Sarkozy, la rupture tranquille sous influence américaine
La nouvelle n’a pas fait grand bruit et pourtant elle est révélatrice de la « méthode Sarkozy ». Ici, il ne s’agit plus de poser maladroitement aux côtés de Bush pour la postérité, mais de laisser les stratèges américains s’occuper de l’avenir de la France.
En effet, comme le confirme Le Figaro (1), Nicolas Sarkozy a demandé au Boston Consulting Group (BCG), une société américaine de conseil en stratégie, de participer à l’élaboration de son programme économique.
Passons sur l’incroyable aveu d’impuissance de l’UMP qui semble ne pas posséder les têtes pensantes capables d’élaborer un programme économique pour nous pencher sur le Boston Consulting Group, nouvelle égérie de Sarkozy.
Le BCG : l’influence ultralibérale américaine de Sarkozy
Fondé en 1963 par Bruce Henderson, préalablement vendeur de Bibles d’obédience républicaine (2), le Boston Consulting Groupe (BCG) est devenu célèbre pour avoir créé une matrice dite « BCG » enseignée dans toutes les écoles de management (3).
Cette société possède des bureaux partout dans le monde, y compris en France. Cette internationalisation permet aux USA de peser sur l’économie mondiale en fixant les normes (ce qu’il faut penser) en matière de management et d’économie : un ultralibéralisme qui ne trouve pour limite que les intérêts américains.
Car le BCG ne cache pas sa nature ni ses objectifs. Comme l’indique le site Web du BCG à Bruxelles, « il n’y a aucune limite à l’influence des consultants du BCG » (4). Et le BCG a pour philosophie (idéologie ?) « la rupture » avec l’ensemble des modèles sociaux au profit... du profit. C’est ainsi que cette firme participe à nombre de regroupements d’entreprises et aux grands projets de délocalisation notamment en Chine, ce qui apparaît clairement sur le site Internet de son siège aux USA (5).
Doit-on restructurer la France comme une multinationale ?
Le BCG exprime clairement sa volonté d’imposer le modèle ultralibéral, comme l’annonce son site Web : « Spécialisée dans le management, le BCG est perçu comme le leader mondial du consulting stratégique. Notre firme a construit ses pratiques mondiales sur son leadership intellectuel et a aidé nombre de multinationales à modifier leur approche pour les rendre plus compétitives. Nos concepts sont enseignés dans les meilleures écoles de management partout dans le monde. (...) Le BCG a ainsi pour clientes 500 des plus grandes entreprises en Amérique du Nord, Asie, Europe et Australie » (6)
Et pour cause le BCG - qui affiche une santé de fer - place en tête de ses compétences la restructuration... d’entreprises, avec pour objectif la performance (financière). Mais peut-on considérer la France comme une entreprise ? Car cette boîte de conseil a pour principaux clients des entreprises et non des Etats, ce qui nous permet d’émettre de sérieux doutes sur la capacité du BCG à entrevoir l’ensemble des enjeux sociaux et politiques que pose la conduite des affaires de l’Etat : on ne licencie pas des citoyens comme des employés chinois, on ne délocalise par la France comme on restructure une multinationale.
La rupture tranquille sous influence des USA
Cette incursion d’une des plus grosses et influentes boîtes de consulting américaines peut nous laisser songeur, car ici il n’est pas seulement question d’approche (ultra) libérale, mais également de l’indépendance de la France : nombre de propositions du volet économique du programme de l’UMP sont sorties des séances de travail effectuées entre les troupes de Sarkozy et du décidément très influent Boston Consulting Group.
Finalement, le candidat Sarkozy posant aux côtés de Bush n’était pas une maladresse, mais un signe.
Ce qui semble n’affoler personne. Ce doit être ce que le candidat aux plus hautes fonctions dans notre pays nomme « la rupture tranquille ».
Pomme
(1) L’article du Figaro
(2) D’essence républicaine, le fondateur du BCG était vendeur de bibles avant d’intégrer Harvard.
http://en.wikipedia.org/wiki/Bruce_Henderson
(3) Ce que l’on peut dire sur le BCG
http://en.wikipedia.org/wiki/Boston_Consulting_Group
(4) « Il n’y a pas de limite à l’influence de nos consultants » (en bas de page)
http://www.bcg.be/05OurTeam/5_3.asp
(5) Le BCG, conseil en délocalisation en Chine et Inde
http://www.bcg.com/our_expertise/practice_area.jsp?practice=12
(6) Le job du BCG
http://www.bcg.com/news_media/news_media_background.html
Voir aussi : « Sarkozy sous influence du BCG »
http://www.solidariteetprogres.org/spip/article.php3?id_article=2451
358 réactions à cet article
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très bien, très bien, c’est le meilleur moyen pour qu’il se plante. On comprend qu’il n’en fasse pas la pub.
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Entièrement d’accord. Un chef d’entreprise qui fait appel à un conseil en « management et stratégie » se déclare incompétent, car ce devraient être ses deux premiers talents.
Le BCG n’est pas une sombre puissance infernale. C’est une entreprise qui, comme d’autres sur ce secteur, vend au quintal des transparents stéréotypés emplis de sigles anglo-saxons en trois ou quatre lettres. Bonne chance à l’UMP.
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Faire appel à un intervenant extérieur pour jeter un oeil neuf sur son travail n’a jamais été preuve d’incompétence mais du contraire : Tout vrai dirigeant sait cela.
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Et pour cela, il lui suffit de savoir s’entourer et de bien utiliser les compétences qu’il a suscitées autour de lui.
En pratique, 95% des produits de ce genre de sociétés sont du pur vaporware. Tout ancien client sait cela.
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exactement Forest, un vrai bon dirigeant n’est PAS là pour serrer les boulons, il trouve la bonne personne pour le faire. Si tu ne le comprends pas ( comme l’auteur de l’article), c’est que tu n’es pas un CHEF.
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Un patron idéal n’est pas chose terrestre, mais dans l’absolu ça devrait être quelqu’un qui a du jugement sur les gens, connait son marché et en a une vision, est capable de décider, de motiver ses troupes en notant et récompensant leurs succès et notant et aidant à corriger leurs échecs, sanctionnant en cas de besoin. Quand il arrive à rassembler autour de lui une équipe qui fonctionne, il n’a « presque plus rien » à faire, sauf à surveiller, et surtout synthétiser et décider quand il le faut.
Les boîtes de « conseil » comme le BCG n’ont pas de plus value en stratégie et management, et de toutes façons rien ne peut sauver un mauvais patron. Leur business essentiel consiste à écrire sous la dictée avec une signature connue ce que d’autres ne veulent pas publier en leur nom, et éventuellement à faire quelques études opérationnelles de détail à la portée de débutants. Le tout pour 2000$/jour.
Pour en revenir au sujet, le principal problème du loser, c’est que son "équipe est explosée entre des ultralibéraux comme Bazire, et des gaullistes comme Boutin. Pour l’instant, elle pédale dans la choucroute pour essayer de définir une ligne de synthèse. A mon avis, ce sera difficile à cause des discours précédents du loser, écartelés à 180°. Mais ce n’est pas impossible. Le PS y arrive pour l’instant.
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imaginer que les affaires de l’état puisse se traiter comme celles d’une multinationale, ça fait froid dans le dos. Pourquoi personne (à part le Figaro ?) n’a parlé de ça ?
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Oui c’est vrai surtout quand on se rappel qu’il existe une forte interaction entre des institutions comme la CIA, la NSA, ECHELON et d’autres avec des entreprises privées qui sont jugés stratégiques aux Etats-Unis.
C’est illégal, mais couramment pratiqué par nos alliés. Et plus inquiétant en plus c’est que c’est un secret de polichinelle.
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Sacrebleu, c’est de la haute trahison ! De Gaulle peut se retourner dans sa tombe.
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pas forcement d’accord, il n’a pas dit qu’il allait garder toutes les idée, il est possible que cette etude permette de faire ressortir des élément qui aurait échapé a la vue de nos politicien
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pas forcement d’accord, il n’a pas dit qu’il allait garder toutes les idées, il est possible que cette étude permette de faire ressortir des éléments qui aurait échappés a la vue de nos politiciens
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SARKO EST UN TRAITE ,IL FAUT LE PENDRE ..............
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Bof...
Beaucoup de choses me dérangent dans le modele US, mais toutefois : Est ce en France ou aux USA qu’on a la plus forte proportion d’une classe d’age qui obtient un diplôme universitaire (ou ingénieur ou autre) ??? Aux USA, et de très loin. Ou la classe moyenne a-t-elle le meilleur niveau de vie ? En France ou aux USA ? Eh bien pas en France, et de loin aussi.
Toujours facile d’agiter l’anti américanisme, c’est comme de hurler « c’est la faute aux immigrés », ça défoule et ça évite de réfléchir à ce qui peut bien clocher dans la France d’aujourd’hui.
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Je ne pense pas que Pomme ait dit du bien ou du mal des USA. Elle précise seulement qu’une puissage étrangère est en prise direct avec Sarkozy. Question, le BCG bosse pour les intérêts des USA ou de la France ?
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La question n’a jamais été le nbr mais la qualité du diplome obtenu.
Si j’ai le temps j’essaierai de vous retrouver le lien vers l’article d’une prof de littérature internationale dans une fac US qui constatait avec un certain désappointement que 3/4 de ses élèves ne connaissaient pas Pablo Néruda, un peu fort pour des étudiants en lettre...
Ceci dit ils ont aussi des diplômés de haut niveau mais le nombre n’a jamais signifié la qualité, ne mélangez pas...
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Dites moi 101.8... qui de la France ou des USA à le taux de pauvreté le plus élevé ???
Qui de la France ou des USA à le plus mauvais taux de couverture de santé ???
Qui de la France ou des USA à le taux le plus élevé de mort par balle ???
Bref votre exemple n’est pas pertinent car justement un pays ne se gère pas comme une entreprise...
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Dites moi 187 qui de la France ou des US a le plus haut niveau de vie ?
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super. la bataille des chiffres... qui a l’indice de développement humain le plus élevé ? les USA...
pour l’indice de pauvreté il s’agit que d’une pauvreté relative (l’IPH c’est ça ?), impossible de comparer les pays entre eux.
toujours marrant de voir comment les personnes se braquent lorsqu’on parle des etats unis. 101.8 ne prétend pas que c’est un modéle type à suivre mais il y peut-être juste des bonnes idées à prendre.
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pour 1 point de PIB les USA rejettent 3 fois plus de co2 qu’un français et deux fois plus qu’un Japonnais
le développement est une notion relative
l’IDH ? facile de le booster avec de l’endettement...
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as tu entendu parler du NOM ( Nouvel Ordre Mondial) ? .....lol...il en fait partie le gnome............des racailles !!!
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Le niveau de vie ne veut rien dire. De quoi parlons-nous ? De PIB par Habitants ? Ce chiffre n’est qu’une moyenne et ne reflète pas les disparités. En matière D’IDH les Etats-unis et la Grande Bretagne que l’on nous présente comme modèles sont derrière un pays comme le Canada dont le PIB est pourtant inférieur ! Il faut éviter de Gober les statistiques délivrées à longueur de temps pas nos médias.
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« Est ce en France ou aux USA qu’on a la plus forte proportion d’une classe d’age qui obtient un diplôme universitaire (ou ingénieur ou autre) ??? Aux USA, et de très loin. »
C’est justement le contraire qui nous fait défaut en France : trop monde veut faire de longues études et il y a un manque de main d’oeuvre dans de nombreux métiers manuels qui ne sont plus assez mis en valeur dans la société actuelle.
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précision : j’ai dit que l’indice de pauvreté est « relatif » car d’aprés sa définition, plus un pays est riche et plus le seuil de pauvreté est élevé. de plus il ne tient pas compte de la propriété (fonciére, financiere ou immobiliere : 40% des « pauvres » américains possédent leur logement et 70% leur voiture) mais seulement du revenu.
concernant les diplomes, les anglo-saxons ne font pas de fixette dessus. en france force est de constater que l’on est étiqueté en fonction de notre niveau d’étude ou de l’école que l’on a faite. si on a pas fait la bonne école, tel ou tel poste ne nous sera jamais accessible quand bien même on aurait l’expérience ou le savoir faire adéquat (je trouve toujours aberrant de voir des offres « nécessite 15 ans d’expérience dans tel secteur avec le diplome de l’école machin »).
sur la question de l’environnement, on est d’accord c’est un vrai probléme. mais si le français pollue en moyenne moins que l’américain je doute que ce soit à cause d’une conscience environnementale plus accrue. de plus si tous les terriens consommaient autant que les français il nous faudrait 2 planétes donc faisons gaffe à ne pas trop nous poser en donneur de leçons.
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Certes les US ont plus de pauvres mais leurs pauvres sont peut etre plus riches. A titre d’information sur les pauvres aux US (en 1995) :
* 41 % sont propriétaires de leur logement et le nombre moyen de personnes vivant par pièce est de 0,54. * 69,7 % possèdent une voiture. * 73,8 % ont un magnétoscope. * 97,3 % ont une TV en couleurs. * 13,1 % ont un ordinateur.
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ils sont propriétaires mais endettés à vie...
et je ne suis pas sûre qu’on puisse envisager la propriété comme un indicateur de bien-être, comme ça, dans l’absolu
(ps : je voulais réagir à cette question, même si elle n’est peut-être pas au coeur du débat... désolée)
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vous avez raison. la richesse n’est pas un indicateur de bien-être (soeur Emmanuelle dit « Les pauvres du tiers-monde ne connaissent pas le désespoir »). pour cela il faudrait peut-être s’intéresser à la consommation moyenne d’antidépresseur (France championne du monde dois je le rappeler)
(effectivement je crois qu’on a pas mal dévié du débat initial
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En ce qui concerne les diplomes aux USA, on ne peut pas vraiment comparer.
Seules quelques fac sont dignes du niveau d’etude francais, pour avoir refléchi a la possibilité de faire une année chez eux, j’ai pu obtenir comme conseil (de la part de profs tres serieux, et objectifs) : « si tu connais quelqu’un dans une *bonne* fac, vas-y, sinon tu perdras ton temps et ton argent »
Rappelons de plus que dans ce beau pays, les etudes sont payantes justement, seuls les jeunes de classe moyenne/supérieur peuvent se le permettre. Bravo le nivellement par l’argent !
Enfin pour revenir aux *bonnes* facs, celles-ci se remplissent en attirant les cerveau du globe entier (notament francais) dans le but de les garder par la suite. J’ai pu constater de visu que certains labo universitaires ricains comportent des equipes presque entierement francaises. A contrario, les etudiants americains venant en Europe sont rares.
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"En ce qui concerne les diplomes aux USA, on ne peut pas vraiment comparer.
Seules quelques fac sont dignes du niveau d’etude francais, pour avoir refléchi a la possibilité de faire une année chez eux, j’ai pu obtenir comme conseil (de la part de profs tres serieux, et objectifs) : « si tu connais quelqu’un dans une *bonne* fac, vas-y, sinon tu perdras ton temps et ton argent »
Rappelons de plus que dans ce beau pays, les etudes sont payantes justement, seuls les jeunes de classe moyenne/supérieur peuvent se le permettre. Bravo le nivellement par l’argent !
Enfin pour revenir aux *bonnes* facs, celles-ci se remplissent en attirant les cerveau du globe entier (notament francais) dans le but de les garder par la suite. J’ai pu constater de visu que certains labo universitaires ricains comportent des equipes presque entierement francaises. A contrario, les etudiants americains venant en Europe sont rares."
Pour avoir travaille aux US a cote d’un campus universitaire et travaille avec des etudiants de ce campus, je ne peux qu’etre qu’en desaccord avec vous. Le niveau n’y est pas inferieur a celui de la France (je suis d’accord en moyenne au niveau lycee, les US ont plus d’inegalites a ce niveau).
Deuxieme commentaire, oui les etudes sont payantes mais les US ont plus d’etudiants qui finissent un niveau universitaire que la France donc il faut croire que le cote payant n’est pas forcemment un probleme pour l’acces a un diplome.
J’ai travaille dans un laboratoire Americain et oui la moitie de l’equipe etait etrangere. Force est de constater que les US attirent beaucoup plus les chercheurs etrangers que la France. Il faut dire aussi qu’avec des salaires divises par 2 voir 3 par rapport aux US ca va etre difficile d’attirer des chercheurs etrangers ; en France on pense que chercheur c’est uniquement par vocation et que donc il n’y a pas besoin de les payer.
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"ils sont propriétaires mais endettés à vie...
et je ne suis pas sûre qu’on puisse envisager la propriété comme un indicateur de bien-être, comme ça, dans l’absolu
(ps : je voulais réagir à cette question, même si elle n’est peut-être pas au coeur du débat... désolée)"
Je ne parlez pas de la propriete comme indicateur de bien etre mais simplement comme reponse a ceux qui disent qu’il y a plus de pauvrete aux US. La pauvrete telle qu’elle est definie (moitie du salaire median) rend difficile la comparaison entre pays.
De plus, je reviendrais sur une reponse a votre commentaire. Les Francais ne semblent pas etre plus heureux vu leur consommation d’anti-depresseurs (cr n’est pas un phenomene nouveau en plus).
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« Le niveau n’y est pas inferieur a celui de la France »
Attention, je n’ai pas dit que TOUTES les facs ont de mauvais niveau. Mais en France, un Master2 de Lille, de Paris ou de Nice a LA MEME VALEUR (même si des disparités apparaissent doucement). Aux Etats Unis, essaye de postuler au MIT apres un cycle d’etude dans une université de seconde zone...
« Deuxieme commentaire, oui les etudes sont payantes mais les US ont plus d’etudiants qui finissent un niveau universitaire que la France donc il faut croire que le cote payant n’est pas forcemment un probleme pour l’acces a un diplome. »
Si. Le pauvre ne peut etre diplomé.
En revanche, aux US celui qui investit dans des etudes aura une motivation supplementaire (« hors de question d’abandonner alors que mummy&daddy ont dû hypothéquer la maison pour me payer mon inscription »).
Pour l’aspect financier par contre, entierement d’accord. On est loin d’avoir compris qu’un peu plus de pognon pour le talent pourrait aider a conserver celui-ci.
Par contre l’approche « par le fric » des USA est parfois choquante (anecdote véridique, lors d’une visite de labo par des jeunes ricains, leur guide qui leur pose la fameuse question : « a quoi sert la physique ?... A gagner du pognon ! »), faut aussi savoir garder des gens qui sont là par vocation (et vus les salaires, en France on est sur de n’avoir presque que ca ).
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Cela parait etonnant ! Mais bon, je pense que l’interet aujourd’hui est d’avoir un panorama de différentes solutions possibles et proposables pour les problémes que connait la France.
Après, on pourra toujours en juger
toute jugement précédant l’analyse des propositions ne sont que purement idéologiques
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Malheureusement, la réalité décrite dans cet article passionnant est très banale. Les cabinet de conseils sont déjà très présent à tous les niveaux de l’économie. Il existe une multitude de cabinets américains ou français qui n’ont pas grand chose à envier à BCG en ce qui concerne l’idéologie libérale. Ce que révèle en creux l’article est une conception très « manager » du politique (au sens noble du terme). Nos dirigeants politiques se vivent de plus en plus comme des « seniors managers » ou des « partners » capables de trouver des solutions à des problèmes en mettant de côté les principes de réalités et en occultant les conséquences pour les personnes. Seuls comptent les chiffres qui deviennent une sorte d’interface entre le réel et les dirigeans politiques. Il est en effet beaucoup plus pratique de conceptualiser des solutions sur des graphiques pleins de courbes que sur des queues interminables de chômeurs et de SDF. Bravo pour l’article.
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Chère Pomme, vous vous m’éprenez.
D’abord, nous connaissons la réussite de multinationales et leurs méthodes de management seraient les bienvenues dans un paysage français sclérosé par la paresse.
Ensuite, nous sommes depuis longtemps sous l’influence des USA que vous le vouliez ou pas . Le BCG est une entreprise reconnue dans le monde entier alors pourquoi la France se priverait de ses précieux conseils ?
Enfin, vous agitez le spectrer des USA comme s’il s’agissait d’ennemis à abattre : mieux vaut chercher conseil chez eux que chez le Hezbollah comme le fait Ségolène Royal.
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Sarkozy aime dire « Les français doivent connaître la vérité » : y compris qu’il utilise les services du boite américaine pour réaliser son programme économique ?
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Les idées US, c’est pourri, mais les immigrés, c’est vachement bien ???? AH AH HA HA AH !!! Trop cons ces mec de gauches !
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C’est sur, les Iraquiens se felicitent d’avoir pu beneficier des conseils des USA...
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Pourquoi pas ? Les Chiliens, les Coréens, les Japonais, les Européens s’en félicite bien, eux.
Au fond, votre probléme, c’est que vous croyez encore que l’Europe est au centre du monde, et la France le centre d’ lEurope. Mais c’est finis tout ca mon petit. Vous vouliez l’égalité avec le tier monde, vous allez l’avoir, et les Chinois vous dicterons vos futurs normes. Ca doit d’ailleur être parce que vous le savez obscuremant que vous défendez ainsi tout les pays et régimes politiques les plus pourries : qui se ressemble s’assemble.
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Monsieur « zen »
Pour éviter les malentendus, veuillez changer de pseudo.Merci
La place est déja prise depuis de nombreux mois...
Mais il semble vous avoir déjà fait cette remarque..
Avis aux lecteurs : il n’y a qu’un vrai ZEN , la photo faisant foi... ...et l’adresse IP
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@ ZEN (avec l’icone) :
J’étais étonné des idées prônées par vôtre homonyme. Toutefois, c’est la faute d’orthographe, « m’éprenez » au lieu de « méprenez », qui m’a fait douter. Non pas à cause de la faute en soi (j’en fais aussi) ; mais tout simplement parce que le texte du commentaire est très court et qu’il est donc facile de s’auto-corriger. ça ne vous ressemblez pas.
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@ Pomme.
Bon article.Bonne présentation.
Toutefois, sachez que depuis la venue de Raffarin aux affaires en 2002, le recours à des cabinets privés est devenu « normal ».
L’idée a commencé en France avec l’idée d’auditer les comptes de l’Etat. L’Etat en question étant reconnu comme étant comparable, et donc assimiler, à une grande entreprise (la première de France pour être exact). Ces idées étaient déjà répandues dans d’autres Etats Européens.
Ce qui suppose que ce qui a changé dans les esprits, c’est la définition exacte de ce que désigne le mot « Etat ». Les Français aujourd’hui n’ont pas tous le même concept à l’esprit. Et il n’y a dans les faits aucune volonté d’en débattre publiquement.
Il est même fréquent de parler du budget de l’Etat comme d’un budget familial. On retrouve la thématique de gestion du « bon père de famille » qui ne se surendette pas. Thème de la « dette ». Mais aussi qui ne paie pas des bouches inutiles, thème des chômeurs et du travail forcé. Le bon père de famille qui n’entretient pas des étrangers : thèmes de l’immigration et du nationalisme. Le bon père de famille qui n’entretient pas plus de personnel qu’il n’est utile : thème de la réduction du nombre de fonctionnaires. Etc.
De fait grâce à ce glissement sémantique, encore indiscuté à ce jour, tous les services de l’Etat sont privatisables. Je dis bien « tous », contrairement aux restrictions qu’on pourrait opposer. On peut parfaitement penser à un système entièrement contrôlé par les marchés sans autre justice que celle de la main invisible. Porte ouverte à l’idée de Providence et de l’interprétation paulienne du travail. Autrement dit la pauvreté et la misère sont les résultats de la paresse et du manque d’autonomie des individus. Il faut les reconditionner par la force car par eux-mêmes ils ne changeront pas.
On peut ajouter que ce glissement permet aussi d’appliquer les recettes de gestion des multinationales. A savoir de diminuer les effectifs progressivement des fonctionnaires. Ce qui justifiera pour satisfaire la demande inévitable (au moment des protestations, elles-mêmes inévitables) en service(s) public(s) de recourir à des entreprises privées qui feront du bénéfice sur le dos des contribuables. Et du chantage. Voir l’affaire Enron sur la fourniture d’énergie à l’Etat de Californie.
Exemple actuel en France : le retour de certaines collectivités locales à la gestion en régie du service des eaux. Bien moins cher que la gestion en mode privé.
Les méthodes de gestion en cause conduisent au démembrement de nos États et de nos sociétés. Devant les désordres engendrés comme aux USA, nous aurons des formes de dictature qui se mettront en place non pas pour notre bénéfice mais pour notre oppression.
J’attends que la procédure d’empechement soit mise en oeuvre à l’encontre de Bush. ça va arriver.
Vous comprendrez que dans cette ambiance générale, le recours à ce genre d’opérateur ne soit pas bizarre. Il y a même beaucoup de gens qui semblent trouver ça très bien.
Nous assistons à une redéfinition non dite de la société. Le communautarisme en est une des nombreuses manifestations.
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Management et économie n’ont rien à voir un état c’est pas une entreprise
L’état est déjà suffisamment à la botte des intérêts corporatiste de quelques multinational pour ne pas en rajouter.
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Mrs pas ZEN sauf le respect que je vous dois ,il vous prierait de ne point tenir de tels propos « orduriers » digne d’un palfronnier ,est-il bien raisonnable de fricoter avec les pires coquins du nouveau monde ,qui n’engendrent que le terrorisme dont ils se nourrissent.... ? Nous aimons et admirons le peuple Américain mais il serait temps qu’ils fassent le ménage et chatient les vampires qui ruinent leur pays ,mais s’en rendent t’ils compte ? De grace ,il serait fatal de les suivre à leur perte.....donc je vous suggère d’allez vivre la-bas si vous le désirez et de ne plus nous importuner ,de plus je vous propose d’allez vous faire sodomiser profond...... !
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@René Job (IP:xxx.x8.131.246) le 7 décembre 2006 à 17H15
Cher René, bonjour,
Tu soulèves là(permets-moi de te tutoyer)un problème trés important, qui mériterait un article approfondi ; je t’invite à le faire ,car cette question non dite ou refoulée n’a pas encore été traitée frontalement sur Avox, à ma connaissance.
Les prémisses de cette conception entrepreneuriale de l’Etat et des institutions ,on les voit poindre dans les années 1983-5, avec l’instauration quasi officielle du modèle de l’entreprise comme référent. On enjoignait les municipalités, les établissements scolaires, les services publics,etc...à aligner leur esprit et leur mode de gestion sur ceux des nouvelles valeurs en vogue.C’était l’époque où des maires parlaient de « vendre leur ville »,où on lançait des audits dans les lycées avec des chefs d’établissement qu’on voulait surtout gestionnaires, etc...On frisait parfois le ridicule , jusque dans la modification du vocabulaire ,calqué sur celui du management.
On en est un peu revenu certes, heureusement, mais ces projets ne demandent qu’un contexte politique favorable pour reprendre vigueur...Un effaissement des valeurs politiques, la priorité donnée aux purs experts, un management dépourvu de sens du social, du compromis, de vision à long terme : le ver est dans le fruit...c’est une grande dérive qui risque de s’accélérer.
Il faudra y revenir. Bien à toi.
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Pourquoi pensez-vous que le BCG est une entreprise américaine ? Le DG est allemand, les directeurs associés sont majoritairement des européens, pres de 60% du CA est réalisé en Europe, seulement 35% aux EU, le reste en Asie. J’appellerais plutôt le BCG une entreprise mondiale
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Et ? Faut il aussi interdire en France l’internet, fruit de l’Ultra libérlisme ??
Il faut arreter d’être con : La gestion, c’est la gestion, point barre. Et le BCG est tout de même réputé dans ce domaine. Au reste, parler d’idéologie lorsque ce n’est pas son argent qui est en jeu, c’est risible. Dépense donc ton fric comme tu veux, et laisse l’Etat devenir rationnel.
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Ben oui, c’est connu :
- L’utralibéralisme n’a que des bienfaits
- L’amérique de Bush est un exemple à suivre
- Le monde il est beau et gentil et à aucun moment il ne s’agit d’un moyen d’infiltrer la politique française
- Tous ceux qui ne pensent pas « U.S » sont de dangereux anti-américanistes primaires et sans cervelle. -
Eh dites, l’anonyme : « il faut arrêter d’être con », il faut aussi rester poli !
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? ? Je fais un effort pour parler le langage du peuple, des gens simples, des prolos, de gens irrationels, sinon incultes, comme vous, (mais étudiant, vous pourrez vous en sortir, si vous travaillez beaucoup), alors si c’est pour me reprocher de m’adapter..
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Ah bon parce que vous connaissez mon niveau d’études et de culture ??? C’est marrant, parce que moi je ne vous connais pas.
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Merci Pomme (moi j’aime bien ce prénom) pour cette info.
Le plus grave, à mon avis, ce n’est pas que les intérêts US pointent leur nez (on commence à avoir l’habitude), c’est qu’un cabinet de consulting dirigé a priori vers les entreprises soit appelé par un parti politique pour l’aider à proposer des mesures destinées à un gouvernement. Une fois encore (et vous soulignez l’incroyable impuissance de ce parti, mais c’est valable pour beaucoup d’autres), on confond les objectifs supposés des entreprises avec la bonne santé d’une économie nationale, et partant, du succès d’un gouvernement. Si les entreprises gagnent des sous, le pays sera riche, et ça c’est bien pour tout le monde, en gros, voilà le credo.
Or c’est faux : le politique a pour vocation le bien commun, qui n’est pas réductible à la richesse de quelques-uns. Le BCG est-il compétent en matière fiscale ? sociale ? environnementale ? familiale ? Non, évidemment. Mais l’UMP peut (et veut) le croire : leur raisonnement, décalqué sur le précédent, c’est visiblement « si c’est un cabinet très reconnu en entreprise, il est bon pour le futur gouvernement et partant, pour le pays ».
Quelqu’un disait plus haut : la gestion, c’est la gestion, point barre. Passons sur l’expression « point-barre », qui fleure bon les années 80, mais bon, d’accord la gestion c’est la gestion, mais la gestion, ce n’est pas la politique. Choisir d’affecter tant de milliards à l’Education, à la Santé, ou à l’Armée, c’est un choix stratégique, qui dépasse le simple univers de la gestion, comme le savent d’ailleurs tous les bons chefs d’entreprise. Sinon, il suffirait d’être « bon gestionnaire » pour être bon chef d’entreprise, ce que dément l’expérience : c’est nécessaire, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi du courage, de la capacité de décision, et une vision de son but. Qualités qui apparemment manquent un peu à l’UMP...
Rappelons que Tony Blair avait inauguré sa mandature en expliquant qu’il n’existait pas de gestion de droite ou de gauche, seuls les résultats comptaient (je suppose qu’il voulait parler des résultats nets avant impôt...). Qu’on ait pu le croire et qu’il serve encore d’exemple à certain(e)s me laisse pantois. Il existe des gestions politiquement orientées. Qu’il ait choisi d’envahir l’Irak (par exemple) avec son copain Bush, je ne sais pas si c’est de droite ou de gauche, mais c’est politique, ce n’est pas uniquement de la gestion-point-barre.
Ce qui est surtout important, c’est ce qui va sortir de ce think tank improvisé... Heureusement, il nous reste le famuex adage des consultants : GIGO (garbage in, garbage out). Traduit : si vous rentrez de la m... (dans la machine), il sortira de la m... Et vu le niveau des cerveaux UMP, même avec le BCG, le résultat ne devrait pas être fameux...
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Je ne comprends pas, j’ai bien fait tout comme il faut, et mon commentaire ne se retouve pas au bon endroit ???
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@Frédéric Mahé
« le politique a pour vocation le bien commun, qui n’est pas réductible à la richesse de quelques-uns. »
Elémentaire, mon cher Frédéric, mais il était bon de le rappeler !..Trés bon commentaire.
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« Le plus grave, à mon avis, ce n’est pas que les intérêts US pointent leur nez (on commence à avoir l’habitude), c’est qu’un cabinet de consulting dirigé a priori vers les entreprises soit appelé par un parti politique pour l’aider à proposer des mesures destinées à un gouvernement. »
Le BCG est une entreprise.
Comme les Université US.
En quoi est-ce grave ? Si c’était la recherche public qui devait nous faire vivre, on serait encore à l’age des cavernes..
« Une fois encore (et vous soulignez l’incroyable impuissance de ce parti, mais c’est valable pour beaucoup d’autres), on confond les objectifs supposés des entreprises avec la bonne santé d’une économie nationale, et partant, du succès d’un gouvernement. »
C’est vous qui confondez, et là, vous avez l’air couillon à accuser les autres de vos propre déficiences intellectuelle.
« Si les entreprises gagnent des sous, le pays sera riche, et ça c’est bien pour tout le monde, en gros, voilà le credo. »
C’est bien connu que plus les entreprises font faillite, plus les salaires sont élevé et les gens heureux..
« le politique a pour vocation le bien commun, qui n’est pas réductible à la richesse de quelques-uns. »
Non, la politique s’occupe de l’interet de l’ETAT. Or l’Etat à besoin de fric, donc d’entreprises prospéres.
« Choisir d’affecter tant de milliards à l’Education, à la Santé, ou à l’Armée, c’est un choix stratégique, qui dépasse le simple univers de la gestion, comme le savent d’ailleurs tous les bons chefs d’entreprise. »
Justement, le BCG n’est pas une boite de compta, mais aide pour les décisions stratégiques (gestion stratégique). Aprés tout, dans la concurence mondial, chaque pays doit avoir un positionnement s’il veut survivre.
« Il faut aussi du courage, de la capacité de décision, et une vision de son but. Qualités qui apparemment manquent un peu à l’UMP... »
Attend que Sarko soit élus, et le courage, tu vas le voir. Quand au reste, éloge de l’irrationalité, je ne commente pas : engager dans des visions le destin de 60 millions de personnes me semble relevé de la psychatrie.
« Qu’il ait choisi d’envahir l’Irak (par exemple) avec son copain Bush, je ne sais pas si c’est de droite ou de gauche, mais c’est politique, ce n’est pas uniquement de la gestion-point-barre. »
Le BCG ne dit rien sur la conquéte militaire du monde, effectivement, et ??
« Ce qui est surtout important, c’est ce qui va sortir de ce think tank improvisé... »
Le BCG n’a rien d’improvisé !
« Et vu le niveau des cerveaux UMP, même avec le BCG, le résultat ne devrait pas être fameux... »
Tes ancétres broutaient de l’herbes que les miens étaient déja à l’université. Vous les prolo, avoir un diplomes ca vous fait péter plus haut que votre cul. Mais prolo vous êtes, prolo vous resterez toujours, c’est de naissance, vous n’y pouvez rien.
Quand au cerveau de gauche, a part radoter sur Marx et Keynes, deux théories réfutés depuis des décénies, et lutter conte la science en brulant des MAcDo, je ne vois rien.
L’avenir nous appartient : vous êtes des débris du passé.
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(IP:xxx.x33.229.236)
Vous auriez intérêt à structurer davantage vos commentaires, et à ne pas halluciner les origines sociales ou le niveau culturel de qui n’est pas d’accord avec vous. Parce que là, on a vraiment l’impression que vous êtes une andouille, ce qui ne doit certainement pas être le cas.
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A tous
ATTENTION !
Je crois que nous avons un nouveau troll, dont l’adresse est (IP:xxx.x33.229.236). Un troll parfois grossier, et férocement pro-Sarkozy, apparemment... Je suggère à tous de ne pas lui répondre.
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C’est pas un nouveau troll. C’est Adolphos-à-purin qui est de retour sans son pseudo, et il est toujours aussi con.
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c’est vrai qu’il n’est pas très trôle ! un petit paldeolien en devenir !
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Hum, possible que ce soit Adolphos, en effet.
Ca manque furieusement de S à la fin des mots au pluriel.
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Sur la guerre en Irak, la France n’y est pas alle simplement parce qu’elle avait deja d’enormes interets economiques la-bas. Je peux vous assurer que si la France n’avait pas eu tous ces jolis contrats, le message aurait ete different et que les medias Francais auraient vehicule une autre information. Certes la guerre en Irak etait purement motivee par des interets economiques mais il ne faut pas croire que nous sommes des saints ; la moitie de l’Afrique est gouvernee par des dictateurs, c’est grace a nous.
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abrutis l’argent de l’état c’est le nôtre
j’ai pas envi de le filer à un cabinet de consulting de merde.
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Commentaire très intéressant car il est rédigé sans fioriture, dans un style qui nous en apprend pas mal sur les dispositions et l’état d’esprit d’une partie des partisans de l’Umpereur !
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Bush n’est pas totalement ultraliberale espece de decerebre. Arrete d’utiliser ultraliberal sur les nombreux mots que tu ne connais pas...
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Le « bien commun » n’existe pas, c’est juste un fantasme de gauche, il n’existe que la somme des interêts individuels...
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« l’internet, fruit de l’Ultra libérlisme »
C’est justement la recherche publique *préhistorique* qui a crée et propagé le net.
Certaines boites industrielles ont eu la bonne idée de découvrir qu’elles pouvaient se faire de la tune dessus pour populariser la chose.
Moi je suis plutot d’accord pour dire que c’est du paldeolien tout craché.
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La politique dicte à l’économie et pas le contraire, le monde politique et tout ce qui gravite autour l’a oublié, l’oubli et l’oubliera, croyant s’en tirer à bon compte....
rien n’est moins sur !
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Nan, c’est l’économie qui décide, la politique n’en est que la servante.
Sinon, suffirait de faire une Loi en cote d’ivoir pour que tout le monde soit riche..
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Contrairement à vos affirmations, vous ne semblez pas faire beaucoup d’effort pour dire n’importe quoi !
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Si j’ai bien compris l’article du Figaro il s’agirait plutôt d’une « mise en forme » que de l’élaboration d’idées.
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Bonjour PEPE,
Le Figaro a édulcoré son article pendant j’écrivais le mien. Il s’agissait à priori de 4 scéances de brain strorming dirigées par le BCG et a l’issues desquelles des propositions sont ressorties.
Officiellement, il s’agissait de « booster » la capacité de l’UMP à formuler des propositions en matière d’économie.
Si je n’ai pas donné de chiffres c’est parce que je n’ai pas pu croiser l’information, sur 250 propositions émisent, 25 ou 30 semblent avoir été retenues, ceci dit avec réserve.
Pomme
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C’est aussi ce que j’ai compris
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Dont acte. Merci pomme.
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restez cool les mecs , les yankees viennent de reconnaitre qu’il ne sont pas fichus de s’occuper des affaires de l’Irak , alors d’un pays comme la France où pour 3 pelés et un tondu on a déjà 8 partis et 13 tendances.....
et puis le nabot avec des santiags , on en rit déjà !
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Qui paye ???? pour un programme bien sûr ! Car ce n’est pas un audit.
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L’économie doit être au service de l’homme et pas le contraire. bb
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Oui, de l’homme, du Patron, des actionnaires, et pas le contraire. Le client paye, il commande.
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Les dirigeants des transnationales se foutent pas mal de qui sera l’élu(e) de la prochaine élection présidentielle. Alimentant, sous le couvert de leurs frais professionnels, les différentes campagnes, de droite comme de gauche, ils dictent aux candidats le cadre de leurs élucubrations populistes. Tout ce qui leur importe est de pouvoir continuer la gestion de l’économie sans aucune entrave sociale. Il n’est point de semaine sans qu’on nous annonce la suppression de plusieurs milliers d’emplois. ...Les travailleurs français ne seraient, si l’on en croit les analystes économiques ayant chapitre dans les médias institutionnels, pas assez concurrentiels, trop chers, trop peu productifs...
...Il est vrai que si l’on fait la comparaison avec les travailleurs chinois, par exemple, travaillant 72 heures par semaine pour un salaire mensuel de 60 euros, même en travaillant au SMIG 39 heures par semaine, nos travailleurs pauvres ne peuvent tenir la comparaison, ils sont dans les choux !
Nous ne sommes pour ces crapules que des producteurs-CONsommateurs, et non des individus.
Si on fait la comparaison avec la société athénienne qu’ils prennnent comme modèle pour leur démocratie, les seuls citoyens véritables, qui ont accès aux décisions, sont les « entrepreneurs » ; nous autres, les travailleurs, n’étant considérés que comme les esclaves de l’époque.
Le suffrage universel n’est qu’un leurre censé nous faire croire que nous participons à notre propre exploitation, alors que les choix qu’ils nous proposent ne nous laissent aucune chance pour renverser leur système de domination, hormis le processus naturel d’une révolution sociale !
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@ Reinette
leur interprétation du modèle Athénien de Démocratie est biaisée. Dans la démocratie athénienne tous les citoyens sont égaux. Tous participent aux affaires publics. Les états sociaux ne comptent pas. Les conditions économiques des plus pauvres sont améliorées de manière à ce qu’en assemblée chacun puisse se servir de sa raison librement sans se soucier du « poids économique » d’autrui.
Il faut ajouter que la société grecque n’est pas exclusivement tournée vers l’utilitarisme, le productivisme et toutes ces formes de la pensée. Vivre en soi est une valeur. C’est aussi pour ça que chacun a un droit d’existence politque égal à celui des autres.
Le modèle est limité puisque les femmes et les métèques sont exclus. Mais cet aspect est a modifier.
Ceux qui parlent de la démocratie athénienne, n’y voient que ce qui les intéresse. Ils intoxiquent les esprits pour mieux servir leurs intérêts. C’est tout. Contrôler l’information, c’est le nouveau nerf de la guerre. L’argent, c’est de l’information.
Qu’on donne un revenu social de citoyenneté de 1000€/mensuel à chacun. Qu’on organise la vie publique pour que chacun siège dans une assemblée durant sa vie de citoyen (ou citoyenne) pour participer en tant que co-souverain à la décision publique. On pourra reparler de démocratie. Nos régime actuels ne sont pas des démocraties. Ils en possèdent certains aspects. Rien d’autre.
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Les grecques étaient férus d’art et de science... faudrait en parler aux intermittents du spectacle et aux scientifiques nationaux, je pense qu’ils pourraient arriver à en rire.
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La plupart des Grecs n’étaient pas démocrates mais timocrates (régime des guerriers)ou aristocrates (régime des meilleurs. Régime très proche du modèle républicain romain).
Ils n’aimaient pas beaucoup le régime d’un seul (tyrannie ou monarchie).
Donc les « Grecs », ça ne signifie rien. Sinon, avec Isocrate de déclarer qu’est « Grec » tout personne parlant le « Grec ». Ce qui faisait d’un marchand phénicien, un « Grec ».
La démocratie Athénienne est une invention très originale, et qui le restera tout au long de l’histoire.
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"> Sarkozy : la rupture tranquille sous influence américaine par bb (IP:xxx.x9.134.117) le 7 décembre 2006 à 14H57 L’économie doit être au service de l’homme et pas le contraire. bb http://inventionconception.free.fr
> Sarkozy : la rupture tranquille sous influence américaine (IP:xxx.x33.229.236) le 7 décembre 2006 à 15H14 Oui, de l’homme, du Patron, des actionnaires, et pas le contraire. Le client paye, il commande."
Si c’est le client qui pye de donc qui est roi, c’est le consommateur qui doit être le patron, pas l’actionnaire.
Or quand on regarde la répartition des marges lors d’un gain de productivité, on se rend compte que ta logique n’est pas trop respectée.
En réalité, le patron c’est celui qui sait imposer son diktat, qui sait quand dire « merde », comment, à quel moment et qui le peut (tu peux t’empêcher de manger si tu trouves les prix trop élevés, toi ? Par contre une action, y a une concurrence internationale, et si ça va pas, tu investis dans la pierre).
Alors il faut corriger ces disparités, quand elles sont trop grandes. Par la loi.
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Très bon article, et commentaires non moins stimulants.
Il semble que l’on s’achemine de plus en plus vers la gestion « scientifique » de la politique, et dans le cas présent, des choix économiques. Une tendance que j’ai souvent observée lorsque j’habitais aux USA, était de traiter les problèmes (enseignement, santé, transports, culture, et militaires bien sûr) à l’aide de grands renforts d’argent. Et ça n’avait pas toujours les résultats escomptés, loin de là. Voir le Moyen-Orient.
« The funding » (le financement) était toujours le facteur décisif. Et bien sûr il y a beaucoup à dire sur l’approche systématiquement financière des problèmes d’une société. Le financement parle en chiffres, impressionnants, présentables sur un écran, plus porteurs d’une vérité immédiate. Le social, c’est plus délicat à gérer, plus desriptif, plus verbal, sujet à interprétations. Plus volatile, diraient certains, moins virile aux yeux du consultant-hussard.
Les gens du BCG sont des fonceurs libéraux bon teint, sans états d’âme. D’ailleurs, l’économie aurait-elle une âme ? En bons pragmatiques ils pratiquent l’adage : qui veut la fin veut les moyens. Que M. Sarkozy les ait choisis comme conseillers économiques, voilà qui est bien inquiétant. Car je suis sûr qu’il y a d’autres écoles de pensée (et de consultants ) aux USA... et en Europe donc !
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Excellent commentaire dont je conseil la lecture à tous.
Pomme, votre jeunesse et votre capacité d’indignation vous honnorent.
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Votre commentaire me rapelle une remarque d’un philosophe qui disait :
« A force de voir tous les problèmes sous la forme d’un clou, toutes les solutions se présentent sous la forme d’un marteau »
Vous pouvez remplacer le clou et le marteau par l’argent et le financement....
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Exactement. Les fonctionnaires doivent comprendre que « plus de moyens » n’est pas la solution.
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Ce serait vrai si l’économie était une science...
Malheureusment il y a plus d’idéologie dans les théories economiques que de réelles analyses scientifiques sérieuses.
Les vrais scientifiques n’ont de cesse de dénoncer les erreurs grossières contenues dans les théories économiques... ici des analyses statistiques foireuses que même un étudiant de première année ne ferait pas, là des théories du comportement démontrées comme fausses depuis près d’un siècle, la encore des raccourcis déductifs sans aucune base réelle...
Malheureusement les « économistes » ont l’oreille des politiques et les analyses scientifiques des erreurs économiques ne ressortent que lorsqu’il devient impossible d’affirmer que la théorie économique est vraie (en gros à chaque crise majeur)... vivement la prochaine !
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A dégueuloir (délicieux pseudo)
Dormez donc un peu, vous cuverez et serez plus aimable au réveil.
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RRRRoooooooTTT !!!!!!! BEEEEUUUURKKKKKK !!!!!!! tu me fais gerber !!man ! NTM
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Bof
Bof bof bof
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Mais voyons, je ne vois pas ce qui vous affole :
*** Mode réaliste ON ***
L’Etat est à manager comme une multinationale, puisque les Français sont comme les pions d’une entreprise. On les prend, on les met où l’on veut et quand ils viennent à se rebeller, on leur envoie la flicaille de kisdés.
Cela fait en gros quelques années que Monsieur et Madame les Français sont manipulés. Que Mr Sarkozy fasse appel à l’Oncle Sam pour régir l’économie de l’Etat de Monsieur et Madame les Français n’est franchement guère étonnant...
... le problème unique, c’est qu’il risque de réussir à arriver où il veut. Le rêve qu’il a en se brossant les dents n’est franchement pas loin, malheureusement.
*** Mode réaliste OFF ***
Espérons donc que cela n’arrive pas.
Cédric
PS. : la France, je l’ai aimée mais je l’ai aussi quittée !
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Sarko demande l avis de consultants extrements competents. Quel est le probleme ?
Je trouve au contraire que c est une preuve d ouverture, que de savoir l avis de specialistes.
Bien entendu, l auteur melange tout en pensant qu il demande l avis aux USA etc... J ai des amis francais, hollandais, pakistanais qui travaillent a la BCG, c est une boite de conseil, pas un organisme dependant du gouvernement US !!! Etre anti-americain primaire est une chose pomme, mais ne melangez pas tout.
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Chut ! Il sont pour la pensée magique et les dances de la pluit, alors des choses un peu rationnel, qu’elle horreur ! Pensez donc, il faut « donner de l’espoir » (enculer le peuple), pas lui parler raison.
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Je partage tout à fait l’avis de Jean.
On est ici en plein amalgame. BCG est une société de consultants, d’aide au management. Ce ne sont pas leurs idées mais leurs méthodes de travail qui sont ici « achetées » par l’UMP (ce qui est sur leur site est de la com’, de la pub, il ne faut pas en faire un fromage et imaginer qu’ils influencent l’économie mondiale !). Rien de très choquant. Pour avoir eu l’occasion d’assister à quelques réunions de travail de divers partis politiques, je peux comprendre qu’une aide à clarifier les objectifs et synthétiser les idées pricipales puissent être utile, car peu de politiques ont une expérience dans la conduite de projets (pas assez de gens venant de l’entreprise...).
Ceci étant, il devrait quand même y avoir des personnes compétentes à l’UMP, mais sans doute n’ont-elles pas voulu faire cela gratis...
Cet amalgame est regrettable, car il y a par ailleurs beaucoup de matière à discuter sur l’influence du modèle anglo-saxon sur le projet de N. Sarkozy, mais vous avez ici utilisé le mauvais argument.
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« Ce ne sont pas leurs idées mais leurs méthodes de travail qui sont ici »achetées« par l’UMP (ce qui est sur leur site est de la com’, de la pub, il ne faut pas en faire un fromage et imaginer qu’ils influencent l’économie mondiale !). Rien de très choquant. »
On ne voit d’ailleur pas en quoi le fait de reprendre les derniéres découvertes en gestions pourrait être choquant.. Il faudrait que la gauche arrete sont obscurantisme systématique.
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M. Voltaire, je ne partage pas votre approche bénigne de la chose. En différenciant les idées de la méthode vous créez-là un clivage très contestable. A votre avis, l’UMP aurait besoin de conseils en méthodologie de conduite de projets. Si le ministre lui-même ne sait pas conduire un projet, vous vous faites une bien piètre idée de ses capacités ! Que fait-il à son poste ?
Quant à BCG, consultez SVP la liste de leurs clients (à l’international) et demandez leur les traces qu’ils ont laissées lors de leurs « réorganisations » à coups de sabre.
Non, la convocation de BCG par l’UMP n’est définitivement pas neutre !
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Cher Nicolas,
Si BCG recommande de « sabrer » dans les effectifs de l’UMP, j’ai dans l’idée que cela ne vous déplairait pas trop
Encore une fois, ce n’est pas parceque BCG a certainement des gros clients et a dû recommander des coupes dans les effectifs pour accroitre les bénéfices d’entreprises que l’UMP adopte les idées de l’ultra-libéralisme... (même si ce sont ses idées, il n’y a pas de relations de causes à effets)
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Il n’y a pas à « adopter » ou non le libéralisme : il est la REALITE, et même sous Mademoiselle Royale, il le sera.
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Cher M. Voltaire, la question que je me pose, est celle de l’intérêt général, et laissons les sabres au placard. Il me plairait d’entendre que l’UMP ait contacté plusieurs consultants pour avoir des avis diférents, ce serait plus « rationnel »... et plus sage. L’UMP ne veut-elle pas rassembler tous les Français ? Ou bien ?
Cordialement
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Cher Nicolas,
Si j’ai bien compris (mais j’ai pu mal comprendre), BCG a été appelé pour de la gestion de projet (ici le projet de l’UMP), pas pour contribuer au contenu.
Il faut bien voir qu’élaborer un projet présidentiel est assez complexe. Généralement, un certain nombre d’« experts » du bord politique du candidat élaborent des propositions, qui sont validées et modifiées par les conseillers politiques du candidats, éventuellement discutées par des élus, et approuvés par le candidat. Plus récemment, on fait aussi appel aux avis des militants, ce qui, dans le cas d’un parti comme l’UMP, complique la chose (ils sont nombreux, il y a plusieurs courants etc.). Enfin, on a pu voir au PS, et donc sans doute aussi à l’UMP, combien les études d’opinion sont importantes dans l’élaboration des projets.
Gérer l’ensemble de ces avis et informations n’est pas trivial ; il faut attribuer différents poids aux différents avis, se mettre d’accord sur une série d’objectifs, et élaborer des synthèses. Même si on aurait pu penser qu’un parti comme l’UMP a ces compétences en interne, l’avantage de faire appel à des aides extérieures, et donc « neutres », est de pouvoir trancher de façon « objective » entre des avis qui peuvent être divergents, et ménager les susceptibilités des divers participants, en proposant une méthode acceptée par tous.
Pour être honnête, je trouve que tout cela c’est beaucoup de bruit pour rien, et j’aurais préféré une bonne analyse de l’influence du modèle anglo-saxon sur le projet de N. Sarkozy, car c’est très intéressant, et il s’agit d’un modèle social encore peu tenté en France (et avant que tous les anti-Sarkoziztes ne me tombent dessus, je ne suis pas fan du modèle américain, mais il faut reconnaitre les aspects positifs autant que négatifs).
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En tous les cas, l’une des sociétés les plus belles des US et pourtant tant dénigré par les société de management comme BCG, c’est la Nasa, qui a su garder une dimension humaine malgré des moments bien chaotiques...
« »Et ? Faut il aussi interdire en France l’internet, fruit de l’Ultra libérlisme ? ?
Il faut arreter d’être con : La gestion, c’est la gestion, point barre.« »
Dsl, mais l’Internet n’est pas le fruit de L’Ultra libéralisme, ce serait même plutôt le contraire. Je présume que l’IP qui a écrit ce commentaire « Surf » avec IE et ne connaît pas la chambre à bulle de Gargamelle... L’idée que la gestion, c’est la gestion point barre résume bien le propos, perso je ne suis pas un produit dans une cellule Excel, enfin pas encore. Heureusement le Chat est là ! et replace Sarko dans ses bottes, il n’est pas un Neutrino, et ne peut pas interagir avec d’autres particules (US) tout en restant un Neutrino.
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La NASA n’est pas une société.
« Dsl, mais l’Internet n’est pas le fruit de L’Ultra libéralisme, ce serait même plutôt le contraire. »
C’est pour cela qu’il est né dans les société étatisé, comme la France, ou l’URSS ? Non ? Dur alors... Et oui, né dans les universités US, universités, PRIVES, rappelons nous.
« perso je ne suis pas un produit dans une cellule Excel, enfin pas encore. »
Ah ? Brule ta carte vital, alors..
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il n’est pas né dans les universités mais dans les casernes de l’armée...
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Info débile de Adolphos comme d’hab... nternet serait le fuit de l’ultra-libéralisme ???
Ce terme n’existait même pas à l’époque de la création d’internet qui est né, comme dit, d’un réseau interne à l’armée américaine. Soit dit en passant, le réseau s’est développé depuis les USA, mais il existait des réseaux similaires dans d’autre structures dans le monde.
D’ailleurs le protocole majeur de la construction d’internet, le fameux Http a été créé au CERN pour développer les échanges au sein du réseau interne du centre et des labo affiliés...
Bref ABSOLUMENT aucune trace de la moindre ombre du libéralisme (ou de l’ultra) ayant présidé à la naissance d’internet...
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il me semble que la france a souvent été à la pointe en matiére de télécommunication. ceci dit si le projet internet a été initié par l’armée us, il s’est essentiellement développé grace aux universités américaines.
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Oui, c’est vrai, il s’agissait d’un projet ARPA (Advanced Research Project Agency) que j’ai vu fonctionner à Philadelphie à la fin des années 60. Il s’agissait de relier des ordinateurs entre eux pour accroitre leur capacité de calcul et faciliter la communication au sein de la communauté scientifique. Le reste est venu après, avec les progrès des soft- et hard- ware.
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Quelqu’un pourrait une fois me definir ce qu’est « l’ultra-libéralime » car en nos sociétés occidentales je ne vois qu’étatisme forcené ?
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L’auteur de l’article peut le retirer tout de suite s’il lui reste une once d’honnetete intellectuelle. Il ne s’agissait pas de trouver de nouvelles idees mais de REFORMULER celles qui existaient déjà. Ceci etait bien precise dans cet article du Figaro comme dans d’autres. L’article n’a donc pas lieu d’etre.
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Diantre, quelle belle manière d’adourcir les choses : c’était un pic-nic entre gens de bonnes compagnies, rigoler et faire semblant. Pour un partie politique qui veut détecter les comportements déviants des enfants en bas âges, vous devenez subitement tolérants ?
Bravo, continuez dans cette voie, sincèrement.
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« Pour un partie politique qui veut détecter les comportements déviants des enfants en bas âges, vous devenez subitement tolérants ? »
C’est d’ailleur déja en place dans pas mal de pays. Blair par exemple, un socialiste, l’applique. Bien sur, on ne peut pas que faire de la prévention, il faudra aussi réprimer.
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@par Thibaut (IP:xxx.x4.224.249) le 7 décembre 2006 à 15H40
Qui lit le Figaro ? Moi pas...
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@ Thibaut (IP:xxx.x4.224.249) le 7 décembre 2006 à 15H40,
Le Figaro n’est pas lu par tout le monde, c’est mon cas et je me rejouis d’avoir lu cet article.
Merci, Pomme !
Nono
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Sarko le cosmoplite se comporte comme un cosmopolite. Il est partout chez lui et prend à gauche ou à droite ce qui lui semble bon. N’ayant aucune attaches particulièrement françaises il est normal qu’il nous traite comme des citoyens du monde, taillables et corvéables à souhait, auquel ont peut appliquer n’importe quelle thérapeutique imaginée n’importe où. La rupture oui, mais d’abord avec la France millénaire.
Le BCG n’est peut-être pas mauvais mais franchement je doute qu’on manque de têtes pensantes à l’UMP.
Ce n’est pas la première fois que Sarko nous montre qu’il n’attache aucune valeur particulière aux français et à leur pays. Donner notre nationalité à n’importe qui se présente sur notre sol en ayant voyagé dans le ventre de sa mère montrait déjà le peu de cas qu’il fait ne nous autres. Nous ne sommes pour lui que des administrés, sans Histoire, sans religion, sans culture et sans âme, interchangeables avec n’importe quel citoyen du monde.
Ça craint. En 2007 il faudra privilégier les politiciens qui pensent français.
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« La rupture oui, mais d’abord avec la France millénaire. »
Hum, avec 20 millions d’immigrés avant 2010, une « rupture historique », d’aprés stasie, la France millénaires à du plomb dans l’aile..
« Ce n’est pas la première fois que Sarko nous montre qu’il n’attache aucune valeur particulière aux français et à leur pays. Donner notre nationalité à n’importe qui se présente sur notre sol en ayant voyagé dans le ventre de sa mère montrait déjà le peu de cas qu’il fait ne nous autres. Nous ne sommes pour lui que des administrés, sans Histoire, sans religion, sans culture et sans âme, interchangeables avec n’importe quel citoyen du monde. »
Tu as tout a fait raison -Sarko est tout de même européen et catholique. Sarko l’immigrés, c’est aussi ce qui fait qu’il épouvante la gauche. Sarko n’en a rien à foutre de Robespierre, Jaures et Co, rien du tout. C’est bien pour cela qu’il peut se permetre de réformer ce pays ; chose que les autres, trop bloqué dans leurs tetes dans le passé, sont incapable. La gauche voulait des immigrés : il vont en avoir un bientôt qui va les secouer. Ca va leur faire beaucoup, beaucoup de bien.
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Ce n’est pas pour sarko que vous devriez voter mais pour lepen...
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Le 93 est habité au deux tier par des immigrés, et c’est le second département le plus riche de France aprés Paris, grâce aux impôts des français.
Il faut y déporter des type de gauches, pour qu’ils se métisse dans la mixité machins qu’ils aiment tant.
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« »" La solution du cas cité est de faire sortir les immigrés de l’Université et de réserver des cours à plein temps aux français. Cela ne coûte rien de plus, augmente le niveau de formation et diminue la concurrence à l’embauche. C’est tout bénéfice.« » Figurez vous que les universités françaises peinent à recruter des étudiants/chercheur en sciences et mathématiques car seules les carrière commerciales font rêver.
Bizarre non ?
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« Tu as tout a fait raison -Sarko est tout de même européen et catholique »
Pôvre Adolfosse tu dis vraiment n’importe quoi...
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« Malheureusement, la réalité décrite dans cet article passionnant est très banale. Ce que révèle en creux l’article est une conception très »manager« du politique. Nos dirigeants politiques se vivent de plus en plus comme des »seniors managers« ou des »partners« capables de trouver des solutions à des problèmes en mettant de côté les principes de réalités et en occultant les conséquences pour les personnes. Seuls comptent les chiffres... Il est en effet beaucoup plus pratique de conceptualiser des solutions sur des graphiques pleins de courbes que sur des queues interminables de chômeurs et de SDF ».
Et oui, des stocks options au gouvernements et déjà des studios réservés sur la lune pour 2012...
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un conseil en stratégie venant d’ailleurs que de nos élites hexagonales peut apporter une optique innovante ; aupolitique d’en suivre cequ’il choisit. Pourquoi enfaire une guéguerre pro/anti US, serait ce ’bien français’ ?
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Ce garçon est définitivement un danger : prêt à gauchir son discours pour ratisser plus large mais s’appuyant sur les néo-cons américains ; faisant, pour la galerie, voter des lois dont les décrets d’application ne paraissent jamais, il utilise tous les moyens pour parvenir au pouvoir.
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« s’appuyant sur les néo-cons américains »
??? Quel est la signification de cette phrase ???
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La sous traitance intellectuelle doit être courante en politique puisque la tendance est aux politiques orateurs et séducteurs plutôt qu’intellectuel (ce n’est pas les militants socialistes qui me contrediront). Qu’y a t il de mal à consulter le leader dans un domaine pour avoir des renseignements ? sinon une preuve de modestie et d’envie de perfection. De plus les comparaisons entre une entreprise et l’Etat son à mon goût attives. En effet, il ne confie pas le pays aux USA mais la partie economique de celui-ci a un leader dans ce domaine (BCG est une boite de conseils...relisez ce dernier mot...). L’économie d’un pays ne doit-elle pas être gérée comme une multinationale dont les impératifs de résultats la font tendre vers le maximum de rentabilité. L’objectif pour le BCG sera ainsi d’optimiser l’économie d’un pays selon certains critères fixés par le client... Cessons cet anti-américanisme primaire... Etre anti-Bush OK, Etre anti-USA, c’est avoir la mémoire bien courte...
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« L’économie d’un pays ne doit-elle pas être gérée comme une multinationale dont les impératifs de résultats la font tendre vers le maximum de rentabilité. »
Pourquoi un service public ne pourrait ilpas être organiser pour être rentable au maximum ? C’est de votre argent, et du service que l’on vous fourni, qu’il est question ! Alors, à moins d’adorer le gaspillage, tendance tres Union Soviétique, oui, un service public DOIT être rentable (même si cette rentabilité ne peut pas être messuré de façon comparable à celle d’une entreprise).
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Article intéressant.
Un homme averti....est un autre électeur.Pour information
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=2451
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Le ton, suffisant, arrogant, méprisant de (IP:xxx.x33.229.236) illustre bien la mentalité des sarkosystes et leur peu de respect des gens qui ne pensent pas comme eux.
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Il faurdrait déja que tu penses quelque chose..
La, il n’y a exprimer qu’une trouille du changement, et un éloge de l’obscurantisme, bref, aucune pensée. Remarque, penser en étant ignorant de l’économie, de l’état de la France, etc, ou de la gestion, ca reléve de l’exploit ultra-terrestre.
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236 est énervé, il n’a pas de recul, il dort mal surement, il me rappelle qlqun qu’on ne lit plus depuis qlq semaines et qui était méchant, comme lui, 236 est méchant, et c pas la faute à sarko.
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en attendant, observez les scores : ceux des pro-sarko sont systèmatiquement votés en négatif par les sarko-phobes, et ceux de ces derniers s’envolent. C’est sûrement ce qu’ils appellent « le respect des gens qui ne pensent pas comme eux », comme vous dites. chwizz
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Tant qu’à se soumettre à la tyrannie de la réussite, autant y aller à fond, par tous les moyens et en éliminant tout reliquat d’humanité.
Récemment, un gang dit « des barbares » a montré jusqu’où pouvait aller l’adaptation à « un monde qui change très rapidement ». Même chose pour ce prof de tennis qui empoisonnait les adversaires de ses poulains.
...Inquiet, l’OCDE note dans son rapport 2005 que « le défi est de faire en sorte que l’ajustement qu’implique l’adaptation de la main-d’œuvre disponible aux emplois nouveaux s’opère sans heurts ».
C’est tout le problème. Car pour éviter les « heurts » de la compétition globale, il n’y a au fond qu’un seul remède : rester foncièrement et obstinément inadaptable.
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« Tant qu’à se soumettre à la tyrannie de la réussite, autant y aller à fond, par tous les moyens et en éliminant tout reliquat d’humanité. »
Putain ouiais ! Ceux qui foirent le Bac sont bien plus humain que ceux qui l’ont ! Quand au diplomé de l’université, ce sont des Nazi !
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Le bureau de Paris du Boston groupe, dessert 50 des cent premières entreprises françaises, autrement dit, celles qui réussissent et donnent du travail à des centaines de milliers de français... (sauf à Pomme qui doit en être rancunier...)
Pourquoi donc faudrait-il, lorsqu’on vise à prendre les rênes d’un pays de l’importance de la France, se limiter à la vision populiste et franchouillarde de l’auteur de l’article ?
Savoir aller chercher les bonnes idées des autres pour les joindre aux siennes, est souvent la clé du succès.
Il suffit par exemple, de comparer les taux de chômage pour comprendre que tout n’est pas à jeter dans la société USA et c’est précisément la mission du groupe Boston, que d’identifier les forces et les faiblesses de la France et d’autres démocraties comparables, dans le but d’optimiser l’utilisation des impôts que payent les citoyens, c’est à dire Vous !! (moutons ou pas).
Si l’auteur était objectif ou si vous aviez pris la peine de visiter le site de la branche parisienne du groupe, vous auriez pu constater que les 220 personnes qui y travaillent sont des français de qualité qui n’ont de leçons à recevoir de personne sur ce site et fournissent aussi leurs analyses à d’autres partis politiques.
à bon entendeur...
Pomme, je vois que votre objectif déclaré est : « être quelqu’un de bien (comme dans la chanson) et faire mon petit bonhomme de chemin... »
du chemin, il vous en reste à parcourir, croyez-moi.
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Salut, amis du bon sens français.
La france est mal barré. Elle a des atout, mais ses habitants sont cons, et contre ca, on ne peut rien..
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« dans le but d’optimiser l’utilisation des impôts que payent les citoyens »
ils feraient mieux de conseiller correctement Bush&Co parce que dépenser autant d’argent dans l’industrie de l’armement et se faire botter le cul par trois guignols armés de cutter et patauger en Irak ...
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Qui a dit : "La France tu l’aimes ou tu la quittes !
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L’état de guerre permanent convient aux régimes de Blair et de Bush car c’est comme ça qu’ils se font du fric.
...C’est comme au XIVe siècle, quand les « faucons » s’opposaient au parti de la Cour qui souhaitait la paix avec la France. Le comte d’Arundel, le duc de Gloucester et le comte de Warwick voulaient poursuivre la guerre contre la France car c’est d’elle qu’ils tiraient leur richesse.
La guerre a TOUJOURS été source de profits, et, tant que des gens comme RUMSFELD ET CHENEY seront aux commandes, elle restera une affaire juteuse.
Eisenhower lui-même mettait en garde contre « la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle ».
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C’est vrai qu’ils auraient pu économiser le débarquement en Normandie, comme ça, le Général vous aurait sauvé tout seul à bord de sa « deuche » et en prime, vous parleriez l’allemand. Finalement un peu de culture...
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@ XXX.X33.229.236 Comme déja dis, suis le précepte de ton « dieu » => si tu n’aime pas la France QUITTE LA !!! Vas donc faire un tour dans ton paradis profiter des « bienfaits » du libéralisme acharné... Laisse nous essayer de construire autre chose, car je te signale qu’une économie basée sur une croissance perpétuelle est de toute façon vouée à sa perte, car la terre n’est pas un espace ou une ressource infinie... Bon allez, de quoi vas-tu me traiter maintenant : de gauchot léniniste à tendance stalinienne ? de nazi de gauche ? de non pensant ? Allez, essaye de faire mieux...
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Désolé, j’ai oublié de m’identifier dans l’article ci-dessus. « agosin »
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certes les americains ont un taux de chomage bien inferieur au notre mais vous comptez des milliers de travailleurs pauvres. alors certes les gens travaillent mais a quel prix !!!!
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@ Adolfosse
« La france est mal barré. Elle a des atout, mais ses habitants sont cons, et contre ca, on ne peut rien.. »
Où donc vis tu ? Déjà essaie quelques cours de Français pour rendre ton discours nauséabond compréhensible, ensuite tu pourras dénigrer les non-diplomés...
@ Agosin
« C’est vrai qu’ils auraient pu économiser le débarquement en Normandie, comme ça, le Général vous aurait sauvé tout seul à bord de sa »deuche« et en prime, vous parleriez l’allemand. Finalement un peu de culture... »
Il faudrait arrêter Sardou et croire que les USA nous ont sauvé...
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à Emile, inutile d’essayer de convaincre betitAdolf, il n’est pas sorti de son bunker depuis plusieurs décennies !
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Le mythe de la bonne guerre de Jacques R. PAUWELS (Réf : ADEN00001 - 2005 - 336p. Titre original néerlandais : De mythe van de ‘goede oorlog’ (EPO, 2000, Anvers) Prix 22.00 €
Description :
Et si les USA n’avaient pas vraiment libérés l’Europe en 1945 ? « Si les ricains n’étaient pas là, chantait Sardou, nous serions tous en Germanie » Les stéréotypes fascisants d’un vulgaire chanteur même pas d’opérette semblent aujourd’hui faire partie des poncifs incontestables de l’idéologie dominante.
L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ?
Jacques PAUWELS, historien canadien, brise le mythe. À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.
Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique. Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle.
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Merci pour cette intervention Joë, mais je crains qu’elle reste vaine dans les esprits embués des fanatiques américanistes et sarkosistes.
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C’est effectivement intéressant de connaitre les motivations des têtes pensantes mais quoiqu’il en soit :
1) Les soldat US de base qui débarquaient sur la plage sous le feu de la mitraille avaient autre chose en tête que les ressources naturelles à exploiter ou des considérations énonomiques
2) Je connais trés peu de guerre qui se soit faites dans un but philantropique
3) Préférant l’idéologie libérale à l’idéologie nazi ou soviétique je me félicite de leur intervention
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« Pour agir comme l’American Israel Public Affairs Committee, le CRIF en paye le prix »
Ce fut un moment très embarrassant. La scène : le hall de l’Hôtel King David à Jérusalem. Les acteurs : le porte-parole de Ségolène Royal, Julien Dray, et un représentant du CRIF, l’association de tutelle de la communauté juive en France. « Je n’ai rien à vous dire ! », a dit Dray avec véhémence au représentant de la communauté juive, tout surpris. « Vous avez vendu votre âme à l’autre camp ; n’attendez rien de nous ! Retournez vers votre ami Nicolas Sarkozy ; c’est votre maître ! »
L’article complet traduit du quotidien israélien Haaretz est disponible ici :
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Quelle est le rapport avec l’article ?
vous vous sentez obilger d’éructer votre antisémitisme,allez passez votre chemin....
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Pendant que les US gonflent tranquillement leur masse monétaire (augmentent le tas de dollars en circulation pour se payer nos boites et consommer sur notre dos) le Pen hisse et la terre se décalote : Vive les USA, Vive Sarkozy !
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NON NON
LES USA SONT A SES
LA CHINE LES TIENS PAR LES C*****
Ils vivent à crédit !
quel médiocrité de connaisssance
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NON NON
LES USA SONT A SEC
LA CHINE LES TIENS PAR LES C*****
Ils vivent à crédit !
quel médiocrité de connaisssance
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Quel scoop nous livre l’auteur de l’article !!!! rien D’autre sur Sarkosy, ce n’est pas un descendant de frankenstein, cherchez vous allez trouver... lamentable article, avec sa dose habituelle d’anti-américanisme et de franchouillardise ... Passons à autre chose.
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