer vos charges sociales et votre IR sur la base de 83,61€. Donc vous vous acquitterez de 44,31€ d’impots et cotisations. il vous reste donc 39,30 €.
Si vous avez commis cette erreur de bonne foi, je vous incite à suivre une formation en gestion, ce qui vous évitera d’aller droit dans le mur.
Cdt
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Autre erreur, parler du smic. En effet, et à moins d’être nul en gestion, si l’entrepreneur individuel ou le travailleur indépendant se dégage un prélèvement de 1050€ par mois par exemple cela ne correspond pas à un salaire net de 1050€. En effet, un salarié devra ôter de ses 1050€, par exemple, le coût de son véhicule (remboursement du crédit, assurance, entretien, carburant...). Pour le travailleur indépendant cela rentrera dans ses charges d’exploitations, comme par exemple son repas du midi, une partie de son loyer si le siège de son activité est à son domicile, sa facture de téléphone, une partie de sa facture d’électricité. Comme il y a dans ce cas confusion du patrimoine personnel et professionnel, il n’aura aucune difficulté à utiliser ses outils de production à des fins personnels. Etc, etc....
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Masuyer,
je ne doute pas de votre bonne foi dans vos réponses. Toutefois, il semble que vous n’ayez pas bien compris. J’ai dit que j’avais calculé le montant de mes prélèvements obligatoires 2006 et que je les ai rapprochés de mon chiffre d’affaires, et que le résultat me donne 73%. Point barre, il n’y a pas à contester c’est factuel. Pour le rapprochement avec le SMIC et les 100€ l’IR étant proportionnel le taux global change un peu c’est évident. Ceci dit à ma connaissance un célibataire gagnant le SMIC paye un IR, contrairement à ce que vous semblez suggérer.
Par ailleurs, pour les frais de gestion, vous semblez croire que parce qu’ils sont des frais de gestion c’est « gratuit ». Et bien non, quand on est entrepreneur individuel et que l’on a des frais, il ne faut pas se contenter de faire une note de frais à sa direction ou son administration, il faut surtout arriver à les payer avec sa propre activité. Aussi incroyable que cela puisse vous paraître. Alors même avec 400€/jour en prenant quatre semaines de vacances, au final il me reste environ 1500€ chaque mois. Sans congés payés, sans RTT, sans assurance chômage, sans aucune garantie de type CDI. Mais c’est sans doute déjà trop à votre goût ? Les méchants indépendants n’ont qu’à payer c’est leur choix. Ok, je voulais simplement signaler à la communauté que quelquechose ne tournait pas rond.
Apparemment c’est le rapprochement avec le SMIC qui vous a « choqué », OK le raccourci est rapide et comparer un SMIC salarié avec un net d’indépendant ,n’est pas chose simple je suis d’accord. Il s’agit de donner des ordres d’idée que finalement peu de personnes connaissent tant qu’elles n’y ont pas été confrontées.
Encore une fois je ne doute pas de votre volonté de bien faire dans vos réponses, mais vous semblez plus ou moins contester le fait que les charges étouffent l’économie des petits entrepreneurs.
- vous semblez bien loin des réalités vécues par certains de vos concitoyens
- il est absolument impossible que vous soyez vous même entrepreneur individuel ou que vous ayez exercé un jour ce type d’activité (en activité principale bien sûr). Vous contesterez peut être cela en inventant des choses. Croyez moi : prenez le risque, essayez un jour, et là vous changerez complétement de point de vue dans les forums.A+
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JL, non je ne mélange pas désolé. Qui est capable d’affirmer qu’il détient la vérité, et que 38% est une somme juste au regard de la protection sociale ? Il faut faire le maximum pour la solidarité et faire avancer la société dans le bon sens je suis d’accord. Mais au delà d’un certain point, on asphyxie ceux qui dynamisent l’économie et donc la source de cette solidarité, c’est cela que j’essaie de faire comprendre.
Je rappelle que je parlais de 38% dans mon cas d’indépendant, mais pour ceux qui l’ignorent, dans le cas d’un salarié, 62.8% du salaire est prélevé en charges salariales et patronales. Par comparaison au royaume uni c’est 17.8% (sources 2006 : Corporate & consulting Technolgy CCT SA), auquel il faut ajouter environ 250€/mois d’assurance santé. On ne peut pourtant pas dire qu’il s’agit d’un pays du tiers monde ?? Je ne veux pas porter de jugement de valeur, mais l’écart est trop énorme pour ne pas s’interroger sur ce que devrait être le « juste prix » de la protection sociale.
Un paiement différé solidaire oui, une asphyxie aveugle et absolument impossible à remettre en question non.
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Donino,
raté, je suis entreprenur individuel.
Vous arrivez à 73% en ajoutant la TVA. Or une comptabilité d’entreprise (même individuelle) se tient en HT à moins d’être sous le régime de la micro entreprise, mais dans quel cas vos cotisations seraient calculées autrement.
Je ne connais pas votre statut fiscal, mais je suppose que vous payez vos cotisations sociales et votre impôt sur le revenu au titre du BIC à partir du compte de résultat (exprimé comme toute votre comptabilité en HT).
Vos cotisations sociales représentent dans votre cas 38% de votre résultat bénéficiaire (dans le mien 43%, mon secteur d’activité étant touché par un taux d’accident du travail plus élevé que le votre). 15% pour l’IR, là je suis d’accord. Mais pour la TVA, vous n’êtes que collecteur.
Votre taux de retenue est de 53% (cotisations sociales+IR) de votre résultat bénéficiaire HT.
Ce qui m’a choqué est plus cette addition de la TVA qui est mensongère.
Maintenant rien ne vous empêche de reprendre une activité salariée.
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Masuyer,
Comme vous vous en doutez, je ne crois pas une seconde l’histoire de l’entrepreneur individuel. « Mais pour la TVA, vous n’êtes que collecteur » Alors là c’est extraordinaire. Sous cet angle là, je ne suis que « collecteur » des charges sociales également, et également « collecteur » de l’IR... Bien évidemment je comprends qu’une compta s’entend toujours HT. Et alors ? la TVA n’est donc plus un impôt, nous n’avons plus le droit de l’inclure dans un calcul de pression fiscale ?? A mon avis, vous ne voyez que l’aspect de facturation B2B, dans lesquels on parle toujours HT, et là on est à peu près d’accord. Mais dés que vous travaillez avec des particuliers, on ne parle plus qu’en TTC, et comme un indépendant en services n’a presque rien en TVA déductible, la TVA frappe de plein fouet le gain. « Maintenant rien ne vous empêche de reprendre une activité salariée » : hors de propos, j’ai quand même le droit de signaler sur un forum qu’à mon sens la fiscalité française ne permet pas à un indépendant de bien gagner sa vie sans tricher. Libre à vous de penser le contraire et que tout va bien au pays des bisounours... A+
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Dans l’exemple réducteur des voitures jaunes, il est évident qu’une baisse fiscale sur celles-ci s’effectuera au détriment des voitures rouges, des vertes etc. C’est le bon vieux principe des vases communicants. En revanche, une baisse importante de la fiscalité sur les produits pétroliers aurait un tout autre impact, indirect celui-là. Les automobilistes feraient plus de kilomètres, entraînant un changement de véhicules plus fréquent, des révisions plus rapprochées, des changements de pièces, pneumatiques ou autres plus nombreux... En pouvant se déplacer plus facilement, cela aurait également pour effet de relancer l’économie touristique. Je n’ai pas la preuve mathématique que les rentrées fiscales induites compenseraient la baisse de TIPP consentie, mais je suis certain qu’un litre d’essence à cinq euros tuerait irrémédiablement l’économie nationale.
L’impôt tue l’impôt.
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Pas forcément d’accord.
Le carburant est beaucoup moins cher aux Etats-Unis, ce qui n’empêche pas GM et Ford d’avoir de gros problèmes, ni qu’on voie énormément de poubelles sur les routes.
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Vous avez raison, à ceci prêt. Ceux qui n’ont pas d’argent aux USA roulent effectivement dans des poubelles. En France, ceux qui n’ont pas d’argent ne roulent dans rien. Aux USA, un foyer disposant de 4 ou 5 véhicules est courant. En France, on commence à voir du « Time Sharing » voiture. Les équimetiers se portent plutôt bien, il suffit de regarder les résultats de Bridgestone. Quant à Ford et GM, ce sont simplement les effets de la concurrence, et si j’en crois les résultats de GM, ca ne va pas si mal : Mardi 31 juillet 2007, 15h46 Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a publié mardi un bénéfice bien supérieur aux attentes au deuxième trimestre, ayant gagné en rentabilité dans l’automobile grâce à sa restructuration en cours en Amérique du nord.
Le bénéfice net s’est établi à 891 millions de dollars, à comparer avec une perte nette de 3,4 milliards au 2e trimestre 2006. cdlt
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En quoi est-ce positif qu’il y ait des foyers avec 4 ou 5 voitures ?
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Si vous avez suivi, ce dont je ne doute pas, nous parlons de rentrées fiscales, et non du bienfondé de posséder 5 voitures, 2 avions... cdlt
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il faut pousser le principe de vases communicants plus loin. Essence moins chère donc transport moins chère, délocalisation de la production plus rentable, augmentation du chômage donc augmentation des cotisations UNEDIC, augmentation du trafic routier (notamment des camions qui usent les routes beaucoup plus rapidement) donc nécessité de trouver plus de ressources pour entretenir les routes, augmentation de la pollution qui entraine d’autres couts (sanitaires par exemple).
C’est une autre façon de voir, non ?
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1 - Ce n’est pas les taux de l’IR qui sont trop élevés, c’est la rémunération du travail qui est trop faible. Tout le monde devrait pouvoir être assujetti à l’IR, pour être un citoyen à part entière.
2 - Si ceux qui gagnent beaucoup sont découragés par l’imposition, la belle affaire ! Ça laissera le champ libre à d’autres. Il n’y a pas des millions d’Edouard aux mains d’argent dont l’économie ne saurait se passer. Si ceux qui gagnent trop lèvent le pied, cela leur fera du bien, et aux autres aussi. Dans ce monde de compétition, ce ne sont pas les aspirants champions qui manquent.
3 - La masse totale des recettes fiscales est à mesurer à l’aune des besoins de l’état, alors que la répartition des contributions est affaire de justice sociale. Mélanger les deux serait commettre une faute si la question globale ne relevait pas d’un choix de société.
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Une remarque sur le texte : l’auteur écrit « »les régimes de retraites et de santé par exemple coûtant horriblement chers« ». Et : « »Les impôts paient également les fameuses allocations chômages« ».
Désolé, Les impôts ne paient ni les allocations de chômage, ni les régimes de retraite, ni les soins de santé. Là encore vous mélangez les genres. Ces « dépenses » sont la contrepartie des recettes des caisses idoines. Ces recettes sont prélevées sur la rémunération du travail due aux salariés.
Sur ce sujet, nombre de retraités de professions libérales ont préféré investir dans l’immobilier plutôt que dans des caisses complémentaires. Ils sont malvenus de jalouser les salariés retraités de la fonction publique ou du secteur privé qui ont cotisé eux, conventions collectives obligeaient, à des caisses complémentaires.
Cet amalgame entre impôts et prélèvements sociaux est récupéré par le Medef pour supprimer ces prélèvements obligatoires afin de faire baisser le coût du travail.
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Globalement OK, à ceci près que, pour pouvoir bénéficier de la solidarité nationale chacun DEVRAIT être soumis à l’IR (pour 100 euros par an et par exonéré, soit 8 par mois, ça ferait entre 2,5 et 3 milliards d’euros de budget en plus...). Je n’ai rien contre la fraternité, bien au contraire, mais elle vient après l’égalité dans notre chère devise nationale. Pourquoi ce sont toujours les mêmes qui ont le devoir de payer ?
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Artctarus vous demandez : « »Les cotisations maladie (pour le remboursement des soins), incapacité temporaire (arrêt de travail) ou permanente (invalidité), décès ou accident de travail, c’est de la rémunération différée ?« »
Evidemment ! Le discours dominant crée l’amalgame sous l’expression « prélèvements obligatoires » entre impôts et cotisations sociales. C’est comme si vous confondiez vos primes d’assurance auto avec votre taxe foncière !
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Je n’ai pas bien compris...
Si je suis d’accord pour dire que les cotisations retraite font référence à une rémunération différée, je ne suis pas d’accord pour la prévoyance.
En quoi votre réponse peut-elle satisfaire ?
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...peut-elle me satisfaire ? (oups)
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Actarus, peut-être faut-il préciser de quel point de vue l’on se place : employeur ou salarié.
Les salariés bénéficient, de l’assurance maladie, c’est un ’avantage acquis’. Mais il faut bien que quelqu’un paye. C’est pour cela qu’un pourcentage de leurs salaires est versé à la Caisse d’assurance maladie.
Imaginons que demain on abolisse l’assurance maladie : pour être juste, il faudrait verser aux salariés cette somme que l’on ne verserait plus aux caisses d’AM, afin qu’ils l’utilisent pour se soigner.
Un peu comme si vous décidiez de ne plus payer votre assurance auto : en cas de pépins il vous faudrait payer de votre poche.
Maintenant, si ce gvt décide que les salariés malades peuvent crever s’ils n’ont pas d’argent pour payer le toubib et les médocs, j’imagine que ça fera du bruit. Et pas seulement chez les salariés : les médecins et les labos pharmaceutique seront aussi de la partie.
Cela va mieux comme ça ? Parce que j’ai un peu l’impression que vous vous foutez de moi : même un enfant comprendrait.
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Je crois effectivement que l’auteur oublie d’inclure les cotisations sociales (salariales et patronales).
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Effectivemment vous avez raison. J’ai publié l’article un peu trop vite en ayant oublié de citer un certain nombres de concepts juridico économique et j’ai été plutôt évasif sur certaines parties de l’articles. Concernant le titre de l’article, c’était relativement volontaire qu’il soit ambigûe. Je voulais que l’on se pose les deux questions : payons trops d’impôts différents ou bien subissons nous un poids fiscal trop important. Je n’ai pas tout abordé par crainte de rédiger un véritable pavé.
Merci à tous pour ces commentaires constructifs j’en tiendrais compte pour la prochaine fois !
Cordialement
C.D.G.D.P.
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« Vous parlez de sécurité,alors ils convient de chasser de la police et de la gendarmerie les fonctionnaires qui travaillent en parallèle dans la sécurité privée ! (secret de polichinelle »
Sans oublier les fonctionnaires qui travaillent en complément de leur retraite après avoir défendus les régimes spéciaux.
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« Sans oublier les fonctionnaires qui travaillent en complément de leur retraite après avoir défendus les régimes spéciaux »
Vous voulez sans doute parler des conducteurs de TGV qui prennent leur retraite ( 2000euros) à 55 ans en raison de la pénibilité du travail et qui s’en vont ensuite continuer à conduire des trains à l’étranger (c’est beaucoup moinspénible là-bas, c’est bien connu) et dont la rémunération (6000euros nets de toutes charges et impôts évidemment)) est versée sur un compte dans un paradis fiscal (Ile de Man). Tiens d’un seul coup on n’en entend plus parler de ceux-là !!! Nos médias si prompts à débusquer, à chasser et à vilipender les scandales de toutes sortes sont devenus bien discrets..........Un jour, un seul jour ils en ont parlé de la pénibilité du travail des cheminots, puis pschitttt plus rien. Monsieur Thibault aurait-il donné des consignes à nos journalistes roses .....pour ne pas géner la préparation des grandes manifs de la rentrée ??
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Un petit message aux indépendants étranglés par les charges de l’Etat.
On ne vous entend pas beaucoup parler des frais de gestion des banques. Combien vous prend la banque pour ce service ? Et le tarif est-il en rapport avec le service ?
Ex : pour ceux qui empruntent pour financer leur création d’entreprise, il est souvent demandé par la banque une caution solidaire. Chaque année, le cautionnaire reçoit une lettre type d’information. Le tarif de cette « information caution » peut se porter à 50€. J’invite d’ailleurs les lecteurs de ce fil à lire les fiches de tarifications des comptes professionnels. Je ne vous parle pas du taux d’AGIOS quand la trésorerie fait défaut et qui est bien loin du meilleur taux d’intérêt possible pour un placement sans risque (les découverts sont pour les banques un placement à TRES faible risque).
Pour prendre un exemple plus proche du commun des mortels, les assurances. Prenons l’assurance voiture. Vous conduisez pendant 20 ans, assuré tout-risque, sans accident. Et puis tout à coup pas de chance deux accidents sans tiers responsable la même année (un sanglier qui traverse la route par exemple). Et hop ! votre cotisation fait un grand bond, quand l’assurance ne résilie pas le contrat.
Vous trouvez que vous payez trop de cotisations sociales ? peut-être mais mettons qu’après deux ans d’activité comme indépendant vous ayez une grosse tuile, un accident, vous êtes handicapé et vous serez à la charge de la sécu et de l’état le reste de votre vie. Vous profiterez plus du système que vous ne l’aurez alimenté.
Une assurance privée s’assurera que vous présentez peu de risque et vous appliquera une tarification en fonction du risque que vous représentez. Normal, une assurance privée doit récolter plus de cotisations qu’elle ne verse d’indemnité. Il faut payer cette marge et le taux de croissance
Un système géré par l’état se doit juste d’être équilibré.
cqfd
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Non, je voulais parler de mon père, retraité de l’armée et qui depuis 5 ans occupe un emploi payé au smic pour « s’occuper » dit il et accessoirement payer l’essence de son 4X4 BMW. M’enfin, il doit avoir quelques remords puisqu’il vote à gauche encore je crois ...
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L’armée qui fait d’ailleurs des vrais régimes spéciaux de retraites (les autres ne l’étant devenus qu’après la réforme Juppé).
Sarkozy y touchera-t-il ?
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C’est marrant des votes négatifs sur des commentaires apportant de la matière pour débattre, alors que personne n’y répond. Doit-on rester dans le mythe ?
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Visiblement 250€ annuel de frais de gestion pour un compte pro, des AGIOS à 13 ou 14%, ça ne choque personne, par contre le dire ça énerve certains.
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le problème n’est pas combien nous payons d’impôts, mais comment notre argent est ré-utilisé...
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@Auteur :
Merci pour cet article très intéressant !
Les impôts, sujet passionnel et passionnant, vaste sujet, complexe, chacun étant concerné, si ce n’est par la perception, dans tous les cas par sa redistribution. En effet, ne parler que des prélèvements, sans évoquer l’usage qui en fait est à mon avis trop réducteur. On parle beaucoup actuellement d’harmonisation fiscale entre les pays, notamment au sein de l’UE. Deux courants s’affrontent sur ce sujet. D’une part les tenants du courant libéral qui souhaitent encourager l’initiative individuelle, de l’autre les partisans de la redistribution des richesses, favorables à une progression fiscale élevée. Malheureusement, ce débat en occulte un autre qui pourrait s’intituler « Du bon usage de l’impôt ... ». Car si la redistribution sociale n’est pas de prix, elle a un coût ! Or dans la plupart des démocraties, les citoyens n’ont pas leur mot à dire en la matière et c’est regrettable. Quels services et quel niveau de prestations attendent-ils de l’Etat ? Certes les réponses varieraient en fonction de plusieurs paramètres, dont la classe sociale concernée. Laisser aux seuls parlementaires politiques, certes démocratiquement élus, la responsabilité de décider souverainement des prélèvements fiscaux et de l’usage qui en est fait, est dangereux car dépourvu de garde-fou et risque de créer une spirale inflationniste ainsi que du gaspillage. C’est par ce biais que l’on crée en effet de faux besoins, ceux qui ne répondent à aucune attente des citoyens ou tout au moins pas à celle de la majorité d’entre eux.
Par manque de temps, je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet, mais souhaiterais cependant préciser que je suis convaincu qu’il est nécessaire de maintenir une certaine marge de concurrence fiscale entre les pays, voire les régions pour les pays dont les institutions le permettent, ceci afin de stimuler l’efficience de l’administration de ces états. Donc si l’on veut harmoniser les prélèvements fiscaux entre les pays de l’UE, voire au-delà, il faut également harmoniser les prestations fournies et le niveau de celles-ci, au sein de ces mêmes pays. Il faudrait je pense, créer dans ce domaine des critères de convergences, un peu comme ce qui a été fait lors de la création de la zone Euro.
Très Cordialement !
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Les taxes-impôts sont du vol, une fraude pour planifier et diriger les citoyens.
Déjà qu’à la base nous n’avons pas assez d’argent pour acheter l’ensemble de notre production...
On nous vole notre progrès. On peut produire de plus en plus avec moins d’employés et notre seule source d’argent est le salaire.
Résultat : Des produits devant des besoins non satisfaits. Ça ne donne pas un bon climat social.
Il faut donc une nouvelle source d’argent pour combler l’écart entre les chiffres-prix et chiffres-argent.
Un Office de crédit comptable pour émettre des chiffres sans intérêt pour la consommation serait la solution.
Un système de chiffres.
Un dividende social pour tous.
Fini les dettes publiques sur notre propre production, avec nos bras et ressources.
L’Office pourrait aussi tenir un rôle complémentaire aux banques internationales pour l’investissement intérieur avec une émission de crédit nouveau sans intérêt au rythme de la production répondant aux besoins de la population.
Donc pu besoin des chiffres d’ailleurs et d’en manquer.
Nous aurions alors brisé le monopole politique et économique.
Voyons un peu. Qu’est-ce qu’on fait avec cet argent, vieux ou nouveau, taxé ou emprunté ? On mobilise du travail et des matériaux, on met en oeuvre la capacité de produire du pays, capacité qui existe déjà, puisqu’on peut l’utiliser. Quel est en tout cela le rôle de l’argent ? C’est un rôle de permis.
Et c’est rien que cela, l’argent. L’argent ne crée rien, absolument rien. Il n’est qu’un permis de mettre en mouvement ce qui existe déjà. Et si un pays, possédant tout ce qu’il faut pour produire les choses dont il a besoin, ne les produit pas, s’il reste en panne sous prétexte qu’il manque de permis, c’est une autre grande démonstration de folie.
Il n’y a nullement besoin d’extraire de l’or de la terre, pas même besoin de fabriquer et imprimer du papier. La forme la plus .moderne et la plus employée des permis, ce sont des chiffres qui demandent seulement une plume, un peu d’encre et un livre. Et comme ces permis sont valables sur tout ce qui existe dans le pays en fait de moyens de production -génie, main-d’oeuvre, matériaux, transports - l’émission et la dispensation de ces permis ne peuvent légitimement relever que de la nation elle-même. Non pas de particuliers qui en font un trafic pour s’enrichir et pour se donner un pouvoir de contrôle sur toute la capacité de production, la paralysant, ou la ralentissant, ou conditionnant ses objectifs et son exercice.
Par quel tour de magie a-t-on réussi à faire croire à un pays capable, par exemple, de construire 50 milles de route, qu’il ne devra en construire que 25, n’aura de permis que pour ces 25 et, en outre, sera endetté envers les dispensateurs des permis pour toute la valeur de construction de ces 25 milles, avec de l’intérêt en plus ?
Comment peut-on faire admettre, par des gouvernements, et justifier par des journalistes, un resserrement du crédit financier (des permis), alors qu’il n’y a aucun resserrement de la capacité de produire et qu’il y a encore des demandes à satisfaire ?
On pourrait poser cent autres questions du genre, démontrant à l’évidence que le système financier qui nous régit est pourri, qu’il empoisonne la vie économique, qu’il empoisonne les administrations publiques, qu’il empoisonne l’enseignement et les plumes des journalistes, qu’il empoisonne les relations entre les hommes et qu’il fait tous les taxés que nous sommes, payer pour ce poison.
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Je ne sais pas si les Français paient trop d’impôts mais ce dont je suis sûr c’est que plus de la moitié n’en paie pas et que beaucoup d’autres bénéficient d’ exonérations aussi exhorbitantes que scandaleuses. Je me réfère à l’article du FigMag de cette semaine intitulé « Les privilégiés de la République ». Je vous le recommande chaudement. Je sais que le Figaro fait un peu tache sur ce site mais j’attends les démentis circonstanciés des castes citées : Conseil d’Etat, pas de présence exigée, 10.000 € net par mois agrémenté d’une prime d’égout (?), T.P.G., entre 10.000 et 17.000 € par mois plus une prime de risque (?) exonérée d’impôt ! DOM-TOM : 190.000 fonctionnaires rémunérés de 40 à 108 % de plus que leurs collègues de métropole, Des retraites majorées jusqu’à 75 % pour compenser le désagrément d’être obligé de vivre à Bora Bora, Cette plaisanterie, dénoncée dernièrement par la Cour des comptes, coûte 250 millions d’euros par an au contribuable.
Par charité chrétienne, je ne m’attarderai pas sur les avantages généreusement accordés aux préfets, aux diplomates, à la Banque de France, à l’éducation nationale (43.000 personnes herbergées gratuitement tout de même), aux employés de Bercy (charité bien ordonnée...) sans oublier les primes de sénateurs (non assujetties à l’IR) et l’incontournable Comité d’ Entreprise d’ EDF..... Fils de fonctionnaire des impôts exerçant en province, j’accompagnais tous les ans mon père à Paris, rue de Rivoli, autrefois siège du très respectable Ministère des Finances. C’était l’occasion pour nous de faire un peu de tourisme. Ah, j’allais oublier, mon père venait surtout chercher une grosse enveloppe d’argent liquide destiné à complèter les émoluments des collègues de son service. Je pense qu’il y avait droit également. Les heureux bénéficiaires n’étaient pas obligés d’inclure leur prime dans leur déclaration de revenu. Enfin, il paraît que ne se faire racketter que de 50 % du fruit de son travail est une grande victoire.... Voyez-vous, lorsque vous n’êtes qu’un citoyen lamda, taxé au moindre centime et gare à vous s’il en manque un, qui entend à longueur d’année qu’il faut être SO. LI. DAIRE, il est difficile de se défaire du sentiment tenace d’être pris pour un con.
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Tiens vous avez lu ou entendu ? Le premier ministre espagnol (et socialiste) vient d’annoncer la suppression de l’isf local ! Nous serons bientôt les derniers crétins à conserver cet admirable création de l’intelligence humaine !
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En effet, après avoir détruit les revenus avec la croissance zéro fabriquée par la hausse des prélèvements et le foisonnement exubérant des réglementations, la course folle des impôts et des dépenses publiques détruit le capital de la France et des Français.
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