1996-2016, vingt ans déjà, vingt ans que passent les cigognes !
13 août 1996
La première fois c'était le 13 août 1996. Les vélivoles du Bordelais n'avaient encore jamais vu un vol de migration des cigognes. Lorsque nous étions jeunes en France la cigogne était un oiseau mythique, sauf en Alsace bien sûr et encore était-ce très théorique. Quelques années auparavant nous nous étions fait, cette foi avec mon épouse, l'Alsace en camping plus ou moins sauvage. Nous n'étions pas riches et c'était une autre époque. L'Alsace était très jolie et certainement l'est-elle encore tout autant. Ses villes sont largement fleuries et leur proprettes maisons à pans de bois caractérisent la région. Les alsaciens profitent d'un climat largement ensoleillé. Leur vin blanc sec est bien le meilleur qui soit. Comme partout ailleurs en France il y a plein de vieilles pierres... Mais de cigognes point ! En tout cas nous n'en avons pas vu. Enfin, pas des vrais vu qu'en enclos il y en auraient eu tout de même quelques unes à voir mais entrer dans une de ces vitrines pour touristes : « Non-Merci !!! »
Aujourd'hui les cigognes sont revenues. C'est grâce aux hommes ? Oui certainement, au moins en partie ! Elles sont maintenant partout notamment en Gironde donc chez nous. Il y en a aussi dans les Charentes et certainement ailleurs encore. Sur le Bassin d'Arcachon pour les voir le plus sûr moyen consiste à aller faire un tour au parc ornithologique du Tech. Ceci dit il suffit souvent de lever la tête où que l'on soit et n'importe où quelque part au cœur du Bassin !
J'avais prévu une ballade de 300 km Léognan → Rion-des-Landes → Cabanac → Marmande et enfin retour à Léognan. J'étais en l'air à midi et demi. Pour commencer il faut monter ( nous disons entre nous « faire le plafond » lequel est à Léognan purement réglementaire et de 1200 mètres.) C'est vers 13h et quelque part entre La Brède et Cabanac que nous nous sommes croisées, elles innombrables et moi tout seul dans mon planeur. Cette fois je n'avais pas d'appareil photo sauf mon téléphone. Toutefois celui-ci me servait déjà de GPS et monté dans un support à ventouse acheté trois francs six sous à la Foirfouille et déjà usagé (en fait un peu cassé et finalement calé avec mes clefs de bagnole) il valait mieux ne pas y toucher !
Cette rencontre a été plus brève que 20 ans auparavant mais c'était aussi merveilleux. Les vélivoles font toujours confiance aux oiseaux. Ils sont plus forts que nous pour centrer les pompes (les ascendances) et, en ce qui concerne les cigognes, leur simple présence était d'excellente augure sur la qualité de la journée.
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