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Accueil du site > Actualités > Economie > Rapport Attali : peut mieux faire !

Rapport Attali : peut mieux faire !

Les mesures proposées ne seront pas à la hauteur des défis économiques auxquels notre pays est confronté depuis plusieurs décennies.

Le rapport de la commission Attali remis au président de la République présente un catalogue de 316 mesures qui se veulent toutes cohérentes entre elles avec pour objectif revendiqué jusque dans la dénomination même de la commission, libérer la croissance. Ou encore, donner à la France le point de croissance en plus qui lui fait défaut, ramener le taux de chômage de 8 % à 5 %, diviser le chômage des jeunes par trois, ramener le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté de 7 à 3 millions, réduire d’un an l’écart d’espérance de vie entre les plus riches et les plus démunis. Voici le tableau de la France de 2012 peint par le précieux rapport si toutes les mesures sont dûment appliquées.

Si l’on regarde maintenant les choses un peu plus dans le détail et que l’on juge les moyens proposés pour atteindre les fins affichées, une distorsion flagrante apparaît alors.

Outre les mesures non inintéressantes annoncées sur la formation, l’innovation ou l’essor des nouvelles technologies, les mesures purement économiques sont peu légion.

Or, face au triptyque dramatique, croissance faible, chômage élevé, dette publique et déficits abyssaux, la France aurait besoin d’une hypercroissance. Et pour avoir cette hypercroissance, nous pouvons parier sans grand risque que les quelques mesures positives proposées ne sauront suffire.

L’hypercroissance nécessaire ne sera possible qu’en libérant - réellement cette fois-ci - et débridant les moteurs économiques de notre pays, en appuyant sur ce qui pousse les individus à produire, travailler, épargner et investir davantage.

Prenons deux exemples-clés, les PME et la fiscalité.

Booster les PME pour booster la croissance

A elles seules, les PME de moins de 500 salariés représentent 53 % de la valeur ajoutée en France, 65 % des emplois dans les entreprises françaises.

Elles sont un formidable moteur d’emplois nouveaux, avec une création nette de 1,8 million d’emplois entre 1985 et 2000, contre une destruction nette de 263 000 emplois pour les grands groupes sur la même période.

Malheureusement, la France ne peut se prévaloir que d’un tissu industriel de 4 000 entreprises de 250 à 1 000 salariés contre plus du double en Grande-Bretagne et près du triple en Allemagne. Avec un tissu d’entreprises moyennes plus dense, la France aurait de biens meilleurs résultats en termes de croissance, d’emplois, de compétitivité et d’attractivité.

Les causes sont doubles : le faible nombre de Business Angels pour la création d’entreprises et les difficultés de financement qu’ont les petites et moyennes entreprises, notamment les entreprises de croissance, les gazelles, et financer ainsi leur croissance et leur développement.

Le rapport Attali propose pour les TPE et les PME quelques mesures de bon sens comme la réduction des délais de paiement et l’institution d’un statut fiscal simplifié. Or, rien sur les Business Angels, ni sur le financement de la croissance des PME. Il est proposé de développer le marché Alternext, mais celui-ci reste un marché dédié à des valeurs d’une certaine taille avec des contraintes réglementaires lourdes liées à l’appel public à l’épargne. Il aurait été plus judicieux de proposer des mesures fortes pour aider au renforcement des fonds propres des PME ou des quasi-fonds propres par le biais, par exemple, d’une titrisation adaptée aux PME. L’industrie financière a su innover et développer suffisamment de nombreux outils financiers depuis vingt ans, qu’il est inutile que l’Etat cherche à trouver quelques gadgets ou formules étatiques comme la création d’une Agence de service aux petites entreprises, proposée dans le rapport de la commission Attali.

Les vraies réformes fiscales absentes

L’autre point encore plus inquiétant est qu’il n’est fait aucune mention dans le rapport d’une quelconque réforme fiscale de grande ampleur qui serait pourtant le principal verrou à faire sauter pour libérer notre croissance économique. L’ISF est le grand absent de ce rapport, malgré tous les effets négatifs que l’on observe dans la fuite de l’épargne. L’impôt sur le revenu n’est pas non plus abordé. Or, comment être incité à travailler davantage si l’on est prélevé à la marge plus que l’effort supplémentaire auquel on a consenti.

De vraies mesures préconisées dans le rapport, dont l’ambition est - tout de même, rappelons-le - de libérer la croissance, auraient été par exemple de supprimer purement et simplement l’ISF, d’adopter une « flat tax » (taux unique sur le revenu) dont les effets ont souvent été spectaculaires dans les pays où celle-ci a été mise en application.

Le rapport Attali est surtout révélateur de l’état d’esprit d’une société qui se transforme lentement et qui peine encore à comprendre les évolutions du monde, en restant attaché au consensus économique social démocrate qui prévaut depuis plus de trente ans. Il montre des élites qui évoluent lentement et prennent conscience peu à peu des réformes nécessaires pour notre pays.

Alors que nombre de nos experts et hommes politiques continueront à conjecturer sur la faisabilité de telle ou telle mesure en faveur de la concurrence ou de la liberté économique, d’autres pays, qui ont dépassé depuis longtemps ces questionnements existentiels, auront pris une longueur d’avance.

Christophe Arvis

Consultant en marchés financiers

Ancien secrétaire général de l’Institut Turgot


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57 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 24 janvier 2008 09:44

    Il sera important d’écouter nos amis "socialistes" courtisans du mitterandisme nous expliquer ce rapport

    Ce n’est qu’un torchon ultra libéral à l’américaine

    En terme d’immigration,ATTALI n’a pas expliqué comment seront logé en France ces nouveaux travailleurs qui pourraient venir travailler en France,compte tenu que c’est déjà difficile pour un français de se loger dans ce pays (la loi DALO n’existe qu’en France )

    Ensuite,en tant qu’informaticien,donnez moi plus de boulots pour que je puisse gagner plus !

    Pas besoin d’aller chercher de la main d’oeuvre pas cher pour déstabiliser les marchés et faire chuter les prix des prestations

    Ce rapport ne fait que produire de la misère et des travailleurs pauvres

    Je pense que le Président Nicolas Sarkozy a raison de se servir de ces anciens courtisans de Mitterand pour mieux neutraliser le PS

    Ce rapport ATTALI ne sert qu’à cela ,juste une parti d’échec qui va durer encore 4 ans

     


    • Napakatbra Napakatbra 24 janvier 2008 10:57

      Un mauvais rapport à l’arrière goût de scandale...

      Voir Quand la commission Attali encourage la croissance... de l’éditeur de Sarkozy !

       


    • impertinent3 impertinent 24 janvier 2008 12:04

      Napakatbra dit : Un mauvais rapport à l’arrière goût de scandale...

      Un scandale, uniquement un scandale ? J. Attali est un champion du grand écart : champion des nationalisations en 1981, il se retrouve le thuriféraire de l’ultra-libéralisme et du sarkozisme, si tant est qu’il existe un "sarkozisme" (en dehors d’une ambition puérile et sans limite), ce dont il est raisonnable de douter. .

      Non, pour quelqu’un qui a de l’appétit (et des appétits), peu importe qui sert la soupe, si celle-ci est bonne !


    • Ceri Ceri 24 janvier 2008 12:31

      c’est vrai que quand on voit ce que nos "gauchistes" du PS comme Lamy, Attali, Strauss Kahn ou Jospin sont capables de prôner, on comprend mieux l’état du PS aujourd’hui.

       

      Ils ont été mis là pour faire Hara Kiri à la gauche, ou quoi ?


    • logic 24 janvier 2008 15:44

      Ils sont mis là pour faire harakiri à la france laborieuse loyale et honnête qu’Atali lui même avec ses potes Trauskhann Trichet ... ont commencé à saboter notre économie dés les années 81 et aujourd’hui ils reviennent à la charge pour porter le coup de grâce au peu d’espoir qui pouvait nous rester pour sortir de la m...

       Machiavéliques les Atali les Sarko les Strauskhann les Trichet les C. Lagarde ..... ils font partis du panier de crabes (cf Davos) à la botte des gros trusts financiers américains qui font tout pour que la planète explose un jour ou l’autre Arrétons de raisonner encore sur des bases de gauche ou de droite ouvrons les yeux et nous ne laissons pas endormir par ces beaux parleurs qui depuis qu’ils sont nés vivent de notre sueur et ont des solutions miracles pour nous redonner la santé aprés nous avoir assommé


    • LaEr LaEr 24 janvier 2008 15:46

      Lerma : "Ensuite,en tant qu’informaticien,donnez moi plus de boulots pour que je puisse gagner plus !"

      Arrête déjà de troller Agoravox à longueur de journée et retourne au boulot, faignant.

      Tu serais dans mon équipe que ça fait longtemps que je t’aurais envoyé pointer à l’ANPE.

       

       


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 janvier 2008 16:36

      @ Tous ces "modérateurs" occultes de agoravox qui n’écoutent ni ne répondent jamais

      Pour la n ème fois, Agoravox a « negligé » de mettre dans la colonne « édition précédente » un lien à l’article que j’avais publié hier, en arrêtant court la diffusion. Un article qu’on avait d’ailleurs publié dans la mauvaise rubrique ! Je ne crois pas souffrir de paranoia en en tirant la conclusion que ceux qui gèrent la modération de Agoravox ne me trouvent pas très sympathique. Le fait que je n’ai jamais caché que je les considérais comme ineptes n’est peut être pas étranger à ce manque d’enthousiasme à mon égard. 

      Pourquoi me donner la peine de publier sur AV quand je reçois, pour un article, en un mois, sur mon site personnel, 5 ou 10 fois plus de visites que sur ce media où l’on écourte volontairement les quelques heures de visibilité qui me sont accordées ? Ne cherchez pas pourquoi la moitié des bons auteurs de AV sont désormais sur centpapiers.com , dont la fréquentation devrait dépasser la votre d’ici quelques mois.

      J’envoie une copie à Demian West


      Pierre JC Allard


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 janvier 2008 10:38

      Bonjour,

      Votre avis est intéressant et je suis d’accord sur la démonstration sur le manque d’efficacité de ces mesures que je juge bureaucratique (voir mon billet de ce jour)

      Par contre, je suis sur une ligne de société opposée, pourquoi mettre la croissance et le travail comme seul horizon. Il existe une alternative de civilisation et Dieu n’a pas fait l’homme pour être esclave de l’économie mais libre en esprit !


      • Gilles Gilles 24 janvier 2008 11:14

        B Dugué  : "(voir mon billet de ce jour)"

        Ouais, au dela d’un minimum de trois articles par éditions, t’as du bol car moi ça fait 14 jours que j’attends qu’un article soit validé. C’est de pire en pire pour les délais et la transparence. En plus, impossible de contacter Avox....

        Dîtes moi vous êtes payés avec 3 ou 4 autres Omnirédacteurs pour fournir des articles sur Avox en trés haut débit, ou quoi ?

        Rien contre toi.....mais bon ça énerve. SI Avox se la joue media citoyen partout, qu’ils fassent preuve de transparente citoyenneté et de respect, bordel !


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 janvier 2008 11:22

        Du calme, Gilles, j’ai lu ton billet et je l’ai Okéisé, je ne peux rien faire de plus que ma seule voix, mais ne pas casser la voix, Gilles,


      • Emile Red Emile Red 24 janvier 2008 13:15

        Voilà Gilles il suffisait de le dire ..... mais bien loin dans la page il a fallu chercher longtemps....


      • Emile Red Emile Red 24 janvier 2008 13:53

        "...d’adopter une « flat tax » (taux unique sur le revenu) dont les effets ont souvent été spectaculaires dans les pays où celle-ci a été mise en application."

        Toujours le même leit-motiv, si les autres le font ce doit être bon, ne croyez vous pas qu’il y a assez de cerveaux non utilisés par TF1 pour inventer d’autre voies ?

        L’ISF est néfaste, allons voir ailleurs, etc... Cependant les politiques ayant baissé ou même supprimé l’ISF en France n’ont jamais donné le résultat escompté, idem pour l’impôt sur le revenu.

        Il serait temps de chercher autre chose plutôt que de lorgner toujours chez les voisins, on trouvera toujours mieux ailleurs mais quel que soit le modèle il vienda en contradiction direct avec un autre modèle sur un autre parallèle. Plus de fonctionnariat à l’instar de la Suède ou moins comme en GB, plus de sécurité comme en Norvège ou moins à l’exemple des USA ? Et quoi de la SS comme en Angleterre ou comme en Amérique ? Et l’école de Cuba ou celle de la Finlande ?

        Voyez vous je crois que ce qui tue la France c’est de trop nourrir les rhéteurs et de laisser mourir les travailleurs. Si la véritable reconnaissance du travail était appliquée, salaire à juste valeur, participation effective, promotion interne, facilité de reclassement, on verrait l’état d’esprit des citoyens changer et la croissance se libérer.

        A toujours ressasser les poncifs on obtient toujours les mêmes résultats qui ne sont guère brillants, avant de vouloir changer le mode de vie de la majorité des citoyens, changeons la mentalité des chefs d’entreprise dont les préjugés et la frilosité sont sans limite. Il y a bien des solutions en réétudiant les aides et les subventions vers plus d’adéquation avec la réalité de terrain et l"ambition des entrepreneurs, seulement on ne peut distribuer aux gros qui délocalisent, licencient, exploitent et parier sur ceux qui innovent, embauchent, partagent. Le temps de la distribution publique gratuite doit cesser, il faut des compensations, des retours sur investissement, la création et le respect d’une éthique d’entreprise.

        On sait bien que l’avenir rayonnant ne viendra pas de l’institut Turgot ou de toutes officines souterraines du genre, un acte majeur serait (c’est la mode actuelle) d’interdire toute vélléité émanant de ces parasites éconophages. 


      • 5A3N5D 24 janvier 2008 15:24

        @ Emile Red,

        """Le temps de la distribution publique gratuite doit cesser, il faut des compensations, des retours sur investissement, la création et le respect d’une éthique d’entreprise."""

        Hélas, on n’en prend pas le chemin : Décision fondamentale 11 du rapport :

        Réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la TVA.

        Qui qui va payer pour être moins payé et pour que l’état "distribue" ??? On hallucine ! Et il paraît que c’est une mesure innnovante.


      • logic 24 janvier 2008 16:21

        Et c’est bien justement parce qu’on renie Dieu ou les valeurs universelles (qui pour moi est en tout 1er lieu le respect et la consdération d’autrui) que nous allons au casse pipe L’appauvrissement financier va de pair avec l’appauvrissemenr de l’esprit

         Vieux problème de l’humanité : il y a 3500ans Moïse s’était bien mis en colère parce que son peuple s’était mis à adorer leur nouveau dieu LE VEAU D’OR . Lui qui les avait sorti de l’esclavage les voyait se remettre sous le joug de leurs instincts et de la cupidité sources de nos malheurs


      • logic 24 janvier 2008 16:26

         Pour ma part également je me suis apperçu que les articles fondés mais à contre courant de la pensée unique sont difficilement"retrouvables" dans le site


      • logic 24 janvier 2008 16:59

         Oui mais j’ai bien peur qu’il n’existe plus d’entreprise indépendante basée sur la valeur humaine et notamment de son dirigeant et du respect de ses salariés : cf Jalatte et tant d’autres On leur a fait casser la pipe dans les années 80/90 ( sabotées par les banques les services fiscaux et même les CCI ..) pour qu’elles ne prennent plus de part de marché aux gros trusts (pour qui l’Etat fait tout) ou tout simplement qu’elles tombent dans leur giron

         Par exemple les hotels petit à petit finiront tous dans le groupe Accord la restauration Sodexo ou Eurest les transporteurs dans des multinationales les distrbuteurs de matériaux dans le groupe Pinault-Valenciennes (Point P.) les assurances par Axa ..... la liste et longue je ne vous parle pas des Bolloré desB. Arnaud ou de Lactalys pour l’agro alimentaire

         Les Straukhann les Trichet les JP Levade les Messiers ...ont bouzillés notre savoir faire et notre économie en se basant à l’époque sur l’éminence grise de l’Elysée qui s’appeleit ATALI et notre cher Bérégovoy lorsqu’il a pris conscience de l’ampleur de leur turpitude n’a pas osé ou n’a pas pu faire éclater la triste vérité

        Etes vous donc certains que tout nos problèmes proviennent de la mondialisation ???,

         Il y a longtemps que l’on ne nous dit pas tout !!!!!car de surcroît ils détiennent en plus les médias


      • logic 24 janvier 2008 17:15

        Je crois que plus ils étudient plus ils radotent car ils échafaudent leur raisonement sur des bases soit disant modernes mais qui renient les bases reconnues universelles (depuis des siècles) donc incontournables pour le progrés d’une civilisation humaniste

         Qu’ils redonnent une valeur morale à l’argent et peut être que je prendrais le tps d’écouter leurs propositions ; le plus fort c’est qu’ils sont payés avec notre sueur pour faire de telles études alors qu’ils n’ont jamais créée aucune richesse même pas intellectuelle depuis qu’ils sont nés



        • Gilles Gilles 24 janvier 2008 11:07

          de plus en plus de bug dans cette interface

          Je cite Fillon ce matin :

          "Nous voulons que les Français travaillent plus, investissent plus et que l’Etat dépense moins."

          Finalement quelque soit le contenu de ce nième rapport et des précédents, on en reste aux fondamentaux de l’UMP, du moins dans les déclarations d’intentions

          Pour 2008 : Sûr on va travailler plus, l’investissement privé sera incité (mais de la part de ceux qui possèdent déjà beaucoup), mais l’Etat dépense toujours autant vu le déficit budgétaire qui promerrt d’être abyssal (ce qui est prévu + dépassements à cause de la croissance en berne)

          En gros, rien de neuf sous le soleil........Sarkozy s’agite, Fillon agit en loucedé.

           


          • Tristan Valmour 24 janvier 2008 11:22

             

            Bonjour.

             

            Vos réflexions sont intéressantes, et effectivement il faut miser sur les PME. La France est un pays de grandes entreprises et de TPE. Les premières verrouillent le marché avec la complicité active de l’Etat, et tiennent les PME sous leur coupe ; les secondes n’ont pas les moyens de se développer (charges proportionnellement au CA trop lourdes, trésorerie insuffisante, dirigeant n’ayant pas l’envie ou la stature pour passer à l’échelon supérieure...).

             

            La plupart des grandes entreprises ne sont pas gérées par des chefs d’entreprises, mais par des administrateurs, confrontés aux statistiques et aux décisions stratégiques. Ils sont totalement déconnectés de la réalité, agissent sans âme. C’est normal quand on ne connaît pas le prix d’un café à la Défense (c’est presque aussi cher qu’au Flore !).

             

            Baisser la fiscalité individuelle ne fera pas revenir les fortunes en France. Elles resteront à l’Etranger et continueront de fuir car il y a des possibilités légales (en raison de la libre concurrence entre Etats) de trouver moins cher, et nous ne pourrons jamais nous aligner, sauf à baisser considérablement notre niveau de vie. Et c’est ce qui se passe. On délocalise en Chine, et quand la Chine sera trop chère, ce sera l’Inde ou la Corée du Nord. Le consommateur lui-même agit de la sorte, quand il achète moins cher sur Internet et à l’Etranger.

             

            La mondialisation n’est pas mauvaise en soi, mais elle a été organisée au profit des seuls grands groupes et de certaines idéologies. Notons que le libre-échange a déjà été partiellement expérimenté en Grande Bretagne au XIXè lors de la Révolution Industrielle, avec un résultat aléatoire. Seulement, aujourd’hui, les marchés ne se sont ouverts qu’après une longue période d’incubation qui permettait aux grands groupes d’adapter leur stratégie en ouvrant petit à petit les secteurs à la libre concurrence entre pays. Cette ouverture ne s’est pas faite pour les petites et moyennes structures, ni pour les salariés, encore moins pour les citoyens dans les pays occidentaux. Et les PMA (Pays les Moins Avancés) auxquels on demande d’ouvrir leur économie alors même qu’ils n’ont pas eu le temps de se préparer à ce choc, en payent les conséquences. Et nous assistons donc à une montée des féodalismes, ici comme ailleurs. Peut-être est-ce une période transitoire, on ne peut le savoir.

             

            On dit souvent que la France est mal armée. C’est faux. Cette rumeur est véhiculée par ceux que l’exception française gêne ; ce « pays communiste qui a réussi ». L’économie française des 30 glorieuses n’était pas une économie de rattrapage ; elle s’accompagnait d’un modèle de société original qui préservait les équilibres. Aujourd’hui, on déstructure (pardon, on « réforme » ou on « modernise ») tout et partout. Au profit de qui ou de quoi ?

             

            Comme le dit ce très cher Bernard Dugué ; l’économie n’est pas le seul phénomène à prendre en compte, d’autant que le monde est trop complexe pour le laisser aux seuls économistes.

             

            Bien à vous


            • Ceri Ceri 24 janvier 2008 11:43

              ce rapport est nul, il se sert dui prétexte du déclin du pays pour proner une réelle autocratie et encore + de libéralisation.

              Où on revient sur ce délire d’ "économie du savoir" avec ses corollaires (privatisation de l’enseignemenyt, formation tout au long de la vie, carnet de compétences évaluées par les entreprises etc.)

              Où l’on veut "réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la CSG",en finir avec l’age légal de la retraite, nous faire bosser le dimanche, réduire la part des dépenses publiques dans le PIB DONT celes liées à l’enseignement...(déjà que c’est en chute libre...). Il faut aussi "faciliter la rupture du contrat à l’amiable"... no comment, ils vivent vraiment dans leur monde

              On veut aussi formater les mgosses dès la crèche (enfin + que maintenant), enseigner l’économie dès le primaire (PROPAGANDE), empecher les redoublements (ca coute cher, si les gosses ratent ils iron,t à l’usine)

              J’aime bien aussi le point "satisfaire les nouveaux marchés de la dépendance", qui dans l’énoncé lui même avoue que les services publics sont hors compétition...

              etc... (j’ai pas encore fini de lire cette compilation d’idées réac’ au possible)

              Je me souviens d’un rapport de l’ex directeur du FMI Camdessus ("livre de chevet" de sarkoléon) qui devait nous amener à la Croissance il y a 4 ans, et on l’attend toujours.

              Le problème est structurel, on le verra dans les mois à suivre, même s’ils nous la rejouent comme en 29-30 "France ilôt de prospérité".


              • pallas 24 janvier 2008 12:39

                je remet la meme chose que j’ai ecrit sur l’autre article par rapport a mr Attali, car les 2 articles parlent de la meme chose.Monsieur Attali fait un rapport plutot gentil, ce qui vous derangent c’est que l’individu soit preparé a servir la societe et rien d’autre. Revenons a l’enfant, s’il est mal preparé des le depart par des parents incompetents il deviendra plus tard un probleme serieux dans l’avenir et l’investissement fait sur lui sera totalement perdu creusant encore un peut plus le deficit de notre pays. Si l’individu souhaite se soustraire aux regles, c’est simple, qu’il rembourse sa part de Dette du pays, sa lui coutera 20 000 euros et cela uniquement pour la dette, ensuite il remboursera pratiquement 10 000 euros qui est le cout de son education, l’ecole n’est pas gratuit et sa coute au contribuable, donc ce Monsieur ou Madame me versera ainsi qu’a toute la collectivité la somme qu’il a couté, ensuite et seulement la, il aura son mot a dire et vivra tranquillement. Maintenant il est clair qu’il faut relancé la croissance, l’economie a ete parasité par les feignants et les credules qui se sont laissé bouffer par les idées gauchistes et conformistes, il faut etre gentil, pleurer le pauvre qui se trouve a l’autre bout de la planete, donner votre argent etc etc etc. Franchement faut etre credule pour se faire avoir betement, les elites de gauches se sont bien prostitué a Sarkozy des qu’il a ete president, donc leurs idéeologies, c’est "rien que pour ma gueule et j’emmerde le reste". Sa tombe bien, c’est la mienne, Attali a fait un rapport qui va dans le bon sens. Si la personne n’est pas contente qu’elle quitte la France, point barre, sa fait 30 ans qu’ont emmerde tout le monde, deja les 35 heures qui a plombé les salaires, oui il faut revenir a une flexibilité total du travail ou c’est l’employeur qui decide du temps de travail a l’employer. L’ecole prepare l’avenir des jeunes, car les faibles, se drogue a la television, pour sortir en boite de nuit, suivre la mode, imposer par les medias de divertissement. Ces jeunes faibles mentalement ne crieront pas au scandale, ils travailleront le temps qu’il leurs sera imposer et ils seront recompenser pour faire leurs achats debiles, ainsi l’employeur est content de son salarié docile, et le salarié faible d’esprit lui sera content de pouvoir faire de la tecktonik en boite de nuit, de toute maniere pas besoin de lui demander de reflechir. Pour les jeunes gens intelligents, l’entreprise leurs donnera un poste a la hauteur de leurs capacités, ils dirigeronts comme il le faut, apporteront de la croissance. Ont a trop longtemp laissé le privilege en tout cas dans la fonction public au plus Incompetent d’augmenter de grade pour se debarrassé de lui et le plus intelligent etait frustré, avec la privatisation, ont remettra les choses dans le bonne ordre. Le plus faible intellectuellement fera ce qu’ont lui demande et pourra etre remplacé facilement, le plus intelligent sera avantagé. La veritable Inegalité, c’est de definir qu’au nom de l’egalité des chances, un Etre incapable accede plus facilement a un Poste que l’Etre competent, c’est uniquement retablir la vrai egalité. La victimisation a outrance a ammener notre societe, encore une fois a cause des gauchistes a rendre le criminel une pauvre victime, et la veritable victime transformé en criminel, la aussi faut revenir a l’egalité, un criminel est un criminel, un fous dangereux qui doit etre controlé, et la victime dois etre pris en charge avec une aide de la societe. Voila, enfin nous revenons dans une societe qui est plaisante. Je suis pour la conccurence et que le plus faible s’ecrase et que les plus forts gagne, c’est le Darwinisme, la nature fonctionne comme sa.

                 


                • Ceri Ceri 24 janvier 2008 12:44

                  y’a pas que ca dans ce "rapport", y’a bien d’autres choses autrement biaisées et nocives.


                • arturh 24 janvier 2008 12:54

                  Pas besoin d’aller chercher si loin.

                  Effectivement, la France est le monde des grandes entreprises nationales. Pourquoi ? Parce que le modèle d’entreprise, dans notre économie, reste le monopole de type EDF-GDF ou SNCF.

                  Pourquoi ? Pour une raison simple. depuis le fin de la Révolution Française et la défaite des aspirations à la Démocratie, le pouvoir est revenu, avec Napoléon, à la Haute Administration. Phénomène qui s’est renforcé au cours de la Seconde Guerre Mondiale et à la Libération avec la création de l’ENA par Maurice Thorez en 1946.

                  Or ces Hauts Fonctionnaires, polytechniciens ou énarques (ou les deux, comme Jacques Attali) ne peuvent pas penser autrement qu’en termes de grandes entreprises nationales, puisque où ils ont un monopole sur la direction des entreprises où l’Etat détient une forte participation (EADS, RATP, SNCF, etc), et ils tiennent la moitié des entreprises du CAC40.

                  La rapport Attali, confié à un polytechnicien-énarque, est donc naturellement nul est non avenu parce que voulant s’attaquer aux scléroses qui freinent notre croissance, il ne mentionne même pas que le premier corporatisme auquel il faut s’attaquer, c’est au monopole de deux grandes écoles sur tous les postes de direction de la Haute Fonction Publique, cherchant plutôt des boucs émissaires chez ces pauvres chauffeurs de taxis...

                  Il faut plutôt lire le rapport Attali comme la démonstration qu’il n’y aura aucune réforme et que les Hauts Fonctionnaires vont garder un monopole de fait sur les affaires de notre pays....


                  • tvargentine.com lerma 24 janvier 2008 12:56

                    "Par contre, je suis sur une ligne de société opposée, pourquoi mettre la croissance et le travail comme seul horizon. Il existe une alternative de civilisation et Dieu n’a pas fait l’homme pour être esclave de l’économie mais libre en esprit ! "

                    Anarchiste,nous pouvons comprendre,mais scientologue,il y a des limites

                    En plus comme le souligne d’autres personnes ici ils n’arrivent à voir leur article publié alors que chaques jours ce sont toujours les mêmes personnes (un groupe tres restreint) qui diffusent toujours le même message du TSS le plus réducteur et du  nihilisme

                    Franchement mon pôvre ami vous avez un "moi" très developpé ,trop pour le reste du monde qui ne vous comprend pas

                    Laissez les autres s’exprimer librement sur AGORAVOX

                     


                    • Ceri Ceri 24 janvier 2008 13:00

                      pour une fois Lerma je suis à peu près d’accord (non ça fait 2 fois).

                      Je ne comprends pas que certains en soient encore à taper sur la personnalité de Sarko, qu’on connait depuis déjà trop longtemps.

                      Dépassons le constat et regardons ce qui se passe en coulisses, quels processus sont instaurés insidieusement, et essayons de comprendre où on veut nous amener.

                      Mais non, au lieu de cela, certains cèdent à la facilité et souvent leurs "articles" n’ont aucune information, aucune source intéressante. C’est bien dommage parce que sur le fond je suis d’accord, mais là ca devient contre productif.


                    • pallas 24 janvier 2008 12:58

                      Ceri , ce monde n’est pas rose bonbon, c’est la guerre, la famine, la violence, partout, sur toute la planete, aujourd’hui, cette planete meurt, les matieres premieres vont commencer a manquer, les sols se meurts, ainsi que l’eau qui disparait ou bien devient impropre a boire, voir mortel, c’est comme sa. Moi je n’est pas crée les regles du jeux, c’est vous ainsi qu’aux Seniors qui ont fait de ce monde un veritable bordel se transformant en cauchemard, moi ainsi que quelques rares autres jeunes intelligents, je n’est aucuns choix de penser aux petits oiseaux et de vouloir vivre d’amour et d’eau fraiche. Vous devriez etre content, il est trop tard pour revenir en arriere, c’est le chacun pour soit pour acquerir la moindre miette de pain qui traine a terre, le rapport Attali ne fait que definir certaines regles c’est tout. De retraite, je peut me brosser et boire de l’eau, car je n’en aurai absolument pas, d’ici la, je serai peut etre mort d’un cancer a cause de la pollution atmospherique ou de la nourriture bourré de pesticide, donc oui, c’est comme sa, pas la peine de faire genre "ho c’est triste", moi je prefere rester froid, essayer de m’ensortir du mieu que je le pourrai avec les armes que j’ai et sur le grand shambarra ou je me trouve, c’est un monde ou c’est etre dévoré ou dévoré. Je ne peut pas me permettre de penser a un bonheur simple qui je sais qu’en se monde n’existera plus, il y a bcp de monde qui se suicide, d’autres la masse des jeunes qui s’abrutisent, moi je prefere me battre point a la ligne.


                      • Ceri Ceri 24 janvier 2008 13:07

                        excuse moi mais d’abord je suis une femme.
                        Ensuiite, je suis parfaitement consciente que ce monde est complètement pourri, toutes mes études m’ont permis de le comprendre, et mon métier me lke confirme chaque jour.
                        Ce n’est à moi qu’on peut reprocher de voir les choses en rose !

                        Enfin bref.

                        Tu dis que t’es un jeune intelligent ? Ben déjà fais moins de fautes. Ensuite, j’ai 26 ans et je connais beaucoup de gens de mon age qui sont parfaitements conscients du monde dans lequel on vit, et tous de gauche comme par hasard.

                        Je ne veux pas "revenir en arrière", jsutement et c’est pour ca que je suis contre les "réformes" de Sarko qui ne font que détruire les acquis sociaux pour nous faire revenir aux années 20, voir même au XIXè siuècle si j’en juge par son concept de "laicité positive" notamment, et la fin du contrat de travail, et bien d’autres encore mais je n’ai pas le temps de m’attarder là dessus.

                         

                        Essaie de t’en sortir et pense à ta petite personne si tu veux, mais ca ne mènera pas bien loin, et en + dans ce cas abstiens toi de juger les autres sans les connaitre.

                        On est plein à se battre et à savoir que le bonheur est impossible dans cette société de + en + merdique, faut pas se laisser abattre c’est exactement ca qu’ils veulent.


                      • Fred 24 janvier 2008 13:29

                        "Ensuite, j’ai 26 ans et je connais beaucoup de gens de mon age qui sont parfaitements conscients du monde dans lequel on vit, et tous de gauche comme par hasard."

                         

                        C’est quoi être conscient du monde dans lequel on vit ? C’est juste se dire ouai c’est moche et ne rien faire pour que ça change. Parce que moi je suis entouré de collègues de gauche qui se plaignent des inégalités, de l’individualisme et lorsque je propose d’aller faire du bénévolat ou de faire une collecte pour donner aux plus démunis, il y a plus personne.


                      • Ceri Ceri 24 janvier 2008 13:37

                        je suis pas tes collègues et les copains non plus.

                        Ce que je fais ? Ben déjà j’essaie de faire mon boulot, et ca me prend quasiment tout mon temps.


                      • Vincent Frédéric Stéphane 24 janvier 2008 16:25

                        Nous n’avons plus les moyens de ne pas être intelligents

                         

                        Aimer c’est aussi choisir de toujours mieux comprendre et mieux je comprends, mieux j’aime. Voila un bel exemple de cercle vertueux. La matrice des cercles vertueux c’est la prise de conscience que « faire le bien » c’est le plus efficace. Plus nombreux nous serons à avoir vraiment bien compris, à avoir pris conscience, à avoir expérimenté avec plus de succès que d’échec, que l’intelligence, la véritable intelligence, celle dont on n’a pas honte, c’est la capacité à être heureux et rien d’autre ; plus nombreux nous saurons que notre intérêt personnel c’est de favoriser l’intérêt de chacun plutôt que de s’en protéger, plus cela sera vrai.

                         

                        Il arrive à chacun d’entre nous de rêver d’un monde plus juste, plus harmonieux, plus paisible, d’un monde meilleur. Il arrive à chacun d’entre nous de cesser d’y croire. La tâche est bien trop énorme pour qu’un être raisonnable ne se résigne à simplement tenter de survivre au mieux. Et pourtant, il arrive à chacun d’entre nous de rêver. Et au moment où l’on rêve, on sent bien que si tous rêvaient au même moment, si tous étaient capables du même élan que soi-même en ce même instant, si l’on abandonnait l’armure en un même mouvement, cette armure qui nous coûtait tant, au nom de laquelle on s’était contraint si souvent, elle deviendrait parfaitement inutile, immédiatement.

                         

                        Mais c’est un rêve. Que tout puisse changer immédiatement, en mieux, c’est un rêve.

                         

                        Sauf si.

                         

                        Sauf si ça a été préparé de longue date, avec persévérance et pas forcément minutieusement. Mais cet immédiat hypothétique là n’est ni ici ni maintenant. Et pourtant. Si je sais que de ce monde ci peut émerger un monde que j’aime, j’aime déjà beaucoup mieux ce monde d’ici et de maintenant. Et j’y puise la force de l’intelligence, la puissance de l’amour, pour prendre conscience que faire au mieux des intérêts de chacun relève de l’efficacité et non seulement de l’altruisme.

                         

                        « Moi c’est moi et lui c’est lui », c’est vrai mais ce n’est pas la seule vérité possible. Une autre est beaucoup plus puissante désormais : « moi c’est lui et lui c’est moi ». Car, mais pas seulement loin de là, si donc moi c’est moi et lui c’est lui, ce ne sera bientôt plus que lui ou moi et moi ou lui.

                        Cela a toujours été plus ou moins vrai mais nous vivons une époque où tout porte à croire que si cela doit à jamais ne rester qu’un rêve, il ne sera très bientôt même plus possible de rêver. En l’espace de quelques générations, dans un temps que nos enfants pourront connaître, ou bien nous aurons radicalement changé de manière d’être ou bien nous serons contraints à renoncer à tout ce qui fondait notre humanité pour simplement éviter de mourir en tuant. Et d’ici au temps de notre inhumanitude, les chaos actuels iront grandissant. Si tu n’aimes pas ton prochain et qu’il n’y en a plus assez pour deux, vous ne trouverez pas d’autre fausse solution que de vous combattre, à mort, et férocement.

                         

                        Sauf si.

                         

                        Sauf si l’amour et l’intelligence se liguent de mieux en mieux en de plus en plus d’entre nous.

                        Si je suis heureux, je fais tout pour que les autres le soient aussi. Seul celui qui n’a jamais été heureux ne peut le comprendre. Et si donc je ne fais pas tout pour que les autres soient heureux, c’est que je ne suis pas heureux moi-même, et rien d’autre. En vertu de ce que si a implique b alors non b implique non a. C’est aussi con que cela ! Aussi simple à comprendre que cela.

                         

                        Si quelqu’un contribue sciemment à mon malheur, c’est qu’il n’est pas heureux lui-même.

                         

                        Un moyen pour qu’il cesse de contribuer sciemment à mon malheur est qu’il devienne heureux. Tous les autres moyens ont déjà été essayés avec les succès que l’on sait. Je fais le choix de tout faire pour que les autres soient heureux. Comme c’est plus facile quand je suis moi-même heureux, je fais aussi tout pour être plus souvent heureux plutôt que malheureux.

                         

                        Et même quand je suis malheureux, je m’abstiens d’en faire souffrir autrui. Car je sais que moins les autres sont heureux, plus faibles sont mes chances de ne plus être malheureux.

                         

                        Et aussi parce que je ne suis pas un rat ou mieux, parce que j’ai vu les rats à l’œuvre et que je suis apte à en tirer des conclusions. Voyez le film "Mon oncle d’Amérique" d’Alain Resnais. Voyez ces rats qui tentent d’échapper à leur sort de souffrance en se combattant, en ajoutant de la souffrance à leur propre souffrance le temps que dure la décharge électrique dans leur plancher métallique. Cela leur réussit plutôt bien, aux rats. Cela nous a réussi plutôt bien, à nous aussi. Car faire souffrir autrui procure un plaisir immédiat qui diminue, certes, mais qui ne diminue que provisoirement sa propre souffrance. En devenir conscient c’est déjà y renoncer. La proportion des inconscients a jusqu’à présent été trop importante pour que la logique s’inverse. Mais quand chacun a les moyens de faire souffrir autrui, la recette n’est tout simplement plus efficiente. Quand celui que tu fais souffrir te fais souffrir en retour, c’est l’intelligence qui dicte l’altruisme. Or le monde devient de plus en plus interactif et le temps se raccourcit, les effets sont de plus en plus immédiats. J’ai donc confiance. De plus en plus de mes congénères prendront conscience que faire souffrir autrui n’est pas une solution à leur propre souffrance. Non seulement parce qu’elle n’est que provisoire mais aussi parce que ce provisoire durera de moins en moins.

                         

                        Et pour tout dire, si l’être humain devait se révéler incapable d’en prendre collectivement conscience, je ne vois pas ce qui pourrait m’amener à regretter sa disparition. Mais je n’y crois pas.

                         

                        Je n’y crois pas car, notamment, je sais le caractère exponentiel de la contagion de la prise de conscience. Si tu prends conscience, tu restes conscient, quoi qu’il arrive. Et tu sais comment agir, humblement, pour donner aux autres avec lesquels tu interagis, de quelque manière que ce soit y compris en n’étant que vu agissant d’une certaine manière voire simplement en n’étant que lu, un germe de prise de conscience. Ce germe peut tomber sur un sol stérile. Il peut aussi être reçu au moment opportun et devenir un déclencheur. Il peut encore n’être que nécessaire à celui qui sera le déclencheur. Quoi qu’il en soit, celui qui a pris conscience contribue à ce que d’autres prennent conscience qui sauront eux-mêmes faire prendre conscience. On sent bien qu’en deçà d’un certain seuil, la descendance n’est pas assurée ou peine à le rester. Mais on sent tout aussi aisément qu’au delà, tout devient possible en un certain temps de plus en plus court.

                         

                        Donc je crois que notre aventure n’est pas une impasse. Je crois que des épreuves à venir, sur lesquelles il n’est pas nécessaire de s’étendre ici, nous sortirons grandis. J’aimerais contribuer à ce que l’on n’ait pas à tomber plus bas que nous ne sommes déjà avant que ne survienne le nouveau rebond salutaire, le prochain saut de civilisation.

                         

                        Une civilisation de la conscience est à venir. Elle sourd de partout. Les contradictions prennent des amplitudes inimaginées et leur résolution globale est proche. Nous ne sortirons des impasses actuelles qu’en inventant une nouvelle conception de la réalité.

                         


                      • logic 24 janvier 2008 17:49

                        Trop facile Vous feriez mieux de vous révolter contre vos parents vos enseignants les médias vos idoles : les Zidanes les Lady Di les présentateurs vedettes les people les Miterrand les penseurs de gauche les Cohn bendit ....

                         on a créée une civisation d’égoïstes et d’individualistes d’assistés à qui tout est dû

                         Pour ma part je fais partie d’une génération à qui on a dit que la vie n’était pas facile et qu’il fallait prendre sur soi pour avancer et faire avacer la société Ce que j’ai fait mais les règles du jeu ont été changées en 81 notamment, où bcp ont fait la teuf ; mais les gens censés honnêtes ont ri jaune car ils savaient qu’avec une telle philosophie on ne pouvait qu’aller en décadence à tous les niveaux Et aujourd’hui ce ne sont que les conséquences de sette insouciance puérile mais hélas suicidaire et le plus fort ce sont ces mêmes penseurs qui nous ont enfoncés que l’on ressort du chapeau pour nous sauver

                         je comprends votre révolte mais pour éclairer votre avenir revisitez l’Histoire récente et ancienne en prenant vos sources dans tous les milieux ; la connaissance générale vous permettra d’affuter votre esprit critique sans tomber dans les traits communs ou la pensée unique


                      • Ceri Ceri 24 janvier 2008 20:34

                        parce que j’ai commencé par étudier l’histoire et que c’est quand même mieux si on tient compte des erreurs du passé pour trouver mieux.

                        Et puis très honnêtement, je fais attention à ce qui se passe aujourd’hui en amérique Latine, où certains peuples crééent de nouvelles formes de sociétés, avec d’autres manières d’échanger.
                        Ca a l’air idéaliste mais il faut (selon moi) regarder ce qu’on peut faire de mieux, c’ets-à-dire ne pas répéter le passé.
                         


                      • pallas 24 janvier 2008 13:24

                        Je n’en est rien a faire Ceri, tu a un peut pret le meme age que moi, toi il est clair que tu a ete aimé, donc pour toi se monde t’est encore plus insuportable que moi, moi je ne connais que le combat seul pour la survie et je n’attend rien de personne, simplement ce monde je savais qu’il deviendrai comme sa, je ne suis pas surpris, je n’abandonne pas, bien au contraire, je grandis, j’acquiert et peut m’importe que tu le veuille ou non, Attali n’est pas responsable, il ne fait que definir les regles. Moi je me bat pour moi et rien d’autre.


                        • Ceri Ceri 24 janvier 2008 13:36

                          je juge personne tu fais comme tu veux.
                          je comprends pas ton raisonnement, c’est tout


                        • 5A3N5D 24 janvier 2008 15:32

                          Pallas, vous allez avoir du boulot :

                          Décision fondamentale 1 : "Se donner les moyens pour que tout élève maîtrise avant la fin de la sixième le français, la lecture, l’écriture, le calcul, le travail de groupe, l’anglais et l’informatique."

                          Désolé, mais vous ne maîtrisez pas !


                        • Sébastien Sébastien 24 janvier 2008 13:37

                          Supprimer l’ISF... Vous n’y pensez pas serieusement ? En France riche est coupable d’etre riche, en France le riche doit payer... Supprimer l’ISF c’est se tirer une balle dans le pied.


                          • Rage Rage 24 janvier 2008 15:06

                            Bonjour,

                            Peut mieux faire ?

                            Vous avez mieux à proposer ?

                            Je dis ça parce que la fameuse supression de l’ISF, des droits de succession etc... on voit déjà ce que ça donne, c’est à dire rien.

                            Quant aux PME, effectivement elles manquent de financement, d’aide et de soutien à la création et portage. Mais d’où cela vient-il ? Des rémunérations trop hautes exigées par certains ? De la lourdeur administrative ? De la non formation des jeunes pour créer leur boîte ? De la complexité juridique ? Tout à la fois ?

                            Il n’y a pas assez de PME et surtout de "ME" car des majors siphonnent le marché avec joie et légalement. Le fait d’avoir des supers-champions mondiaux court-circuite les moyennes entreprises, celles là qui font le lien entre les "PE" où les avantages n’existent pas et les majors où les avantages sont incommensurablement plus important.

                            Il n’y a pas que les rémunérations qui comptent : chèques vacances et autres réductions, CE et repas gratos, ça pèse dans un budget.

                            Quand certaines fournissent le portable, la voiture où l’électricité, pas étonnant que les gars en "PME" cherchent à se tirer et à aller plutôt chez les majors qu’à assumer le poids de tous les dangers en créant leur start-up.

                            Le rapport de force est trop favorable aux "gens en place dans les bonnes boîtes" pour prendre les risques de lancer et développer des PME : sans changer ce rapport de force, il n’y aura pas de changement significatif en France.

                            Quant à l’impôt pour y revenir, la flat taxe n’est pas appliquable en France : c’est l’IR qu’il faut remettre à plat et rendre enfin progressif ET croissant SANS niches et sans exonérations. Même le "non-imposable" doit payer un petit kkchose : mais ça ne peut se faire que si en haut, il n’y a pas les "crédits d’impôts", les conseillers fiscalistes et toute la trippotée de passe-droit / touche echap que l’on connait.

                            Aujourd’hui l’IR ce sont les classes moyennes qui le paient. D’ailleurs les classes moyennes paient tout, et c’est aussi pour ça que leur "pouvoir d’achat" sombre.

                            C’est ceux dont on parle le moins qui font la météo du pays : force est de constater que cette classe n’est pas considérée, car moyenne, donc invisible : trop riche pour la CMU et trop pauvre pour payer les franchises médicales sans forcer, trop riche pour les bourses, trop pauvre pour financer les études sup’ etc...

                            Notre système libéral-providence est générateur d’injustices : voilà le vrai problème.


                            • Emile Red Emile Red 24 janvier 2008 15:19

                              Rage autant je suis d’accord sur votre analyse concernant les entreprises, autant votre dernier paragraphe est tendancieux pour ne pas dire partisan.

                              Les IR ne représentent qu’une faible part des revenus de l’état, et si les classes moyennes y sont majoritairement assujéties, acceptez qu’ils ne sont pas mortels, en revanche les taxes indirectes, elles, sont supportées de la même manière la plus injuste par tout un chacun, et pire sont les impôt locaux et taxe foncières qui dépendent non de revenus ou dépenses mais du lieu de vie. 


                            • Rage Rage 24 janvier 2008 21:10

                              En effet.

                              Néanmoins, faute d’avoir des impôts locaux rationnels, peut-être pourrait-on au moins avoir un IR progressif et non un gruyère illisible.

                              Quant aux impôts indirects, leur foisonnement est aussi peu efficace qu’onéreux au suivi.

                              Sans impôts raisonnés, sans dépenses claires et mâîtrisées, il y aura toujours de la défiance envers le "pot commun" : le chef de l’Etat devrait donner l’exemple : il est aux antipodes de cette raison là.


                            • Emile Red Emile Red 25 janvier 2008 10:53

                              Là nous sommes d’accord.

                              La politique de la multiplicité, de l’embrouille, a un but : empécher le petit de se battre pour obtenir ce que le gros obtient grace à ses conseillers bien payés.

                              Il serait judicieux, si l’état le voulait vraiment, que pour la croissance, toute la fiscalité soit remise à plat et redistribuée de façon moins "amicale"...


                            • Sz 24 janvier 2008 15:20

                              Le rapport Attali propose la suppression du principe de précaution en mlatière d’énergie et d’agriculture, c’est vrai que ce qui compte, c’est le profit immédiat, les générations futures n’auront qu’à se débrouiller.

                              Le rapport Attali propose de créer des poles universitaire financer à 80% par le privée, ce qui revient à vendre le système universitaire.

                              Le rapport Attali propose (en présentant la chose comme une nouveauté en France) de recourir massivement à l’immigration pour faire baisser le chomage, puisque ça permettra de faire baisser le cout du travail, les primos arrivants étant moins regardant sur le salaire et les acquis sociaux.

                              Par contre, comme précisé dans l’article ci dessus, le rapport Attali ne propose rien de concret pour aider les petits entrepreneurs, les patrons de PME etc.., hormis d’augmenter la TVA sur les prix, pour l’enlever sur l’impot sur les sociétés, ce qui revient à déhabiller Paul pour habiller Pierre.

                              Le rapport Attali propose de supprimer les régions, pour tout centraliser à Paris, et sans doute à moyen terme à Bruxelle, car il faut tout centraliser pour tout controler.

                              En bref, le rapport Attali préconise de vendre la France pour que ses élites s’enrichissent, au détriment de sa population actuelle.


                              • Forest Ent Forest Ent 24 janvier 2008 16:03

                                C’est marrant de voir des émanations de grosses boîtes comme les instituts Montaigne et Turgot prétendre défendre les PME, alors qu’il est criant que le vrai objectif est de développer l’ingénierie financière dont vivent les grosses boîtes comme l’AXA de Bébéar, vrai patron de Montaigne et Turgot.

                                C’est surtout marrant de voir continuer à rabâcher la doxa neocon au moment où elle s’écroule.

                                Il n’y a plus de sol sous vos pieds.


                                • Emile Red Emile Red 25 janvier 2008 10:57

                                  Turgot, Montaigne avec quelques chances c’est quelques milliards en moins dans les banques quand ces moutons pètent les plombs...

                                  Et comme je dis plus haut, on devrait commencé par interdire ces "instituts" parasites, ces cancers du social.


                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 24 janvier 2008 16:21

                                  Votre article est important : il administre la preuve que le rapport Attali n’est pas ultra-libéral. Vous l’accréditez du même coup auprès de tous ceux qui pourraîent être tentés de le contester sous ce faux-prétexte

                                  Qu’il soit attaqué des deux côtés est plutôt bon signe..


                                  • Ceri Ceri 24 janvier 2008 16:30

                                    la question n’est pas de savoir si c’est un truc libéral ou non, c’est comme Sarko : mélange d’autocratie et d’ultra libéralisme économique. Comme dit Forest Attali ne représente que les i,ntérets mesquins de ceux qui nous dictent la loi en matière économique depuis les années 30, les tenants d’un libéralisme sans aucune limite, car "la main invisible du marché" régule tout, y compris les rapports sociaux n’est-ce pas.

                                    Faut comprendre que plein de think tank et lobbies, financés qui par la fondation Rockefeller, qui par Carnegie, véhiculent dans leurs médias leurs idées, sans contradiction aucune.

                                    Attali c’est encore cette pensée unique libérale, qui forcément permettra la Croissance comme toujours...

                                    La question est : est-ce que ce genre de "réforme" peut faire avancer les choses ?

                                    La réponse est simple : non. Parce qu’on a déjà appliqué ce genre de mesures sans jamais aucun succès ni pour l’emploi ni pour le niveau de vie.


                                  • Forest Ent Forest Ent 24 janvier 2008 17:49

                                    Je n’ai pas encore entièrement parcouru ce pavé, fastidieux et pontifiant d’après ses premières pages. J’ai juste lu les "dix commandements", c’est à dire les morceaux choisis par les journaux comme les plus illustratifs. Ca ressemble vaguement à un poème de Prévert avec une musique de DSK. Il y a tout et n’importe quoi avec par-ci par-là des trucs très justes, des trucs énormes, et surtout des trucs creux. Ca me rappelle vaguement le rapport Lévy-Jouyet. Une somme de clientélismes et de naturalisme ne fait pas un bon rapport.

                                    Le diagnostic en introduction est foireux : on est en retard sur les US, les anglo-saxons, le reste de l’OCDE. Sain discours émulatoire dont on va pouvoir juger en 2008 le côté foncièrement décalé.

                                    Le truc qui me fait vraiment marrer, c’est qu’il tente de réintroduire la "licence globale" que Sarkozy Lui-même a voué aux gémonies pendant le débat sur la DADVSI. J’attends avec impatience le destin de cette recommandation. Il me semble que les gens attachés à la liberté sur internet devraient maintenant se mobiliser pour REJETER la licence globale tant que la RIAA et la MPAA n’ont pas fermé boutique.


                                  • Forest Ent Forest Ent 24 janvier 2008 20:50

                                    Je ne crois pas que j’aurai le courage de tout lire. smiley C’est nul à chier. Il y a vraiment de tout et n’importe quoi. La plupart, c’est des poncifs, des constats faux, des "solutions" débiles, des propositions de cadeaux aux copains, etc ... Chaque paragraphe est un poème de mauvaise foi, de non-dit, de dogmatisme, de contradictions, ...

                                    Exemples de perle :

                                    "la France a des atouts, par exemple ses infrastructures, meilleures que les autres ; il faut les privatiser et en construire plus"

                                    Il faut faire chez nous ce qui n’a pas marché chez les autres.

                                    "le prix du GSM baisse moins vite chez nous qu’ailleurs ; il faut un 4ème opérateur"

                                    Un oligopole à 4, c’est mieux qu’à 3 ? Mettre Bouygues en taule, non ?

                                    "Il faut organiser la concurrence entre logiciels propriétaires et libres".

                                    Et lutter contre les abus de position dominante, la vente liée, etc ... ?

                                    Partout comme ça. Travail de stagiaire à qui on a passé quelques plaquettes commerciales de l’institut Montaigne, quelques études OCDE de 1994, ... Affligeant.


                                  • Ceri Ceri 24 janvier 2008 21:13

                                    mdr !

                                    idem pas eu le courage de tout lire d’un coup tellement c’est creux. Ca me rappelle le livre vert de la commission sur la croissance, ou le rapport Camdessus, enfin tant de poncifs loin des réalités que c’en devient proprement inidigeste.

                                    Cependant, il y a un truc intéressant : ce que les médias commerciaux (quasi tous donc) von mettre en exergue, qui sera certainement très loin de la réalité encore une fois. (mais le TCE nous a permis de vois à quel point les médias pouvaient dire des conneries sur un texte de ce genre)


                                  • Emile Red Emile Red 25 janvier 2008 11:02

                                    Forest vous devriez, c’est édifiant sur la provenance et le niveau de réflexion de ceux qui ont pondu ce torchon, en plus scolaire c’est du même acabit que le TCE... 


                                  • Forest Ent Forest Ent 27 janvier 2008 03:47

                                    J’ai réussi à finir ce torche-cul. Comme c’est marrant au deuxième degré, j’ai fait une page là-dessus sur mon site :

                                    http://forestent.free.fr/commatt.html

                                    avec la composition de la commission, qui n’est pas mal non plus.


                                  • Forest Ent Forest Ent 27 janvier 2008 03:50

                                    Ah si tiens, quand même un truc tordant : il propose de réintroduire la "police de proximité" que Pinocchio avait supprimée en 2003. Sarko "adhère" à ça et à la licence globale ? Moi, je n’en veux plus de la licence globale, et j’ai bien peur que la police de proximité ne soit cette fois plus mal reçue.


                                  • pallas 24 janvier 2008 17:34

                                    Madame Ceri, veuiller croire que jamais je ne vous importunerai, de mes commentaires plutot offensif, je fais sortir le loup qui cherche a se deguiser en agneau, tel que Mr Dugué ou bien quelques commentaires medisant sur l’orthographe, ne cherchant qu’a se croire fort et rien d’autres. Vous Madame Ciré ou peut etre Demoiselle, je ne vous considere pas mal, bien au contraire, vous avez des idées et les defender, tout comme Mr Lerma qui defend les siennes et a qui je n’importunerai pas. Le visage que je montre fait clairement sortir les individues réellements malveillants qui se cache derriere un masque de soit disant generosité. Tout ce dit Gentil, Comprehensif, mais dans la realité se sont des fadaises, de la pure Mascarade. Le Mal dans notre societe c’est que tout n’est que Façade, juste de la mascarade, derriere cela, se cache la misere humaine, la solitude, la tristesse, la haine, la colere. Mr Attali n’echappe pas a cela, pas meme Mr Sarkozy, ce besoin d’exister, d’etre utile, de plaire, c’est humain, chacuns de nous agissons pour des raisons tel que sa, nous ne faisons jamais les choses par generosité, mais, en verité par necessité personnel. La barbarie que nous faisons aux animaux montre notre veritable visage derriere ce masque de generosité. Le Mal n’est pas la politique, la dictature qui s’annonce n’est pas la politique, la misere et la violence n’est pas la politique, le Coupable vous le trouvez facilement en regardant le Mirroir en face de vous.


                                    • Ceri Ceri 24 janvier 2008 20:46

                                      rassure toi sur la nature humaine, je connais des gens assez fous pour penser à faire avancer les choses avant de penser à eux. J’en connais des, capables de lacher leur taf bien payé et bien planqué pour aller creuser des puits dans le désert, ça existe.

                                      Quant à Sarkoléon, ce type ne sait rien (confond sunnites et chi’ites après 4 ans à l’Intérieur par exemple), et ne comprend donc rien aux enjeux actuels.

                                      De plus, il a autour de lui toute une cohorte de lobbyistes divers et variés qui eux, savent ce qu’ils veulent, par conséquent ledit Sarkoléon est un danger.

                                      ENfin, personnellement, j’en arrive à me dire que la politique aujourd’hui joue contre l’intéret général. J’ai vu, et je vois au quotidien de quoi est faite la politique, et c’est désastreux. Le citoyen a réellement de quoi s’indigner.

                                      En tous cas, on n’a pas le choix, on doit essayer d’améliorer les choses, même si c’est plus facile de penser à seulement mener sa propre barque.


                                    • armand armand 24 janvier 2008 20:50

                                      On oublie qu’Attali, dans un de ces ouvrages précédents, traçait le profil d’une ’hyperclasse’ apatride, nomade, richissime et déconnectée totalement des 99% restants de la population, tant par la fortune que par les goûts et les habitudes de consommation, porteuse, selon lui, de ce qu’il y avait de pire et de meilleur dans le monde actuel.

                                      Son plan ne serait-ce qu’un pas de plus dans la domnation de l’hyper-classe à laquelle, on s’en doute, Attali appartiendrait ?

                                      Mais le problème ce ne sont pas ses idées, ni celles de Guaino, d’ailleurs, il y a à prendre et à laisser chez l’un et chez l’autre. Le vrai problème est la prétention d’un autocrate qui s’appuie sur un pseudo-plébiscite à 53% pour court-circuiter entièrement les corps constitués et imposer à la nation des recettes pondues par des experts ni élus, ni ministres, donc totalement déconnectés du pays. A l’image de ce qu’il a fait pour le nouveau traité européen. C’est sur cette prétention à tout chambouler à sa guise, comme s’il avait reçu un chèque en blanc lors de son élection, qu’il faut s’opposer à Sarkozy, et ne pas ergoter sur tel ou tel point.

                                      La France srait dans un état catastrophique ? Foutaises : voyez la GB, les USA, l’Allemagne, l’Italie, sans parler des pauys émergents, tous ont leurs points forts et aussi leurs tares. Alors réformer oui, mais prendre prétexte de ce besoin pour tout mettre à terre, à commencer par la 5ème république elle-même, non.


                                      • karg se 25 janvier 2008 18:23

                                        sur le financement des pme :

                                        Oui mais le blocage n’est pas que la faute de l’état, le capitalisme d’héritier fait bien mal à la France (regarder Doux, un cas d’école)

                                        sur la fiscalité :

                                        Comment peut on matraquer qu’elle est un frein alors que son effet sur l’emploi et la croissance ne répond à aucune loi, surtout pas à celle de Laffer ?

                                        C’est vrai que le système est complexe et qu’il doit être réformé, mais sur le taux proportionnel de l’impot il faut maintenir la progressivité, même Adam Smith le défendait :

                                        " il n’est pas très déraisonnable que les riches contribuent aux dépenses de l’état, non seulement dans les proportions de leurs revenus, mais de quelque chose au delà de cette proportion"

                                        La flat tax c’est bien quand le pays est très homogène, comme au Danemark mais un coup d’oeil au coefficient de Gini permet de comprendre que l’effet d’un impot progressif serai marginal dans ce genre d’économie<.

                                        Ce qui me gène le plus dans ce rapport c’est la volonté de créer des sous jobs, rajouter deux millions de travailleurs pauvres en continant de lutter sur le cout du travail alors que cette lutte est sans issue.


                                        • garfield13 garfield13 28 janvier 2008 17:06

                                          Je ne partage pas forcément votre avis négatif sur le rapport Attali, d’ailleurs je pense que ces 316 mesures sont encore une fois très mal résumé dans les médias. J’approuve cependant le manque sur une réforme fiscale profonde d’ailleurs : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34101

                                          Par contre on retrouve malheureusement dans les commentaires ces relents de "tout le monde devrait gagner beaucoup de sousous, c’est trop injuste". D’ailleurs pour complèter je dirai qu’il manque une chose à ce rapport : une sorte de pédagogie du mérite.
                                          Apprendre aux gens que pour avoir de l’argent, il faut travailler. Apprendre aux gens qu’une société bien portante à des bas salaires et des hauts salaires mais que ce n’est pas en écransant son copain qu’on y arrive. Apprendre aux gens qu’il n’est jamais trop tard pour passer vers les hauts salaires et leur donner la possibilité de le faire. Il faut arriver à remettre en oeuvre la rénumération de la volonté de bien faire. Pour ceux qui vivent à l’étranger, je pense qu’ils ont tous constaté l’aigreur du parisien, le stress de cette ville, le manque de tolérance qui en découle. Jamais rencontré ce manque de patience aux caisses des magasins, jamais vu de gens si agressifs au volant... On a mis tellement de loi pour protéger l’individu que le Francais commence à croire que tous les patrons sont des tyrans qui n’attendent qu’une chose : les "avoir". La confiance n’est plus là, on ne croit plus que "l’autre" est sympa, on s’appuie juste sur les conventions collectives, sur le système équitable de rénumération, sur les impots progressifs, sur la culture de caste. Un système pour protéger qui fait croire que sans lui tout s’écroule, belle construction de l’inutile.
                                          Ca permet de croire qu’un américain rentre chez lui à 23h tous les soirs, ça permet de croire également que les Pays bas ont du mettre encore plus de lois nationales que nous ... ben non, l’américain il rentre 17h chez lui (pour la plupart mais en France la plupart ...), les pays bas ont très peu de lois nationales, ils préfèrent les négociations de confiance entre entreprise et salarié... enfin bref je le sais pourtant, il ne sert à rien de vouloir changer un acquis culturel aussi profondément ancré, faut enseigner aux enfants que leur copain est surement un être sympa, que c’est cool de travailler ensemble...

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